{"name":"GroupPerso","value":"alMalaq"},{"name":"ChampTitre","value":"Masque parmi les masques, tragiques ou d'amertume"},{"name":"prenomPerso","value":"Arie \"Zill\""},{"name":"nomPerso","value":"Erebor"},{"name":"titreperso","value":"L'ombre de l'empereur"},{"name":"originefeat","value":"Lilit designs, The legend of Zelda"},{"name":"nomfeat","value":"The silent one, Ganondorf Dragmire"},{"name":"iconfiche","value":"http://yaoidomination.fr/ForumsRP/Arie/ico.png"},{"name":"racePerso","value":"humain d'Al'Malaq"},{"name":"ageperso","value":"53"},{"name":"metierPerso","value":"ménestrel/ ombre de l'empereur"},{"name":"LieuNaissance","value":"Village des éleveurs"},{"name":"genreperso","value":"masculin"},{"name":"pronomsperso","value":"il/lui"},{"name":"orientationperso","value":"homosexuel"},{"name":"manicheismeperso","value":"Tempérance"},{"name":"magieperso","value":"Phytomancie (poison)"},{"name":"aptitudeperso","value":"Assassin"},{"name":"habilitesperso","value":"Phytomancie - Poison La magie d'Arie se déploie en deux volets. Il est, tout d'abord, immunisé à presque tout poison. Si son organisme subit une attaque, il ne s'en rendra généralement pas compte, ou aura besoin de dormir pour évacuer le poison. Il peut également détecter les poisons, plus ou moins facilement. un aliment empoisonné sera facile à reconnaître pour lui, une odeur louche également. Toute autre méthodologie rend la détection plus complexe, parfois impossible, sauf s'il est directement atteint.\r\n\r\nAssassin Silence, discrétion, ce sont ses maîtres mots lorsque Zill déploie ses compétences de bras armé des Silebor.\r\n\r\nCombat rapproché Dagues discrètes et arbalètes sont ses armes de prédilection, bien qu'il préfère éviter le combat. Il saura également utiliser sans mal lances et épées s'il faut défendre son empereur.\r\n\r\nMusique Il joue de la cithare et de l'ocarina, ainsi que du tambourin. Attaché à transmettre une histoire, une émotion, quelque chose lorsqu'il performe, Arie s'est plongé dans l'étude de son art avec un sérieux digne de son poste."},{"name":"tailleperso","value":"222cm"},{"name":"poidsperso","value":"120kg"},{"name":"signesDistinctifs","value":"Arie\r\nUne chevelure rousse qui dévale dans le dos, des bijoux aux bras, aux chevilles, à la gorge. Tout pour mettre en valeur cette peau tannée par le soleil, décorée elle aussi de branding et scarifications. Une personne qu'on a du mal à manquer, qui semble briller d'un sourire éclatant, qui danse, chante la beauté de l'empire malaqi avec une grâce évidente. \r\nUne voix d'alto, qui porte, agréable à l'oreille, musicale, entraînée de toute évidence. Un sourire éclatant, pour aller avec tout ça, et des yeux d'or qui virent au rouge lorsqu'il utilise sa magie.\r\n\r\nZill\r\nUn masque blanc et or dissimule son visage, s’assortit à ses yeux d’or ; ses cheveux sont dissimulés par un voile rouge, son corps n’est que draperies délicates qui se superposent et rendent complexe la lecture réelle de sa silhouette.\r\n\r\nOn se rend compte de sa présence lorsqu'il est déjà là, lorsqu'il se met à parler avec sa voix difficile à définir, sa tessiture étant brouillée par un mécanisme de grilles intriquées dans son masque, qui en modifient la sonorité.\r\n\r\nEt dans l'espoir de reconnaître Zill à ses mains, celles-ci sont éternellement gantées, transformant ce personnage en un mystère qui semble impossible à percer."},{"name":"factsperso","value":"Fidèle à en mourir à Ioannes, les Sil Silebor, la couronne, dans cet ordre là.\r\n\r\nCertains pensent que \"Zill\" est un costume, et que ceux qui portent ce masque sont plusieurs pour tenir la charge de travail. Il n'en est rien, mais cette rumeur est discrètement nourrie au sein de la Cour des Dunes.\r\n\r\nLe thé est une boisson tout droit venu de la tour Galate et sa corruption. Pourtant, Zill transporte toujours deux pailles pour pouvoir en boire avec l'empereur, et semble toujours très satisfait d'en partager un avec celui-ci.