{"name":"GroupPerso","value":"nomades"},{"name":"ChampTitre","value":"buried alive in the coffin of who I used to be (dulcinée)"},{"name":"prenomPerso","value":"dulcinée"},{"name":"nomPerso","value":""},{"name":"titreperso","value":""},{"name":"originefeat","value":"fate/grand order"},{"name":"nomfeat","value":"murasaki shikibu"},{"name":"iconfiche","value":"https://images2.imgbox.com/a9/14/PxhIAHjW_o.png"},{"name":"racePerso","value":"mort-vivant (hybride angias/humain)"},{"name":"ageperso","value":"362"},{"name":"metierPerso","value":"domestique. jardinière. pièce de collection."},{"name":"LieuNaissance","value":"quelque part entre cerah et arvandor"},{"name":"genreperso","value":"femme cis"},{"name":"pronomsperso","value":"elle"},{"name":"orientationperso","value":"sans importance"},{"name":"manicheismeperso","value":"Envie"},{"name":"magieperso","value":"phytomancie - plantes"},{"name":"aptitudeperso","value":"magie corporelle"},{"name":"habilitesperso","value":"Si ses origines mixtes se perdent dans son apparence largement humaine, la manifestation de sa magie, elle, ne permet pas le doute. Au travers de sa longue crinière d'ébène fleurissent bougeons délicats, au rythme des saisons et de ses émotions. Ce n'est cependant pas là que ses talents s'arrêtent, non; sa chevelure elle-même semble posséder des attributs similaires à la végétation qu'elle contrôle. A la manière des ronces ou encore du lierre vivace, elle pousse à n'en plus finir, grimpe et se glisse partout, à moins qu'elle ne se fasse piège vicieux, prête à saisir une proie ou un visiteur impromptu – un atout pour le rôle qu'elle rempli avec diligence depuis des siècles.\r\n\r\nIntrinsèquement liée à sa nature et son être, le contrôle de sa chevelure est inné, certains de ses réflexes liés à l'instinct bien plus que la conscience. En contrepartie, ses capacités de manipulation des plantes externes à son corps est moindre, mais néanmoins fort pratique lorsqu'il est question d'entretenir le jardin devenu sa prison."},{"name":"tailleperso","value":"187"},{"name":"poidsperso","value":"76"},{"name":"signesDistinctifs","value":"Longue, très longue chevelure sombre, souvent parée d'efflorescences diverses; semble toujours être en mouvement, s'enroulant doucement autour de ce qui l'effleure, à la manière d'une vigne grimpante.\r\n\r\nSa peau est froide, le bout de ses doigts et lèvres parfois violacés; sous son épiderme marmoréen se dessine un réseau de veines sombres aisément remarqué là où il est le plus fin. Puis, il y a son pouls, terriblement lent – une agonie sans fin.\r\n\r\nLe ton de sa voix est toujours calme, rassurant mais aussi fatigué – si fatigué. parée de noir, elle semble en deuil perpétuel : le sien. Et ses prunelles d'un violet tout aussi sombre que ses chiffons affichent tout le poids de son affliction, avant même que ses paroles ne s'en chargent."},{"name":"factsperso","value":"Sa façon de parler est parfois archaïque, son choix de mots vieilli – inévitable lorsque l'on a vécu coincée dans le passé, sans accès à la littérature moderne ou un interlocuteur encore vivant.\r\n\r\nElle oublie, les choses importantes comme les détails anodins; de ses souvenirs les plus lointains ne restent que des bribes, visions floutées comme si visionnées au travers de verre brisé. Des sons et des odeurs, sensations familières qui lui échappent lorsqu'elle tente de s'y accrocher, irrémédiablement. Aujourd'hui, elle ne les poursuit plus, de peur d'accélérer son déclin.\r\n\r\nSemble souvent se perdre au milieu d'une phrase, son regard accroché à quelque chose dans le lointain; ça ne dure jamais longtemps, et très vite elle se reprend. Heureusement, ce ne sont pas les figures de granite émoussées à qui elle se confie parfois qui risquent de la réprimander.