Órfhlaith
J'ai rêvé toute la matinée de ce que le jour doit à la nuit. - Nora.
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Race·s
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Featuring
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Titre du joueur :
Élue de la Luxure - Le cygne de la Tour
Âge :
350 ans
Race·s :
Anarkhia
Particularités de la race :
Métisse (Celeste/Elfe)
Métier :
Élue ?
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation
Nom de l'oeuvre :
Charlie Bowater
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Choreomania
Manichéisme :
luxure
Liges :
550
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"Élue de la Luxure - Le cygne de la Tour","age":"350 ans","races":"Anarkhia","metier":"Élue ?","magies":"Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation","manicheisme":"luxure","taille":"165 cm","poids":"55 kilos","orientation":"Toutes","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t1210-je-suis-ce-que-tu-veux","nomdeloeuvre":"Charlie Bowater","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Choreomania","icon":"https://i.servimg.com/u/f29/19/56/15/07/image154.png","iconalt":"","autrescomptes":"Farah, Asrasterin du Néant"}
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Órfhlaith
- message #11632
feat.
Nora
Tu es épuisée.
Après tant de chemin, d’appréhension et de recommandations.
Tu ne sais pas encore ce que tu ressens ici, c’est la terre natale de ton défunt père, lui qui l’avait fuit, tu en ignores les raisons, mais tu es en colère, tu es en colère car tu as longtemps estimé que ce pays était responsable d’un certain nombre de tes malheurs, les elfes et leur société où aucun brin d’herbe ne doit dépasser. Quelle y aurait été ta place, toi simple métisse bâtarde née grâce à la passion et l’amour ? Malheur à toi, tu ressembles davantage à ta génitrice, tu as ses longues boucles blondes et ses oreilles rondes, en fait tu n’as pas grand chose d’elfique si ce n’est une certaine grâce, et l’orgueil, qui lui ne t’as pas manquer.
La première chose que tu fais à peine débarquée, un pied posé au sol c’est d’ordonner à ta garde de te laisser tranquille et les derniers événements coupent toute envie de te contredire. Il y aura bien quelqu’un qui te suivra, à distance extrêmement respectable, comme toujours.
Bien entendu, tu n’as pas pu venir avec ta douce Vekhia, et il faut parfois que tu acceptes de lui rendre sa liberté, même si cela te coûte et puis la vie est impossible pour les maudits ici. Tu rêves encore de ces nuits où les doutes se chassent, des sentiments qui ne s’avouent pas et où les tourments se taisent. Il se passe décidément bien des choses étranges dans ton cœur de femme une fois le rideau tiré, loin de la pièce de théâtre que tu offres, des choses dont tu devras te passer lorsque la Luxure t’aura fait changer de cap et comment feras-tu lorsque la page se tournera alors qu’il n’y a qu’elle qui est en mesure de te tenir la bride haute pour t’empêcher de te noyer ?
Tu n’as pas vraiment l’air à ton endroit ici, parmi ces gens, tu es une fille de l’été, faite pour recevoir la chaleur du soleil, avec ta chevelure dorée et ta toge blanche qui ne laisse paraître guère que tes mains - non plutôt une seule, la gauche est gantée - et ton cou. Avec ton éternelle couronne de laurier où se mêlent branche et sa jumelle faite d’or. Avec pour seul objet ta dague, dissimulée dans les plus de ta tenue. Figure presque fantomatique et antique dans la nuit éternelle noctem, tu attires l’attention et les regards mais tu les ignores. Cette nuit tes pensées sont ailleurs, si bien que tu rentres accidentellement dans une femme, t’excusant poliment et cet événement est rapidement derrière toi.
Un soupir s’arrache à tes lèvres, tu as cet air un peu boudeur de celles qui attendent sans savoir quoi maintenant que tu t’es enfoncée dans le dédale des rues de la ville. En oubliant que tu n’avais aucune idée d’où aller.
Après tant de chemin, d’appréhension et de recommandations.
Tu ne sais pas encore ce que tu ressens ici, c’est la terre natale de ton défunt père, lui qui l’avait fuit, tu en ignores les raisons, mais tu es en colère, tu es en colère car tu as longtemps estimé que ce pays était responsable d’un certain nombre de tes malheurs, les elfes et leur société où aucun brin d’herbe ne doit dépasser. Quelle y aurait été ta place, toi simple métisse bâtarde née grâce à la passion et l’amour ? Malheur à toi, tu ressembles davantage à ta génitrice, tu as ses longues boucles blondes et ses oreilles rondes, en fait tu n’as pas grand chose d’elfique si ce n’est une certaine grâce, et l’orgueil, qui lui ne t’as pas manquer.
La première chose que tu fais à peine débarquée, un pied posé au sol c’est d’ordonner à ta garde de te laisser tranquille et les derniers événements coupent toute envie de te contredire. Il y aura bien quelqu’un qui te suivra, à distance extrêmement respectable, comme toujours.
Bien entendu, tu n’as pas pu venir avec ta douce Vekhia, et il faut parfois que tu acceptes de lui rendre sa liberté, même si cela te coûte et puis la vie est impossible pour les maudits ici. Tu rêves encore de ces nuits où les doutes se chassent, des sentiments qui ne s’avouent pas et où les tourments se taisent. Il se passe décidément bien des choses étranges dans ton cœur de femme une fois le rideau tiré, loin de la pièce de théâtre que tu offres, des choses dont tu devras te passer lorsque la Luxure t’aura fait changer de cap et comment feras-tu lorsque la page se tournera alors qu’il n’y a qu’elle qui est en mesure de te tenir la bride haute pour t’empêcher de te noyer ?
