{"name":"GroupPerso","value":"arvandor"},{"name":"ChampTitre","value":"With foxes, we must play the fox – Carolyn Ashworth"},{"name":"prenomPerso","value":"Carolyn (Poppy)"},{"name":"nomPerso","value":"Ashworth"},{"name":"titreperso","value":"Clouée au sol"},{"name":"originefeat","value":"Final Fantasy XVI"},{"name":"nomfeat","value":"Benedikta Harman"},{"name":"iconfiche","value":"https://zupimages.net/up/23/26/3nhm.jpg"},{"name":"racePerso","value":"Céleste - Humaine d'apparence"},{"name":"ageperso","value":"28 ans"},{"name":"metierPerso","value":"Guérisseuse - Diseuse d'aventure - Ex Révolutionnaire"},{"name":"LieuNaissance","value":"Elysium"},{"name":"genreperso","value":"Femme "},{"name":"pronomsperso","value":"Elle"},{"name":"orientationperso","value":"Hétéro"},{"name":"manicheismeperso","value":"Patience"},{"name":"magieperso","value":"Vie - Magie Curative"},{"name":"aptitudeperso","value":"Oracle"},{"name":"habilitesperso","value":"Une magie curative ; une sublime blague qui n’a de curatif que le nom. Si encore cette dernière avait pu être totale, absolue, divine, Carolyn ne l’aurait peut-être pas tant rejetée. Qui sait. Si, seulement, elle avait été capable de soulager leurs maux, à cette époque ; ceux qui s’incrustaient dans leurs esprits et leurs pensées, peut-être que la situation aurait évolué différemment. \r\n\r\nMais, elle n’en est pas capable. Hélas, cette guérison n’est effective que sur les blessures physiques et, plus important encore, elle n’est de loin pas gratuite. \r\n\r\nÔ Leathrem, chaque jour, tu testes ma patience. \r\n\r\nLe principe de l’échange, de l’équilibre : une belle connerie ! Pour chaque soin apporté, l’ancienne Céleste en paie le prix, et il n’est pas toujours équivalent. Elle-même ignore ce qu’elle perdra au change ; une cécité temporaire, une marque ou l’impression que ses intestins se déchirent dans son propre corps. \r\n\r\nSurprise ! Carolyn, tu apprécies, j’espère ?\r\n\r\nAinsi, peut-on affirmer que Carolyn vend son corps.\r\n\r\nLa divination, quant à elle, ne déroge guère plus à la règle. Ces bribes de l’avenir sont comme une énigme ; une énigme pour laquelle le prix est, une fois de plus, bien présent. Un morceau de viande, un objet, l'impression d'un déjà-vu ; les formes sont multiples, son énergie est drainée, sa concentration absorbée pour en saisir la moindre information et, toujours plus, ses migraines se renforcent.\r\n\r\nCombien de temps a-t-elle mis pour le contrôler ? Mais ce n’est rien, comparé à cette soi-disant guérison. Elle est pratique pour ses plans, mais se monnaie hélas moins bien que l’autre. D'autant lorsqu'on le fait passer pour une magie secondaire.\r\n\r\nCarolyn est douée, oui. Douée pour être un produit imparfait. \r\nMais qu'il y a-t-il de plus parfait qu'elle ? \r\n\r\n"},{"name":"tailleperso","value":"170 cm"},{"name":"poidsperso","value":"60 kg"},{"name":"signesDistinctifs","value":"♤ Ses prunelles jaunes-vertes observent tout dans le moindre détail. \r\n\r\n♤ Autrefois, ses longs cheveux tiraient vers le roux. Faisant suite à sa fuite, Carolyn les teint désormais en blond et les garde courts.\r\n\r\n♤ Des cicatrices jonchent son corps, souvenir de ses jeunes années et de son ancien dévouement. Cicatrices cachées par ses vêtements. \r\n\r\n♤ Parmi ces cicatrices, deux grandes et profondes traces se trouvent dans son dos.\r\n\r\n♤ On raconte qu’elle aurait le tatouage d’un coquelicot quelque part sur son corps."