{"name":"GroupPerso","value":"arvandor"},{"name":"ChampTitre","value":"I’m giving myself up to thee ❈ Valérian de Lioncourt"},{"name":"prenomPerso","value":"Valérian"},{"name":"nomPerso","value":"de Lioncourt"},{"name":"titreperso","value":"Élu de la Générosité | Le Preux Chevalier"},{"name":"originefeat","value":"Honkai: Star Rail"},{"name":"nomfeat","value":"Argenti"},{"name":"iconfiche","value":"https://i.imgur.com/GUUkF7k.png"},{"name":"racePerso","value":"Céleste"},{"name":"ageperso","value":"30 ans"},{"name":"metierPerso","value":"Capitaine de la Garde royale Arvandienne"},{"name":"LieuNaissance","value":"Elysium"},{"name":"genreperso","value":"Masculin"},{"name":"pronomsperso","value":"Sir Il"},{"name":"orientationperso","value":"Royaliste"},{"name":"manicheismeperso","value":"Générosité"},{"name":"magieperso","value":"Matérialisation"},{"name":"aptitudeperso","value":"Oracle"},{"name":"habilitesperso","value":"

Oracle

\r\nCela se manifeste essentiellement sous la forme d’un incroyable instinct. Il arrive que l’on manque de se cogner et que l’on ressente malgré tout le fantôme de l’impact. Pour lui, c’est l’inverse : ressentir un impact avant qu’il ne se produise lui permet de l’éviter. Il peut pressentir que quelqu’un va renverser un verre, louper une marche, prononcer la parole de trop, l’attaquer par derrière, aborder un sujet déplaisant… Grâce à cela, il peut s'extirper de nombreuses situations délicates sans avoir besoin de recourir à des pirouettes douteuses.\r\n\r\nS’il est réputé auprès de ses proches pour ses excellents réflexes et son sixième sens affûté, et auprès de ses compagnons d’armes pour son habilité et ses parades, lui-même n’a pu que soupçonner que cela allait au-delà lorsque les véritables visions sont arrivées. Elles sont brèves, parfois cryptiques, et bien qu’elles se soient révélées vraies, il reste confortablement dans le déni. Pour l’instant, elles se limitent à son environnement proche et surviennent de manière aléatoire – quand il dort, quand il rêvasse, quand il s’ennuie… globalement, quand son esprit n’est pas déjà focalisé sur autre chose.\r\n\r\n