Tu n’as pas vraiment l’air à ton endroit ici, parmi ces gens, tu es une fille de l’été, faite pour recevoir la chaleur du soleil, avec ta chevelure dorée et ta toge blanche qui ne laisse paraître guère que tes mains - non plutôt une seule, la gauche est gantée - et ton cou. Avec ton éternelle couronne de laurier où se mêlent branche et sa jumelle faite d’or. Avec pour seul objet ta dague, dissimulée dans les plus de ta tenue. Figure presque fantomatique et antique dans la nuit éternelle noctem, tu attires l’attention et les regards mais tu les ignores. Cette nuit tes pensées sont ailleurs, si bien que tu rentres accidentellement dans une femme, t’excusant poliment et cet événement est rapidement derrière toi.
Un soupir s’arrache à tes lèvres, tu as cet air un peu boudeur de celles qui attendent sans savoir quoi maintenant que tu t’es enfoncée dans le dédale des rues de la ville. En oubliant que tu n’avais aucune idée d’où aller.
Nora Dänerick
Nora Dänerick
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Race·s
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Featuring
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Titre du joueur :
Elu de l'Humilité / Le Souffleur de brume
Âge :
74 ans
Race·s (liste) :
Elfe
Race·s :
Elfe
Particularités de la race :
Métier :
Aventurier, explorateur
Magie·s :
Magie Blanche - Vie - Magie curative, Magie Élémentaire - Élémentaire - Hydromancie
Nom de l'oeuvre :
The legend of Zelda
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Link
Manichéisme :
humilité
Liges :
4970
champ vide pour le json :
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Nora Dänerick
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Nora Dänerick
Nora Dänerick
- message #11640
Ses doigts pianotaient sur le bureau, tandis que son dos se pressait contre son siège. Ses yeux se perdaient sur ces murs remplis de plans, schémas, qu'il avait pu dessiner ou acheter. De vieux modèles, des dessins d'inventions ou juste idées oubliées. Et tout lui apparaissait en ce nouveau jour encore. Et ça serait pareil, demain, le jour suivant, et ainsi de suite. Ces derniers mois, la routine était simple et docile ; il se levait, prenait son temps, se préparait. Et allait souvent se rendre chez sa famille, dans leur boutique. Glisser le bonjour, ou donner le coup de main. Cela faisait bien longtemps qu'ils n'en avaient pas besoin, mais leur joie était de le revoir, encore et toujours.
Et il espérait longtemps leur faire plaisir. Puis, c'était aussi intéressant, de retrouver ses outils, étudier de nouveaux mécanismes et se mettre sur un nouveau projet.
Mais la lame et la corde commençaient à manquer à sa poigne.
Le regard de l'elfe se posa sur le fourreau, l'arc, le pistolet, perdus dans l'autre coin de la pièce.
Ça faisait un moment, maintenant, qu'il n'était pas parti vérifier la brise et la verdure d'autres horizons. Qu'il n'avait pas rencontré habitants ou créatures d'un ailleurs qui enrichirait et ses connaissances, et sa curiosité. Qu'il n'était plus, ou à peine, parti à l'aventure.
Cela lui manquait. Simplement. Énormément. Cruellement.
Il savait qu'il en avait autrefois trop fait. Risqué sa vie, et celles d'autrui parfois, dans ses folies égoïstes. Il avait compris le message, finalement : s'éloigner du danger, au moins un temps, surtout de par les temps qui couraient.
Mais ce temps lui paraissait bien long et lourd, à présent. Alors peut-être, devait-il céder. Juste une fois. Une seule fois. Avant les prochaines.
Nora n'avait pas quitté son bureau avec les mêmes outils, cette fois.
Le poids de l'épée sur le dos lui était presque réconfortant. Comme lui rappelant avec douceur un passe-temps agréable qu'il avait fui quelques temps durant.
Il avait verrouillé sa porte. Jeté un coup d’œil sur le jardin entourant sa maison. Dans le fond de ce petit coin vert, il reconnut un de ses petits partenaires velus, puis l'autre, à plume, qui dormaient paisiblement.
Puis, il se détourna de sa place. Ses pas se traçaient d'eux-mêmes, écoutant la profonde voix du cœur qui s'était tu trop longtemps. Il avait contourné le quartier où se tenait la boutique de sa famille. Sa destination serait ailleurs. Plus loin.
Il avait atteint le quartier où habitations et diverses enseignes se mélangeaient. Les gens, seuls, en duo, groupes, passaient ici, puis de l'autre côté. Quelques fois les yeux se levaient sur le jeune Dänerick. Ce dernier ne savait plus s'il devait baisser les siens. Il comprenait bien pourquoi on pouvait le regarder avec insistance. Et espérait qu'un jour, cela cesse. D'une manière ou d'une autre.
Mais lorsqu'il observa les lieux, plus loin, il eut un instant de pause. Sa marche avait cessé, tandis que son attention se perdit quelques secondes suffisantes, sur cette silhouette. Il y avait quelque chose de différent, alors que lui, Nora, habitant et habitué des lieux, pensait tout connaître.
Elle avait une toge, robe d'un blanc à la pureté éclatante. Une couronne ornait sa tignasse. Ses cheveux aux boucles dorées lui coulaient sur le buste, et quelques mèches dansaient finement avec le vent. Révélant parfois une oreille au bout arrondi, et trahissant des origines d'autres terres.
Elle n'était pas d'ici.
Beaucoup, en soi, n'étaient pas d'ici. Mais elle, était davantage différente d'eux.
Les iris océan du noctem dérivèrent, honteux, lorsqu'il se surprit à scanner avec trop d'attention l'inconnue.
Un doute se fit dans ses idées. Il hésita, encore un instant. Et déjà se remit en marche. En sa direction. Contournant le dos de la probable voyageuse pour ne pas la surprendre.
