{"name":"GroupPerso","value":"arvandor"},{"name":"ChampTitre","value":"\"remember the feeling of death, and bring it to them.\""},{"name":"prenomPerso","value":"Tarabas"},{"name":"nomPerso","value":"Arderel"},{"name":"titreperso","value":"Le Général Arderel // Les fantômes d'Arvandor"},{"name":"originefeat","value":"Keo, Final Fantasy I"},{"name":"nomfeat","value":"OC (Tarabas), Guerrier de la Lumière"},{"name":"iconfiche","value":"https://media.discordapp.net/attachments/443816222392451082/1162868135968383118/image.png"},{"name":"racePerso","value":"Maudit (Mort-vivant) Humain (Xing Alda) Humain (Arvandor)"},{"name":"ageperso","value":"326ans"},{"name":"metierPerso","value":"Général des armées d'Arvandor."},{"name":"LieuNaissance","value":"Bordure d'Arvandor"},{"name":"genreperso","value":"Masculin"},{"name":"pronomsperso","value":"Il/Lui"},{"name":"orientationperso","value":"Bisexuel aromantique."},{"name":"manicheismeperso","value":"Patience"},{"name":"magieperso","value":"Clonage & Cannibalisme"},{"name":"aptitudeperso","value":"Vie d’autrefois - Humain des Tréfonds"},{"name":"habilitesperso","value":"TW : gore, autophagie.\r\nLà où beaucoup brillent par leurs compétences magiques, leur incroyable puissance ou la beauté de leurs talents, d'autres se démarquent par la nature morbide de ce qu'ils sont. Des magies que l'on considèrerait individuellement avec leurs avantages pour l'une, et du dégoût pour l'autre ; mais lorsqu'un être est capable de combiner les deux, il inspire bien plus souvent du dégoût et de l'horreur qu'autre chose.\r\n\r\nLe clonage de Tarabas n'est pas qu'un clonage d'illusion ou une trace magique qui se dissipe dans l'espace une fois que le clone disparait, loin de là : il s'agit pour lui d'un processus lent, douloureux, car il se détache de lui-même pour se dédoubler ─ un seul clone lui prend en moyenne une vingtaine de minutes de souffrance, parfois plus longtemps s'il abuse de sa magie. Il est un cocon duquel les parasites peuvent naître à l'infini, mais chacun le traîne dans un océan de souffrance. La limite est plus physique que magique, et Tarabas ne peut en générer à la chaîne.\r\n\r\nChacun de ses clones est réellement une copie de lui-même et réfléchit, pense, vit comme lui. Aussi longtemps que ses clones ne sont pas tués en bonne et due forme, ils continuent de vivre, et chacun peut vadrouiller loin des autres et doit survivre indépendamment de l'ensemble qu'ils forment. Ils ont cependant une pièce maîtresse : l'original, le vrai Tarabas, lequel est à l'origine de tous ces clones qui n'ont pas la capacité de se reproduire. Il est le seul à pouvoir se cloner, le seul à maintenir une cohésion dans la ruche. Privez cette dernière de son roi, et la ruche s'effondre instantanément. \r\n\r\nLes clones héritent de sa magie de cannibalisme, mais pas de clonage, et c'est tant mieux comme ça. Les clones puisent habituellement dans les ressources même de l'originel, mais peuvent se régénérer leur énergie grâce au cannibalisme, ainsi que récupérer les informations des clones tombés.\r\n\r\nN'allez pas croire qu'il existe des milliers de clones voyageant à travers Arathia. Il en existe une dizaine qui se promène, se faisant passer pour de simples voyageurs et profitant du mystère entourant le visage du général pour explorer le monde. Il n'est pas rare que ses clones périssent brutalement et qu'il doive les remplacer. Tarabas et ses clones ne communiquent pas non plus par télépathie et la seule chose qu'il peut sentir à distance les concernant est leur mort : tous les clones le savent en même temps, et savent \"où\" leur pair a péri. Toute information qu'un de ses clones ne lui fait pas parvenir personnellement ou par un biais matériel tel qu'une lettre, est une information que Tarabas ne connaîtra pas. Il existe cependant une façon très efficace pour Tarabas d'obtenir avec une précision parfaite tous les souvenirs de ses clones, et donc ainsi, leurs connaissances : les dévorer. Plus précisément, dévorer ce qui se trouve dans leur boîte crânienne. C'est pour cela que ses clones vont et viennent régulièrement, changeant les anciens pour des nouveaux à intervalles réguliers ; ou qu'il va constamment récupérer la tête de ses clones décédés pour savoir ce qui leur est arrivé. Nul doute que si cela venait à se savoir, il hanterait les étagères des romans d'horreur comme monstre mort-vivant mangeur de cerveau...\r\n\r\nMais une partie de ses clones se trouve avec Tarabas lui-même. Parce qu'il en a besoin, pour exister. Pour se régénérer constamment. Pour maintenir la ruche. Alors il dévore la ruche de l'intérieur, usant de clones sacrificiels. Insensible à ces morts et ces douleurs, agissant machinalement. La mort, il la connait et il ne la craint pas ; ni lui ni ses clones n'y réfléchissent car ils font ce qui doit être fait et procéder ainsi épargne la vie d'innombrables innocents ou la dignité des défunts. Le général est seul avec lui-même, se suffisant pour se substanter. \r\n\r\nIl dégoûte et terrifie par ses pratiques et son indifférence face à ses propres actions, mais le général a depuis bien longtemps cessé de se voir comme un humain. Il est un monstre qui doit prétendre ne pas l'être.