},{"name":"factsperso","value":"♤ Sa fierté est immense, autant que la responsabilité qu’elle ressent envers ses anciens camarades. \r\n\r\n♤ Toutes les opportunités sont bonnes à prendre pour rendre sa vie meilleure et mener à bien son objectif. \r\n\r\n♤ Elle a longtemps renié ses capacités, bien loin des pouvoirs offensifs qu’elle souhaitait acquérir lorsqu’elle était encore enfant. \r\n\r\n♤ Elle aime particulièrement le bleu-vert ainsi que le jaune ; il n’est ainsi pas rare de la retrouver avec un accessoire de l’une de ces couleurs pour égayer sa tenue sombre. \r\nL'étendue, le soleil : la liberté. \r\n\r\n♤ Elle déteste être prise de haut, mais dispose d’une patience à tout épreuve. \r\n\r\n♤ Au cours des années, elle a utilisé de nombreux noms différents :\r\nPoppy Cahn, nom de naissance.\r\nFaith, pseudonyme au sein des révolutionnaires.\r\nCarolyn Ashworth, nom humain...\r\n"},{"name":"traitcaract","value":" Astucieuse - Audacieuse - Droite ; Loyale envers ses camarades - Efficace - Engagée - Observatrice - Polyvalente - Arrogante - Calculatrice - Entêtée - Fière - Sournoise - Intéressée - D'une grande mauvaise foi. "},{"name":"caractereperso","value":"Une guérisseuse imparfaite. Ni plus, ni moins. Ce n’est pas ce à quoi tu t’attendais, lorsque tu rêvais des compétences que tu développerais. Imparfaite ; un écho gravé dans ta mémoire, comme les responsabilités qui pesaient sur tes épaules autrefois. Alors, la déception fut immense, tu en conviens, si bien que tu dissimulais tes capacités, que tu mentais à leur sujet. \r\n\r\nTu voulais être une guerrière, une Valkyrie, pas une vulgaire pièce rapportée que l’on devait protéger à l’arrière. Ta fierté en a pris un coup, mais elle ne s’est pas effondrée. Toi qui suivais aveuglément les aspirations de la famille Cahn, tu t’es formée aux arts politiques, tactiques, aux armes mêmes. Tu n’avais peur de rien. Tu voulais être parfaite, à l’inverse de ta magie. \r\n\r\nImparfaite, quelle hérésie ; tu ne l’as jamais été et tu ne le seras jamais !\r\n\r\nPourtant, tu as fini par te reposer sur de stupides divinations. À quel prix ? Combien d’hommes et de femmes, du haut de tes jeunes années, as-tu menés à leurs fins ? Non, ce n’était pas ta faute : ce sont ces maudits soldats d’Arvandor, ces chiens de Clara Nocte, ces lâches de nobles qui préféraient leur siège moelleux à la population. \r\n\r\nOn a brisé tes ailes, mais tu n’abandonnes pas. Ton égo ne te le permet pas. Peu importe le temps que cela prendra, tu useras de tous les moyens à ta disposition pour parvenir à tes fins, pour leur faire payer le prix de leurs actes. Et les intérêts qui vont avec. \r\n\r\nIci, tout se monnaye. Alors, lorsque l’on te demande ton prix, que ton regard se baisse vers eux, tu retiens à peine l’ombre d’un rire. Quel prix sont-ils prêts à te payer ? C’est la véritable question, celle qui luit dans tes prunelles hazel. \r\n\r\nTu te prépares, tu renforces ta position, tu prends ton temps, tu analyses, tu agis, seule s’il le faut. Tu dois bien cela à tes hommes. \r\nCeux qui sont tombés pour toi, Faith...\r\n\r\nSans la moindre hésitation, tu as rangé la jeune Poppy dans tes affaires ; Carolyn s'occupera du reste.\r\nParce qu’il faut prendre les renards à leur propre jeu !\r\nEt, qu'au final, cela t'amuse sans doute un peu.