Órfhlaith
Il faut la diligence d'une vie pour bâtir ce que la luxure peut anéantir en une seule nuit.
Órfhlaith
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informations
Race·s
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Featuring
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icon :
Titre du joueur :
Élue de la Luxure - Le cygne de la Tour
Âge :
350 ans
Race·s :
Anarkhia
Particularités de la race :
Métisse (Celeste/Elfe)
Métier :
Élue ?
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation
Nom de l'oeuvre :
Charlie Bowater
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Choreomania
Manichéisme :
luxure
Liges :
2730
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Órfhlaith
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Órfhlaith
- message #11755
feat.
Malakai
Été 85.
Malgré que le jour soit tombé, il fait encore chaud, trop chaud pour toi, et le sommeil est difficile à trouver, bien que le couvert végétal de la capitale offre une certaine fraîcheur, les draps collent à ta peau et tu rêves d’une grande eau vive ou d’un lac pour te rafraîchir, un des plaisirs que tu peux t’offrir à l’étranger.
Il est étrange de te voir lorsque le joug des astres nocturnes débute, généralement tu entre dans ta période de silence où tu te plonges dans la prière, tu n’es pas une couche-tard, comme si ton existence était incongrue une fois le soleil couché, alors que tu viens d’un pays où règne une lune rouge permanente dont tu t’es lassée bien rapidement une fois sortie de ta Tour d’Ivoire.
L’Orée d’Émeraude resplendit autant la nuit que le jour, tu y trouves naturellement ton compte et si tes sens ont été nourris par la Paresse, ce soir tu désires un autre genre de nourriture, ta psyché mérite elle aussi son dû, mais tu es une vieille âme, difficile à combler tant l’écart entre les siècles se fait ressentir lorsqu’il est question d'intellect. Et si tu trouves sans difficulté quelqu’un pour échanger, ça ne te convient pas, sans être désagréable, tu espères un mieux.
Tu réfléchis encore à quelle conclusion offrir au cygne, c’est bien la première fois où l’on te fait changer une fin, tu ne l’aurais fait pour personne d’autre que quelqu’un que tu estimes être un égal, pas même un dirigeant, un semblable : un autre élu. Ta prose est ce qu’elle est à l’image du monde : dramatique, froide, sans sentiment.
Badinant d’un air joyeux avec un passant, un seul garde t’accompagnant, un verre de vin léger et sucré à la main, tu te mêles aisément aux communs même si c’est risqué, tu as toujours une parole pleine d’espoir à leur encontre, un regard, une prière. Et comme la vie fait que tout à un coût, malheureusement, ta magie est hors de ton contrôle, sans que tu ne puisses rien y faire, tu sens les tentacules de cette dernière s’enrouler autours de qui que ce soit t’approchant, sans même qu’un contact ne soit requis, drainant leurs forces sans qu’ils ne s'aperçoivent de rien, et te rendant un peu plus indolente à chaque rencontre, eux se sentant simplement las, comme après une journée de labeur.
Et comme il fait chaud tu ne te dissimule pas, simplement vêtue d’une robe blanche ample, cintrée, arborant quelques bracelets en or que l’on t’as offerts, comme toujours tes pieds nus gentiment gardés sous le tissu, une bénédiction pour profiter de la fraîcheur du bois. Ta tenue te paraît un peu indécente, tu as l'habitude d'être plus couverte et pourtant tu n'as pas une once de honte en toi, puisque l'on t'a faite éhontée. Tes boucles blondes laissées libre comme à ton habitude luisaient sous les lumières de la presque ville, faisant honneur à la signification de ton nom. Ressemblant simplement à une jolie humaine, ayant pu appartenir à la noblesse arvandorienne, avec une apparente chasteté naturelle, il n’y a guère que la marque au dos de ta main gauche pour te trahir.
Puis ton attention est captée, sans que tu ne te l’expliques, une simple présence qui te tire de ta lassitude, tes yeux dorés se posent sur ta cible. Tu ne sais pas si tu oseras t’approcher, hésitant à résister à tout ce qui te semble être un caprice de la déesse.
Malgré que le jour soit tombé, il fait encore chaud, trop chaud pour toi, et le sommeil est difficile à trouver, bien que le couvert végétal de la capitale offre une certaine fraîcheur, les draps collent à ta peau et tu rêves d’une grande eau vive ou d’un lac pour te rafraîchir, un des plaisirs que tu peux t’offrir à l’étranger.
Il est étrange de te voir lorsque le joug des astres nocturnes débute, généralement tu entre dans ta période de silence où tu te plonges dans la prière, tu n’es pas une couche-tard, comme si ton existence était incongrue une fois le soleil couché, alors que tu viens d’un pays où règne une lune rouge permanente dont tu t’es lassée bien rapidement une fois sortie de ta Tour d’Ivoire.
L’Orée d’Émeraude resplendit autant la nuit que le jour, tu y trouves naturellement ton compte et si tes sens ont été nourris par la Paresse, ce soir tu désires un autre genre de nourriture, ta psyché mérite elle aussi son dû, mais tu es une vieille âme, difficile à combler tant l’écart entre les siècles se fait ressentir lorsqu’il est question d'intellect. Et si tu trouves sans difficulté quelqu’un pour échanger, ça ne te convient pas, sans être désagréable, tu espères un mieux.
Tu réfléchis encore à quelle conclusion offrir au cygne, c’est bien la première fois où l’on te fait changer une fin, tu ne l’aurais fait pour personne d’autre que quelqu’un que tu estimes être un égal, pas même un dirigeant, un semblable : un autre élu. Ta prose est ce qu’elle est à l’image du monde : dramatique, froide, sans sentiment.
Badinant d’un air joyeux avec un passant, un seul garde t’accompagnant, un verre de vin léger et sucré à la main, tu te mêles aisément aux communs même si c’est risqué, tu as toujours une parole pleine d’espoir à leur encontre, un regard, une prière. Et comme la vie fait que tout à un coût, malheureusement, ta magie est hors de ton contrôle, sans que tu ne puisses rien y faire, tu sens les tentacules de cette dernière s’enrouler autours de qui que ce soit t’approchant, sans même qu’un contact ne soit requis, drainant leurs forces sans qu’ils ne s'aperçoivent de rien, et te rendant un peu plus indolente à chaque rencontre, eux se sentant simplement las, comme après une journée de labeur.
Et comme il fait chaud tu ne te dissimule pas, simplement vêtue d’une robe blanche ample, cintrée, arborant quelques bracelets en or que l’on t’as offerts, comme toujours tes pieds nus gentiment gardés sous le tissu, une bénédiction pour profiter de la fraîcheur du bois. Ta tenue te paraît un peu indécente, tu as l'habitude d'être plus couverte et pourtant tu n'as pas une once de honte en toi, puisque l'on t'a faite éhontée. Tes boucles blondes laissées libre comme à ton habitude luisaient sous les lumières de la presque ville, faisant honneur à la signification de ton nom. Ressemblant simplement à une jolie humaine, ayant pu appartenir à la noblesse arvandorienne, avec une apparente chasteté naturelle, il n’y a guère que la marque au dos de ta main gauche pour te trahir.
Puis ton attention est captée, sans que tu ne te l’expliques, une simple présence qui te tire de ta lassitude, tes yeux dorés se posent sur ta cible. Tu ne sais pas si tu oseras t’approcher, hésitant à résister à tout ce qui te semble être un caprice de la déesse.
Il faut la diligence d'une vie pour bâtir ce que la luxure peut anéantir en une seule nuit.