Il leva la voix pour s'annoncer, n'ayant que le plus simple à prononcer pour le moment, faute d'inspiration.
- Mes salutations, Madame. Vous cherchez peut-être une destination ?
Et il espérait longtemps leur faire plaisir. Puis, c'était aussi intéressant, de retrouver ses outils, étudier de nouveaux mécanismes et se mettre sur un nouveau projet.
Mais la lame et la corde commençaient à manquer à sa poigne.
Le regard de l'elfe se posa sur le fourreau, l'arc, le pistolet, perdus dans l'autre coin de la pièce.
Ça faisait un moment, maintenant, qu'il n'était pas parti vérifier la brise et la verdure d'autres horizons. Qu'il n'avait pas rencontré habitants ou créatures d'un ailleurs qui enrichirait et ses connaissances, et sa curiosité. Qu'il n'était plus, ou à peine, parti à l'aventure.
Cela lui manquait. Simplement. Énormément. Cruellement.
Il savait qu'il en avait autrefois trop fait. Risqué sa vie, et celles d'autrui parfois, dans ses folies égoïstes. Il avait compris le message, finalement : s'éloigner du danger, au moins un temps, surtout de par les temps qui couraient.
Mais ce temps lui paraissait bien long et lourd, à présent. Alors peut-être, devait-il céder. Juste une fois. Une seule fois. Avant les prochaines.
Nora n'avait pas quitté son bureau avec les mêmes outils, cette fois.
Le poids de l'épée sur le dos lui était presque réconfortant. Comme lui rappelant avec douceur un passe-temps agréable qu'il avait fui quelques temps durant.
Il avait verrouillé sa porte. Jeté un coup d’œil sur le jardin entourant sa maison. Dans le fond de ce petit coin vert, il reconnut un de ses petits partenaires velus, puis l'autre, à plume, qui dormaient paisiblement.
Puis, il se détourna de sa place. Ses pas se traçaient d'eux-mêmes, écoutant la profonde voix du cœur qui s'était tu trop longtemps. Il avait contourné le quartier où se tenait la boutique de sa famille. Sa destination serait ailleurs. Plus loin.
Il avait atteint le quartier où habitations et diverses enseignes se mélangeaient. Les gens, seuls, en duo, groupes, passaient ici, puis de l'autre côté. Quelques fois les yeux se levaient sur le jeune Dänerick. Ce dernier ne savait plus s'il devait baisser les siens. Il comprenait bien pourquoi on pouvait le regarder avec insistance. Et espérait qu'un jour, cela cesse. D'une manière ou d'une autre.
Mais lorsqu'il observa les lieux, plus loin, il eut un instant de pause. Sa marche avait cessé, tandis que son attention se perdit quelques secondes suffisantes, sur cette silhouette. Il y avait quelque chose de différent, alors que lui, Nora, habitant et habitué des lieux, pensait tout connaître.
Elle avait une toge, robe d'un blanc à la pureté éclatante. Une couronne ornait sa tignasse. Ses cheveux aux boucles dorées lui coulaient sur le buste, et quelques mèches dansaient finement avec le vent. Révélant parfois une oreille au bout arrondi, et trahissant des origines d'autres terres.
Elle n'était pas d'ici.
Beaucoup, en soi, n'étaient pas d'ici. Mais elle, était davantage différente d'eux.
Les iris océan du noctem dérivèrent, honteux, lorsqu'il se surprit à scanner avec trop d'attention l'inconnue.
Un doute se fit dans ses idées. Il hésita, encore un instant. Et déjà se remit en marche. En sa direction. Contournant le dos de la probable voyageuse pour ne pas la surprendre.
Il leva la voix pour s'annoncer, n'ayant que le plus simple à prononcer pour le moment, faute d'inspiration.
- Mes salutations, Madame. Vous cherchez peut-être une destination ?
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Titre du joueur :
Élue de la Luxure - Le cygne de la Tour
Âge :
350 ans
Race·s :
Anarkhia
Particularités de la race :
Métisse (Celeste/Elfe)
Métier :
Élue ?
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation
Nom de l'oeuvre :
Charlie Bowater
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Choreomania
Manichéisme :
luxure
Liges :
550
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- message #11645
feat.
Nora
Des paroles t’arrachent à tes pensées et à cet Ailleurs que tu étais en train de bâtir de toute pièce, d’une façon assez délicate pour ne pas que tu souffres de ce dérangement. Tes yeux dorés glissent sur l'opportun tandis que tu te tournes vers lui, ne lui offrant dans un temps que le bruissement délicat de la soie pour l’instant. Prenant ton temps pour l’observer, tenter de deviner ses intentions, sans que tu ne sois particulièrement douée pour cela, mais ta condition qui sans être gravée sur ton front t’oblige à une certaine forme de prudence.
L’angoisse fluctue selon les jours, pensant te rendre service l’on t’abreuve de ces évènements qui tournent parfois au drame, l’histoire d’une rencontre anodine qui peut plonger Arathia entière dans le chaos. Cela te terrifie assez pour parfois avoir simplement envie d’abandonner, de dire à ta déesse lorsque tu fais acte de repentir : désolé, mais je ne suis pas à la hauteur, je ne mérite pas ton Amour. Sans même savoir comment tu serais susceptible de réagir lorsque le danger se présentera à toi, la peur, la sidération, l’incapacité ? Les doutes ne se poseront plus que lorsque tu y seras confrontée. Mais tu accepteras ton sort puisque les dieux l’auront décidé.