\r\n\r\n\r\n(MAGIE ACHETÉE LE 08/11 : Métamorphe)\r\nNombreuses furent les tentatives de Tarabas pour compenser l'absence de magie offensive. Nullement capable de pouvoir encaisser les besoins gourmands des clones, c'est un autre type de magie qui l'a intéressé et lui a permis de renforcer le mythe déjà présent. Si ses clones de base n'ont pas hérité de ses magies naturelles, clonage et cannibalisme, la magie qu'il a pu apprendre, en revanche, a pu être transmise : ainsi donc, les clones ont la capacité de se métamorphoser. Cependant, cette magie taxe autant dans les réserves des clones que dans la magie de Tarabas même, peu importe la distance. Les mauvaises surprises pour lui ne sont donc pas rares et la durée va entièrement dépendre du nombre de clones tirant avantage de cette magie. Un clone seul peut bien tenir quelques heures, mais si un clone à un autre endroit nécessite également d'user de la métamorphose, la durée des deux s'en trouve réduite, et ainsi de suite.\r\nL'utilité principale de cette magie, pour Tarabas, est pour accentuer la pression psychologique qu'il effectue déjà avec ses clones, et pour leurrer ses adversaires. Une règle tacite existe néanmoins dans l'esprit des clones : aucun usage de cette magie ne doit être fait sauf en cas de réel besoin, car un Tarabas épuisé est un Tarabas immobilisé. A défaut de pouvoir communiquer entre eux pour savoir quand l'utiliser, les clones évitent donc naturellement de l'utiliser, sauf cas exceptionnel, ou quand l'utilisation a été anticipée et prévue par Tarabas lui-même."},{"name":"tailleperso","value":"1m83"},{"name":"poidsperso","value":"70kgs"},{"name":"signesDistinctifs","value":"Plusieurs choses distinguent Tarabas de ses congénères ; la première et la plus évidente, est la blancheur jadis éclatante, devenue cadavérique, de sa peau et sa pilosité. Cette blancheur contraste avec le regard d'une couleur violacée, aux yeux en amande pour souligner ses origines aldani. Si les clones ont l'air en bonne santé, Tarabas, lui, a souvent l'air un peu... fatigué."},{"name":"factsperso","value":"# Le visage de ses clones est connu sur le champ de bataille. Pour autant, comme personne n'a jamais pu confirmer que l'individu derrière l'armure du général porte le même visage que les clones, il est plutôt souvent considéré que ce sont deux individus différents. D'un côté, il y a le général en armure ; de l'autre, l'individu aux clones, travaillant ensemble.\r\n\r\n# Depuis qu'il est général, le port du casque est une constante et le clone portant l'armure emblématique n'a jamais retiré son heaume. De fait, très peu de ses ennemis savent que les clones et le général ne sont qu'une seule et même personne. Seuls quelques individus très haut placé d'Arvandor connaissent qui se cache derrière l'armure.\r\n\r\n# Le fait qu'il soit mort-vivant et cannibale est également un secret. A l'instar de son visage, seuls les très hauts placés le savent. Le reste d'Arathia pense que le général est vieux, tandis que les clones ont la réputation d'être immortels.\r\n\r\n# En combat singulier, le général est relativement faible, d'autant que générer des clones l'affaiblit en continu ─ le vrai Tarabas est même, pour ainsi dire, plus faible que ses propres clones. Il joue davantage sur le nombre, la stratégie et la pression psychologique que ses clones sont capables d'infliger à ses adversaires pour les dominer.\r\n\r\n# Il lui arrive d'avoir des crises qui frappent à des moments où il est trop stimulé. Son apathie naturelle l'aide à modérer les crises qui surviennent davantage en privé, et il ne s'en prend qu'à ses propres clones. Ses clones ne sont d'ailleurs pas touché par la démence, étrangement et les consommer semble aider Tarabas à réguler la maladie...\r\n\r\n# Sa dévotion envers Arvandor est absolue, indiscutable. Il existe pour servir les intérêts de la couronne du royaume de l'épée.\r\n\r\n# De son vivant, Tarabas était très méticuleux dans les travaux manuels. Il s'agit encore d'un de ses points d'ancrage après la mort, bien qu'il n'y a plus aucune passion ou intérêt pour. Il taille le bois, la roche et fait même du tricot par habitude. Mais plus que tout, il peint.\r\n\r\n# Tarabas ne voit, pour ainsi dire, quasiment jamais l'extérieur de ses quartiers. Personne n'entre dans ses quartiers non plus, sauf le Roi, la Reine et les Élus. Ce sont ses clones qui s'occupent de lui.\r\n\r\n# Les petits problèmes actuels d'Arathia lui paraissent dérisoires actuellement et il se fiche complètement de l'état du monde ─ il ne s'encombre pas de morale ou de bons sentiments. Seule la pérennité et puissance d'Arvandor l'intéressent. Tout ce qui est relatif à la religion ne l'intéresse pas non plus."