{"name":"GroupPerso","value":"arvandor"},{"name":"ChampTitre","value":"La fierté par le fer"},{"name":"prenomPerso","value":"Cassandre"},{"name":"nomPerso","value":""},{"name":"titreperso","value":"Céleste déchu - Bretteur en devenir et humble serviteur"},{"name":"originefeat","value":"Fate"},{"name":"nomfeat","value":"Tokisada"},{"name":"iconfiche","value":"https://i.imgur.com/2FfGXFJ.png"},{"name":"racePerso","value":"Céleste (déchu)"},{"name":"ageperso","value":"23 ans"},{"name":"metierPerso","value":"Écuyer de Valérian de Lioncourt"},{"name":"LieuNaissance","value":"Elysium"},{"name":"genreperso","value":"Masculin"},{"name":"pronomsperso","value":"Il/lui"},{"name":"orientationperso","value":"Hétérosexuel"},{"name":"manicheismeperso","value":"Orgueil"},{"name":"magieperso","value":"Incitation"},{"name":"aptitudeperso","value":"Oracle"},{"name":"habilitesperso","value":"Magie :\r\n\r\nJe déprécie ma magie. A l'image de l'existence des miens, elle m'est reprochée, et je n'ai même pas le droit de m'en servir. Au bout du compte, cela revient à dire que je n'en ai pas. Et pourtant je sais y faire recours, mais parfois, c'est plus fort que moi, énervé, agacé, mes paroles se transforment en ordres impassibles et les gens s'exécutent, gêné je me retrouve forcé d'être contrit, ce n'est pas ma faute, je pense.\r\n\r\nJe suis conscient que si je souhaite en faire l'usage, je n'ai qu'à parler à quelqu'un et à y penser. Ma voix est irrécusable sur une seule personne, et sur plusieurs aussi, mais j'ai l'impression que cela dure moins longtemps. Un seul homme peut obéir à mes paroles pendant une journée entière, mais je me dois d'être précautionneux car hélas, je peux lui ordonner d'oublier, cela ne fonctionne pas ... Et même si je pourrais lui demander de mettre fin à ses jours en mettant en place une scène lors de laquelle il n'aurait pas le droit de révéler la chose, je ne le ferais pas, car je ne suis pas comme eux.\r\n\r\nOh, mais ce n'est pas une tragédie, je n'apprécie guère me jouer des gens, le constat m'en reste imposé que parfois la nécessité s'impose. Pour mon bien, ou celui de mon maître.\r\n\r\nAlors je me fais discret. Qui peut se douter que le petit être que je suis oserait procéder de la sorte ? Les gens méprisent trop aisément, je me dois de jouer de cette malice. Personne n'est au courant, pourtant, j'aimerais tellement le dire à Valérian.\r\n\r\nAptitude :\r\n\r\nCassandre n'en a pas conscience, jugeant qu'il n'a rien de spécial, c'est justement cela qui le pousse à redoubler d'effort pour devenir meilleur chaque jour. Pourtant, il bénéficie bien du don d'Oracle et cela l'affecte dans plusieurs tâches. Parfois, il prédit ce qu'il va se passer dans les dix secondes à venir, rarement plus, une émotion forte, un instinct salvateur, quelque chose qu'il prend à cœur. Il l'affûte d'une manière inconsciente, pensant simplement qu'il s'agit du fruit de son entrainement, affutant ses réactions en relâchant des balles à mi-hauteur du sol, l'objectif étant de les rattraper le plus haut possible. Il abuse de cet exercice, c'est pourtant contre-productif car cela se montre contre-productif, mais sans le savoir, l'habituer à anticiper un évènement renforce la fréquence de son don.\r\n\r\nAinsi il est tout simplement plus aiguisé que la moyenne, se reculant avant même quel le cheval ne se cambre et lui envoie un coup de sabot, esquivant un coup provenant de derrière sans même avoir l'idée que cela pouvait arriver. Cela contribue à renforcer son égo.\r\n\r\nPeut-être que si quelque chose d'extrêmement important se produisait, il aurait un aperçu quelques minutes à l'avance, sans même savoir de quoi il s'agit, mais cela n'est jamais arrivé, et serait extrêmement rare. Il est encore si jeune.