Un sourire se glisse sur ton visage. «Bonsoir. » Commences-tu poliment, la suite venant rapidement après, avec facilité, dans un hochement de tête négatif. « Je n’en ai aucune et j'ignore tout de ce qu’il est possible de faire ici. » Faisant le choix de passer la journée à ne rien faire, ou en tout cas à ne rien faire de ce que l’on attend de toi, le monde n’ayant pas besoin de la Luxure pour tourner. Alors tu peux donc t’accorder un caprice, même si le dernier ne remonte pas à si longtemps.
Jouant le rôle d’une créature délicate, tu poses tes envies dans votre conversation, tout en initiant un mouvement. Libre à cet elfe - qui te semble bien jeune - de te suivre ou de faire demi-tour. «Il paraît que vos nuits sont les plus belles d’Arathia, mais que vos créations et votre art n’ont rien à leur envier. » Ces nuits devraient pourtant aboutir à des matins comme les autres, pour une raison obscure cela est impossible. « La ville est un peu étouffante, surtout lorsqu’on ne la connaît pas. » Et ignorant tout des coutumes de ce pays - tu n’as pas fait l’effort de te renseigner plus que nécessaire, préférant découvrir sur le tas -, tu lui offres ta dextre, délicate, manucurée, clairement pas une main s’occupant d’un travail manuel. Seule ombre au tableau, deux cicatrices parallèles, l’une barrant l’articulation des phalanges intermédiaires et l’autre le tiers bas de ta paume. Blessure typique de ceux arrêtant une lame à la main.. Ou peut-être est-ce autre chose dans ton cas ?
L’angoisse fluctue selon les jours, pensant te rendre service l’on t’abreuve de ces évènements qui tournent parfois au drame, l’histoire d’une rencontre anodine qui peut plonger Arathia entière dans le chaos. Cela te terrifie assez pour parfois avoir simplement envie d’abandonner, de dire à ta déesse lorsque tu fais acte de repentir : désolé, mais je ne suis pas à la hauteur, je ne mérite pas ton Amour. Sans même savoir comment tu serais susceptible de réagir lorsque le danger se présentera à toi, la peur, la sidération, l’incapacité ? Les doutes ne se poseront plus que lorsque tu y seras confrontée. Mais tu accepteras ton sort puisque les dieux l’auront décidé.
Un sourire se glisse sur ton visage. «
Jouant le rôle d’une créature délicate, tu poses tes envies dans votre conversation, tout en initiant un mouvement. Libre à cet elfe - qui te semble bien jeune - de te suivre ou de faire demi-tour. «
Nora Dänerick
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Titre du joueur :
Elu de l'Humilité / Le Souffleur de brume
Âge :
74 ans
Race·s (liste) :
Elfe
Race·s :
Elfe
Particularités de la race :
Métier :
Aventurier, explorateur
Magie·s :
Magie Blanche - Vie - Magie curative, Magie Élémentaire - Élémentaire - Hydromancie
Nom de l'oeuvre :
The legend of Zelda
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Link
Manichéisme :
humilité
Liges :
4970
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Nora Dänerick
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Nora Dänerick
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- message #11651
Il se questionnait presque une nouvelle fois. Pourquoi soudainement avait-il décidé, aujourd'hui, ici, qu'il devait en être autrement ? Son père allait-il guetter sa venue à la boutique ? Et lui-même, qu'attendait-il vraiment ?
Mais la place n'était plus au doute. Il s'était lancé, avait abordé, d'une manière aussi tranquille que maladroite une humaine, ou ce qui y ressemblait. Et, le temps qu'elle répondit, les traits doux, harmonieux de l'inconnue se dessinaient, s'imprégner dans la rétine de l'elfe. Elle sourit, et sa voix murmurait doucereusement une salutation nocturne.
Lorsqu'elle répondit, il eut un instant le regard plus ouvert, intrigué. Elle ne savait pas où elle allait ? Oh, pouvait-il seulement porter jugement là-dessus, lui, qui se sentait constamment perdu dans ses propres lieux.
Puis, elle ouvrit la marche. A moins qu'elle ne le congédiait de manière assez soudaine. Mais le fait qu'elle lui adresse de nouvelles paroles lui prouva que la conversation poursuivait. Et il se hâta à la rejoindre, se dirigeant vers l'aléatoire, tout comme elle.
Elle complimentait le ciel de Clara Nocte. Puis les inventions des uns et des autres. Qu'il était agréable, aux oreilles du blond, de savoir que les passagers aimaient le paysage et le talent des habitants.
Il leva les yeux, scrutant les perles étincelantes qui marquaient la voûte céleste.
- Pouvoir contempler à longueur de temps le firmament pur et éternel est un vrai cadeau, en effet. Je suis ravi de voir qu'il vous convient également. Quant à nos créateurs, c'est leurs idées, rêves et cœur qu'ils mettent à l'ouvrage. Cela pourrait paraître être une justification audacieuse, mais cela expliquerait l'expérience et le talent qui ressort à chaque invention.
Pour un peu, il reverrait presque l'air fier de son père, lorsque celui-ci venait à bout d'une nouvelle œuvre.
Le blond l'écoutait avidement, de peur d'en perdre le moindre mot, la moindre syllabe. Elle révélait alors une autre vérité, ou peut-être son sentiment concernant cette cité. Se sentait-elle étouffée par ces lieux inconnus ? Il ne pouvait qu'acquiescer à cette idée. Il se souvenait bien ne pas se sentir à sa place, lors de ses premiers voyages. Le manque de repères, d'objectifs, tout pouvait nous brusquer et nous faire sentir plus que petit dans une si grande ville.
Il n'avait pas su répondre, et elle enchaînait par l'acte, cette fois. Elle leva la droite en sa direction. Il eut une seconde, puis deux, de réflexion.