},{"name":"traitcaract","value":"Apathique • patient • désintéressé • cruel • secret • infatigable • inaccessible • calculateur • menteur • attentif • rigoureux • curieux • obéissant • blasé • abrupt • analytique • envieux"},{"name":"caractereperso","value":"Le Général est sévère. Calme. Froid.\r\nIl a toujours une démarche assuré, le heaume toujours présent sur l'armure qui le recouvre de la tête aux pieds, en tout temps. Le Général Arderel tel qu'on l'appelle, est un homme qui fait peu d'état d'âmes lorsqu'il s'agit de la guerre et des combats. Il ne pense pas au bien être individuel, mais bien à Arvandor dans sa globalité. Il ne souhaite pas être un héros, ni même être félicité pour ses actions, et n'a cure d'être aimé par la petite gens du moment qu'il fait ce qui doit être fait. Peu de gens savent vraiment qui se cache derrière l'acier recouvrant son visage et si certains aiment nourrir les rumeurs, le Général ne leur accorde pas d'importance. Son rôle est sa priorité, ses objectifs ses seules pensées. On ne le surprend pas à boire ou manger avec ses soldats, mais il sera présent lorsqu'ils auront besoin de lui. Le Général Arderel n'a jamais fait étalage de la moindre magie sur le champ de bataille, en dehors du fait qu'il soit tombé une fois, pour revenir quelques heures après, comme si de rien était. Les rumeurs vont donc bon train : immortel ? Clone ? Fantôme ? Qu'importe.\r\nCe clone est le plus vieux. Le seul dont Tarabas ne consomme pas la chair, parce qu'il est entraîné régulièrement, maintenu comme une entité à par entière. Il est le plus apte au combat ; et pour le différencier, il s'est marqué lui-même au torse. Il est le Général, et doit faire honneur à son rang.\r\n\r\nLes clones sont les frères d'arme. Ils sont discrets, soignés, flexibles et surtout, partout. Ils sont au château, dans les rues, dans les provinces, à l'étranger et parfois, dans les maisons, et s'appellent différemment les uns des autres ; Gin, Kurrel, Sofian, Santor, Gabran, Alefei et autres. La plupart sont sympathiques, serviables et bons vivants, aimant la discussion avec la population qui les entoure. Ils rient des blagues et situations cocasses, mais sont incroyablement seuls, en vérité ; en tant que morts-vivants, leur corps est incroyablement froid. Ils mentent sur une hybridation cluasan serpentine pour justifier de cette particularité, mais préfèrent bien généralement ne pas aborder le sujet. Les clones que l'on trouve en dehors du château sont aimables et chaleureux, vous dira-t-on. A l'inverse, ceux que l'on trouve à l'intérieur du château, dont le rôle est de protéger le Général, bloquer le passage aux quartiers de ce dernier ou proches de la couronne sont d'un calme glacial, toujours sérieux et à l'affût. Très promptes au sacrifice, entièrement dévoués et insensibles à toute émotion, provocation ou menace. Leur devoir est la seule chose qui importe.\r\nSur le champ de bataille, les vollhyr l'ont déjà vu, plus d'une fois. Ils l'ont tué de multiple fois également. Le nombre de fois qu'un vollhyr a tué un clone, juste pour apercevoir un peu plus loin un nouveau prêt à prendre la relève, a de quoi irriter. Ces clones, en temps de guerre, n'étaient pas une menace physique, mais bien psychologique ; ils étaient là à les observer, à mourir sous leurs coups, pour seulement revenir sur le terrain quelques temps après. Une vision qui a duré, et duré, si longtemps ; trop longtemps.\r\n\r\nTarabas, dans sa tour d'ivoire, en revanche, est... isolé. C'est celui dont l'existence est oublié, le Tarabas que l'on ignore et ne connait pas. Il parle avec ses clones. Fait des débats avec lui-même. Étudie les cartes, livres et l'Histoire dans son coin. Il force ses clones à faire la contrebalance, à présenter différentes options, à réfléchir différemment, tenant une mini assemblée dans ses quartiers. Il est sa propre compagnie, se frustre lui-même quand il ne trouve pas de solution adéquate aux problèmes. Puis quand il a besoin de plus de clairvoyance sur des situations, il fait revenir un clone pour le dévorer et s'approprier son savoir. Il n'y a aucune affection envers ses propres clones, qui fondamentalement fonctionnent de la même façon que lui. S'il était lui-même le clone, il se sacrifierait sans hésitation. Tarabas est un homme rongé par le temps, la solitude, la mort et le rôle dans lequel il a été enfermé. Parfois, il souffre ; sa mémoire défaille, il lutte pour se rappeler mais il n'est plus sûr de rien et ne se reconnait même pas dans ses clones ou les miroirs. Des crises rares, qui parfois durent des heures, durant lesquelles il se cache, ses clones veillant sur lui ; consommer ces derniers lui permet de retrouver la mémoire qui glisse entre ses doigts. Nul ne doit savoir pour ces crises ; si Tarabas ne peut agir, qu'on ne s'inquiète pas ; il subsiste dans ses clones, après tout. Et ces derniers veilleront à ce que l'entité Tarabas survive, pour que le Général et les clones subsistent et remplissent leur devoir envers la couronne."},{"name":"histoireperso","value":"TW : Autophagie, esclavagisme, gore\r\n\r\n

