{"name":"GroupPerso","value":"ananda"},{"name":"ChampTitre","value":"S'alanguir est pour moi Le pire des effrois, c'est froid - Isolde"},{"name":"prenomPerso","value":"Dame"},{"name":"nomPerso","value":"Isolde"},{"name":"titreperso","value":"Cheffe de la tour Galate"},{"name":"originefeat","value":"Dragon Age"},{"name":"nomfeat","value":"Flemeth"},{"name":"iconfiche","value":"https://zupimages.net/up/23/21/go0j.png"},{"name":"racePerso","value":"Anarkhia"},{"name":"ageperso","value":"557 ans"},{"name":"metierPerso","value":"Cheffe de la tour Galate"},{"name":"LieuNaissance","value":"Noctis Tempore, Clara Nocte"},{"name":"genreperso","value":"Femme"},{"name":"pronomsperso","value":"Elle"},{"name":"orientationperso","value":"Pansexuelle"},{"name":"manicheismeperso","value":"Avarice"},{"name":"magieperso","value":"Maladie"},{"name":"aptitudeperso","value":"Changeforme"},{"name":"habilitesperso","value":"

Maladie

Nous nous complaisons dans notre vision étriquée de nous-même ; nous nous enveloppons d'une subtile couche de microbes, se répandant lascivement sur nos mollets, léchant nos talons, rampant dans un diamètre autour de l'épicentre qui n'est autre que nous-mêmes.{{ Nous sommes nous-mêmes affectés par tant d'altérations, nous sommes juste plus résistantes que vous, être faible - nous sommes plus fortes, guère invincibles. }} Et si par malheur, nos ongles effleurent votre jugulaire dans un lent mouvement de rotation pour mieux prendre votre menton entre nos doigts, nous pourrions vous faire cracher vos glaires, ne nous en déplaise d'en recevoir une partie - nous nous plaisons presque à ressentir votre douleur. \r\n\r\n\r\n

Changeforme

Nous préférons nous dévêtir pour mieux sentir la fraîcheur du vent sur notre peau, c'est que nous ne pouvons conserver ces nippes, elles risquent de simplement se craquer - c'est que nous sentons notre corps se modeler, nos os se distordre, nos muscles grossirent et notre taille tout autant : c'est que nous nous revêtons d'écailles quand notre gueule décharnée est maintenant parée de dents jaunies. Nous ne sommes plus humanoïdes, nous ne sommes qu'abomination et monstruosité sur quatre pattes, vêtues d'ailes craquelées de striures semblables à des veines saillantes d'une couleur possiblement rouge, quand nos écailles sont similaires à une noirceur qui avalerait même votre âme - cette peau se colle à notre propre peau et il est si dur de s'en détacher, plus le temps passe, moins l'envie de la quitter se ressent. {{ Nous finirons par rester une abomination semblable à un drake monstrueux, des lambeaux de chair se détachant de plus en plus - notre squelette, il restera. }}\r\n\r\n\r\n

Combinaison

Nous savons, que nous sommes imposantes ; de par cela, nous l'utilisons à notre avantage, quand nous ressentons la bribe de magie en nous, qui vacille, tourbillonne, remonte et nous laisse cracher ce nuage toxique qui vous fera lentement agoniser dans, sans nul doute, d'atroces souffrances inimaginables. Nous-mêmes, ne savons guère sur quelle maladie vous pouvez tomber - une simple roulette de la chance à la vie si nous le permettons quand nous n'écraserons pas votre faible squelette. {{ Nous vous regardons simplement de haut - n'en déplaise à autrui ! }}\r\n\r\n