Obéissant à l'invitation, sa main se glissa dans la sienne, ses doigts étreignant finement les siens. Sans la moindre caresse, une poigne qui se voulait bienveillante mais moins que ferme pour la laisser fuir à tout moment.
Les yeux du blond s'enfuirent de la silhouette de son inconnue, la pudeur reprenant légèrement le dessus.
- Désirez-vous voir le monde de Clara Nocte ? Leurs inventions, leur architecture ou même le paysage ? Les lieux hors de la ville possèdent leur propre charme. Certains prétendent même que poser le pas sur les hautes collines donnerait presque l'illusion de pouvoir toucher l'astre du bout du doigt.
Un infime sourire glissa sur les lèvres du raconteur. L'idée lui plaisait, quand bien même elle était illusoire. De toute façon, qui accepterait une telle idée ?
Mais la place n'était plus au doute. Il s'était lancé, avait abordé, d'une manière aussi tranquille que maladroite une humaine, ou ce qui y ressemblait. Et, le temps qu'elle répondit, les traits doux, harmonieux de l'inconnue se dessinaient, s'imprégner dans la rétine de l'elfe. Elle sourit, et sa voix murmurait doucereusement une salutation nocturne.
Lorsqu'elle répondit, il eut un instant le regard plus ouvert, intrigué. Elle ne savait pas où elle allait ? Oh, pouvait-il seulement porter jugement là-dessus, lui, qui se sentait constamment perdu dans ses propres lieux.
Puis, elle ouvrit la marche. A moins qu'elle ne le congédiait de manière assez soudaine. Mais le fait qu'elle lui adresse de nouvelles paroles lui prouva que la conversation poursuivait. Et il se hâta à la rejoindre, se dirigeant vers l'aléatoire, tout comme elle.
Elle complimentait le ciel de Clara Nocte. Puis les inventions des uns et des autres. Qu'il était agréable, aux oreilles du blond, de savoir que les passagers aimaient le paysage et le talent des habitants.
Il leva les yeux, scrutant les perles étincelantes qui marquaient la voûte céleste.
- Pouvoir contempler à longueur de temps le firmament pur et éternel est un vrai cadeau, en effet. Je suis ravi de voir qu'il vous convient également. Quant à nos créateurs, c'est leurs idées, rêves et cœur qu'ils mettent à l'ouvrage. Cela pourrait paraître être une justification audacieuse, mais cela expliquerait l'expérience et le talent qui ressort à chaque invention.
Pour un peu, il reverrait presque l'air fier de son père, lorsque celui-ci venait à bout d'une nouvelle œuvre.
Le blond l'écoutait avidement, de peur d'en perdre le moindre mot, la moindre syllabe. Elle révélait alors une autre vérité, ou peut-être son sentiment concernant cette cité. Se sentait-elle étouffée par ces lieux inconnus ? Il ne pouvait qu'acquiescer à cette idée. Il se souvenait bien ne pas se sentir à sa place, lors de ses premiers voyages. Le manque de repères, d'objectifs, tout pouvait nous brusquer et nous faire sentir plus que petit dans une si grande ville.
Il n'avait pas su répondre, et elle enchaînait par l'acte, cette fois. Elle leva la droite en sa direction. Il eut une seconde, puis deux, de réflexion.
Obéissant à l'invitation, sa main se glissa dans la sienne, ses doigts étreignant finement les siens. Sans la moindre caresse, une poigne qui se voulait bienveillante mais moins que ferme pour la laisser fuir à tout moment.
Les yeux du blond s'enfuirent de la silhouette de son inconnue, la pudeur reprenant légèrement le dessus.
- Désirez-vous voir le monde de Clara Nocte ? Leurs inventions, leur architecture ou même le paysage ? Les lieux hors de la ville possèdent leur propre charme. Certains prétendent même que poser le pas sur les hautes collines donnerait presque l'illusion de pouvoir toucher l'astre du bout du doigt.
Un infime sourire glissa sur les lèvres du raconteur. L'idée lui plaisait, quand bien même elle était illusoire. De toute façon, qui accepterait une telle idée ?
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Titre du joueur :
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Âge :
350 ans
Race·s :
Anarkhia
Particularités de la race :
Métisse (Celeste/Elfe)
Métier :
Élue ?
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation
Nom de l'oeuvre :
Charlie Bowater
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Choreomania
Manichéisme :
luxure
Liges :
550
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"Élue de la Luxure - Le cygne de la Tour","age":"350 ans","races":"Anarkhia","metier":"Élue ?","magies":"Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation","manicheisme":"luxure","taille":"165 cm","poids":"55 kilos","orientation":"Toutes","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t1210-je-suis-ce-que-tu-veux","nomdeloeuvre":"Charlie Bowater","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Choreomania","icon":"https://i.servimg.com/u/f29/19/56/15/07/image154.png","iconalt":"","autrescomptes":"Farah, Asrasterin du Néant"}
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- message #11734
feat.
Nora
Pour une anarkhia ayant vécu presque toute sa vie avec pour seul ciel le plafond des étages où tu as erré, celui en brique rouge d’une cellule de prison avait déjà tout de l’exotisme. Et les étoiles se font si rares en Ananda, et surtout tu n’en pouvais plus de cette lune d’un rouge dense et profond, de l’absence de soleil, tu aimes la lumière, tu aimes tout ce qui est capable de t’apporter un peu de lumière et chaleur.
Vos doigts se lient, et une sensation étrange te parcours te faisant resserrer ta prise, sans que tu ne puisses vraiment te l’expliquer, mais tu ressens cette sensation extatique, la même qui t’imprègne lorsque dans tes prières tu te lies au divin. Une interrogation pèse sur ta conscience, mais il y a des choses qu’il vaut mieux s’abstenir de dire lorsqu’il y a un risque d’être écouté. Sa proposition de s’écarter des sentiers battus tombe à point nommé.