\r\n\r\n"},{"name":"tailleperso","value":"1m69"},{"name":"poidsperso","value":"64kg"},{"name":"signesDistinctifs","value":"• Pour un homme, on me dit que je suis plutôt petit, suis-je censé mal le prendre ? Voilà qu'il s'agit du cadet de mes soucis, cette taille est un atout pour un nombre de tâches incalculable. Et puis ... Je peux peut-être encore grandir (non.)\r\n\r\n• Ceci dit, pour mon poids je me trouve être plutôt lourd, j'en suis conscient, j'ai une carrure assez développée, j'y travaille quotidiennement alors j'en suis fier et je remercie mon modèle de m'avoir inspiré. Sans lui, je n'aurais jamais songé à devenir ce que je suis aujourd'hui. J'essaye de répartir ma charge du mieux possible, car les armures lourdes me fatiguent, malheureusement, cela risque d'être un perpétuel problème.\r\n\r\n• J'ai une paire d'ailes radieuses, blanches. Elles dépassent dans mon dos et me permettent de m'envoler à mon aise, j'en suis si fier. Si quelqu'un venait à m'en priver, je le tuerai, puisse-t-il être un dieu, à moins que cela ne soit Valérian, alors là, je me tairai et me soumettrait à cette condition ...\r\n\r\n• Je porte ainsi des vêtements amples et souples, j'aime me mouvoir librement.\r\n\r\n• Mes cheveux sont grisâtres, avec quelques mèches blanches. Ils sont diablement hérissés, cherchant à fuir mes racines, à l'exception de mes mèches qui retombent par-delà mon front, couvrant mes tempes.\r\n\r\n• Mes yeux sont d'ambres, virant au jaune tigre lorsque le soleil me brule les yeux.\r\n\r\n• Je porte régulièrement des bijoux à la symbolique anodine, j'aime simplement quand ça tinte et ça brille, les boucles d'oreilles sont régulières, les colliers et les bracelets fréquents. Voir même des bagues à plusieurs doigts."},{"name":"factsperso","value":"• Je porte régulièrement une large cape rouge qui peut faire office de capuche. Le jour où j'ai rencontré le Sieur de Lioncourt, il m'a tendu un drap de la même couleur que ses cheveux, drap qu'il venait de plier alors que je devais le faire. L'écarlate est à mes yeux la vivacité interprétant le plus la passion et la force des choses, alors, depuis, afin de me rappeler de la promesse que je me suis faite, je me vêtis de la sorte. Ce n'est pas la même, bien évidemment, cela fait longtemps que je ne l'ai plus.\r\n\r\n• Les lames courtes sont mes préférées, j'ai acquis avec ferveur la force de manier les armes colossales, tout ça pour me rendre compte de la déception qu'elles représentent. En réalité, je ne suis que de mauvaise foi et me cache derrière mon orgueil, mon gabarit me force à utiliser des dagues ou des épées courtes que je manie certes mieux que personne mais qui me privent des bienfaits des autres armes. Alors certes je n'en ai pas besoin, mais mon égo embrume ma raison et me pousse à me complaindre futilement à ce sujet.\r\n\r\n• Je m'efforce à me perfectionner pour être digne de mon chevalier. Je suis à la pointe pour certains sujets, du moins, je le pense, oui, je prendrai un pieu dans le cœur mille fois pour éviter qu'une simple égratignure le lui soit attribuée. S'il m'apprend plus de choses chaque jour, je ne l'attends pas pour procéder, cherchant sans cesse à le surprendre et à me prouver digne de lui. Et s'il me relâche, je n'hésite pas à, dans une grande impolitesse, à lui faire signe. Je suis là pour lui, et je souhaite l'être plus qu'il n'est là pour moi.\r\n\r\nC'est pour lui que je me suis décidé à apprendre à écrire, à lire, et à faire toutes les choses qu'un chevalier se doit de porter au pinacle.\r\n\r\nJe travaille ma posture, mais cela n'est arrivé que tardivement, aussi, à sa vue, je redresse immédiatement le dos. Il faut que je sois plus assidu à ce sujet.\r\n\r\n• Si je méprise excessivement les Humains, j'apprécie les autres races. Et dans une moindre mesure, j'adore les animaux, ils rompent avec mon caractère terre-à-terre, enfin ... façon de parler."