Love Me, Love Me, Love Me FziUdXb
LISE
Fondatrice
JOFRTA
Modérateur
WEIYAN
Modératrice
La corruption court toujours, prête à nous dévorer de la pire des manières, mais l’espoir est palpable. L’arbre va renaître, nous en sommes tous persuadés. Les élus sont revenus, les dieux ont entendu nos prières miséricordieuses.

L’âge du renouveau sonne la renaissance de notre histoire, avec elle, nous enterrerons à jamais la gangrène rongeant nos terres, nous chasserons la folie et les malédictions qui ont massacrés nos frères et nos sœurs.

Apprenons de nos erreurs passées pour ne pas les reproduire, tenons-nous la main et ensemble battons-nous pour un meilleur lendemain.
En cours ...Conclusions de l'Histoire Vivante #02
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Le jeu se déroule enÉte - Automne 85mi juin 85 au 1er décembre 85 inclus
25/06voir +

Conclusions de l'HV#02 et nouvelles races !

11/05voir +

Joyeux Anniversaire 7 Golden Rings !

30/04voir +

Lancement des inscriptions à l'HV#02.2

17/01voir +

Patch Notes de la mise à jour

17/01voir +

Conclusions de l'histoire vivante #01

27/10voir +

Lancement des inscriptions à l'histoire vivante #01

27/09voir +

Lancement de la MJ préambule à la 1ere histoire vivante.

17/09voir +

Recensement #01 du 17/09 au 01/10.

17/09voir +

Mise à jour du forum et update du guidebook.

17/09voir +

Conclusion de l'aléa #02 de Vollheim.

04/07voir +

Lancement de l'aléa #02 de Vollheim.

04/07voir +

Conclusion de l'aléa #01 de Clara Nocte.

12/06voir +

Lancement de l'aléa #01 de Clara Nocte.

02/06voir +

Inscription au premier aléa du forum !

11/05voir +

Ouverture du forum ! On espère vous voir nombreux parmi nous !

08/05voir +

Le discord est accessible pour une ouverture prochaine !