\r\n\r\nArie devient câlin lorsqu'il est ivre. La réalité, c'est qu'entre sa magie et son entraînement, il n'est jamais ivre ; mais c'est parfois utile de faire semblant. \r\n\r\nArie a un fils de 14 ans, Sisay, qui ignore parfaitement les réelles activités de son père. Qui ignore également qui est son second père, Arie étant particulièrement discret sur le sujet."},{"name":"traitcaract","value":"Doux x Calme x Patient x Extraverti x Protecteur x Lumineux x Dur à lire\r\nImaginatif x Loyal x Calculateur x Borné x Déterminé x Inflexible x Vif d’Esprit x Retors\r\n"},{"name":"caractereperso","value":"\r\nLorsque les dernières notes de son morceau se tarissent, que le temps n’est plus à la musique, le ménestrel se lève. Ses multiples bijoux accompagnent ses mouvements et teintent agréablement. C’est toujours une surprise de le voir aussi grand, une fois debout, mais il s’émane de lui une douceur évidente, quelque chose qui attire ; on sent qu’il se retient de ne pas prendre plus de place, de rester, tout du moins, à la sienne. On peut tomber sous son charme ; le découvrir doux, attentionné, séducteur même et l’instant suivant être déçu parce qu’on s’est trompé. Parce qu’il n’a de vraie loyauté que celle qu’il porte à Ioannes Sil Silebor. \r\n\r\nComment lui en vouloir réellement, lorsqu’on le voit avec son enfant, les enfants des autres même, s’assurer qu’ils s’amusent à une réception un peu ennuyeuse, leur inventer des contes et récits fantastiques, dissoudre discrètement dans leur esprit l’assurance que la voie du milieu est la bonne, que l’union du peuple permet la prospérité de la nation. Après tout, ce n’est qu’un gosse du village des Eleveurs, qui fait son possible pour remercier son mécène… \r\n\r\nOn n’imagine pas qu’il ne fait pour ainsi dire jamais rien en public sans avoir pesé les conséquences de ses actions. Qu’il se montre accessible ou distant en fonction de l’utilité que cela aura pour son ami ; rien ne saurait le faire changer de but.\r\n\r\nEt lorsqu’il porte son masque, il n’a plus rien à voir avec cette flamme vive qu’est le ménestrel. Ces différences accentuées pour que personne ne songe à faire le lien entre les deux entités, Silencieux, impressionnant, sa carrure écrase, ses peu de mots impressionnent parfois. Presque inquiétante, l’Ombre de l’Empereur est digne de la place qu’elle occupe à présent, par la vivacité d’esprit qu’elle démontre, sa détermination inébranlable et son incapacité à se faire acheter. \r\n\r\nLe verbe du Patriarche est Loi.\r\n"},{"name":"histoireperso","value":"La douceur nocturne était agrémentée par quelques notes discrètes accompagnant la soirée. Rien qui ne prenne trop de place ; le ménestrel des Silebor n’était pas là pour être le centre de la soirée et ne cherchait pas à le devenir, bien au contraire. Il fallait que l’on trouve sa présence normale sans lui accorder d’importance. Depuis combien d’années, de toute façon, parait-il les soirées de son unique mécène ? Qui aurait encore eu l’impression de le remarquer, lui, plus ornement en ces lieux que personne ? \r\n\r\nParfois, certains lui demandaient un morceau, le questionnaient, discutaient avec lui, peut-être dans l’espoir d’en apprendre plus sur cet étrange personnage bien trop souvent masqué. Des noms marqués définitivement dans l’esprit du ménestrel, des pièges qui se refermaient lentement, sans hâte, lorsque leur temps était révolu. Mais c’était à ce alors un travail pour Zill, cet homme de l’ombre, éternellement masqué, lien évident avec le maître des lieux.\r\n\r\nCe soir là était particulier ; la tension n’était pas encore à son comble ; pour un oeil plus extérieur à ce cercle de puissants, conscient de ce qui était espéré et attendu par le patriarche Silebor, les alliances déjà en marche se repéraient déjà. Le moment serait crucial, si tout les engrenages se mettaient correctement en place, et Arie n’en doutait aucunement. Tout avait été trop bien orchestré, jusqu’à s’assurer que cette soirée ne soit pas trop théâtrale, pour permettre la moindre fausse note. Et lui, il observait, malgré ses yeux baissés sur son instrument de musique dont il pinçait les cordes avec agilité. \r\nUn regard vers l’intérieur de la demeure, et Arie termina son morceau dans un