},{"name":"traitcaract","value":"Loyal - Exubérant - Fier - Orgueilleux - Courageux - Actif - Déterminé - Volontaire - Fougueux - Tête brûlée - Têtu - Ambitieux - Galant - Espiègle - Généreux - Provocateur - Protecteur - Un brin perfectionniste"},{"name":"caractereperso","value":"Mes défauts sont légions, je suis loin d'être parfait, mais c'est ce qui fait ma force.\r\n\r\nLe temps passe, et je peine parfois à voir ce que Valérian a vu en moi, peut-être un potentiel, mais jamais je ne remets la chose en question. Un être quasi-parfait ne peut avoir tort, nous ne pouvons toujours être en accord, mais sur ce point ma confiance est entière. Ma loyauté est difficile à accordée, la couronne n'en bénéficie pas directement, mais mon chevalier oui. Pour dire à quel point ma fidélité envers sa personne est d'ampleur, c'est qu'il est l'un des rares Humains que je considère. Je pense cette race corrompue par l'avarice, la cruauté et le mépris. Si bien que je pense la même chose à leur égard, oui, c'est contradictoire. \r\n\r\nPourtant, lui, a toujours été autre. C'est comme si j'avais su au premier regard qu'il serait un jour l'Élu de la Générosité. Je travaille ardemment sur ce point, je m'efforce d'être comme lui, de lui ressembler. Mais cette vertu requiert une contenance extrême. Finalement, lutter contre mon propre instinct, chercher à le changer de mon plein gré, transformer l'immuable, c'est l'une des quêtes de ma vie, je ne sais pas si c'est possible, mais je trouve cela si noble que j'essayerai jusqu'à mon dernier souffle.\r\n\r\nAlors oui, je suis orgueilleux, mais je m'aime. Les autres ne sont pas grand chose à mes côtés, même les nobles là, je n'ai rien, et pourtant je suis si bon que je donne. Un jour, peut-être trouverais je une âme sœur qui parviendra à me faire l'aimer plus que je ne m'apprécie. Pour l'heure, mes conquêtes n'ont servit qu'à satisfaire ma personne, envolé au petit matin en laissant une rose sur le table de chevet, je réussis souvent à ne pas les réveiller, j'adore ce jeu. Cette arrogance qui me ronge, ce vice corrupteur, c'est ma force, je sais que le preux chevalier me le reproche, mais je lui montrerai, et si jamais il a, comme toujours, raison, alors je m'efforcerai de changer. Mais pour l'instant, je vois que c'est ça qui me diffère des autres, je n'ai commencé avec rien, et je suis ici, c'est si dur de lutter contre cette pensée puisqu'elle est légitime. J'ai raison.\r\n\r\nEt en plus de cela, je suis fier, c'est différent de l'orgueil. Fier d'être un Céleste, nous sommes parfois mal vus, nous avons été ... annexés, je présume, c'est ce que disaient les autres à l'orphelinat, plus jeune, et je les crois. Ce ne sont pas les seuls à le dire. En tout cas, je le vois, même les autres idiots avec qui j'étais valent des centaines d'Humains, s'en est rageant de voir que cette espèce domine le monde connu, leur ruse et leur capacité à se reproduire à une vitesse décuplée est leur plus grande force. Si j'étais eux, je pourrais presque en devenir orgueilleux, car là je ne le suis pas. Mais finalement, je les remercie d'exister, je m'élèverai par-dessus leurs conditions et leurs gloires, ils représentent le tremplin me permettant d'accéder à Valérian. Et puis, je n'ai pas à leur dire ce que je pense, tant que je suis le seul à le penser, c'est tout ce qui compte.\r\n\r\nJe reste conscient qu'ils ne sont pas tous pareils ... C'est pour cela que je méprise davantage les grands, et Valérian est l'exception qui confirme la règle. Certainement pas la seule, mais il est l'exception que je suivrai.\r\n\r\nD'accord, je n'apprécie pas les humains, il n'empêche que je souhaite un jour devenir chevalier, que je combattrai pour la veuve et l'orphelin, puissent ils me mépriser, car il n'y a rien de plus beau. Je les défendrai, faisant face au danger, alors que eux-mêmes me tourneront le dos. C'est ... parfait. Et oui, je pense qu'ils feront ainsi, je ne veux pas entendre le contraire. J'ai appris à toujours être volontaire, petit, j'étais plutôt dégoûté et paresseux, mais l'Élu m'a montré la voie à partir d'un simple exemple. Pour les tâches anodines, je m'exécute, pour les tâches pénibles, tout autant. Pour le danger, je le brave de manière imprudente. Ce que les autres ne font pas, c'est justement ce que je veux faire, je suis meilleur qu'eux après tout.