difficultés à écrire T.T
parIlyès Harlowe
le Aujourd'hui à 6:27
Qui va se faire plumer ? [Farah]
parFarah
le Aujourd'hui à 0:56
Sous la terre et le joug de la mort
parCapucine Dumoulin
le Hier à 22:11
On ne fait que passer... [Benhart]
parÉchéance
le Hier à 21:51
Burly Hearts • Alberich
parSolmari Lange
le Hier à 2:30
[FDV] They're holding hands ft. Orion
parOrion Astrandir
le Jeu 21 Nov - 20:24
Boutique
parIlyès Harlowe
le Jeu 21 Nov - 19:35
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parArbre Millénaire
le Jeu 21 Nov - 17:53
City of Lies
parArathia
le Jeu 21 Nov - 17:48
Charity & Humility ( Pv Nora )
parNora Dänerick
le Mer 20 Nov - 20:36
Demander une validation
parAzriel
le Mer 20 Nov - 4:56
Comme un chat prêt à conquérir ft. Ilyès
parOcelotl
le Mar 19 Nov - 19:01
-20%
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Love Me, Love Me, Love Me
Lumilys
Lumilys
Lumilys
informations
Race·s
Featuring
icon :
Love Me, Love Me, Love Me 6gln
Titre du joueur :
Démon | L'Engeance du Crépuscule
Âge :
~33
Race·s :
Maudit
Particularités de la race :
Démon
Métier :
Vagabonde
Magie·s :
Magie Noire - Mort - Nécromancie
Nom de l'oeuvre :
Arknights
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Dusk
Manichéisme :
envie
Liges :
1070
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Lumilys
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https://7goldenrings.forumactif.com/t545-love-me-love-me-love-me  
Lumilys
Lumilys
  • message #3075
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Et pourtant, cela en est le contraire. Silencieuse telle une ombre, si tel est son souhait elle se fondra à la perfection dans la pénombre et nul ne la verra. Mais au delà même de sa volonté, il est étrange, rare même, de l'apercevoir réellement. Comme si un voile protecteur la protégeait, elle semble imbue de cette absence même de présence qui la caractérise auprès des humains. Difficile à voir, difficile à traquer : il est aisé pour la damnée de s'enfuir ou se faufiler sans être vue lorsque la situation l'exige. Ce n'est même pas comme si cela était systématiquement de sa volonté : il semblerait que là soit sa nature même, celle d'une image brève, porteuse de cauchemars, se dérobant de vue aussi vite qu'elle y était apparue.\r\nCela est cependant loin d'être la chose la plus étrange chez Lumilys. \r\nVous êtes-vous déjà sentis seuls ? Une solitude immense, si grande qu'elle vous consume dans votre entièreté, faisant de chacun de vos instants un enfer duquel il est impossible de s'échapper ? Une solitude si prenante que vous ne pouvez passer un instant sans y penser ? \r\nLumilys aime l'humanité. Elle aime les êtres vivants, les animaux, les êtres pensants, qui l'entourent. Elle les aime de tout son corps, jusqu'à la souffrance, alors pourquoi EUX ne l'aiment pas ? Être aimée ; combler le vide qui grandit chaque jour en elle et la ronge de l'intérieur, c'est tout ce qu'elle désire. Être aimée, encore et encore, toujours et encore plus, jusqu'à ce que ce soit l'unique pensée présente en la contemplant, pourquoi est-ce tant demandé ? C'est un souhait commun, universel même, alors pourquoi le lui refuse-t-on ? Pourquoi même lorsqu'on lui apporte l'amour qu'elle désire tant, ce dernier ne suffit à la soulager qu'un bref instant, pansement sur le gouffre qu'est sa plaie ? Plus et toujours plus- elle a besoin de PLUS d'amour, ce sera la seule façon pour elle de vivre sans souffrance, elle en est certaine, c'est une évidence. Et si les vivants refusent de lui apporter, eh bien les morts-vivants, tout aussi rejetés qu'elle devraient le lui fournir. Il lui suffit d'un cadavre dans la forêt, d'un enfant sans vie au fond d'une ruelle ; tous elle les réanime, dans le même but, celui de l'aimer.\r\nElle leur offre une seconde vie, n'est-ce pas une bonne chose ? Tout ce qu'ils ont à faire en retour c'est l'aimer. Mais ils ne l'aiment jamais assez. Ils ne comblent pas le vide. Peu importe combien ils sont, à s'articuler comme s'ils l'aimaient aucun d'entre eux, n'aident à ne serait-ce que ralentir la progression du gouffre qu'est son cœur. Elle les avait marqué, pourtant ; tous portaient sa signature, symbole de leur mort de leur résurrection. Elle leur ordonnait, encore et encore, de l'aimer : mais leurs gestes sonnaient creux, vides, dénués du moindre amour qu'elle réclamait tant. Si elle pouvait contrôler leurs gestes, elle ne pouvait contrôler leurs pensées, et cela elle le ressentait d'autant plus douloureusement.\r\nPourquoi ? Tout ce qu'elle demandait n'était que d'être aimée alors pourquoi même eux, qu'elle avait réanimé spécifiquement dans ce but, ne pouvaient le lui apporter ? Elle ne leur demandait rien d'autre ! Ni loyauté, ni argent, rien : tout ce qu'elle voulait d'eux, c'était leur amour, un amour si fort qu'elle ne souffrirait plus. Mais ce n'était jamais assez. Ils n'étaient jamais assez, ils ne comblaient pas le vide, peu importe à quel point elle les faisait l'aimer plus. Pourquoi n'était-ce jamais assez ? Lumilys n'en a pas la moindre idée, mais le désespoir la fait persister à ressusciter les cadavres humanoïdes qu'elle trouve, condamnant sans le savoir ces derniers à des tortures mentales pires encore que la mort. L'incapacité de contrôler ses gestes, le dégoût de devoir donner tous les signes d'affection physiques et verbaux qui existent sans en penser un seul, la douleur sourde qui enveloppait leur corps lorsqu'ils y résistaient, preuve de leur simple état de marionnette... Ce n'était une situation envieuse pour personne, et tous finissaient généralement par trouver un moyen de s'enfuir, d'une façon ou d'une autre.