An -242

\r\nNaissance de Tarabas dans une famille fermière en bordure d'Arvandor. Il est le premier né.\r\n\r\n

An -229

\r\nTarabas et ses clones, exploités dans la ferme familiale, s'occupent d'une famille très nombreuse. Ils sont douze enfants pour six clones qui gèrent également les champs. Les clones servent aussi de défouloir aux parents parfois, qui ne considèrent pas ces derniers comme des êtres vivants à part entière et refusent de partager le gîte et la nourriture avec eux.\r\n\r\n

An -223

\r\nL'exécution de l'élu de la Patience survient et l'ombre de la guerre surplombe Arvandor. Des gens d'Arvandor rendent visite à ses parents et on le tient à l'écart, sans qu'il ne sache pourquoi.\r\n\r\n

An -222

\r\nArvandor entre en guerre. On vient alors le chercher dans sa ferme et le jeune adulte est emmené, ses clones tués. Là-bas, dans la capitale, il est formé individuellement à au combat et au maniement de l'épée, et ses clones partent au front à sa place, forts des entraînements enseignés à celui qu'on enferme ensuite pour le conserver. C'est aussi l'année où il commence à consumer de la chair pour se régénérer, sous la contrainte. La couronne semble vouloir tester ses limites également.\r\n\r\n

An -221

\r\nLa lune de sang apparaît, c'est la terreur qui le gagne. Il veut s'enfuir mais n'en est pas capable et doit produire plus de clones qui, même s'ils ne font pas le poids dans les combat, donnent l'illusion du nombre et limitent les dégâts. On l'épuise, on l'use, jetant sur ses épaules le poids de nombreuses vies que l'absence de ses clones vont coûter.\r\n\r\n