\r\n\r\nA cause de tout cela, on pourrait croire que je suis très immature. Peut-être. Mais c'est car, dans ce carnet, je parle à cœur ouvert et avec une franchise démesurée. Comme précisé, tous les jours, j'essaye de cacher mes intentions, mes défauts, tout cela. Je ne suis qu'un jeune impétueux et fougueux, je le sais, et je souhaite m'élever par delà cette condition. Ainsi je montrerai ma retenu à tous les autres quand bien même ils me provoqueraient, du moins, j'essaierai, pour Valérian.\r\n\r\nA ce propos, je suis plutôt provocateur, je le sais, le bougre de l'autre fois m'a critiqué. S'élevant par-dessus moi de peut-être trente centimètres, je crois qu'il pensait que je serais intimidé ? Je dois dire que je le comprends ; voici d'ailleurs l'une des preuves que je sais me montrer magnanime et clément ; je dois dire que je le comprends donc car parmi les humains la taille semble avoir de l'importance, sauf que je suis un céleste et avec ma paire d'ailes, cela saute aux yeux. En somme, cela lui servira de leçon, on ne provoque pas Cassandre, c'est Cassandre qui te provoque et te pousse à la faute. Toi qui a cherché à me faire rejoindre le sol davantage, ne m'oblige pas à te faire baiser de nouveau ma botte boueuse, épargne à ma tâche d'humble écuyer cette vision pathétique.\r\n\r\nFinalement, ce que les gens ne comprennent pas, c'est que si je suis orgueilleux, c'est sincèrement car je suis remplis d'imperfections. Et je suis honnête dans ce que je vais dire : j'espère les pousser à devenir meilleure de la sorte. Il faut de tout pour faire un monde, et ma manière n'est pas la plus adéquate, pourtant, je suis convaincu qu'elle sera utile à certains.\r\n\r\nJe déborde d'ambition, je veux devenir meilleur que le meilleur, et je ne suis on ne peut plus content d'être aux côtés de Valérian. Chercher à dépasser l'excellence de quelqu'un dont on ne peut pas le faire, voilà ce qui est bon. Je cherche à passer par-delà un col infranchissable, mais je chercherai à m'en approcher le plus possible.\r\n\r\nEnfin, je suis légèrement galant je crois, je ne m'éprends pas des femmes, mais elle plus aisément de moi, alors, dans ma grande bonté, je leur accorde cette chaste nuit en ma présence. Je crois que certaines étaient mariées ... Bien, je le sais que je suis encore jeune, ainsi ce compte est voué à grandir. Je dois avouer avoir un certain faible pour les forteresses imprenables ... Décidemment, ce que l'on ne peut conquérir, je chercherai à le faire à tout prix."},{"name":"histoireperso","value":"Entrée Printemps 85.\r\n\r\n\r\nJe suis né à Elysium, sans doute en 61 ou 62, cela reste difficile à dire car seul le lieu est une certitude. Un jour peut-être aurais-je davantage de précision ce concernant, en revanche, je ne les attends pas, mes yeux sont rivés vers l'avenir et restent détachés du passé. Toutefois je sais pertinemment, de part les maigres leçons que j'ai obtenu au court de ma vie éphémère, que les choses surgissent lorsque l'on ne s'y attend le moins. Et c'est précisément de la sorte que j'ai rencontré l'être parfait qui a changé le cours de ma vie.\r\n\r\nMes parents sont inconnus, deux célestes, voici la seule information que l'on a mise à ma disposition. Un jeune céleste ayant fait partie d'une portée d'orphelins, au sein de laquelle j'ai vécu un certain temps, et puis, après 71, nous avons été séparés et ma personne a aussitôt été envoyée à Arvandor, là encore pour une raison obscure, sans doute pour acclimater les populations et encourager la rencontre et la coopération entre nos races ? Que sais-je, peu de chose à ce sujet, si ce n'est que cela semble fonctionner, mais à l'image de mon maître parmi les humains, je suis l'exception qui confirme la règle.