decrescendo discret, calculant les dernières notes pour l’arrivée de ce serviteur qui se pencha sur l’oreille de leur maître commun. Faiblement, conscient de ce qui allait bientôt arriver, le ménestrel sentit son coeur accélérer malgré lui. Lui aussi était suspendu à l’instant, malgré sa distance apparente avec cette assemblée variée. \r\n\r\nEnfin, le maître des lieux se leva. Oh, à cet instant, le ménestrel aurait aimé pouvoir le regarder, l’écouter, offrir à son ami son attention pleine et entière ; mais son devoir était autre et son regard épiait plutôt les réactions, à la recherche du moindre grain de sable qui viendrait encrasser les rouages de cette grande machinerie qui se mettait en route ce soir là. Zill se rappelait de chacun des soutiens présents ici, de chacune des petites anecdotes qui auraient pu les faire plier ou même les briser. \r\n\r\nA la fin du discours, il savait. Ceux qui continueraient à soutenir la maison Sil Silebor dans ce grand défi qui se présentait à eux, ceux qui disparaîtraient à plus ou moins court terme et tomberaient dans l’oubli, leur nom couvert d’opprobre et discrédité dans les sphères influentes. Et plus tard dans la soirée, il verrait avec Ioannes lui-même les détails de ses opérations à venir. \r\n_____\r\nPrintemps 47\r\n\r\nLa demeure s’étendait devant lui comme une masse impressionnante, écrasante. Il aurait été facile de décrire les lieux comme sombres ou inquiétants. Le soleil couchant se reflétait sur le portail imposant, sur la bâtisse que le jeune homme devinait et jetait sur les murs une sensation d’or liquide. Minuscule face à cette magnificence qu’il souhaitait approcher, Arie rassembla son courage, sa détermination surtout, pour passer les portes de sa nouvelle vie. \r\n\r\nIl n’aurait su dire avec précision pourquoi “celle-ci”, précisément. Parmi les autres noms qui n’étaient qu’un lointain concept, celui des Silebor était resté gravé dans sa mémoire depuis plusieurs années. Depuis qu’à douze ans, en aidant ses parents au marché, il avait aperçu cette silhouette drapée, portant un masque, loin, représentant une force et une assurance qu’il ne possédait pas encore, lui. \r\n\r\nPeut-être ce jour-là allait marquer sa nouvelle vie ; peut-être repartirait-il, retrouverait-il ses parents inquiets de sa disparition en chemin, si rien de concluant ne sortait de cet entretien. Mais il ne pouvait attendre sans rien faire, et après une inspiration, il poussa la grille qui le séparait encore d’un univers dont il avait tout à découvrir. Peut-être n’aurait-il même pas l’occasion de défendre son point de vue face au maître des lieux, mais il était prêt à prendre le risque.\r\n\r\nHiver 47\r\n\r\nMaman, Papa,\r\n\r\nCela fait plus de six mois que je suis parti. Je sais, vous avez dû vous inquiéter. Et j’ai mis du temps, pour enfin arriver à vous écrire. Tout d’abord, rassurez-vous : votre enfant va bien. J’apprends à devenir barde, et mon mécène est un homme influent. Je ne risque rien, j’ai accès à toute l’éducation que le village ne pouvait m’offrir et j’ai le sentiment d’être enfin à ma place. Si vous avez dans votre coeur assez de tendresse pour moi pour m’appeler votre fils, je serai ravi que nous nous revoyons la prochaine fois que vous viendrez à Evren. \r\nMais je ne rentrerai pas avec vous. Je suis heureux ici.\r\n\r\nA bientôt j’espère,\r\nArie\r\n\r\nAn 47- 60\r\nLa situation des Silebor n’était pas encore brillante lorsqu’Arie avait rejoint la maison ; bien qu’il ne comprît pas immédiatement les tenants et les aboutissants politiques et mercantiles de tout cela, le jeune homme avait montré une capacité à comprendre et appréhender les choses avec une acuité qui semblait plaire au patriarche Silebor. Progressivement, Arie démontrait qu’il pouvait être plus qu’un gamin à qui on avait fait la charité d’un toit au-dessus de la tête. \r\n\r\nLorsqu’il eut un précepteur, il s’assura qu’Ioannes ne dépensait pas en vain son argent. Son objectif était, initialement, de gagner en indépendance par rapport à ce que lui offrait le village des éleveurs, devenir réellement ce que lui voulait être. Mais ensuite ? Lorsque le “ensuite” devint possible, il savait que ce monde qu’il avait entrevu, empli d’intrigues et de requins, était celui dans lequel il souhaitait évoluer.