\r\n"},{"name":"histoireperso","value":"Ses doigts effleurent une couverture rugueuse, tandis que ses mirettes parcourent l’écriture maladroite et fragile des premières pages. Sa présence surprend la demoiselle et, pour la première fois depuis longtemps, elle hésite : ne pas remuer le passé, lui dicte son cerveau, mais ses bras en décident autrement. \r\n\r\n\r\nGrand- frère m’a offert ce carnet afin que je puisse écrire toutes mes idées. Je suis tellement heureuse, Rossa, si tu savais. Les parents ont un rôle à tenir, c’est ce qu’il m’a dit, et, pour cette raison, je devais travailler avec acharnement ! \r\n\r\nJe dois être digne d’eux, être fiable. L’arc et les poignards ne sont pas des arts nobles, apparemment, alors, je vais suivre les préceptes et m’entraîner encore, encore, encore, jusqu’à devenir une valkyrie digne de ce nom. Tu verras, Rossa, je serais un soutien pour Elysium, pour ma famille, pour la population ! Alors garde précieusement ces informations, parce que, bientôt, je deviendrai la plus grande des guerrières ! Que dis-je, des stratèges ! \r\n\r\n\r\nUn rictus, alors que la première page s’efface au profit de la seconde. Cette histoire d’une petite fille travaillant dur, jusqu’à l’épuisement, pour satisfaire ses proches est décidément bien amusante. \r\n\r\n\r\nJ’étais pétrifiée, Rossa. Tout s’est passé si vite… En une journée, même pas, Elysium s’est éteinte dans les flammes. J’ai la haine, Rossa. Je fous quoi, là ? Je devais les protéger, mais je dois faire quoi si même la noblesse nous abandonne ?! \r\n\r\nTu sais, j’ai toujours pensé que les guerres et les violences étaient loin de nous, que c’était réservé pour les sauvages. Mais c’est là, devant moi. Ça me paraissait si loin et, maintenant, j’ai ce sang sur mon visage. Je suis glacée. Je voulais être une Valkyrie, je rêvais de combats épiques, et voilà que mon pays est en ruines. \r\n\r\nTout ça parce qu’ils se sont écrasés, parce qu’ils voulaient conserver leurs passe-droits. Pour cette merde, ils ont vendu notre paradis à l’ennemi, comme ça, l’air de rien. Non, c’est eux, l’ennemi… On doit les arrêter, et vite, avant que tout ne parte en fumée… \r\n\r\n\r\nOui, son objectif a toujours été aussi limpide que l’eau de roche. Ses cibles également. Cette lueur dans ses yeux, quand bien même elle s’est fût un temps éteinte, n’a jamais hésité. \r\n\r\n\r\nEn errant dans les rues à la recherche de survivants, j’ai entendu des rumeurs. Apparemment, des gens se regroupent. Pour Elysium. Rossa, je vais trouver ces gars. S’ils sont capables d’agir là où les autres détournent volontairement le regard, je veux en être aussi ! Par tous les moyens, je suis sûre qu’on parviendra à retrouver notre paradis. \r\n\r\n\r\nS’ils s’organisent. C’est ce que l’enfant n’a pas écrit à la suite de ces quelques lignes. Et du temps, ils en ont pris, pour cela. Environ deux ans, compte-t-elle sur ses doigts. Pendant cette période, les tentatives se sont multipliées, soutenues en tapinois par les impressions de l’apprentie Valkyrie. Sur ses lippes, un étirement mutin se teinte d’un pincement. Combien de manœuvres ont-ils réalisés, de personnes ont-ils enlevées de cet enfer ? Très vite, elle s’est vue pousser des ailes, insaisissables. \r\n\r\n\r\nRossa ! On a réussi à sortir cinq personnes aujourd’hui ! Et puis ce bâtiment que la brigade de la guérison a installé, tu te souviens ? Eh bien, on l’a brûlé ! Aucune victime, rien, c’était parfait ! Ça apprendra à ces enflures : ils affirment qu’ils nous aident, mais on a jamais revu Irène, ni même Lyam…\r\n\r\nJe fais pas confiance à ces types, Rossa. \r\n\r\n\r\nLes pages se froissent à la pression de ses doigts ; il n’y avait pas que ces types à surveiller. Une inspiration, une expiration. Son expression se fige et l’humaine prend sur elle pour avancer jusqu’au prochain chapitre de son récit : les plans, elle n’a aucunement besoin de les relire. Son humeur n’est plus à la plaisanterie, elle marmonne, maugrée et, le poing serrer, elle sait qu’on ne change pas le passé. \r\n\r\n\r\nC’est le grand jour. Cette fois, nous allons frapper fort, probablement l’une de nos plus grosses actions à ce jour. Mon groupe avancera avec moi vers