\r\n\r\nEngagée autrefois pour ses talents multiples de domestique, elle a su garder la plupart d'entre eux affutés, de l'entretien d'intérieur au jardinage, en passant par le maintient surprenant de sa garde-robe monotone. La cuisine, cependant, est un point noir sur la liste, elle-même s'étant découvert un penchant pour la viande crue. \r\n\r\nSi le modeste terrain occupé par la demeure de feu maître Bartoš semble envahi par la végétation, c'est en réalité un chaos contrôlé, manipulé par son affinité à la nature. Un camouflage parfait, un linceul de verdure dont elle n'oserait s'échapper."},{"name":"traitcaract","value":"solitaire. émotive. loyale. méfiante. dévouée. mélancolique. instruite. pleine d'esprit. curieuse. maternelle. pleine d'amertume et de regrets. brisée par l'abandon et la solitude. prudente. sensible. rancunière."},{"name":"caractereperso","value":"Dulcinée ne sait plus vraiment ce que cela implique, d'être.\r\n\r\nÊtre quelqu'un, façonné par ses expériences et ses souvenirs, ses choix et ses regrets. Lorsqu'elle fait face à son reflet dans le miroir, elle ne voit que débris et pensées inachevées, son individualité bafouée sans lui offrir d'alternative.\r\n\r\nIl lui semble avoir été une sœur attentionnée et une fille polie, bien élevée. Une amie bienveillante, maternelle ainsi qu'une employée loyale et ponctuelle. Une femme pleine de vie, charmante et curieuse. Chaque aspect de sa personnalité se faisant facette d'un prisme aujourd'hui distordu. Le temps fait des ravages, dit-on.\r\n\r\nIsolée depuis presque deux siècles à présent, elle en a oublié la familiarité d'une présence à ses côtés, les choses aussi simple qu'un bonjour et un merci – les animaux de la forêt et statues usées de son jardin sont de piètres compagnons de conversation. Privée de contact avec autrui, de son propre fait en partie, elle s'est vue perdre ses repères ainsi que son sourire.\r\n\r\nDe Dulcinée, la vraie, celle au corps chaud et au pouls s'affolant si aisément, il ne reste que des lambeaux; un regard fatigué, cerné de centaines de nuits creuses et de tout autant de regrets. Elle s'accroche à sa routine futile comme un naufragé le ferait avec un bouée, par peur que ce soit tout ce qui la rattache à son humanité. Cette humanité qui semble lui glisser entre les doigts lorsqu'elle s'égare, que le sang chaud coule entre ses doigts pâles, qu'elle s'en repait sans même ciller. Oh qu'elle maudit ce corps grotesque qu'elle ne peut se résoudre à laisser dépérir.\r\n\r\nSous cette couche de chagrin pourtant perdure les vestiges de ses floraisons passées, des bourgeons tenaces qui ne demande qu'un peu de soleil. Elle s'émeut encore des oisillons tombés de leurs nids et animaux blessés, des premières fleuraisons de la saison et des romans tragiques dont elle connait chaque mot par cœur; elle pleure cette famille qu'elle n'a jamais pu avoir, ces enfants qu'elle aurait voulu voir danser à ses côtés.\r\n\r\nSon cœur est bouffi de regrets, chaque battement un râle de détresse."},{"name":"histoireperso","value":"elle. De ce qu'elle était ne restent que pétales séchés et bris de souvenirs, un passé morcelé, une poignée de fleurs fanées. Elle se rappelle une vie plein de couleurs et de rires, des frères et sœurs trop nombreux pour être comptés sur les doigts d'une main, peut-être même de deux. Ils étaient enfants de l'homme et de la nature, s'épanouissant quelque part à la frontière entre Arvandor et Cerah. Une vie paisible, une chimère du passé.\r\n\r\nlui. Un nom persiste, les traits du visage associé baignés de brume. Dmítrij Bartoš. Un Arvandien aux racines elfiques, une figure sans réelle distinction de la noblesse des Royaumes-Unis. Un homme plein de mystère, dont les intérêts semblent faire chuchoter les gens sur son passage. Magie noire, disent certains, alors que d'autres parlent de passe-temps déviants. Des rumeurs dont elle ne prendra connaissance que bien plus tard, alors déjà employée à son service – la seule autre âme vivante de sa vaste demeure.