\r\n\r\nC’est en 60 qu’il reçut un masque, avec une proposition - une demande. C’était peut-être un test de loyauté, d’amitié, car il lui semblait évident qu’Ioannes n’était jamais à court d’option. Y voyant une manière d’aider celui qui, au fil des ans, était devenu bien plus qu’un bienfaiteur, Arie accepta. Une nuit. Du sang sur ses mains, pour la Couronne, pour les Silebor avant tout. Il n’était pas dupe, ce qui était pour l’Empire n’était pas que cela. En devenant difficilement dispensable, Ioannes s’approchait du pouvoir et avait besoin d’un homme, outil multifonction pour agir dans l’ombre. Aurait-il songé, à cette époque, être le seul du patriarche ? Non, il n’était pas stupide et lui-même aurait déconseillé cela. \r\n\r\nIl devint Zill, cette personne dont on ne connaissait pas grand chose, si ce n’était sa proximité avec Silebor. Il ne paraissait jamais sous cette identité autrement que masqué, et ne paraissait pas souvent. Lui-même se sentait plus à l’aise de garder cette personnalité discrète : la satisfaction du devoir accompli lui suffisait amplement. Quant à sa personnalité publique, il devint Arie Erebor, ménestrel des Silebor. \r\n\r\nAn 67\r\nLe temps passait et les Silebor consolidaient leur position. Surtout, et Arie ne pouvait qu’en convenir, ils constataient les mêmes dérives, la société qui se fracturait au lieu de s’unir. Les différences grandissantes, l’épuisement d’un peuple face à une situation géopolitique qui manquait de force. Arie ne s’était jamais demandé si la couronne était lourde à porter, si les charges allant avec le pouvoir pouvaient écraser un homme sous leur inéluctable présence. L’empereur fatiguait. Et avec lui les bases de l’empire frémissaient sous les dissensions internes. Des années à constater le déclin, des années à travailler dans l’ombre, comme si c’était tout ce qui importait. En réalité, tout était une question d’opportunités et de précisions dans le déroulé de chaque action entreprise. \r\n\r\nEt pourtant, Zill se retira quelques mois de la scène politique sur laquelle il n’apparaissait pourtant que peu, laissant les rumeurs se répandre comme la plus pratique des armures. Ceux qui l’avaient déjà croisé, masqué, accompagnant Ioannes, évoquaient déjà le décès de l’homme de main, la perte de privilèges, la fuite, et quelques autres divagations fort utiles qui seraient utilisées, à terme, contre ceux qui les proféraient si cela servait la famille à laquelle l’Ombre avait voué sa vie.\r\n\r\nArie au contraire brilla de sa grossesse, jouant pour les Silebor à chaque occasion possible, emplissant au mieux son rôle secret malgré tout, jusqu’à devoir rendre les armes, sous les conseils avisés et strictes du patriarche. Sisay, puisque son fils fut ainsi nommé, n’avait besoin que d’un père pour grandir. Avec un parrain comme Ioannes Sil Silebor, quoi qu’il se passe, l’enfant était voué à ne manquer de rien. Son père passa quelques semaines à s’occuper du nourrisson, jusqu’à être assez en forme pour reprendre son masque ; son vrai visage, auraient pu dire certains. Pourtant, alors que le ménestrel paraissait à nouveau lors de soirées et représentations, confiant pour ces occasions son fils à une nourrice en laquelle il pouvait avoir toute confiance, son alter-égo de l’ombre, lui, ne reparut pas. Ou pas face à des témoins capables, suite à leur rencontre, de pouvoir encore en témoigner.\r\n\r\nQue Zill ne se montre que deux ans plus tard aux côtés du Patriarche lors d’une sortie permit d’ancrer dans l’esprit de beaucoup que “Zill” n’était que le nom attaché au masque, et non celui de la personne le portant. Que ce n’était peut-être jamais la même personne, mais bien avant tout une fonction utile aux Silebor.