\r\n\r\nRésumé : Lumilys réanime des morts-vivants, drainant son environnement pour ne pas s'en trouver trop diminuée, bien qu'elle en reste affaiblie après-coup. Ainsi, il est fréquent de remarquer des zones où la faune et la flore ont dépéri aux lieux de ses résurrections. Ces morts vivants sont complètements libres de leurs pensées, mais ils sont forcés dans leur gestes à effectuer des gestes qui exprimeraient leur amour envers une personne. Ces ordres, donnés sans paroles, sont suivis d'une douleur intense s'ils ne sont pas respectés, telle une punition pour avoir désobéi. Plus ceux qui tentent de résister aux gestes qui sont imposés à leur corps, plus la douleur qui encombre leur corps se fait ressentir, parfois insupportable. \r\nSimilairement, lors de certaines crises de désespoir de Lumilys, tous ses morts-vivants recevront de douloureuses réactions physiques, comme s'ils étaient fouettés ou brûlés vifs sans possibilité d'y changer quoi que ce soit. La douleur, souvent présente pour la plupart qui tentent de résister à leur nouveau destin finit souvent par en atteindre à leur sanité. Certains réussissent à s'échapper, mais ils devront à jamais supporter les douleurs qu'ils continueront de subir. D'autres choisissent une façon plus expéditive d'y mettre fin. \r\nLes réanimés auront l'apparence de leur mort, les plaies l'ayant causées simplement recouvertes d'une espèce de mélasse bleue et noire, tout comme quelconques parties manquantes. Au toucher, elle a une texture proche de la chaire mais un peu plus gélatineuse, parfois presque suintante. "},{"name":"tailleperso","value":"160cm (Apparaît souvent à 155cm)"},{"name":"poidsperso","value":"Trop bas"},{"name":"signesDistinctifs","value":"Au premier abord, il est difficile de discerner précisément l'apparence de Lumilys. Une silhouette encapuchonnée des pieds à la tête, le tissu usé aux déchirures éparses. Plongée dans les ténèbres qui n'aident aucunement à discerner son apparence physique, elles sont les seules parmi lesquelles Lumilys ose naviguer sans crainte.\r\nUn œil affûté pourra cependant apercevoir l'ombre d'une queue, longue et constituée d'écailles d'un noir profond. De la fourrure d'un bleu irisé semble y pousser de façon irrégulière, sur l'extrémité supérieure mais en son extrémité principalement. Un attribut un peu étrange d'un laerte un peu étrange, l'un pourrait se dire au premier abord.\r\nEt si les yeux couleurs du crépuscules, fendus en leur milieu, pourraient tout d'abord supporter cette théorie, leur lueur réfléchissante semblerait presque malsaine, un signe de mauvais augure. La peau aux ombres rougeâtres qui se trouvent en leurs abords n'étant pas pour démentir cette nouvelle théorie.\r\nIl est cependant difficile d'émettre de réelles accusation sur des preuves si éparses, et c'est seulement lorsque la nuit comme sa cape tombent, qu'il est possible de se rendre compte de l'ampleur de l'anormalité qu'est la damnée.\r\nDes cornes irrégulières du même bleu que sa fourrure dressées sur son crâne, entourées d'une longue chevelure sale et emmêlée aux accents bleus, noeuds et branches les recouvrant. Des oreilles qui semblent au premier abord elfique, recouvertes d'une légère fourrure bleutée, dotées de pointes de fourrure n'étant pas sans ressembler celles d'un lynx. \r\nLa vraie horreur commence cependant lorsque l'on finit par observer sa bouche. D'une apparence au premier abord classique, c'est lorsque Lumilys l'ouvre finalement que l'on pouvait apercevoir des rangées de dents pointues, faites pour déchirer et tordre la chair en lambeaux.\r\nDans un sursaut d'horreur, l'on pouvait lever brusquement les yeux et les poser sur ses ailes, symboles supplémentaires des difformités dont était victime la damnée. Son aile gauche pouvait en premier lieu rappeler celle d'une chauve-souris, recouverte d'un cuir noir si fin qu'il en laissait apercevoir les veines qui la traversaient. C'était sans compter sur les écailles bleutées, qui semblaient pousser ici et là sur l'appendice. Son aile droite ne s'en tirait pas beaucoup mieux, d'une apparence beaucoup plus volatile, elle était recouverte de plumes rougeâtres aux extrémités bleuâtres. Parsemée par endroits d'une fourrure d'un noir de jais, la paire d'ailes n'était clairement pas optimale pour voler, leur déséquilibre important semblant ôter toute chance de ne serait-ce qu’arborer cette pensée.\r\nEt si l'on finissait par baisser les yeux, peut-être afin de réfléchir à cette vision étrange à laquelle on faisait face, l'on finirait par apercevoir ses avants bras d'une couleur verdâtre, recouverts de symboles informes au couleurs vives. Peut être même aurez vous la chance de la surprendre ainsi au clair de lune, à l'une des rares instances où ces mêmes symboles se mettent à luire faiblement, comme réfléchissant la lumière qui les entoure.\r\nFinalement, les détails les moins marquants que l'on pourrait observer dans son physique seraient sa peau anormalement pâle, presque grisâtre et non sans rappeler celle d'un cadavre encore frais. Sa taille non plus, pas spécialement remarquable, la place légèrement plus petite que la moyenne avec 160 centimètres. Souvent voûtée pour cacher la bosse des ailes sous son appareillage, elle semble cependant plutôt mesurer plutôt dans les 155 centimètres. Mêmes ses cottes légèrement saillantes, symbole d'une malnutrition évidente, ne sauraient piquer la vedette à tous les autres éléments bizarres qui la constituent. \r\n"},{"name":"factsperso","value":" - N'ayant pas réellement appris à parler, la damnée éprouve beaucoup de difficultés à former des sons clairs. Peu nombreux sont les mots qu'elle profère, mais tous ont cette même sonorité rauque et étrange. Non sans rappeler le croassement d'un corbeau qui tenterait d'imiter quelques mots, il est difficile de se débarrasser de l'impression troublante qu'ils provoquent au premier abord. \r\n\r\n - Bien qu'elle apprécie les animaux, les voyant comme des sources potentielles de l'amour qu'elle désire tant, la plupart la fuient à son approche.\r\n\r\n - Avec ses vêtements en quasi lambeaux et sa propre propreté laissant à désirer, la rapière en parfait état qu'elle possède dénote particulièrement. Résidente de son fourreau de cuir écarlate et d'argent, la lame fine et travaillée est incontestablement de grande qualité. La garde, finement ouvragée, représente deux corbeaux d'argents inextricablement enchevêtrés. Souvenirs d'une époque révolue, ils sont chéris et entretenus autant qu'ils peuvent l'être. Mais contrairement à ce que l'on pourrait penser, Lumilys ne sait aucunement la manier. Avec comme seuls enseignements de lointains souvenirs de son ancien propriétaire qui en faisait l'utilisation, ses mouvements sont pour le moins maladroits.