les demeures des nobles qui nous ont vendu. Nous détruirons leurs biens, nous les forcerons à descendre de ce piédestal qui ne vaut rien. Nous leur montrerons qu’Elysium, c’est avant tout un peuple, et non des nobles à la coupe de l’envahisseur. \r\n\r\nCette fois encore, je mène l’opération. Une partie, plutôt, puisque nous agirons à plusieurs endroits à la fois. Faith est un symbole, dans mon équipe. Mon nom est connu, Rossa. Je suis celle qui apporte la victoire et, je l’ai vu, aujourd’hui, notre bataille nous permettra de faire un bond supplémentaire vers notre rêve. \r\n\r\nJe suis sereine, excitée, même. Les traîtres n’auront que ce qu’ils méritent pour nous avoir vendu, réduit les nôtres à l’esclavage, détruit nos vies. Ils vont payer, oh oui, parole de Faith. \r\n\r\n\r\nD’un geste brusque, le livre se referme, est balancé à l’autre bout de la pièce sombre. Une œillade vers la bougie, tandis que son poing contient sa haine et maintient sa tête ; peut-être devrait-elle simplement brûler ce livre immonde. Ce livre qu’on lui a jeté au visage, alors qu’on lui arrachait les ailes pour toute forme de procès. La honte est pire que la mort, avait déclaré son frère ; cette douleur vive qui dévore encore parfois son dos en est la preuve. \r\n\r\nRossa n’avait jamais rien été d’autre qu’un moyen de surveiller cette enfant, Poppy. De la garder sous contrôle. \r\n\r\nMais Poppy a grandi. Elle n’a plus aucun remords à détruire cette couverture, à jeter ce livre dans les flammes, si on lui en apportait. À travers lui, c’est ce frère qu’elle voit, ce jour-là, la dardant du regard. \r\n\r\nCe sont les têtes de paires de camarades qui tombent devant elle, qu’elle voit. \r\n\r\nCe sont les meurtriers qui l’embarquent et qui la clouent lâchement au sol, qu’elle voit. \r\n\r\nCe sont ceux qui les ont bridés et qui dominent par la crainte, qu’elle voit. \r\n\r\nCe sont toutes les vies brisées, qu’elle voit.\r\n\r\nLe mur résonne dans un fracas qui déborde de frustration. Ses dents grincent, sa mâchoire se crispe ; ne s’était-elle pourtant pas promis de se reprendre ? Lorsqu’elle s’est enfin échappée, qu’elle a abandonné Rossa. Elle n’y croyait plus, mais elle respire désormais l’air frais, quand bien même elle doit encore se cacher. Des changements, pour ne pas attirer l’attention, elle en a fait un bon paquet, et sa frustration grandit encore. Il n’était plus question d’avoir affaire avec eux, de près ou de loin. \r\n\r\nDors, oublie, Carolyn. \r\n\r\nMais la responsabilité, les remords et les regrets, eux, ne tarissent pas. Ils continuent de la hanter, chaque nuit, à travers chaque visage qu’elle côtoie. Cela, et cette vieille baraque qui ronge lentement sa patience.\r\n\r\nNe pleure pas, Poppy.\r\n\r\nN’abandonne pas, Faith. \r\n\r\nNe hurle pas, Carolyn.\r\n\r\nSois patiente. \r\n\r\nUne lueur dans ses prunelles, et son corps se détend enfin. Désormais, elle se tient bien droite, toise ce bouquin dégradé à ses pieds. Son sourire se veut sarcastique, si fou qu’il en devient immoral. \r\n\r\nCes enfoirés paieront. Sa fierté ne sera plus jamais piétinée. Elle les retrouvera un à un, elle montera une équipe, agira seule s’il le faut. Cela prendra le temps nécessaire, mais ils paieront leur dette, et les intérêts qui vont avec. Au centuple. Les étapes de son plan, l’ancienne révolutionnaire a tout le temps du monde pour l’élaborer, pour prendre les renards à leur propre jeu. \r\n\r\nUne toux, dans la pièce à côté, et déjà quitte-t-elle sa chambre, écrasant l’ouvrage sur son passage, d’un pas décidé. \r\n\r\nC’est un adieu, Rossa. Un adieu ferme et définitif, cette fois. \r\n\r\nLa porte grince sur un corps allongé, transpirant. Adossée contre le mur, Carolyn guette, dissimule à peine sa distraction, une impression de déjà-vu en prime.