An -218 à -208

\r\nLa grande peste arvandienne commence ses ravages. Tarabas doit maintenir ses clones, mais il faiblit grandement. Sa famille est décimée au début de la grande peste et il meurt d'épuisement, la fatigue mentale et physique ayant raison de lui ─ ou plutôt, il se laisse mourir. En raison de son utilité et des temps difficile, il est, malheureusement pour lui, ramené à la vie de force par un nécromancien dépêché par la couronne qui en profite également pour explorer cette nouvelle magie noire. Ses clones sont précieux, et s'il ne peut plus se battre, alors il sera utile autrement. On l'asservi lors de sa résurrection, l'empêchant magiquement de désobéir à la couronne d'Arvandor ou de mettre fin à nouveau à ses propres jours. La lignée royale sera sa seule maîtresse dont il ne pourra jamais s'enfuir. Ses émotions sont également enchaînées, bien que nul ne puisse confirmer à ce jour qu'il s'agisse d'un acte volontaire ou non de la part du nécromancien. \r\n\r\n

An -200

\r\nLes premiers signes de démence se font connaître à Fang, en Xing Alda. La rumeur se répand et arrive jusqu'à Arvandor où on s'inquiète pour Tarabas et sa capacité à remplir son rôle. On le surveille, mais pour l'heure, il ne montre aucun signe. Peut-être parce qu'il est mort-vivant, peut-être parce qu'il est déjà soumis mentalement ; ou peut-être parce qu'il est en plein dedans depuis un moment déjà.\r\n\r\n

An -209

\r\nOn fait de lui un informateur. Il est retiré du combat, mais doit envoyer ses clones récolter des informations, enquêter, espionner. Tarabas est enfermé dans un cachot et n'a besoin ni d'eau, ni de nourriture ; juste de ses clones. Le mort-vivant ne fait plus autant d'état d'âme et fait ce qu'on lui demande, machinalement. Il est esclave.\r\n\r\n

An -180

\r\nLa grippe a raison du nécromancien qui était malade depuis un certain temps. La couronne attend de voir si Tarabas va disparaître, désobéir ou sombrer dans la folie, mais il n'en fait rien. Le mort-vivant continue d'exister dans sa cellule et ses clones poursuivent leurs tâches assignées sans changement. On décide alors de le conserver et continuer son exploitation.\r\n\r\n

An -154

\r\nOn lui offre cette fois-ci le choix entre la garde ou repartir au front ; il choisit le front. Les clones repartent, mais ils ne sont plus à visage découvert, cachés derrière des tissus, bandages et casques d'armures. Il doit compenser les morts de la grippe arvandienne tant bien que mal.\r\n\r\n

An -87

\r\nLes longues décennies qui suivent s'enchaînent sans qu'il ne sorte vraiment de son cachot, jusqu'à ce qu'un prince et une princesse d'Arvandor s'intéressent à lui. Les deux enfants sont fascinés par son côté glauque et à leur demande, on le fait sortir, lui offrant des quartiers. Tarabas ne sait pas quoi en penser, mais les deux enfants royaux continuent de le voir régulièrement et le considèrent comme un excellent ami. Tarabas semble étrangement retrouver un brin d'humanité durant laquelle il se dépasse et se montre plus amical.\r\n\r\n

An -32

\r\nLes deux amis royaux de Tarabas sont décédés brutalement dans un accident ; la nouvelle couronne n'aime ni ce qu'il est, ni son rôle, et on l'enferme à nouveau. Pendant un temps, il disparait totalement dans la profondeur des cachots, le croyant mort avec ses deux amis. On raconte alors qu'il était amant des deux, mais bien vite, les rumeurs s'évanouissent et on l'oublie.\r\n\r\n

An 19

\r\nLa porte s'ouvre et un nouveau visage se montre, encore ─ un énième visage auquel il doit obéissance. Tarabas est à nouveau sortit de sa prison et on lui montre un respect et une appréciation qu'il ne comprend pas au départ. Il réintègre l'armée, toujours sous l'anonymat pour le grand public, mais toute la sphère d'autorité arvandienne est à nouveau mise au courant de son existence.\r\n\r\n

An 20

\r\nEn raison de sa participation à l'annexion d'Avalon et qu'il n'a pas les mêmes besoins que le commun des mortels, on lui offre ses propres quartiers, à l'écart. Ses clones le servent et il regagne en énergie et vivacité, semblant retrouver de la motivation et une volonté propre par cette liberté à moitié retrouvée. Son caractère et son identité s'affirment davantage et on en vient, pour quelques uns, à l'apprécier en tant qu'individu. C'est aussi à partir de cette époque qu'il commence à développer de l'affection pour la couronne et s'investir personnellement dans son rôle.\r\n\r\n