\r\n\r\n- Des légendes courent sur le fait qu'une créature abominable doté d'une immonde queue écailleuse aussi noire que le mal lui-même, d'une paire d'ailes qui dépasse toutes horreurs imaginable et dont la gueule serait gorgée du sang des victimes qu'elle croise arpenterait les terre d'Arathia. Nombreux sont ceux qui clament l'avoir vu, mais nul n'a pu le prouver et il existe à ce jour encore des personnes qui cherchent à élucider ce mystère. Cette créature serait dénommée par ces individus comme \"l'Engeance du Crépuscule\" en référence à la lumière qui est réputée accompagner les apparitions de ce monstre. En réalité, ce monstre n'est autre que Lumilys, souvent aperçue ici et là mais jamais clairement ou de façon suffisante à prouver son existence, elle-même étant déterminée à ne laisser aucune trace derrière elle. Considérée comme un conte pour faire peur aux enfants, certains la voient également de la même façon que le fameux \"big foot\", lui-même poursuivi d'un nombre absurdes de rumeurs. En tout cas pour sa part, Lumilys n'en a nullement conscience et pense uniquement que ces gens veulent attenter à sa vie. "},{"name":"traitcaract","value":"Silencieuse - Craintive - Sauvage - Agressive - Obsessionnelle - Sens moral très singulier - Instable - Docile - Contradictoire - Possessive - Egoïste - Désespérée - Loyale jusqu'à la mort - Co-dépendante - Manipulable - Innocente - Gentille - Curieuse"},{"name":"caractereperso","value":"Lumilys est autant de choses qu'elle n'en est rien. Un mélange de contradictions, si inexorablement enchevêtrées qu'il serait impossible d'en déduire la moindre des choses. Il y aurait un millier de façons de décrire la damnée, en commençant par ses pires côtés, par ses meilleurs ou bien même par ceux qui laissent place au débat. Mais s'il y a bien une chose qui la caractérise plus que tout, au delà même de son apparence étrange, c'est son silence.\r\nDans ses gestes, dans ses paroles, dans sa présence elle-même ; tout n'est que silence. Les mouvements qu'elle fait, sans être gracieux, sont empreints de la même délicatesse fébrile qu'évoqueraient celle d'une biche sur ses gardes. Ainsi, elle est discrète, souvent oubliée même, mais là n'est pas sa volonté, simplement une partie de sa nature. Et personne ne peut s'opposer à sa nature, qu'elle soit bonne ou mauvaise.\r\n\r\n\tMuette. C'est ce que la plupart pourraient penser en tentant de communiquer avec elle. Signes de la main, langage corporel, regards et non-dits ; il y a tant de façons par lesquelles parler sans avoir recours à la parole. Ces pratiques lui sont infiniment préférable à la parole elle-même ; rauque, déformée, sa voix ressemble à la pâle imitation qu'un corbeau en ferait. Douloureux, les mots lui viennent difficilement ; elle a beau les comprendre, les répéter correctement est une chose qu'elle ne parvient à faire. Est-ce un trouble dû à son éducation ou bien à ses attributs maudits ? Nul ne sait, mais il est certain que la voix est le dernier des recours qu'utilise Lumilys pour communiquer, lors des rares cas où cela lui lui arrive.\r\nEn effet, avec son silence commence à apparaître les premières contradictions qui font d'elle ce spécimen étrange. Un craquement de branche à proximité, un éclat de voix, et c'est simplement l'ombre d'une queue bleutée que vous pourrez peut être apercevoir disparaître entre les arbres sans sommation, fuyant peureusement une malencontreuse rencontre. Et c'est dans les mêmes circonstances, une personne qui surgit trop vite, un animal se rapprochant de son lieu de repos, qu'elle sortira de la pénombre en un éclair silencieux, fourrures comme écailles hérissées, ses multiples rangées de dents prêtes à déchirer et arracher la chair de ce qu'elle considère comme une menace au moindre autre mouvement adverse. Ainsi, il ne fait pas bon vivre de prendre par surprise la damnée ; tentative de meurtre ou tentative de fuite, ce sont globalement les choses auxquelles vous pouvez vous attendre, et ce sont généralement des événements peu plaisants à vivre.\r\n\r\n\tUne bête à moitié domestiquée ; voilà ce à quoi fait penser la damnée. Non pas car elle n'est pas intelligente, loin de là, mais portée sur ses instincts les plus basiques, elle passe de l'agression à la fuite aussi vite que la pluie laisse place au beau temps, au moindre geste de travers. Et pourtant, il n'est pas réellement difficile de gagner sa confiance. Loin de là, même ; un grand vide se trouve en Lumilys. Un vide, si immense que peu importe ses actions il ne se comblera jamais et, au contraire, ne cessera de grandir encore et toujours, demandant toujours plus. La seule chose qui semble la ralentir ne serait-ce qu'un moment, un bref instant de répit qui la soulagerait d'une fraction de la douleur qui l'accable, c'est l'amour qu'on lui porte. L'amour qu'elle n'a jamais reçu, l'amour qu'elle désire désespérément, plus que tout. Être aimée, c'est tout ce qu'elle souhaite. Par le plus de monde, de la façon la plus intense dont ils sont capables, jusqu'à en donner leur vie pour l'aimer s'il le faut. Mais peu importe à quel point les gens l'aiment, le trou ne se remplit pas. Au contraire, il semble se creuser de plus en plus, encore, toujours. Alors elle en réclame plus. Plus d'amour. Et encore plus. Et encore et encore et toujours plus. Mais ce n'est jamais assez. Sa douleur continue de croître, de jour en jour, et elle a beau réclamer et tenter d'obtenir tout l'amour dont elle a besoin, par tous les moyens nécessaires,ce n'est jamais assez.