Armes

Nous nous devons de ne point nous reposer sur nos lauriers, nous regardons donc avec une subtile touche d'envie la technologie de notre ancienne patrie ; mais nous la rejetons avec ferveur et préférons sentir la poudre dans nos narines, même si cela s'enraye une fois sur deux - nous préférons des flingues et nous rangeons du côté de cette chance. Et si par malheur, cette chance nous abandonne, nous pestons, nous rageons, mais nous rions en nous parant d'un ceste, c'est que nous apprécions de tester de nouvelles armes au fil des années, nous ne nous spécialisons jamais, nous préférons nous adapter. {{ Nous avons une connaissance des années qui passent en demeurant une vieille branche sans jamais connaître ses nouvelles technologies et sans le vouloir. }}"},{"name":"tailleperso","value":"1m75"},{"name":"poidsperso","value":"70 kilos"},{"name":"signesDistinctifs","value":"Monochromatisme à cônes verts • Urtication prononcée dans le dos, des peaux mortes qui se perdent dans les tenues • Habits révélateurs des vergetures, col plongeant révélant une poitrine happé par la gravité descendante, un ventre guère plat, des hanches commençant à avoir des petites poignées d'amour, dos nu, d'une couleur sans nul doute rouge sans que tu ne le saches • Des talons vertigineux que tu fais voler à la moindre de tes envies, d'une couleur sûrement bleutée ou parsemée d'une semelle rougeâtre • Un rire haut perché, un rire qui résonne entre les murs, un rire qui ferait peur et pourtant ! Le rire est souvent utilisé par ta personne • Aucune odeur dans ton sillage, un simple bruit étouffé pour annoncer ta présence • Un visage souriant, des rides aux coins de la bouche et entre les sourcils, les lèvres qui s'affaissent avec le temps malgré un sourire presque perpétuel • Des pupilles dorées, guère éclairé par la lumière, mais par des ténèbres, la pupille bien plus présente dans l'iris, une dilatation habituelle • Une démarche saccadée par des talons mordant la chair et répandant des douleurs, une démarche cependant fière et un menton bien droit • Des cheveux fins et se perdant bien plus que ne repoussant, d'une belle couleur blanchâtre si ce n'est pas grisé par la luminosité, acquis par un temps bien vécu, arrivant à peine jusqu'aux omoplates • Quelques cicatrices, chacune ayant sa propre histoire personnelle et nommée en cet honneur."},{"name":"factsperso","value":"Ton nom de famille fut \"Luminis\" que tu perdis en l'An -223 • Ton ancienne vertu n'est nul autre que la \"patience\" que tu perdis et dont l'impatience te caractériserait presque maintenant • Aucun titre pour te désigner si ce n'est celui de Dame précédant ton prénom Isolde • Apprécie ton corps par ses particularités, par ses défauts, par le temps qui le happe et le rend tout simplement plus vieux, plus beau, sans le cacher, en l'affirmant • Renifle du poison et non du parfum, de cela est réconfortant • Un maquillage ostentatoire des lèvres carmin, certainement tout du moins • Préfère boire du bout des lèvres, le verre toujours plein, détestant le voir vide • Apprécie de jouer avec sa vie, apprécie de jouer avec la chance et voir jusqu'où tu peux aller • Collectionneuse dans l'âme des armes, il n'est pas rare que tu te blesses en essayant certaines • De cette manie de toujours vouloir connaître les ragots sans réellement vouloir en faire partie • Apprécie la viande rouge, apprécie de tester de nouveaux plats, apprécie de chasser la viande pour la mettre dans ton assiette • N'apprécie pas les inconnus entrant dans ta tour en salissant tout sur leur passage • Préfère que cela soit rangé et propre, ne sait-on jamais qui pourrait y entrer, n'est-ce pas ? • Ne sait pas tout, mais déteste ne pas tout savoir • Une affection particulière pour les \"balances\" • Ils finiront quand même six pieds sous terre • Se complaît dans une hauteur factice, d'où les talons - il n'est pas rare que tu montes sur une table pour ceux et celles ayant une taille plus haute que la tienne • Tu te contrefiches de l'image que tu peux donner • Dans une certaine mesure, tu pèses le pour et le contre face à des situations dites \"diplomatiques\", dans la réalité, tu rigoles en crachant, guère idiote de ces soit disantes alliances • Tu n'hésites pas à envahir l'espace personnel d'autrui, jouant avec les nerfs des individus en face de toi • Tu pourrais rire en marchant sur autrui que cela ne te dérangerait pas • Tu punis personnellement les traîtres à la Tour et tu répands toi-même les murmures qui en découlent sur ta cruauté • Délègue la plupart des tâches administratives, politiques et que sais-tu à tes Archidiacres • Tu accordes une attention toute particulière à l'architecture de chaque pays, désireuse d'en connaître les plus grands secrets pour mieux en détruire chaque parcelle • Une vision réduite, une vision qui voit en noir et blanc parsemé de touche de verdâtre, une vision qui ne peut supporter la lumière donnant des migraines intenses si prolongées ; des lunettes spéciales quand tu dois sortir de tes terres."