Sa description des choses, pleines de poésie, te plait et te fait envie, mais tu n’oublies pas ce qui brûle tes lèvres. «Laissons la ville derrière nous ? » Voici la délicate proposition que tu lui fais, le reste peut bien attendre, la ville ne tombera pas dans l’oubli en quelques heures, mais tu ne t’y sens pas à ta place, comme si l'éventualité d’un rejet était présente. Et pour l’heure tu ne rêves que d’évasion, t’écarter de tout ce qui pourrait se lier à ton devoir.
Ce garçon te paraît jeune, tout du moins tu n’as pas cette impression de lassitude que tu peux avoir avec les êtres âgés de plusieurs siècles. Même toi tu possèdes quelques-uns de ses automatismes qui laissent deviner ton âge. Tu estimes que cet inconnu à ton bras aurait pu être une conquête digne de toi, si tu n’avais pas tant de questions en tête. Ta propre présence ici te semble incongru, et sans doute tu dois afficher un air un peu rêveur à cet instant.
Faisant le choix de prendre la tête de votre duo, tu t’avances donc dans les rues charmantes de la ville, sans réellement savoir où tu vas, prenant toutefois en compte ses recommandations. Ton sens de l’orientation étant purement et simplement inexistant.
Tu ne parles pas beaucoup, cultivant les silences, sans laisser ton interlocuteur croire que tu l’ennuie, simplement tes pensées sont là et s’alignent successivement, tu as toujours besoin de faire quelque chose pour réfléchir, sinon c’est la Paresse dans laquelle tu as été élevée qui te prend.
Et ce n’est qu’une fois un peu écarté de Munditia que tu reprends la parole, libérant sa main, comme si en dehors du bruit et des gens tu te sentais davantage à ton aise - et c’était le cas. «Puis-je savoir votre nom ? » Une banalité, mais il fallait bien un nom à coller sur ce visage, tu n’allais sans doute pas l’appeler par des surnoms..
Et tandis que ton regard se perd sur la ville nocturne, tu te questionnes sur ton passé et sur l’histoire de ta famille, liée à cet endroit. Instinctivement il te plaît, c’est un joli endroit tu n’iras pas le lier, mais il a causé tant de mal à ton père qui est à tes yeux l’homme le plus formidable du monde, que tu ne sais pas si tu peux réellement l’apprécier.
Vos doigts se lient, et une sensation étrange te parcours te faisant resserrer ta prise, sans que tu ne puisses vraiment te l’expliquer, mais tu ressens cette sensation extatique, la même qui t’imprègne lorsque dans tes prières tu te lies au divin. Une interrogation pèse sur ta conscience, mais il y a des choses qu’il vaut mieux s’abstenir de dire lorsqu’il y a un risque d’être écouté. Sa proposition de s’écarter des sentiers battus tombe à point nommé.
Sa description des choses, pleines de poésie, te plait et te fait envie, mais tu n’oublies pas ce qui brûle tes lèvres. «
Ce garçon te paraît jeune, tout du moins tu n’as pas cette impression de lassitude que tu peux avoir avec les êtres âgés de plusieurs siècles. Même toi tu possèdes quelques-uns de ses automatismes qui laissent deviner ton âge. Tu estimes que cet inconnu à ton bras aurait pu être une conquête digne de toi, si tu n’avais pas tant de questions en tête. Ta propre présence ici te semble incongru, et sans doute tu dois afficher un air un peu rêveur à cet instant.
Faisant le choix de prendre la tête de votre duo, tu t’avances donc dans les rues charmantes de la ville, sans réellement savoir où tu vas, prenant toutefois en compte ses recommandations. Ton sens de l’orientation étant purement et simplement inexistant.
Tu ne parles pas beaucoup, cultivant les silences, sans laisser ton interlocuteur croire que tu l’ennuie, simplement tes pensées sont là et s’alignent successivement, tu as toujours besoin de faire quelque chose pour réfléchir, sinon c’est la Paresse dans laquelle tu as été élevée qui te prend.
Et ce n’est qu’une fois un peu écarté de Munditia que tu reprends la parole, libérant sa main, comme si en dehors du bruit et des gens tu te sentais davantage à ton aise - et c’était le cas. «
Et tandis que ton regard se perd sur la ville nocturne, tu te questionnes sur ton passé et sur l’histoire de ta famille, liée à cet endroit. Instinctivement il te plaît, c’est un joli endroit tu n’iras pas le lier, mais il a causé tant de mal à ton père qui est à tes yeux l’homme le plus formidable du monde, que tu ne sais pas si tu peux réellement l’apprécier.
Nora Dänerick
Nora Dänerick
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Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
Elu de l'Humilité / Le Souffleur de brume
Âge :
74 ans
Race·s (liste) :
Elfe
Race·s :
Elfe
Particularités de la race :
Métier :
Aventurier, explorateur
Magie·s :
Magie Blanche - Vie - Magie curative, Magie Élémentaire - Élémentaire - Hydromancie
Nom de l'oeuvre :
The legend of Zelda
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Link
Manichéisme :
humilité
Liges :
4970
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Nora Dänerick
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Nora Dänerick
Nora Dänerick
- message #11759
Depuis que ses iris s'étaient posés sur cette inconnue, cette chimère venant comme d'un autre monde, Nora avait l'impression que quelque chose était différent. Ou peut-être cette journée elle-même, voulait se couper des autres. Et que cette personne était simplement tombée au bon moment.
Il n'avait plus même l'impression de réellement songer. Il suivait le cours de ses envies, de ce que son cœur avait pu lui dicter tandis que lui s'était contenté d'un silence réconfortant, à chaque fois qu'il revoyait ses proches. Mais ce jour, cette nuit, serait son moment, tiré hors du temps.