\r\nEt la douleur, terrible, qui vient avec ce creux ne saurait lui donner de répit, constamment il la rappelle à ce manque, presque comme une drogue dont elle n'aurait jamais assez. Si l'on promet de l'aimer, elle est prête à tout en retour ; elle souhaite juste un instant, rien qu'un seul instant, ne pas sentir la douleur dévorante de ce gouffre. Cela la rend donc vulnérable et manipulable, d'une certaine façon, auprès des plus désespérés. Car pour une promesse d'amour, elle pourrait bien vous suivre jusqu'au bout du monde, du moins jusqu'à ce qu'elle se rende compte que vous n'êtes pas suffisant non plus. Et à ce moment là, qui sait quelle sera sa réaction, son imprévisibilité est ce qui la caractérise après tout.\r\nMêlé à de la suspicion, une forte curiosité anime Lumilys. Malgré tout son temps d'existence, elle en sait en réalité très peu sur le monde qui l'entoure et ne peut s'empêcher d'être curieuse et de chercher à en apprendre plus. Elle a entendu parler des élus, et bien qu'elle ne comprenne pas réellement en quoi leur existence est si importante que ça, elle a également comprit que les royaumes y tenaient plus que tout. Similairement, s'approcher d'Arvandor est une erreur ; tous, sans exception, ont tenté jusqu'à présent de lui faire du mal, la prenant pour une envahisseuse de Volheim. Et malgré la frénésie et l'exaltation qui la prennent lorsque ses crocs percent et arrachent la chair de ses victimes sans efforts, ces derniers presque marionnettes sous ses mains, elle n'aime pas le gâchis et n'aime pas non plus réanimer ceux qu'elle a tué de ses mains. Il ne serait pas totalement faux de dire que Lumilys est attirée par la violence, mais pas tout à fait vrai non plus. La conscience d'être un prédateur, de sentir le goût ferreux du sang de ses proies dans sa bouche ; ce sont plutôt ces émotions là qui animent ses pulsions violentes.\r\n\r\n\tMalgré tout cela, une fois « apprivoisée », Lumilys n'est réellement pas foncièrement une mauvaise personne. Incapable de voir le mal qu'elle fait ; c'est plus dans ce sens ci qu'il faudrait la voir. Une forme d'innocence se trouve en elle, de par sa naïveté mais pas que. Généralement docile lorsqu'en confiance, elle a tendance à écouter les arguments qu'on lui sert, sans forcément les comprendre et encore moins y répondre. Pour elle, réanimer une personne n'est pas un crime : elle lui donne une nouvelle chance à la vie. Similairement, si une créature est blessée et sans espoir de guérison, pourquoi la maintenir en vie ? Elle n'a qu'à mettre fin à ses jours puis à la réanimer.\r\nFondamentalement, Lumilys est une personne co-dépendante qui souffre grandement de n'avoir personne sur qui reposer son jugement. Sans même en avoir conscience, elle cherche à la façon d'un oisillon la personne sur qui s'imprimer, sur laquelle elle pourrait compter pour la guider. Ce rôle autrefois rempli et désormais vide, elle le maintiendrait coûte que coûte, et certainement la personne comprendrait car après tout elle l'aimerait.\r\nLa possessivité est un vilain défaut, mais il fait partie de ceux qui la constituent. Humains ou personnes, ce sont ses possessions et nul ne peut s'en approcher ou y toucher sans son accord, et même pour la personne, difficile serait-il de calmer ses pulsions agressives.\r\n\r\n\tPour finir, lorsqu'habituée à une personne, elle se révèle être très calme. Avec un caractère qu'on pourrait presque qualifier de capricieux, il n'est pas rare de la voir faire la moue ou montrer les dents, accompagné d'un mouvement de queue agacé lorsque quelque chose lui déplaît. Au contraire, facilement intriguée, il est assez facile une fois sa confiance gagnée de l'emmener aux quatre coins du monde. Elle reste cependant peu habituée aux interactions sociales et peut avoir des comportements étranges, pas forcément compréhensibles pour le premier venu."},{"name":"histoireperso","value":"TW : UN PEU gore par moments, et Suicide (que je mettrais en gras du coup). Un récapitulatif de l'histoire avec chronologie est disponible tout en bas !\r\n\r\n\tAu départ, il n'y avait rien. Ni conscience, ni couleurs, ni sensations, rien. Tout n'était que ténèbres et néant, un vide si profond que les mots ne sauraient le décrire. Qui sait pendant combien d'années ce dernier passa-t-il à grandir, à s'agrandir, à la façon d'une plante ? À creuser dans ce qui n'était déjà pas là, à pousser et s'étendre à la façon du lierre ou bien même du chiendent, s'accaparant la moindre chose à sa portée ? Des jours, des semaines, des mois, des siècles ? Nul ne sait et assurément que nul ne le saura jamais.\r\n\tLa lumière. Vive, soudaine, mais pourtant si étrangement familière. Les sensations d'un corps, encore enfant, faible et fragile. Une longue queue écailleuse à la fourrure aussi douce qu'elle était incohérente. \r\n\tUne naissance- le terme n'était probablement pas adapté. Une renaissance ? Peut-être plus, mais là encore, qui sait. Pour la damnée, son apparition en ces forêts était aussi évidente que la pluie qui tombe ou que les fleurs qui fanent. Inévitable et logique, pourquoi donc aurait-elle à se questionner plus quant à des choses aussi futiles ? Elle n'avait à se soucier que de chasser et survivre, jusqu'à devenir le prédateur qu'elle était destinée à être.\r\n\r\n\tDu moins, c'est ainsi que cela aurait dû se passer. Un creux. Un vide aussi immense que celui dont elle était issue la marquait douloureusement, à la recherche de quelque chose, mais incapable de trouver quoi, seule la frustration et la douleur grandissaient en elle. Parfois brièvement diminuée lorsque l'enfant succombait à ses pulsions sanguines lors de ses chasses, elles ne disparaissaient pas pour autant et, au contraire, ne faisaient que grandir.