},{"name":"traitcaract","value":"Indélicate • Autoritaire • Taquine • Curieuse • Narcissique • Fiable dans une certaine mesure • Brutale dans les paroles • Presque douce dans les actes • Un chouïa sadique • Compatissante envers les maudits • Insensible aux autres • Le genre à parler un peu avant d'agir • S'emporte et s'ennuie facilement • Ethnocentriste • Rancunière • Tactile • Impatiente"},{"name":"caractereperso","value":"Nous ne nous caractérisons pas par une grande bonté, ni même par la plus infime gentillesse, nous préférons nous vêtir d'un voile de sourire en remuant quelques doigts pour mieux approuver les propositions des uns ou des autres aux gré de leurs envies. Nous sommes de celles qui réfléchissons sur un long terme que la plupart des races qui composent cette terre ne pourraient comprendre - nous avons vécu bien plus que celle qui nous caractérisait et nous continuons de respirer chaque jour qui passe et trépasse entre nos lèvres. Nous ne comprenons pas cette subite envie des uns et des autres à vouloir s'unir sous une même bannière quand les mêmes individus ont tournés le dos à des êtres différents il y a de cela des centaines d'années et continue encore et toujours à le faire - tant de médisances, tant de cruauté envers la difformité, envers la différence, envers l'inconnu. Nous retenons, nous maudissons, nous hurlerons à leurs portes, à leurs frontières, à leurs capitales, nous leur rappellerons leurs pêchés en devenant nous-même l'apogée de cette noirceur - nous ne pardonnerons leurs fautes que quand nous serons satisfaites d'avoir rasé leurs propres histoires, quand nous créons la nôtre et continuerons à le faire. Nous deviendrons la peur qui habite leurs coeurs, nous serons le chuchotement au creux de leurs omoplates, nous idolâtrons tout ceux et celles qui céderont - nous ornerons notre corps de leurs sangs et nous aborderons un sourire victorieux, car la clémence n'est pas : nous.\r\n\r\nNous touchons la rampe de ce bois qui ne pousse plus en ces terres qui composent notre peuple, nous descendons sûrement, mais doucement, nos pas point annonciateur de notre venue quand étouffer par un tapis d'une couleur assurément bleutés ou rougeâtres - ce haut plafond nous permettant de ne pas craindre de nous fracasser le crâne. La salle est bien trop aménagée, passant de fauteuils rembourrés, d'une immense table pour mieux se sustenter, de tapis disséminés un peu partout, ne sachant réellement quel est la fonction de cette pièce - une bibliothèque adjacente, le tout en bois massif. Tout est étriqué, tout est parsemé de nombreux détails, de nombreuses décorations d'un temps des fois révolu, mais le clou du spectacle est l'immense vitrail plongeant cet endroit dans des couleurs rouges, si ce n'est violet hypothétiquement - une scène magnifique, de ce temps où les premiers Anarkhias furent chassés de Noctis Tempore ; une scène qui ravive de nombreux souvenirs douloureux mais nécessaires pour ne pas perdre de vue notre objectif. Les nombreux insouciants foulant cette tour ne connaissent qu'à peine un tiers de sa beauté véritable - car nous seuls et ceux l'ayant réalisé en cette nuit, savent à quel point elle recèle de passages ... particuliers et secrets en son sein, de ceux qui peuvent aller d'un endroit à un autre bien plus rapidement qu'on ne le pourrait autrement, de celle qui abrite des pièces qu'on ne saurait guère. Il suffirait d'une simple pression en passant la main sur la reliure de ce livre pour ouvrir cette trappe qui nous permettrait de glisser si loin, quand nous nous trouvons si haut, si inaccessible - cette tour est notre œuvre, cette tour est notre achèvement, cette tour est magnifique, cette tour est notre enfant et elle devrait être la seule à pouvoir l'être, la seule histoire à demeurer écrite en cette terre, la seule à pouvoir être sanctifiée. \r\n\r\n{{ Nous ne permettrons pas que nous continuons à subir l'infamie d'autrui, nous ne permettrons pas que nous tapions dans les mains d'autrui pour subvenir à nos besoins quand nous nous suffisons à nous-même, nous ne permettrons pas de devoir rester terré, caché, piétinés : nous brandirons l'étendard de cette patrie, de ce peuple opprimé et nous rugirons notre vengeance. Les autres ne sont que des fétus de paille et nous creuserons notre tombe à l'endroit où nous souhaiterons. }}\r\n\r\n"},{"name":"histoireperso","value":"