\r\n\r\nLes gérants des lieux étaient des Humains, rien que cela. Me voilà méprisant, et je dois cesser, car le traitement accordé aux nôtres était adéquat, nous ne manquions de rien et les critiques provenaient de l'extérieur, non pas de ceux à la charge de nous autres. L'éducation était appropriée, peut-être un brin impartial, mais peut-on leur reprocher ? Ils aiment leur nation autant que j'aime ce que la mienne était, ou aurait pu être. L'enseignement dispensé était sommaire, basique, en raison des fonds et des moyens, et s'ils souhaitaient faire de nous des exemples, le plaisir était de somme, nous devions avant tout être heureux. Cela semble être idyllique maintenant que je pose cela à l'écrit.\r\n\r\nPourtant j'ai appris à me méfier d'eux. Durant mon enfance nous avons eut vent du crime commis à l'Ouest un an après mon arrivée à l'orphelinat, leur race est fascinante, cette capacité à tuer les siens sans impunité et des manières les plus cruelles qui soient, c'est admirable.\r\n\r\nJe n'ai aucune honte à le dire, de tous à l'orphelinat, j'étais la canard boiteux. Apprendre à écrire ? Pourquoi faire ? Apprendre à lire ? D'accord, j'aimais bien lire les écrits romantiques, mais je le faisais de manière modérée. Je n'étais pas déchainé dans mon apprentissage. Draps et tissus, je les pliais comme un rustre. J'avais accumulé du retard, pourtant je n'ai jamais été malheureux, loin de là, j'étais satisfait du peu que j'avais, content d'être la personne que j'étais, fut un temps j'étais humble faut-il le croire.\r\n\r\nUn beau jour, j'étais âgé de peut-être onze ou douze ans, un homme, un humain, un guerrier, a pénétré dans notre orphelinat de la capitale. De souvenir, cela était à la fin de l'année 72, une année à peine après mon arrivée. Il différait tant de tous les autres Humains que j'avais vu jusqu'alors, il était authentique, sincère, honnête. Il était une vertu à lui tout seul. Humain de par son essence, il est censé être rongé par les vices et les imperfections, n'est-ce-pas ? Pourtant, non. Généreux, il a passé quelques minutes en notre compagnie, a aidé notre détentrice qui se faisait âgée, il nous a encouragé à donner le meilleur de nous même. Voyant un tel être étant parvenu à dépasser sa nature et à la perfectionner m'a insufflé de la foi et de la motivation. En somme, c'est ce jour-ci que je me suis attribué un objectif.\r\n\r\nTous ici présents nous l'admirions, et en retour, il n'a pas fait de distinction entre les orphelins, mais je peinais à plier un simple drap, il m'a aidé et m'a déposé une tape sur la tête, un sourire confiant. Je voulais le servir. Après ce jour-ci, mes lacunes comptaient leurs jours restants, car, très rapidement, je fus celui qui excella dans toutes les tâches. Plus encore, en dehors des tâches du bâtiment, je m'inscris à des cours d'escrimes, âgé de treize ans, c'était tard (tôt, sauf que je me refuse de me l'admettre, je suis perfectionniste), mais j'y ai découvert une aise et une passion. Et quand bien même cela aurait été déplaisant, j'aurais travaillé la chose avec ardeur et détermination. Voilà une grande preuve de maturité et de contenance que de s'élever dans une tâche qui nous déplaît.\r\n\r\nCette tâche était nécessaire, car un jour, je le savais, je reverrai Valérian, et pour m'élever à sa manière, je me devais de devenir un bon bretteur. Au final, j'y ai découvert ma plus grande passion, je souhaite devenir le meilleur de tous, sincèrement. Je n'ai qu'un souhait, battre tous les meilleurs combattants du monde et rentrer dans la légende, tout cela en remerciant celui qui m'a poussé à m'élever, Valérian de Lioncourt. Ah, j'ai calomnié, mais je ne vais pas raturer, cela serait vilain. Alors je me permets de me me corriger : j'ai un deuxième souhait, qui en réalité est le premier : s'assurer à ce que le preux chevalier ait une longue et noble vie, moi, Cassandre, je n'hésiterais pas à m'effacer pour sa seule personne si l'honneur m'en est donné.