\r\n\r\narvandor. De ses années auprès de lui, elle se remémore une maison toujours silencieuse, de visiteurs à compter sur les doigts d'une main. Des chuchotements dans les couloirs, des poignées de mains qu'on dissimule aux regards trop curieux. Ses amis sont *singuliers*, leurs visages parfois masqués. Ils vivent encore proches de la civilisation, à cette époque. D'autres bribes, encore, et si le nom exacte lui échappe, l'excitation impatiente ayant soulevé Arathia, elle, perdure dans les méandres de ses souvenirs.\r\n\r\nguerre. Puis, il y eu un changement, un vent d'inquiétude s'engouffrant dans chaque recoins du monde, promesse de temps troublés. Une angoisse grimpante ayant réussi à s'immiscer même entre les murs de la demeure isolée, et convaincant le maître de maison de couper court à la moindre communication avec l'extérieur. Aujourd'hui encore, et elle ne saurait l'expliquer, Dulcinée est convaincu que c'est à cette époque-là que tout a basculé.\r\n\r\nfuite. Si les circonstances échappent à ses réminiscences, la vérité de la guerre, elle, est toujours présente. Et lorsque les premiers signes de conflits se présentent, Dmítrij la somme de préparer leurs bagages, pour un départ imminent. Un ordre qu'elle ne questionne pas, depuis bien longtemps accoutumée à la nature prudente (à l'excès souvent) de son employeur. Et c'est ainsi qu'ils disparaissent d'Arvandor au beau milieu d'un nuit sans lune.\r\n\r\nsecrets. Cela fait un an à présent qu'ils ont abandonné leur patrie troublée pour la sécurité de la forêt d'ancêtres que la domestique n'a jamais connus. Une maison nichée au détour d'un chemin boueux, oubliée de tous. Ou presque. Car ils sont de retours, les visiteurs aux noms factices et visage brouillés – elle ne sait plus si elle les a vraiment connus. Ils arrivent au milieu de la nuit, et avec maître Bartoš s'enferment dans la cave où elle a interdiction de mettre les pieds. \"Pour votre sécurité, douce Dulcinée. Mon travail n'est pas sans danger,\" qu'il la rassure de quelques mots, sans jamais offrir plus d'explication. Il est un homme fait de mystère, et c'est par loyauté qu'elle le respecte. Puis, il y a tant à faire; un jardin plein de vie qu'il faut entretenir, une maison à garder propre. Alors, elle ferme les yeux sur les bribes de conversations qu'elle saisit parfois, le mauvais présentiment qui tort ses boyaux. Quelque chose ne va pas.\r\n\r\nisolation. Obtenir des nouvelles du monde se fait de plus en plus ardu, elle se sent isolée. Fréquemment, Dmítrij disparaît, pour des jours ou des semaines parfois, et ne lui en confie que très peu – elle n'est qu'une employée loyale après tout, pas une confidente. Il a des affaires à régler, dit-il, des clients à consulter. Le temps semble s'écouler au ralenti, et les mots de la dernière lettre ayant trouvé le chemin de leur résidence la troublent. Une épidémie faisant des ravages, une population en péril.\r\n\r\nloyauté. Il venait de remettre les pieds dans leur cottage forestier, une lueur étrange dans le regard. Plus énergique qu'à l'accoutumée, le poids des années ayant à peine laissé sa marque sur son visage délicat. Un thé partagé, préparé par les soins de l'homme – un arrière-goût sucré qui lui donne le tournis, la nausée. Parmi tous ses souvenirs, c'est probablement le plus vif, et terrible. Elle se rappelle s'être levée, la main de Dmítrij saisissant la sienne pour lui éviter une chute. Sa main, encore, se glissant dans sa chevelure sombre, agrippant sa nuque et pressant son visage contre son torse. Ses doigts étaient si froid contre sa peau fiévreuse. Puis sa voix. \"Une récompense pour votre loyauté. Une si jolie fleur mérite d'être immortalisée.