Matérialisation

\r\nSur le papier, c’est simple : il peut invoquer des objets et les révoquer.\r\n\r\nDans la pratique, ça l’est nettement moins. \r\n\r\nLa notion d'\"objet\" est vaste. Tout ce qui est dénué de vie est considéré comme tel, y compris les corps. S’il peut en matérialiser, ils n'ont pas de respiration, de battements de cœur ou de conscience. Ils ne sont pas morts puisqu’ils n’ont jamais été vivants ; ils sont juste là, à inertes à jamais. La même logique s’applique aux végétaux : ils ne fanent pas, mais ne peuvent pas pousser non plus. Il les perçoit dans l’espace, et n’a donc pas besoin de les voir pour les localiser, les créer ou les dissiper.\r\n\r\nSes invocations puisent leur essence de l'énergie vitale – uniquement la sienne pour le moment puisqu'il ne lui est pas encore venu à l'idée de s'approprier celle d'un autre. La transition entre l'inexistant et le tangible ajoute une touche spectaculaire avec laquelle il prend plaisir à jouer : la vague silhouette de l’objet est esquissée par un halo de particules lumineuses, qui se condensent jusqu’à pleinement prendre forme. \r\n\r\nUne fois présentes, elles subsistent sans devoir être maintenues et peuvent coexister sans limites puisque, s’il ne les révoque pas, Valérian régénère naturellement avec le temps. Elles deviennent ainsi des réserves d’énergie, qui peuvent lui donner un petit boost dans la journée voire le dispenser de quelques heures de sommeil – il a cependant remarqué que cela créait une dépendance, alors il ne s’en sert pas inconsidérément.\r\n\r\nSa magie exige une connaissance sensorielle approfondie de ce qu’il souhaite matérialiser, au moins au toucher, et il est incapable de créer quelque chose d’imparfait. Voir un objet ne suffit donc pas à le reproduire, et s’il essayait celui-ci disparaîtrait avant même d’avoir été tangible. Chacune de ses créations garde ses propriétés, sauf magique. Détail important : bien qu’il puisse faire apparaître son dessert préféré et en savourer le goût, il le nourrira pas aussi efficacement qu’un vrai – peut-être est-ce là le secret de sa taille de rêve ?\r\n\r\nEnfin, plus la matérialisation est proche de lui et l’objet familier, plus le processus est rapide. Il lui faut une poignée de secondes pour passer de désarmé et sans défense au chevalier en armure devenant le bras armé de son roi."},{"name":"tailleperso","value":"1m87"},{"name":"poidsperso","value":"83 kg"},{"name":"signesDistinctifs","value":"❈ Crinière d’un rouge ardent, yeux d’un vert vibrant, peau d’une blancheur de nacre, traits harmonieux et délicats, corps élancé sculpté dans du marbre : d’aucuns diraient que sa beauté a un petit quelque chose de céleste ;\r\n\r\n❈ Sa voix est enveloppante, et semble naturellement inviter à la confiance, voire même à la confession ;\r\n\r\n❈ L’une de ses mèches est plus claire que les autres, celle-ci alterne entre le blond vénitien et le blanc au gré des saisons ;\r\n\r\n❈ L’apparat compte énormément pour lui : sa posture est irréprochable et ses tenues immaculées – il représente la couronne, après tout."},{"name":"factsperso","value":"❈ Il est né à Elysium sous le nom de Reiyel, dépourvu d’ailes – de fait, son dos ne porte pas les stigmates d’une quelconque mutilation pouvant trahir ses origines ;\r\n\r\n❈ Il ignore tout de son héritage céleste. Il pense juste avoir d’excellents gènes, même s’il remarque que son corps semble plus résistant au passage du temps que celui de ses comparses ;\r\n\r\n❈ Il a gagné de nombreux titres et surnoms au fil des années : le Flamboyant, l’Immaculé, l’Ombre du Roi, le chevalier de l'Hoarah, la Rose d’Arvandor… et certains dont il n’est même pas au courant ;\r\n\r\n❈ Il aime distribuer des roses, et il paraît même que certains se sont lancés dans un concours pour voir lequel en obtiendrait le plus ;\r\n\r\n❈ Il a brisé – bien malgré lui – autant de coeurs qu’il en a conquis, et refusé plus de propositions de mariages qu’il ne pourrait en compter ;\r\n\r\n❈ Il adore les bêtes – non, pas les idiots. Il n’est pas rare de le trouver dans les écuries à encourager les poulains pendant qu’ils font leurs premiers pas, dans les jardins à jouer avec un chien sous les rires de ses maîtres, voire quelque part dans Arvandor à tenter de gagner la confiance d’une créature farouche ;\r\n\r\n❈ Sa popularité vient aussi de sa propension à rapidement s’émerveiller et de son désir d’essayer de nouvelles choses. Ainsi est-il avide des récits des aventuriers et de connaître les découvertes récentes, et se montre toujours prompt à apprendre tout en aidant – il a donc de nombreuses cordes à son arc, et ferait un homme au foyer parfait ;\r\n\r\n❈ Très souvent, les vêtements - sauf les sous-vêtements - qu’il porte sont des matérialisations. Ça lui permet d’avoir une petite réserve d’énergie à portée de main."},{"name":"traitcaract","value":"Loyal ❈ Honorable ❈ Valeureux ❈ Généreux ❈ Magnanime ❈ Obligeant\r\nRigide ❈ Badin ❈ Perfectionniste ❈ Désintéressé ❈ Galant ❈ Romantique"},{"name":"caractereperso","value":"Valérian incarne à la perfection l'idéal chevaleresque. \r\n\r\nCette phrase pourrait suffire à le décrire. Les valeurs qu’il a apprises dès son plus jeune âge guident chacun de ses pas et influencent chacune de ses décisions : largesse, loyauté, courtoisie, bravoure, honneur et justice.\r\n\r\nNaturellement enclin à aider autrui, il offre une oreille attentive et une main secourable sans attendre qu’on la quémande. Il donne plus qu’il ne reçoit en retour, que ce soit sur le plan émotionnel ou matériel, sans distinction et sans réserve. Il ne désire sincèrement rien en retour, et la réciprocité tend même à l’embarrasser. Il refuse d’ailleurs toute récompense, et si politiquement cela lui est impossible il la redistribue aux plus nécessiteux. De ce fait, malgré son rang prestigieux, ses uniques richesses sont celles qui lui permettent de servir au mieux Arvandor, à savoir son matériel militaire et ses atours d'apparat. Mais si vous lui posiez la question, il dirait que sa véritable richesse est dans la confiance que lui voue le peuple d'Arvandor et qu'un regard reconnaissant vaut toutes les pièces d'or du monde.\r\n\r\nIl traite chaque individu avec respect, politesse et considération, indépendamment de son statut, sa race, ses origines ou son genre. Deux exceptions existent à cette règle : les ennemis d’Arvandor – et par extension de la couronne – et les dévoyés. Cependant, si ces derniers tiennent davantage de l’âme en perdition pour laquelle une rédemption est toujours à espérer, il fera preuve de clémence.\r\n\r\nS’il démontre une grande humilité dans la défaite comme dans la victoire, il n’en demeure pas moins qu’il apprécie un peu trop recevoir des compliments – même s’il ne court pas après et qu’il les accueille, encore une fois, avec une modestie emplie de noblesse. Lui-même n’en est pas avare, et surtout ils ne sont jamais vains : il parvient à trouver la beauté là où d’autres y sont aveugles, et celle-ci supplante toute laideur. La beauté est dans les yeux de celui qui la regarde, comme on dit.\r\n\r\nReconnu pour être un homme de parole dont la franchise n’a jamais été prise en défaut, il noue des alliances et des amitiés solides. Le reste ne fait pas partie de ses considérations : son cœur est résolument dévoué au roi et, surtout, il a bien conscience que beaucoup peinent à voir l’homme au-delà de l’armure. Lui le premier. "},{"name":"histoireperso","value":"