An -473, naissance

Nous ne nous rappelons pas de cette période de notre vie, nous n'étions qu'un bambin naissant dans une famille sans nul doute aimante ; une famille reconnue par la royauté de par sa fonction première de réaliser des monuments historiques et qui dureront avec le temps, nous n'étions qu'une simple fillette qui naissait elfe pure, une simple fille de plus. \r\n\r\n

An -455, âge de la maturité

Nous avions atteint l'âge où nous pouvions choisir notre voie, nous avions choisi celle de prendre les pas de notre famille en appréciant leur amour et leur reconnaissance, sans nul doute, car nos sœurs et frères ont tous préféré abandonner cette voie ; nous ne pouvions leur blâmer ce tort, puisqu'il n'était pas aisé de pouvoir la suivre, encore plus par notre différence manifeste à ne pas pouvoir différencier certaines couleurs. Une différence que nous ressentions chaque jour, une différence que nos larmes ont inondé nos draps, qu'il est dur de pouvoir vivre en ne pouvant dire que \"vert\" quand le \"bleu\" et le \"rouge\" ne sont qu'une subtile touche de grisé dans notre vision bridé - si ce n'est carrément inexistant quand les dérivés de \"violet\" arrivent. Cette faiblesse nous coûtait, mais nous ne pouvions abandonner, peut-être même que cela nous plaisait finalement, de ne pas être comme tout le monde, de pouvoir être autre chose, de pouvoir leur montrer que même en n'ayant qu'un tiers de leurs spectres de couleur, nous pouvions réussir avec brio cette épreuve. \r\n\r\n

An -256, ayant presque atteint les 200 ans

Le temps passe vite, nous ne faisions déjà vieille pour nos pauvres jambettes. Nous n'avons jamais réussi à trouver l'amour, trop accaparé par notre envie de laisser une trace de nous dans l'histoire, de pouvoir dire que nous avions vécu avec triomphe et nous avons presque réussi. Certaines structures de cette ville sont de notre état, sont de nous et nous pouvions le dire avec une fierté dans la voix, mais nous étions craintives de notre fin proche, plus proche que nous pensions - nous pensions que le temps, ce temps, ne passerait pas si vite, mais cela n'était pas vrai - alors peut-être, que dans notre curiosité maladive, nous souhaitions découvrir de nouvelles choses, alors peut-être avons nous commencer à lire des ouvrages interdits. Peut-être même avions nous commencé à nous regrouper avec d'autres individus pour parler, débattre et peser le pour et le contre de ses magies interdites, illégales, en voulant essayer sans en connaître les effets dévastateurs - mais peut-être était ce, ce que nous recherchions, de cette nouveauté, de cet espoir que nous pourrions survivre une année de plus, peut-être était-ce tout ça alors qu'à travers le monde, la première Ordalie se déroulait et avec elle, les propres émois de ce peuple dont nous étions heureuse d'en faire partie. \r\n\r\n

An - 223, 250 ans

Nous savions que nous risquions notre vie à pratiquer ces arts, que nous avions trop attiré l'attention en posant des questions, que nous étions de plus en plus curieuses, nous savions que la modification de notre corps, de nos hurlements, d'accepter cette noirceur, nous transformerais à tout jamais, aussi bien physiquement que mentalement, nous ne pensions juste pas aussi loin. Nous étions devenues quelque chose d'autre, nous ne savions juste pas quoi - nous n'avons pas nommé cette nouvelle espèce que nous étions, mais notre teint s'était rendu presque cadavérique ; l'âge avancé sans aucun doute, mais les plus preux ne pouvait le permettre, nous pouvait le croire et crier aux démons. Et quand l'âge d'or explosa, notre propre vie en fit tout autant. Nous étions devenues une différence, une noirceur dans cette ville et nous n'étions plus les bienvenus, chassés, considérés comme des pestiférés si ce n'est des abominations, nous avons dû fuir avec un strict nécessaire sans savoir où nous allions. Nous avons erré, nous avons dû dire au revoir à des compagnons, nous avons dû gérer notre transformation, nous avons dû gérer ceux des autres et nous étions devenues cette âme qu'on pensait comme une mère de cette nouvelle race - sans que nous le voulions, tout en préférant assumer cette tâche en croyant que dans quelques années nous mourrons par vieillesse. \r\n\r\n