Tout, en cet instant, semblait lui souffler d'y aller. De partir. De courir. De s'enfuir là où on ne le retiendrait pas. Là où ne pouvait plus le retenir.
Nora rêvait de départ depuis si longtemps.
Cependant, un dernier doute survivait, subsistait. Il se le répétait une nouvelle fois. Tout cela, ces sorties dans l'inconnu, sans garde ni appui, il ne pouvait pas. Ne devait pas. Et son âme se scindait entre les deux camps qui formaient ce dilemme.
Puis, elle prononça son vœu.
Laissons la ville derrière nous.
Il la regardait. Yeux bien ouverts, surpris, intrigués. Il n'avait lancé cette proposition que sur une semi plaisanterie, une rêverie perdue entre deux idées. Mais c'était cela qu'elle avait choisi.
Et tout semblait presque aussi clair, facile. Tout semblait simple à présent. Tout le rappela à ce moment.
Il allait partir, cette fois. Et il ne serait pas seul. N'était-ce pas pire, en soi ? Il n'allait plus y penser.
Il n'allait plus penser à rien.
- Alors, partons.
En ces simples paroles, la conclusion leur était posée. Imposée aux autres. Et le duo filait, déjà. Sans se soucier de ce que cela pourrait faire. Était-elle plus impatiente que lui à l'idée de voir l'extérieur ? Il suivit le rythme. Ne commentait jamais la destination hasardeuse choisie. Il ne faisait qu'avancer. L'observer une seconde, parfois. Contemplant cette motivation, cette dévotion dans chacun de ses pas.
Ils n'étaient que deux échappés d'un monde qui ne les convenait pas. Ou deux rescapés. Il se demandait, en fait, s'ils se ressemblaient. Si elle aussi, avait un fragment de cauchemar en elle qui lui donnait envie de fuir.
Plus tard, enfin, ils avaient quitté les frontières de la ville. Les lumières des quartiers n'éclairaient qu'à peine leurs silhouettes. Et bientôt, à force de tracer leur chemin dans les ténèbres lointains, seules les étoiles ou le croissant d'argent parviendraient à dévoiler rien qu'un peu leurs traits.
Leurs doigts se délièrent, il laissa un pas ou deux d'espace entre leurs corps. Puis elle lui demanda son nom. Il n'y avait même pas songé, à se présenter. Une chose pourtant si évidente à lancer lors d'une rencontre.
- Je m'appelle Nora. Nora Dänerick. Et vous ?
Lui aussi, désirait pouvoir savoir comment l'appeler.
Mais plus encore, il voulait en connaître davantage, sur elle. Y mettre un nom, une histoire, des rêves aussi. Avoir une image plus claire de cette inconnue.
Il hésita, tandis que leur marche continuait. Mais il ne voulait pas lâcher ce moment.
- D'où venez-vous ?
Il n'avait plus même l'impression de réellement songer. Il suivait le cours de ses envies, de ce que son cœur avait pu lui dicter tandis que lui s'était contenté d'un silence réconfortant, à chaque fois qu'il revoyait ses proches. Mais ce jour, cette nuit, serait son moment, tiré hors du temps.
Tout, en cet instant, semblait lui souffler d'y aller. De partir. De courir. De s'enfuir là où on ne le retiendrait pas. Là où ne pouvait plus le retenir.
Nora rêvait de départ depuis si longtemps.
Cependant, un dernier doute survivait, subsistait. Il se le répétait une nouvelle fois. Tout cela, ces sorties dans l'inconnu, sans garde ni appui, il ne pouvait pas. Ne devait pas. Et son âme se scindait entre les deux camps qui formaient ce dilemme.
Puis, elle prononça son vœu.
Laissons la ville derrière nous.
Il la regardait. Yeux bien ouverts, surpris, intrigués. Il n'avait lancé cette proposition que sur une semi plaisanterie, une rêverie perdue entre deux idées. Mais c'était cela qu'elle avait choisi.
Et tout semblait presque aussi clair, facile. Tout semblait simple à présent. Tout le rappela à ce moment.
Il allait partir, cette fois. Et il ne serait pas seul. N'était-ce pas pire, en soi ? Il n'allait plus y penser.
Il n'allait plus penser à rien.
- Alors, partons.
En ces simples paroles, la conclusion leur était posée. Imposée aux autres. Et le duo filait, déjà. Sans se soucier de ce que cela pourrait faire. Était-elle plus impatiente que lui à l'idée de voir l'extérieur ? Il suivit le rythme. Ne commentait jamais la destination hasardeuse choisie. Il ne faisait qu'avancer. L'observer une seconde, parfois. Contemplant cette motivation, cette dévotion dans chacun de ses pas.
Ils n'étaient que deux échappés d'un monde qui ne les convenait pas. Ou deux rescapés. Il se demandait, en fait, s'ils se ressemblaient. Si elle aussi, avait un fragment de cauchemar en elle qui lui donnait envie de fuir.
Plus tard, enfin, ils avaient quitté les frontières de la ville. Les lumières des quartiers n'éclairaient qu'à peine leurs silhouettes. Et bientôt, à force de tracer leur chemin dans les ténèbres lointains, seules les étoiles ou le croissant d'argent parviendraient à dévoiler rien qu'un peu leurs traits.
Leurs doigts se délièrent, il laissa un pas ou deux d'espace entre leurs corps. Puis elle lui demanda son nom. Il n'y avait même pas songé, à se présenter. Une chose pourtant si évidente à lancer lors d'une rencontre.
- Je m'appelle Nora. Nora Dänerick. Et vous ?
Lui aussi, désirait pouvoir savoir comment l'appeler.