23 juillet 54

\r\nIl a été découvert bébé près d’une écurie par un écuyer qui l'a élevé comme son fils. Il lui a donné son nom, et a décidé que le jour où il l’a trouvé serait sa date de naissance. Il n’a jamais prétendu – ni auprès de lui ni auprès des autres – être son père biologique. C’est pourtant ainsi que Valérian le nomme et le considère encore aujourd’hui, à jamais reconnaissant de la vie qu’il lui a offerte au lieu de le condamner à une existence incertaine d’orphelin.\r\n\r\n

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\r\nDès son plus jeune âge, Valérian manifeste le désir de marcher dans les pas de son père adoptif. La troupe dont il fait partie devient rapidement sa famille – après tout, c’est elle qui lui a donné son prénom, choisi par vote de popularité. Influencé par ces cavaliers d’exception, il met un point d’honneur à imiter leurs entraînements. Il est souvent vu non loin d’eux, agitant une branche en guise d’arme, répétant leur jeu de jambes, voire essayant le travail en longe avec une chèvre.\r\n\r\n

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\r\nC’est à l’adoubement de son père qu’il entend les serments des chevaliers pour la première fois et les grave dans sa mémoire. Il se promet que, un jour il sera qui les répétera au roi, agenouillé devant lui. Il les récite chaque soir avant de s’endormir, en même temps que sa prière quotidienne pour Ueavyr.\r\n\r\nTu protégeras la couronne.\r\nTu respecteras tous les faibles et t'en constitueras le défenseur.\r\nTu aimeras le pays où tu es né.\r\nTu ne fuiras jamais devant l'ennemi.\r\nTu combattras la corruption avec acharnement.\r\nTu ne mentiras jamais et tu seras fidèle à ta parole.\r\nTu seras libéral et généreux.\r\nTu seras toujours le champion du droit et du bien contre l'injustice et le mal.\r\n\r\nLa même année, à ses sept ans, ses prières sont entendues. L’ancien supérieur de son père, qui l’a vu grandir et a fraîchement été nommé lieutenant d’une compagnie de lances, fait de lui son page. \r\n \r\nIl rencontre ensuite Perceval, un peu par hasard. Loin de réaliser l’identité du blond sous ses yeux, il lui demande le plus naturellement du monde s’il veut “voir sa chèvre”. Sans doute que cette candeur a joué dans la rapidité avec laquelle ils sont devenus amis, Valérian ayant vu le jeune garçon au-delà du prince. C’est auprès de lui qu’il apprend à braver certains interdits, et les rares fois où ils se sont fait prendre il s’est désigné comme seul coupable, déjà désireux de le protéger.\r\n\r\n