An - 221, Tour Galate

Peut-être était ce par colère, peut-être était ce par lassitude, peut-être était ce par tant de pertes, mais arrivé en ce lieu, nous savions que nous devions nous arrêter, juste, un court instant. Pendant plus d'une année, après tant de marche, après tant de croquis, nous avons pu réaliser notre nouveau chez nous, notre repaire, notre tour et avec elle, la renaissance de ce peuple, avec elle, le repos, elle devait être notre tombeau, car nous pensions encore que nous allions trépasser d'ici peu - elle devait être notre dernier monument, notre dernier repaire, notre dernière trace. D'un commun accord, nous avions vu cet espace, et nous avons voulu habiter ici même ; mais même si nous étions beaucoup plus, même si nous n'étions plus complétement elfes ou cluasans, nous manquions de bras, ne sachant guère où chercher. Peut-être était ce un coup des dieux disparus, ou bien peut-être était ce un signe d'autre chose, mais une espèce de sirène étaient bel et bien présente. Trop lasse, guère douée pour les négociations, nous préférâmes laisser autrui s'en charger à notre place tandis que nous préférions mener la construction à son terme, le plus vite possible et avec des hurlements et grognements intempestifs. Et cela fut concluant, cela fut bénéfique, puisqu'en une seule nuit, tout était prêt pour que nous puissions la gravir - et peut être était ce une façon pour nous de modeler notre corps, mais notre envie de pouvoir la saisir entre nos mains nous dissocia de notre corps de chair dans un hurlement de douleur, quand nous fûmes autre chose, quand nous pouvions regarder de haut les autres, quand nous étions réellement devenues ce qu'on nous reprochait : abomination. \r\n\r\n

An -221, Lune de sang

Tout s'enchaîna si rapidement que nous ne comprîmes pas réellement ce qu'il se passait en ces lieux, quand la lune se transforma et avec elle, la folie se mit en place - quand certains n'en étaient pas affectés, quand nous regardions tout cela du haut de notre tour, nous ne savions juste pas que nous n'étions pas affectée, car nous étions déjà tellement corrompus en ce monde, quand nous étions encore ignare de ses préceptes. La faune et la flore se modifièrent assez rapidement et les horreurs qui pourraient nous rebuter furent un temps n'était en ce jour qu'une curiosité de découvrir les autres changements qui pouvaient s'opérer ; nous étions différentes et nous souhaitions seulement rester cloîtrées en ce lieu. \r\n\r\n

An -221, Bosquet de la Fleur des Lacs

Nous n'étions pas seules à avoir construit cet édifice et nous n'étions pas seules à composer cette tour, alors, par respect envers autrui, nous étudions avec attention les propositions des uns et des autres. Nous pouvions refuser avec hargne ou tout simplement n'avoir guère d'avis sur la question, ce qui était le cas pour étendre notre corruption, terme que nous n'utilisions pas ; nous avons simplement préféré le terme expansion pour définir cette idée qu'on nous proposait. Nous préférâmes laisser autrui faire le chemin et répandre notre bonne parole, ou simplement forcer autrui à le devenir - nous avons simplement fermer les pupilles, boucher nos oreilles, et simplement souris. Nous connaissons approximativement ce qu'il se passe dans notre tour et nous savions les expériences acquises pour corrompre efficacement et avec brutalité des individus - nous savions aussi qui était de la partie pour conquérir ce bosquet ; nous avions acquis un bras armé assez terrifiant pour tenir et nous savons, encore, que nous n'avons guère à nous inquiéter qu'il puisse préserver cette corruption en place. \r\n\r\n

An -208, pas encore morte

Nous nous renseignons sur chaque royaume peuplant cette terre, par curiosité intempestive de toujours vouloir connaître ce qui nous ferait marcher un peu plus dans leurs pas pour mieux les déposséder de leurs histoires qui se détruisent pour certaines, qui s'affaissent pour d'autres, qui commencent à s'ouvrir pour les prochains ; nous préférons connaître, mais encore plus ce qui se passe sur nos propres terres. C'est donc sans surprise que nous avons mis pied pour découvrir le magnifique lac maintenant dépossédé de sa prétendue belle couleur bleue devenir nauséabond, d'une toxicité qui nous toucha le corps sans réellement nous tuer ; d'une résistance que nous possédons, mais pas d'autre. Peut-être nous aurions pu nous sentir concernées, peut-être aurions pu nous-même nous excuser : nous ne le fîmes pas, nous préférâmes claquer des doigts et retourner dans notre tour. Nous n'étions pas encore morte et notre coupe était toujours à moitié pleine. \r\n\r\n