\r\n\r\n— Maintenant que tu as eu le temps de réfléchir, quel prix me proposes-tu ? \r\n\r\nSelon toi, combien vaut ta vie ?\r\n\r\n\r\n\r\n\r\nChronologie détaillée pour que ce soit plus simple à comprendre : \r\n\r\nAnnée 56 : Naissance de Poppy Cahn, au sein d’une famille noble d’Elysium. L’enfant ne manque de rien, bien que les parents soient un peu sévères. Petite, elle apprend le maniement des armes, notamment des arcs et des poignards, qu'elle cache et se met aux enseignements recommandés par les Valkyries. Lorsqu’elle atteint l’âge minimum, elle débute l’entrainement afin de devenir, une fois adulte, une valkyrie digne de ce nom.\r\n\r\nAnnée 71 : Arvandor brûle tout sur son passage. Ces histoires de guerre et ces violences écrasantes qui lui paraissaient si lointaines glace désormais le sang sur son visage. Face au déroulement de cette dernière, Poppy ignore comment agir de la meilleure manière. On lui avait pourtant bien montré des flammes, auparavant, mais elle n’y avait guère cru. Les nobles s’écrasent, les habitants sont malmenés ; ils ont vendu leur paradis aux ennemis. Ils sont l’ennemi. Elle entend alors parler de quelques personnes qui agissent discrètement et décide de prendre contact avec eux, du haut de ses 15 ans. \r\n\r\nAnnée 72/73 : le groupe prend doucement de l’ampleur et s’organise bien mieux qu’avant. Ils avancent à leur rythme pour rétablir l’ordre des choses et libérer les oiseaux désormais en cage. Quelques insurrections, çà et là, des gens qui disparaissent, enfermés. Ils doivent continuer et, peu à peu, le dialogue est rompu. \r\n\r\nAnnée 78 : Voilà plusieurs années que Poppy, non, Faith, œuvre au sein des ailes de la liberté. Depuis quelques temps, elle dirige sa propre équipe. Jusque-là, ses flash l’ont toujours menée où elle devait être et, souvent se retrouvait-elle à dissimuler ses blessures. Combien de fois a-t-elle racontée qu’elle aidait la brigade à soigner les blessures, tandis qu'elle brûlait en réalité leurs locaux ? Elle ne s’en souvient plus et leur regard la déçoit de plus en plus. Pourtant, cette fois, tout ne se déroule pas comme prévu. Ils voulaient frapper fort, s'en prendre directement aux nobles d'Elysium, à leurs biens, à leur place. Elle était sûre d'elle, mais elle est arrêtée, ses camarades exécutés, sous son regard empli de colère, d'autres sont réduits à l'esclavage. Sa patience menace de vaciller, mais voilà qu’on lui coupe ses ailes, qu’on la renie, qu’on la réduit au plus dégoutant des esclavages. Le statut des nobles célestes pèse bien plus lourd dans la balance que la vie de jeunes. Eh, c’est quoi ce regard, mon cher frère ? \r\n\r\nAnnée 80 : Deux ans. Il a fallu deux ans pour sortir de cet enfer. Et elle ne compte pas y retourner de plus belle. Il est peut-être temps pour mener une vie bien rangée, Carolyn. \r\n\r\nAnnée 82 : Elle a essayé, pourtant. mais ils les hantent. Elle est consciente qu’elle n’aura pas de seconde chance. Seulement, qu’en est-il des hommes, des femmes, du bataillon qui lui a fait confiance ? Eux, n’ont pas eu sa chance. Personne ne piétinera plus jamais sa fierté. Personne. Lentement, sûrement, elle leur fera payer. Seule ou accompagnée. Elle leur doit bien ça. Allez, Faith – non Carolyn, lève-toi, il est temps de reprendre du service ! Elle a tout le temps du monde. \r\n\r\nIl faut bien prendre les renards à leur propre jeu…\r\n"},{"name":"pseudoJoueur","value":"Coin Coin"},{"name":"pronomsJoueur","value":"Elle"},{"name":"TrucADire","value":"Vous êtes beaux ! "}