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\r\nIl devient écuyer à 12 ans, et confirme sa vocation en s’adonnant à corps perdu à l’entraînement exigeant auquel il est soumis. À côté des évidentes leçons d’équitation, de maniement des armes, de lutte et de chasse se mêlent celles d’étiquette et, sous l'œil attentif de son supérieur, de commandement et stratégie militaire. Craignant sans doute que Valérian ne se repose sur ses lauriers et finisse par penser qu’il suffi d’avoir du panache et de maîtriser sa monture pour prétendre devenir chevalier ou rejoindre l'armée, il l’emmène jeune sur les champs de bataille. Même s’il ne combat pas lui-même, il se retrouve confronté à la dure réalité de la guerre. Cela ne fait que renforcer son ardeur à protéger Arvandor.\r\n\r\n

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\r\nC’est l’année de ses seize ans que ses visions, bien qu’indésirées, lui permettent de prévenir la mutinerie d'un lancier trop ambitieux qui espérait profiter de leur isolement pour écarter le lieutenant. Ses compagnons l’acclament, et en guise de félicitations, son supérieur lui glisse les rênes de la monture du traître entre les doigts.\r\n\r\nIl change, immanquablement, l’insouciance de l’enfance remplacée par la solennité du rôle auquel il se destine. Pourtant, sans doute en partie grâce au mauvais exemple donné par Lancelot, jamais il ne néglige sa relation particulière avec le prince, même si ses absences répétées l’empêchent d’être là autant qu’il le voudrait. Alors, il trouve des parades, en l’invitant notamment à s’entraîner avec lui pour faire “d’une pierre deux coups”, en quelque sorte.\r\n\r\n

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\r\nLa victoire contre Vollheim lui laisse un goût amer. Comment la célébrer pleinement quand, à son retour, il retrouve Arvandor comme il l’a laissée, voire pire encore ?\r\n\r\nSon père tente de lui expliquer qu’ils ne peuvent pas sauver tout le monde, qu’il y aura toujours cet équilibre entre la misère et l’élite et qu’ils ont la chance d’être quelque part au milieu, mais lui ne l’entend pas de cette oreille. Cela va au-delà de ses valeurs, au-delà de ces serments qu’il s’est promis de prêter un jour : c’est viscéral.\r\n\r\nÀ partir de ce moment, il consacre son temps libre à arpenter les rues d’Arvandor pour se rendre utile autrement qu’en combattant, sans jamais s’imposer. Il veille à être le bienvenu et à ne pas leur donner le sentiments qu’ils sont des assistés, des incapables ou qu’il les prend en pitié. Il veut juste les apaiser, les soulager, leur rendre le sourire, leur rappeler qu’après la pluie vient le soleil. Cela va de la simple discussion avec une personne isolée à aider à réparer un toit ; de proposer aux orphelins de l’accompagner aux écuries à essayer de trouver un foyer aux animaux errants. \r\n\r\nPour certains, il devient un ange gardien, le fils qu’ils n’ont jamais eu, le père qui leur manque, la main secourable qui leur fait tant défaut… qu’ils doivent limite attacher à leur table pour qu’il accepte de partager leur repas en guise de remerciements. \r\n\r\n

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\r\nBien sûr, le roi n’est pas aveugle et ne peut que remarquer le temps que les deux jeunes hommes passent ensemble, en plus d’avoir eu vent des éloges à son égard. Alors, lors de la fugue royale de Perceval, c’est naturellement vers lui qu’il se tourne pour veiller sur son fils. En digne serviteur de la couronne, et en ami soucieux, il n’a pas besoin d’y réfléchir à deux fois avant de planter là les ambitions que son supérieur avait pour lui. Ce dernier ne lui en tient évidemment pas rigueur – il n’existe pas de plus grand honneur que de servir le roi.\r\n\r\nIl le retrouve, aidé par son don dormant. Conscient du goût de l’aventure du prince condamné à vivre comme un oiseau d’apparat en cage et, désireux de lui donner ce semblant de liberté, il manque aux ordres du roi.\r\n\r\nPendant cette période d'errance complice, Valérian fait fi des protocoles. Il n’est plus l’écuyer aux ordres de la couronne, Perceval n’est plus le prince en fuite. Ils sont Lorcan et Lancelot, découvrant les nuances du monde qui les entoure ensemble, avant d’être brutalement rattrapés par la réalité.\r\n\r\nLa blessure de Perceval devient une marque au fer rouge lui rappelant les conséquences de son unique insubordination, oserait-il les oublier. \r\n\r\n