An 0, Âge du renouveau

Nous nous intéressions si fortement à cette nouvelle découverte qu'était l'arcanite dorée que nous ne fîmes même pas attention à la renaissance de l'arbre millénaire, que nous ne comprîmes pas réellement l'effervescence dans chaque royaume même si celui dans le nôtre l'était sûrement tout autant. Nous mimes un peu de temps à comprendre que cette fois-ci, quatorze élus furent nommés et avec eux, des pêchés - nous remémorant l'ère précédente le désespoir et celle qui arriverait, dans sa similitude. Nous ne savions guère et nous ne nous préoccupions pas réellement, iels ne sont que des sujets, mais guère les nôtres - et nous considérons que les maudits comme étant notre peuple.\r\n\r\n

An 1, Traité de paix

Nous aurions pu nous déplacer en personne ne serait-ce que pour nous réjouir des têtes ahuris des uns et des autres - à la place, nous utilisâmes un pion pour le faire à notre place, ne souhaitant nullement qu'on découvre notre implication dans la dominance de cette région, de ce royaume, même si nous ne sommes pas totalement, cette souveraine. Nous préférions rester discrètes dans notre coin, de zieuter tout cela de loin, de remarquer que nous marchions et continuons à respirer, le tout dans la bonne humeur, n'est-ce pas ? Cependant, nous ne pourrons plus manœuvrer aussi directement et il allait falloir trouver des moyens détournés ... Que cela était pénible ! \r\n\r\n

An 64, révolution vaine

Le temps passe, trépasse, nous continuons à corrompre d'une façon détournée et plus discrète des individus, accueillant avec un plaisir manifeste les futures recrues, nous nous occupons autrement, tout du moins nous déléguons à ceux et celles souhaitant faire leurs preuves. Nous regardons de loin sans jamais poser les yeux sur notre \"peuple\" et c'est donc avec une surprise manifeste que nous apprenons qu'un pourcentage de ce même peuple est mécontent. Faisons-nous quelque chose pour ça ? Nous déléguons, nous secouons simplement la main en souriant - nous voyons simplement plus loin que le bout de notre nez, nous préférons simplement nous fixer un objectif de long terme, nous n'avons presque plus peur de cette mort, nous sommes encore vivante ; nous ne savons juste pas quand nous mourrons, tel est la nuance. \r\n\r\n

An 83, festoyons

Nous faisons couler le bon vin, nous rions à la lune et nous applaudissons bruyamment les mouvements des uns et des autres, encore plus quand nous voyons tant de combats entre certaines nations - nous sommes détachés de tout ceci et nous pouvons donc en profiter pour étendre un peu plus notre corruption parmi eux. Nous sommes les pêchés qu'ils ont refoulés, les ingrats que nous serons, quand nous pourrons leur cracher à la figure - nous portons un toast à tous ces rois, reines, ces conseils et tout autre organisation à tête pensante, car pendant qu'ils agissent comme cela, nous pouvons agir librement. Alors, comme nous souhaitons leur dire : gratias tibi ago !\r\n\r\n

An 84, le mouvement

Des doigts sur notre menton tandis que nous regardons cette lune magnifique, dans ce ciel tout aussi lumineux, de ces couleurs que nous voyons simplement en noir et blanc, nous savons simplement le terme utilisé à force de côtoyer autrui : rouge & bleu. Nous regardons de haut et nous sourions, nous nous retournons et nous faisons un pas, puis un autre, laissant notre doigt se perdre sur la reliure de certains livres, dont certains auteurs sont inconnus du grand public. Surtout l'un d'eux, de notre œuvre, que nous ne nommons pas, ne servant qu'à pouvoir avec une pression laisser ouvrir une trappe que nous empruntons, notre dos étant une vision sans aucun doute divine. Après tout, nous avons quelque chose à faire, dehors ... "},{"name":"pseudoJoueur","value":" In{sérer un mot}"},{"name":"pronomsJoueur","value":" Elle"},{"name":"TrucADire","value":" J'aimerais dire que je n'ai pas trop glandé pour faire la fichette !"}