\" Et brutalement, son souffle lui fut volé d'une lame logée dans son abdomen. Tout s'arrête.\r\n\r\néveil. L'odeur de la mort est toujours là, quelque part dans un recoin de son esprit. Un réveil brutal, un cri mort dans sa gorge avant de pouvoir y échapper. Déroutée, elle tente de se redresser, mais son corps, glacé et nu, la trahi. C'est là qu'une réalisation d'autant plus troublante la frappe: les symboles gravés à même sa chair blafarde, reliefs inconnus serpentant de sa poitrine à son abdomen, pour se rejoindre en un point précis – elle se rappelle le couteau perçant son corps, et le coupable. \"Enfin de retour parmi nous?\" Elle déglutit, garde le silence. Perdue, elle ne comprend pas, se sent faire face à un gouffre qu'elle n'est pas prête à affronter. Et il parle, parle tant qu'elle n'est plus capable de suivre ses paroles, lui révèle une vérité qui lui soulève le cœur. Elle n'appartient plus au monde des vivants, Dulcinée, fiancée à la mort contre son gré. \"Une beauté éternellement préservée.\"\r\n\r\ndeuil. Aujourd'hui encore, il lui est difficile d'expliquer ce qui la poussa à ne pas s'enfuir, loin de cet homme maquillant son arrogance en charité. Peut-être était-ce la certitude que le monde au delà de leur demeure oubliée n'aurait aucune tendresse pour son existence contre nature. Ou peut-être était-ce la honte, celle d'avoir vu sa loyauté exploitée, la convaincant ainsi d'une pénitence méritée. Sans parler de la crainte d'être seule, abandonnée – qui d'autre que lui? Ce bosquet serait sa prison aux barreaux fleuris.\r\n\r\nrétribution. Dans ses oreilles résonnent les hurlements terrifiés d'un homme persuadé être intouchable, supplications et insultes à tour de rôle traversant la porte close. Elle n'ouvrirait pas, non. Pas avant que les bêtes affamées ne soient repuent, pas avant que le silence ne revienne. Une décision prise après des décennies à être privée de choix. Un fin brutale pour lui, une libération amère pour elle.\r\n\r\nsépulcre. De lui ne restait que très peu, os rongés et chairs sanguinolentes. Un à un elle avait ramassé les morceaux, ses mains diaphanes se teintant d'un rouge sombre presque satisfaisant, pour qui ô grand jamais n'avait eu soif de vengeance ou violence. Les vestiges de sa dépouille sont consommés avec hargne, défiance arrivée bien trop tard, alors qu'elle le maudit du plus profond de son être.\r\n\r\nvestiges. Le monde à l'extérieur lui est inconnu, hostile. Les jours puis mois passent, emportent avec eux fragments de sa mémoire. Elle n'ose pas quitter les abords du jardins, qui comme la maison peu à peu se voit englouti par la nature, venue reprendre son dût. Dulcinée devient un fantôme, une ombre entre les racines qui chaque jour répète la même danse, quotidien mortifère. Elle se perd, ne voit plus le temps qui passe – un siècle, puis deux peut-être. Elle oublie le son de la voix d'autrui, la joie d'un regard qui croise le sien, déplore son isolement mais n'ose braver les chemins boueux. Puis elle oublie. Prépare le thé, observe la pluie tomber. Brise la nuque d'un écureuil curieux, la chair entre ses dents molle, encore chaude. Les hurlements au travers des branches qui font frémir. Elle oublie.\r\n\r\nprésent. Personne ne se rappelle de Dulcinée, pas plus que de Dmítrij Bartoš. Pas même une note en bas de page, des âmes anonymes ayant marqué leur présent, sans laisser de trace pour le futur. Personne pour trouver leur ancienne demeure, personne pour la voir encore hanter les murs couverts de lierre. Personne – et si?"},{"name":"pseudoJoueur","value":"jo"},{"name":"pronomsJoueur","value":"elle"},{"name":"TrucADire","value":"bjr"}