Mais plus encore, il voulait en connaître davantage, sur elle. Y mettre un nom, une histoire, des rêves aussi. Avoir une image plus claire de cette inconnue.
Il hésita, tandis que leur marche continuait. Mais il ne voulait pas lâcher ce moment.
- D'où venez-vous ?
Órfhlaith
Órfhlaith
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Race·s
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Featuring
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Titre du joueur :
Élue de la Luxure - Le cygne de la Tour
Âge :
350 ans
Race·s :
Anarkhia
Particularités de la race :
Métisse (Celeste/Elfe)
Métier :
Élue ?
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation
Nom de l'oeuvre :
Charlie Bowater
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Choreomania
Manichéisme :
luxure
Liges :
550
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Órfhlaith
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Órfhlaith
Órfhlaith
- message #11760
feat.
Nora
Le garçon semble un peu surpris de ta proposition, et à toi de lui accorder un air curieux dans l’innocence de celle qui ne comprend pas. Mais par chance sa réticence se lève rapidement et vous prenez le chemin d’un on-ne-sait-où qui t’es inconnu.
Loin de la ville, tu respires, ta magie n’ayant plus que l’elfe sur lequel s’accrocher, mais elle semblait étonnamment peu décidée à aller sur lui, te faisant retrouver un peu d’énergie. Et peut-être qu’à force de vivre enfermée, tu as peur des autres, de cette foule qui peut devenir étouffante, du bruit et de l’épuisement de cette magie dont tu n’as aucun contrôle.
Nora, c’est un joli prénom. C’est doux, très agréable à l’oreille. Tu lui souffles le tien sans attendre. «Órfhlaith. » C’est exotique, ça ne sonne de nulle part, d’une époque révolue depuis longtemps. Puis s’enchaîne une question fâcheuse, tu pourrais mentir, ce ne serait pas correct, mais ce serait fidèle à toi, mais aujourd’hui dans cette mélancolie tu ne te sens pas.
Avant de lui répondre, tu prends un peu de distance, l’air de rien sans donner l’impression de fuir ou de préparer une attaque, craignant une éventuelle réaction. «Le royaume du lac. » C’est joliment dit et poétique, d’utiliser l’ancien nom, parce que le nouveau tu ne peux pas le prononcer sans qu’il ne te brûle la langue, tu es née à Anandapolis avant la corruption, lors de l’âge d’Or, et c’est à cette vision passéiste à laquelle tu es rattachée. Comment quelqu’un comme toi aurait pu appartenir à ce royaume maudit ? Une question qui brûle les lèvres de ceux qui ne savent pas la vérité, ou qui refusent de la voir.
Inutile de lui renvoyer la question, il était un elfe, naturellement il venait d’ici mais il était pourtant différent.
Ton tour de poser une question et c’est la plus évidente qui te vient avec facilité. «Vous êtes un élu, n’est-ce pas ? » Tu ne te rends pas compte que cette question, pourtant toute innocente peut-être suspecte, surtout à cette époque où les dangers courent, mais de toute évidence tu n’es pas une tueuse, ou alors tu es la meilleure d’entre tous, l’une des possibilités étant largement plus plausible que l’autre.
L’or glisse un instant en direction du saphir, dans l’attente d’une réponse, espérant ne pas être rejetée, la haine, la colère, tu peux faire avec, ce sont des choses qui t’importent si peu, qui ne te blessent pas, qui ne te font pas tant souffrir. Mais le rejet, ça tu peux en mourir, tu nourris tellement d’espoir en ce monde. Alors l’idée d’être rejetée possiblement par un semblable, te tue.
Tu n’es pas une créature sociale, tu vis en retrait du monde, alors nécessairement tu n’es probablement pas très habile dans tes intéractions. Toutes les heures de ta journée sont dévouées à ta déesse, du lever au coucher, sept prières lui sont accordées par jour. Ta foi est le socle de ta vie, bien avant le devoir d’élu, la réponse à tout.
Loin de la ville, tu respires, ta magie n’ayant plus que l’elfe sur lequel s’accrocher, mais elle semblait étonnamment peu décidée à aller sur lui, te faisant retrouver un peu d’énergie. Et peut-être qu’à force de vivre enfermée, tu as peur des autres, de cette foule qui peut devenir étouffante, du bruit et de l’épuisement de cette magie dont tu n’as aucun contrôle.
Nora, c’est un joli prénom. C’est doux, très agréable à l’oreille. Tu lui souffles le tien sans attendre. «
Avant de lui répondre, tu prends un peu de distance, l’air de rien sans donner l’impression de fuir ou de préparer une attaque, craignant une éventuelle réaction. «
Inutile de lui renvoyer la question, il était un elfe, naturellement il venait d’ici mais il était pourtant différent.
Ton tour de poser une question et c’est la plus évidente qui te vient avec facilité. «
L’or glisse un instant en direction du saphir, dans l’attente d’une réponse, espérant ne pas être rejetée, la haine, la colère, tu peux faire avec, ce sont des choses qui t’importent si peu, qui ne te blessent pas, qui ne te font pas tant souffrir. Mais le rejet, ça tu peux en mourir, tu nourris tellement d’espoir en ce monde. Alors l’idée d’être rejetée possiblement par un semblable, te tue.
Tu n’es pas une créature sociale, tu vis en retrait du monde, alors nécessairement tu n’es probablement pas très habile dans tes intéractions. Toutes les heures de ta journée sont dévouées à ta déesse, du lever au coucher, sept prières lui sont accordées par jour. Ta foi est le socle de ta vie, bien avant le devoir d’élu, la réponse à tout.
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J'ai rêvé toute la matinée de ce que le jour doit à la nuit. - Nora.