\r\n\tUne pulsion. Un geste guidé exclusivement par l'instinct, sans même la raison primitive qui accompagnait habituellement ses gestes ; ce n'était qu'un renard. Mort et à moitié dévoré par les crocs de la damnée elle-même, elle sentit soudain le besoin de pousser, à la manière d'une porte, une partie d'elle même. Et alors les fleurs fanèrent, l'herbe brunît tout comme les feuilles qui garnissaient les arbres et une fatigue intense gagna l'enfant. Mais dans le même instant, une mélasse bleue recouvrit le renard, ce dernier se remettant bientôt sur pattes, un miracle inexplicable, ce dernier pourtant éventré et amputé quelques instants auparavant. \r\nAlors qu'elle se remettait de l'effort inattendu, tentant de comprendre ce qu'il venait de lui arriver, le renard se mit à se frotter doucement contre elle, dans un geste... affectueux. Une douleur vive, atroce l'envahit alors ; comme rajouter du sel sur une plaie ouverte, le vide qui la composait se rappela brusquement à elle. En prenant l'animal docile dans ses bras, elle le comprit immédiatement. Cette sensation, qui venait de l'envahir. Plus. Il lui en fallait plus, beaucoup plus pour pouvoir espérer combler la douleur qui la taraudait jour et nuit, et ne pas simplement avoir cette impression de remuer le couteau dans une plaie fraîche.\r\nTout. Il donna jusqu'à l'entièreté de son être, torturé par les douleurs physiques que l'enfant lui imposait sans même le savoir, avant de finalement disparaître, ne revenant plus jamais à la vue de la damnée. La solitude nouvellement retrouvée la frappa durement, mais désormais elle savait ce qui lui était nécessaire pour ne serait-ce que poser un pansement sur sa blessure béante. \r\n\r\n\tIl lui est difficile de savoir combien de temps elle resta ainsi, à errer dans ces mêmes forêts. Sans jamais réussir à reproduire l'incident du renard, c'est à la recherche d'un moyen de faire cesser sa douleur qu'elle arpentait désormais les conifères comme les feuillus.\r\nIl lui est impossible d'estimer le temps qu'elle passa ainsi, sans croiser personne, à alterner entre chasse, cueillette, fuite et sommeil.\r\n\r\n\tUn jour finalement, elle fit la rencontre d'une personne. C'était un accident idiot de sa part, elle avait manqué de vigilance et quelqu'un l'avait approché par derrière. Elle se retourna vivement, prête à déchirer et se battre pour sa vie, alors qu'immédiatement, ce qui ressemblait à un bipède aux oreilles pointues leva les mains en l'air, son langage corporel exprimant clairement une volonté pacifique. Ayant été souvent témointe de la laideur des actions que cette espèce était capable de commettre, elle resta sur ses gardes, en position de hauteur face à lui, prête à sauter pour s'enfuir ou l'attaquer au moindre faux mouvement.\r\nSans bouger, il se mit à parler, d'une voix douce mais pleine de mots qu'elle ne comprenait pas. C'était... peut-être bien la première fois que le son d'une voix lui parvenait aux oreilles, du moins d'une voix non hostile. Finalement, ce dernier s'assit et ne fit rien d'autre que continuer à déblatérer, tandis que l'enfant le regardait sans bouger, muscles tendus et toujours prêts à bondir. Ils finirent par se relâcher, petit à petit, et une posture moins agressive lui fit place. Brusquement, l'homme finit par se lever après un long moment et, sans demander son reste, la silhouette serpentine disparut entre les arbres, détalant à toute vitesse hors de portée du danger potentiel.\r\nRégulièrement, l'enfant faisait à nouveau la rencontre de l'homme, qui procédait toujours de la même façon, s'asseyant et lui parlant d'une voix douce et calme sans émettre le moindre geste dans sa direction. Elle ne savait pas comment il faisait pour la retrouver à chaque fois, mais ces rencontres... ces rencontres étaient telles un pansement sur le gouffre qu'était sa plaie. Elle en vint à les attendre avec impatience et, chaque jour, l'homme réussissait à l'approcher un peu plus ; en utilisant de la nourriture, des objets qui attisaient sa curiosité. Seul le toucher lui restait interdit, l'attitude désormais docile se métamorphosant immédiatement en celui d'une bête féroce lorsqu'il s'y essayait. \r\nMais c'est à force d'efforts qu'il finit par l'apprivoiser. De là, elle se permit de lui exposer ses moments les plus vénérables, croyant au fait que même dans son sommeil elle resterait indemne, ce dernier veillant sur elle comme elle veillait sur lui. L'enfant finit par ne plus le lâcher un instant. Et même si elle ne parlait pas, elle écoutait constamment ce qu'il disait, semblant commencer à comprendre quelques bribes de mots. « Haldir ». Elle avait fini par prendre conscience que c'était ainsi qu'il se référait à lui-même. Similairement, il réussit à lui apprendre d'autres mots, et même si elle ne savait les dire, cela lui permettait au moins de comprendre une partie des propos qu'il lui tenait. C'était une tâche ardue, car malgré la docilité habituelle de l'enfant, il lui arrivait d'être prise de pulsions sauvages et meurtrières, qu'il se devait de contenir. C'est ainsi notamment qu'il gagna une cicatrice sanglante sur le bras droit, signe du morceau de chair que l'enfant emmena dans sa défaite.\r\nElle ne sait combien de temps elle resta en sa compagnie. Mais s'il ne réussit pas à en faire une personne civilisée, il réussit tout du moins moins à l'éloigner de la bête sauvage qu'elle était autrefois. Elle comprenait désormais la langue, était même capable, laborieusement, d'en reproduire quelques mots, mais c'était clairement un exercice auquel elle rechignait, et même les insistances d'Haldir n'y changeaient rien. En sa présence, la douleur qui la caractérisait semblait avoir été mit en suspens. Elle était toujours là, douloureuse, réclamant ce qu'elle avait encore du mal à comprendre précisément, mais l'elfe y faisait efficacement barrière, du moins sommairement.\r\n\r\n\t« Lumilys ». C'est ainsi qu'il appela un jour une fleur qui leur faisait face, après une longue escalade fastidieuse. Il pointa ensuite l'adolescente du doigt et répéta. « Lumilys ». C'est ainsi qu'elle fut nommée ; pour sa ressemblance à la fleur, pour ce qu'elle représentait, peut-être même par un coup de tête. Lumilys ne pouvait qu'aimer ce prénom qui lui avait été donné par la personne qu'elle estimait et aimait le plus au monde.\r\nIl était celui qu'elle aimait le plus... mais parfois ce n'était pas assez. Il devrait l'aimer bien plus. Si sa présence stoppait la croissance du gouffre, alors il devait l'aimer plus, et encore plus jusqu'à pouvoir le combler et le faire disparaître entièrement. Car si elle avait supporté cette douleur grandissante toutes ces années, cela ne signifiait pas qu'elle l'avait oublié, toujours présente dans chacune de ses interactions et de ses actions.