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\r\nÀ son retour, il est adoubé par le roi. Il vit cela comme un accomplissement, qui n’aurait su être terni par le choix cornélien opposé par le père de Perceval : retrouver la compagnie de lances, où son supérieur est persuadé qu’il brillera et où les autres l’attendent, ou rejoindre la garde royale, où il pourra veiller sur au plus près sur son meilleur ami.\r\n\r\nEncore une fois, il n’a pas hésité.\r\n\r\n

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\r\nÀ force de rester au château, il réalise qu’il ne faut pas nécessairement s’en éloigner pour apporter son aide. Si on peut le croiser dans les couloirs à porter les linges des domestiques ou dans les écuries à seconder le palefrenier, il commence aussi à voir au-delà du masque des nobles. Et si le réflexe de ces derniers est de le remercier en pièces sonnantes et trébuchantes, il refuse systématiquement. Il les invite plutôt à se préoccuper du sort de ceux qu’ils ont tendance à ne plus remarquer depuis le haut de leur tour d’ivoire.\r\n\r\nAvec les années, il parvient à cerner quelle cause tient le plus à coeur à chaque personne. En jouant sur leur corde sensible et en leur montrant l’impact qu’ils pourraient avoir, il les encourage notamment à ouvrir un chenil, deux orphelinats et même à allouer une villa inutilisée dans la campagne au bien-être des blessés de guerre – qui s’étend même aux montures grâce à l’écurie adjacente. Seuls les principaux concernés connaissent le rôle, modeste à ses yeux, qu’il a joué dans ces différents projets.\r\n\r\n

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\r\nLes années se succèdent sans se ressembler. L’époque presque insouciante où Perceval courtisait l’actuelle reine lui semble bien loin, et sans doute ne l’a-t-il pas appréciée à sa juste valeur vu la suite des événements. \r\n\r\nLes morts successives du roi et de Lancelot achèvent de refermer la cage dorée autour de son ami d’enfance. Plus que jamais, Valérian se tient à ses côtés, en tant qu’ami, confident, conseiller et protecteur.\r\n\r\nÀ l'aube de ses 26 ans, la nomination de Valérian au poste de capitaine de la garde royale suscite un scepticisme palpable. Pour ces mauvaises langues, il ne la doit qu’à sa proximité avec le roi. Ces étiquettes de favori et de protégé – pour ne pas dire d’autre chose – de plus en plus murmurées fragilisent son autorité balbutiante. Cependant, il ne se démonte pas, conscient de sa propre valeur et désireux de montrer à Perceval qu’il a eu raison de lui confier cette responsabilité. Certain que se faire quitte des éléments perturbateurs ne ferait que renforcer ces rumeurs, il opte la solution douce. Patiemment, notamment au travers de plusieurs tournois prouvant ses compétences, il gagne leur loyauté et tisse avec eux des liens qui vont désormais bien au-delà du respect mutuel.\r\n\r\nAujourd’hui, son commandement est incontesté et ses hommes lui vouent une confiance presque aveugle – presque, car Valérian les encourage à garder les yeux bien ouverts et à penser par eux-mêmes. Il est hors de question que la garde royale se retrouve à courir comme une poule sans tête s’il venait à être absent.\r\n\r\n

Aujourd’hui

\r\nLes années se succèdent et auraient pu, auraient dû, se ressembler. Mais une force supérieure en a décidé autrement. Veiller sur la vie du couple royal, esquiver les propositions de mariage sans froisser personne et suivre les intrigues politiques, cela ne suffit plus pour pimenter le quotidien.\r\n\r\nAlors qu’une marque apparaissant au dos de sa main droite, ça, ça promet de chambouler ce parfait château de cartes qu’il bâtit depuis son enfance.\r\n"},{"name":"pseudoJoueur","value":"L."},{"name":"pronomsJoueur","value":"Elle"},{"name":"TrucADire","value":"Deux valent mieux qu’un :hearts:"}