\r\n\r\nAn 84\r\nUn jour, alors qu’il était encore enfant, un pèlerin était venu au village. Il faisait le tour du monde, Arie ne se souvenait plus réellement pourquoi, quel était le rapport avec sa Foi en l’Arbre millénaire et les élus, les dieux, les seigneurs élémentaires. Il ne possédait rien, n’était là que pour une nuit, peut-être deux. Quelques familles dont la sienne avaient proposé de l’héberger. Et puisqu’il avait beaucoup à partager, dans l’espoir de remercier ceux qui lui offraient l’hospitalité, il avait raconté son voyage, ses rencontres, avec une humilité rassurante. Arie ne se souvenait pour ainsi dire de rien ; \r\n\r\nCe qui est sacré ne l’est que tant que l’Homme ne l’a pas souillé.\r\n\r\nC’était ce que Zohra avait fait ; quoi qu’il se passe ensuite, c’était trop tard. Une corde brisée sur une instrument ne peut être réparée avec un noeud, fusse-t-il solide. Si les jours sombres promis par l’usurpatrice ne furent que de courte durée, le retour d’un gosse incompétent sur le trône n’était pas bon signe pour l’Empire d’Al’Malaq.\r\n\r\nAlors il fallut agir ; non par intérêt personnel - Zill n’en avait pas - mais pour l’Empire. Etre ceux qui déplaçaient les pièces sur cet échiquier géant plutôt qu’observateurs. C’étaient dans ces instants que les Silebor surent briller, que le Patriarche actuel sut faire honneur à son nom. Lui, en bonne ombre, s’assura de faire taire suffisamment longtemps certaines langues, sema un peu plus la discorde entre ceux qui hésitaient. Outil façonné avec soin, manié par une main de maître.\r\n\r\nOh, qu’il fut agréable de voir Ioannes être désigné par tous, avec une humilité factice qui lui correspondait si bien. S’imposer comme la seule alternative viable, face à tant de monde, était réellement le plus beau coup qu’ait jamais pu faire Ioannes… \r\n\r\nZill, lui, se retrouva propulsé à l’un des postes les plus importants de la Cour des Dunes, les services secrets de l’Empereur. Là non plus, il ne dévoila pas son identité, bien au contraire. Il lui semblait d’autant plus important de maintenir le mystère tant qu’ils n’avaient pas purgé les espions au service de l’Empire des éléments encore fidèles au précédent empereur - ou à l’usurpatrice. Mais les années de préparation, quand bien même ils l’ignoraient encore, avaient porté leurs fruits. Il était prêt pour ce défi, sûr de lui.\r\n\r\nUn travail titanesque, des fiches soigneusement encryptées pour chacun, comme il avait pris l’habitude de faire pour les soutiens et les ennemis des Silebor. Un mot, et Ioannes se débarrasserait de la personne qu’il indiquerait, il le savait. Ou plutôt, il aurait pu agir, rendre des comptes ensuite. Mais on ne plaisantait pas avec la vie des gens, et chaque cas devait être étudié avec soin. La prudence n’avait jamais été autant de mise pour lui, le temps lui semblait compté tant il était important de s’assurer qu’Ioannes puisse compter sur une base saine. Il n’était pas question de ménager ses efforts, tout comme il ne fallait sombrer d’épuisement. Un équilibre délicat, qui tiendrait le temps qu’il faudrait, jusqu’à avoir nettoyé ce nid de vipères des éléments défectueux.\r\n\r\nEt pour l’Empereur, Arie chantait.\r\n\r\nPrintemps 85\r\nMa chère Zarah,\r\n\r\nJ’espère que tu te portes bien, et que l’argent que vous a apporté Sisay te permet de t’occuper de Papa sans que ce soit une charge trop lourde. Sinon, demande, tu sais que je ne vous laisserai pas dans le besoin. Sisay m’a dit que son état à encore empiré ; il ne l’a même pas reconnu.\r\n\r\nJe ne serai pas là pour mon anniversaire, mes occupations à présent que mon mécène est devenu empereur ne peuvent souffrir d’un voyage. Dans les heures sombres, tu n’imagines pas ce qu’un ménestrel peut apporter comme soutien ! Et quelle utilité, venir le voir pour qu’il me prenne pour ta soeur ? Je préfère garder dans mon esprit l’image d’un père aimant. Je t’en prie, laisse-moi être égoïste cette fois.\r\n\r\nSisay a également ramené un nouveau compagnon. Je t’en prie, notre maison n’est pas assez grande pour que sa tante cède à tous ses caprices lorsqu’il voit un animal qui lui plait. Nous en prenons néanmoins soin, ne t’inquiète pas. \r\n\r\nA bientôt j’espère,\r\nArie\r\n\r\n"},{"name":"pseudoJoueur","value":"Alia"},{"name":"pronomsJoueur","value":"elle"},{"name":"TrucADire","value":"Oui"}