\r\nParfois, un instinct la prenait. Terrible, monstrueux même, cet instinct l'invitait à planter ses crocs dans le coup d'Haldir tandis qu'il dormait, lui offrant ainsi une mort rapide. Et ensuite... Ensuite il deviendrait bleu, tout comme le renard. Le renard avait aidé à l'apaiser un moment, même s'il avait fini par disparaître. Si cela permettait à Haldir de la même façon, peut-être même pourrait il la combler à jamais?\r\n\r\n\tHaldir avait tenté de lui apprendre à manier la rapière, mais devant la tendance de Lumilys à préférer utiliser ses crocs, il avait fini par abandonner, comprenant que ses efforts étaient en vain. Il continua cependant d'essayer de la sociabiliser, de la rendre capable de vie humaine ; lui expliqua comment se masquer et quels mensonges croasser pour ne pas que sa nature soit découverte. Il lui avait apprit les différents royaumes du monde, et lesquels elle devait fuir particulièrement. Ironiquement, celui d'Arvandor, celui dont elle était le plus proche, était le plus dangereux pour elle qui se faisait passer pour une laerte une fois masquée.\r\nDes fois, l'envie de lui arracher le cœur était si fort qu'elle se devait de sortir de la grotte, chassant à la place une autre bête inoffensive, prenant plaisir et exaltation à chaque instant où elle se gorgeait de la chaire crue et encore chaude.\r\n\r\n\tUn jour, des hommes vinrent. Haldir lui ordonna de se cacher et, docile comme un agneau elle obéit sans discuter. Lorsque l'un leva sa lame en direction de l'elfe cependant, elle ne put s'empêcher de bondir de sa cachette, atteignant en deux bonds la gorge de l'individu qu'elle arracha sans la moindre peine, ses yeux désormais aveuglés par le sang qui s'était déversé à grands flots, en tout sens. Elle ne se souvient que peu du combat, si ce n'est l'exaltation qu'elle ressentit lors de ce dernier, couverte de sang tandis qu'Haldir se battait à ses côtés. Au simple nombre de trois, les hommes ne s'étaient clairement pas attendus à pareil accueil et furent démis sans plus d'efforts.\r\nAlors qu'elle léchait délicatement le sang qui la recouvrait encore, Haldir vint tenter de lui faire la morale. Il serait mal de tuer des êtres vivants comme ceci, il valait mieux en général les épargner. Lumilys ne comprenait pas ; ils avaient mit en danger son bien le plus précieux et avaient clairement intention de lui nuire, n'était-ce pas là même son rôle d'intervenir ? La discussion, stérile, finit par prendre fin lorsque Lumilys se rendit compte d'une émotion étrange. Comme lorsqu'elle avait tué le renard, elle ressentait ce même... appel, de ces cadavres. Mais cet appel là la dégoûtait ; il avait beau être aussi simple à répondre qu'à arracher une mauvaise herbe, un sentiment pur de répulsion l'envahissait lorsqu'elle l'envisageait. Contrairement à l'appel qui marquait le cadavre du renard, qui était plat mais neutre, ces appels là étaient désagréables. Elle fronça les sourcils en direction des corps et s'ébroua du sang qui se trouvait toujours sur sa personne, contemplant les trois corps ensanglantés avec un mépris affiché. Haldir se chargea de les brûler, ou bien de les enterrer ; peu lui importait car elle était partie ailleurs, se rincer à une rivière. L'eau d'ordinaire claire se teinta bien vite de rouge, et lorsqu'elle vit à nouveau Haldir, elle vit son regard changé. Peiné ? Attristé ? Elle n'en savait rien.\r\n\r\n\tLes jours qui suivirent, la discussion concernant les trois hommes revint souvent. Là où Lumilys ne voyait pas de problèmes, lui s'évertuait à en créer. Malgré les signes clairs d'agacement qu'elle lui faisait parvenir, il continuait, lorsque soudain elle comprit. Si elle n’agréait pas avec lui, il partirait. Il l'abandonnerait, la laisserait seule à nouveau, sans repères ni guide et surtout, il redonnerait au creux l'emprise la plus totale sur son être. Une vague de désespoir la submergea, perdue, confuse. Comment allait-elle pouvoir lui mentir convenablement ? Il avait toujours su voir à travers ses mensonges.\r\nEt puis, la solution, limpide, sembla lui apparaître, aussi claire que de l'eau de roche. Haldir lui avait dit de ne jamais renier sa nature. C'est ce qu'elle comptait faire.\r\n\r\n\tLa lune était à son quart cette nuit là, livrant bien plus qu'assez de lumière pour une personne habituée à se glisser dans les ténèbres. Elle continua de l'observer à travers les feuillages orangés, attendant que celle ci atteigne son pic. Là alors, elle entra dans la tanière qui était la leur, et de son pas silencieux s'approcha de leur couchettes, sa queue battant paisiblement l'air d'autour d'elle. Tout lui paraissait si simple, si évident. C'était comme si elle venait d'apprendre à respirer. Tout lui était si clair alors que ses crocs perçaient la gorge de Haldir, lui retirant dans un mouvement tout ce que ses crocs avaient bien pu accrocher. Il n'eut même pas le temps de sentir sa mort.\r\nEt alors que les arbres dépérissaient, que les fleurs fanaient et que l'herbe se flétrissait, la gorge écarlate prit une nuance bleuâtre, un mélange qui ferait penser à de la peau humaine comme à de la gelée. \r\nLumilys regarda le tout sans ciller, regardant chaque veine se reformer de cette mélasse bleue, puisant dans l'environnement alentour tout ce qui lui était nécessaire. Lorsqu'Haldir ouvrit enfin les yeux, elle le prit dans ses bras, première fois qu'elle initiait un contact physique avec celui-ci. \r\nFébrile, l'elfe tentait de comprendre ce qui s'était passé ; de grands changements s’était produits dans son corps et il en ressentait déjà les effets. Il se releva immédiatement pour se pencher sur le côté et vomir, un mélange de sang, de bile et de mélasse. Lumilys, elle, le regardait comme si le plus beau des cadeaux venait de lui être offert. Déjà, il sentait en lui l'ordre de donner de l'amour à la jeune fille, par des biais physiques, verbaux ; tout ceux dont il était capable. Pour la jeune femme qu'il considérait comme sa fille, cela ne lui posait nul soucis, mais une douleur, semblable à des courbatures se joignait aux ordres. Grimaçant, il tenta de réprimer un instant toutes ses sensations et ses émotions avant de se tourner vers Lumilys avec un sourire rassurant, essayant de ne pas penser à l'horreur de ce qu'il venait de subir.