\r\n\r\nBien, et pour me corriger de nouveau, je n'apprécie pas particulièrement combattre à l'aide des grandes épées, comme le dictent les traditions. Ma préférence se porte vers les petites lames, résistantes et fiables. Un entraînement régulier au lancer de couteau me permettait d'atteindre le mille environ neuf fois sur dix, à une distance de dix mètres, alors même que je n'étais pas majeur. Ces choses là me seront utiles un jour, pour protéger l'innocent, j'en conjure.\r\n\r\nCe que je faisais, ce n'était pas dans les meilleures conditions, certes, mais cela ne m'a jamais découragé, je pense partir de si loin, déjà. Ce soudain revers dans mes conditions de vie a été décisif, j'ai attiré l'œil d'un jeune couple de bourgeois alors que j'avais douze ans, ils m'ont adopté au sein de leur famille, je suis donc le jeune frère adoptif d'une sœur et de deux parents. Humains, aujourd'hui encore, je vous remercie pour cette chance.\r\n\r\nIls connaissaient ma volonté, elle leur avait été partagée ; servir un jour cet homme que je n'avais rencontré qu'une seule fois. Orgueil, prétention, perfection, pourtant, je n'ai jamais souhaité devenir comme lui, ou meilleur que lui. C'est impossible. Je souhaitais, et souhaite toujours, m'élever au plus proche de sa personne. Toujours est-il que l'aval de cette dite famille m'a été accordé, accompagné d'encouragements. Toutefois, nulle voile obscurcit mes sentiments, conscient qu'ils y ont vu une opportunité, mais au moins ne m'ont ils pas couper les ailes, sans mauvais jeu de mot ...\r\n\r\nA ce propos, mes ailes sont apparues au même moment, et ils ne m'en ont pas séparé. J'ose conjecturer que certains Humains le font, mon cas en fut épargné. Cela impose des contraintes pour les vêtements, mais cela s'est présenté comme une aubaine, puisque je souhaitais davantage de contraintes et de difficultés.\r\n\r\nMa relation avec ces dits parents est normale. Toutefois, l'aveu est de mise puisque s'ils m'appellent par mon prénom, pour ma part, il s'agit davantage de \"Mon oncle\" et de \"Ma tante\", tandis que ma sœur reste \"Ma sœur\" ou tout simplement son prénom. C'est l'imperméabilité des relations familiales et adoptives qui le permet, si je suis capable de mourir pour un moins que rien afin de prouver ma valeur, pour eux, la mort pourrait me cueillir trente fois. Ils ont contribué à mon ascension, me rendant assidus au cours de maniement des armes, à certains salons de lecture, la monte de l'équidé m'a été enseignée à la même période par ailleurs.\r\n\r\nLes années se sont écoulées, ma ferveur brûle toujours autant, c'est un feu qui se propage encore et toujours sans ne jamais rétrécir. Ainsi, mon admiration continue de me pousser vers les sommets, et si une certaine monotonie s'installait, je ne m'en serais jamais lassé. Ce n'était que temporaire, il y a peu, fort de mes vingt-trois ans, j'ai rencontré de nouveau Valérian lors d'un tournoi mineur. Il est venu me féliciter, car il était, à ma grande surprise, sincèrement impressionné. Un sentiment réciproque lorsqu'il s'est adressé directement à ma personne, se souvenant de mon nom. Sir de Lioncourt m'a alors fait part de sa volonté de me faire son écuyer. Il est si généreux, si j'eus été fiévreux et délirant, je n'aurais pas même pu refuser. Cela fait quelques semaines seulement. J'ai encore beaucoup de choses à apprendre, et je ne souhaite pas le décevoir, aussi je réaliserai tout ce qui est en mon pouvoir pour le satisfaire."},{"name":"pseudoJoueur","value":"Elsse"},{"name":"pronomsJoueur","value":"Il/lui"},{"name":"TrucADire","value":"Je m'essaye à la première personne ..."}