\r\n\r\n\tLes choses ne changèrent pas beaucoup, à partir de ce jour là. L'elfe continuait d'éduquer la damnée, et si parfois son regard se faisait douloureux et son corps contracté, eh bien c'était peut être simplement les effets secondaires de la résurrection que lui avait offert la maudite. Au fil des années cependant, ces moments se faisaient de plus en plus fréquents. Il lui arrivait fréquemment de se mettre à marmonner à voix basse entre les dents serrées, sous les yeux intrigués de Lumilys.\r\n\r\n\tEt puis, un an plus tard, vint un jour où Lumilys rentrait de chasse, son corps encore trompé du sang de la biche qu'elle traînait derrière elle. Lorsqu'elle rentra dans la pièce, la scène qui s'offrait à elle s'intégra jusqu'aux plus profonds des recoins de sa mémoire, la hantant à jamais. Face à elle se tenait Haldir. Un couteau, lame pointée directement contre sa gorge, n'attendait qu'une poussée de sa part pour délivrer la mort même à un non-mort. L'arrivée de Lumilys était visiblement attendue, car c'est lorsqu'elle entra qu'il lui lança un regard doux-amer, lâchant dans un dernier murmure ; « Désolé. T'aimer ainsi est trop douloureux.», suivi immédiatement de son geste. Il est inutile de décrire l'état qui s'ensuivit chez Lumilys, car elle-même ne saurait le décrire tant tout n'était que flou et frénésie. \r\nElle tenta de le réanimer à nouveau, et ses plaies se refermèrent, mais chaque fois il retrouvait une façon de mettre fin à ses non-jours.\r\nCe va-et-vient dura plusieurs jours, Lumilys tentant chaque fois de le ressusciter et de l'empêcher de se donner la mort à nouveau. La nature qui les entourait était morte, dépourvue de toute vie, aspirée et vidée par toutes les résurrections de Lumilys. Cela dura jusqu'à ce qu'Haldir trouva un moyen de rendre son corps irréparable, irrécupérable. Il avait fallu d'un moment d'inattention de Lumilys, épuisée et à bout de force, pour qu'il mette à bien son plan, condamnant toutes autres tentatives de Lumilys de le réanimer.\r\nCe n'est pas pour autant qu'elle n’essaya pas, mais elle était vidée d'énergie, tout comme son environnement, et le corps de son mentor n'était même plus ne serait-ce que récupérable.\r\nLumilys retourna à leur- sa tanière, dénuée de toute envie de vivre, le creux en elle plus grand que jamais, et se roula en boule afin de s'endormir.\r\n\r\n\tManger. C'est ce qu'elle devait faire. Bien qu'elle aurait aimé rester ainsi, roulée en boule à jamais sans n'avoir plus à penser à rien, ses limites physiques se rappelaient à elle à grands cris. Ainsi, elle chassa et tua, mais n'en tira nul plaisir. Vide- encore plus vide qu'elle ne l'avait jamais été auparavant. La douleur la déchirait, entravait chacun de ses mouvements, chacunes de ses pensées. Elle ne pouvait y remédier, ne savait comment y remédier.\r\nAlors elle ferait ce qui lui semblerait juste ; elle obéirait à sa nature, à ses instincts. Elle ferait tout pour mettre fin au vide qui la constituait. Et si cela n'avait pas marché avec Haldir, eh bien peut-être qu'un autre saurait la combler. Il ne lui restait plus qu'à chercher- et à trouver. Elle réanimerait tout ceux qu'elle croiserait car c'est ainsi qu'elle souffrait le moins, et elle finirait bien par trouver la bonne personne, celle qui effacerait sa douleur. Et en souvenir d'Haldir, elle garderait sa rapière, qu'il avait tant chéri et qu'il avait tant voulu lui apprendre.\r\n\r\n\r\nRésumé de l'histoire :\r\nAnnée 59 : La damnée naît visiblement du néant, apparaissant dans les forêts qui bordent Cerah et Arvandor. Elle apparait avec le corps d'un enfant de huit ans, horriblement déformée d'un tas de façons différentes.\r\n Année 60 : L'enfant réanime par accident un renard, qui lui fait un entraperçu de la façon de calmer ses douleurs. Il finit cependant par s'enfuir, et Lumilys ne le revit jamais.\r\nAnnée 62 : Elle fait la rencontre d'Haldir un elfe qui a probablement eu une carrière militaire mais n'en a jamais dit plus. Il apprivoise la maudite au fil des semaines, des mois et des années et la considère comme sa propre fille\r\nAnnée 64 : Haldir donne le nom \"Lumilys\" à la damnée en référence à la fleur. \r\nAnnée 70 : Trois hommes viennent pour des raisons inconnues, ils semblent menaçants envers Haldir et Lumilys engage donc le combat avec eux, rejointe rapidement par Haldir. Ils ont par la suite un désagrément par rapport à ceci.\r\nAnnée 72 : Tourmentée par la peur qu'il l'abandonne, et par la douleur qui la hante toujours Lumilys tue Haldir et le ramène à la vie, le forçant par ce biais à lui obéir. \r\nAnnée 76 : Haldir devient de plus en plus dérangé par les douleurs constances qui l'accablent et finit par se suicider. Lumilys le ramène à la vie, mais ce dernier se suicide à nouveau. Le va-et-vient dure quelques jours, jusqu'à ce qu'Haldir trouve un moyen de rendre son corps impossible à réanimer.\r\nAnnée 78 : Lumilys s'est mise en tête de trouver une personne ou suffisamment de personnes pour combler le vide en elle. Elle voyage à travers les pays, en prenant garde à ne pas trop se montrer, et réanime ceux qu'elle croise, dans l'espoir qu'ils puissent la combler."},{"name":"pseudoJoueur","value":"Minaen"},{"name":"pronomsJoueur","value":"Elle ou iel"},{"name":"TrucADire","value":"Merci à tout ceux qui passeront par ici !"}
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Lumilys est un personnage tragique, qui aura vécu bien des péripéties dans sa vie, et maintenant qu'elle n'a plus Haldir dans sa vie, il va falloir qu'elle apprenne à se débrouiller toute seule, ce qui risque d'être compliqué : hâte de voir comment elle va bien pouvoir s'en sortir !
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