An 40

\r\nLa guerre contre Vollheim fait toujours rage et le grand retour des clones fait du bruit. Tarabas commence à se faire un nom de par son omniprésence et la pression psychologique qu'il maintient sur leurs adversaires, mais nul ne connait véritablement son identité, chaque clone ayant un nom différent. Increvable, toujours présent, le capitaine devient l'image d'un conflit interminable. Il use et fatigue les adversaires plutôt que de les confronter de manière frontale et si beaucoup questionnent ses méthodes, nul ne peut remettre en question leur efficacité. Il se cache parmi les soldats, les prisonniers, les paysans et dans l'ombre, envoyant ses clones à l'abattoir sans relâche. Pour les vollhyrs, on reconnaîtra ses clones blancs, fantômes de la guerre dont ils n'arrivent à se débarrasser définitivement.\r\n\r\n

An 53

\r\nLa précédente Générale des Armées Arvandiennes décède des suites de ses blessures reçues au combat, après de longues semaines à combattre les infections et la mort. C'est Tarabas que l'on vient voir non officiellement, lui signalant qu'il était le prochain sur la liste en cas de disparition subite de la générale, mais qu'il ne peut accéder à ce rôle que si l'identité du Général ne lui est pas associée. Tarabas accepte, non pas parce qu'il y est contraint, mais parce qu'il souhaite personnellement servir la couronne au mieux. Un nouveau général est donc présenté, mais jamais le lien n'est fait entre les clones et lui. On présente les clones comme étant sous ses ordres directs, mais jamais l'identité du Général ne sera confondue avec celle des clones.\r\n\r\n

An 71

\r\nNe pouvant participer à la bataille d'Elysium, Tarabas se concentre sur celle de Selkryssingr. Quand la discussion sur l'utilisation de l'arcanite dorée survient, il l'encourage. Il soutient l'idée que les troupes d'Arvandor, après trois cent ans de guerre, doivent récupérer et se concentrer sur l'essentiel, plutôt que d'entretenir un combat aussi vieux. Arvandor n'a aucun intérêt à marcher sur les terres vollhyr et si pour le peuple des géants et draconides, la trahison est encore récente, pour le peuple humain, c'est une histoire du passé. De plus, il y a plus urgent à considérer. La question fait débat, mais le résultat sera là. C'est lui, maintenant, le Général des armées.\r\n\r\n

An 72

\r\nL'arcanite dorée fait son entrée sur le champ de bataille. Pour l'occasion, Tarabas lui-même se rend sur place, bien qu'il se tienne à distance. Il constate la puissance des armes, des aéronefs, et la fin d'une guerre. Il n'y a ni joie, ni tristesse. Juste une page qui se tourne, une victoire à n'importe quel prix, et la certitude que si c'était à refaire, il n'hésiterait pas un seul instant.\r\n\r\n

An 78

\r\nLe plus récent mariage royal a lieu et le Général est présent, s'assurant de la sécurité. L'union se passe sans encombre, mais quelque chose intrigue Tarabas lorsqu'il regarde le nouveau couple ; il ne sait pas ce que cela signifie, mais il sent une petite chaleur. Ils ont l'air si heureux et amoureux.\r\n\r\n

An 79

\r\nLe roi décède. L'autorité suprême sur Tarabas revient alors à Lancelot, le futur roi. Tarabas est tenu à l'écart pour l'heure, quand bien même le Général est toujours présent ; les clones ne le sont pas. Quelque chose cloche ; puis le futur roi décède brutalement, victime d'une attaque de plusieurs maudits et si Tarabas ordonne qu'on retrouve les coupables, il maintient la majorité de ses clones pour protéger le nouveau futur roi, Perceval, faisant de sa sécurité une priorité absolue. \r\n\r\n

An 80

\r\nTarabas fait une demande non officielle auprès du roi et de la reine à venir le visiter dans ses quartiers personnels pour la première fois. Le Général, Tarabas et les clones sont présents. Comme pour chaque nouveau Roi ou Reine, il se présente. Qui il est. Ce qu'il fait. Ce qu'il est. Le contrôle qu'ils ont maintenant sur lui. Il est aimable, courtois et serviable, répond à leurs questions. Ils savent, maintenant. Ils ont l'autorité.\r\n\r\n

An 83

\r\nL'étude des lieux et les informations récentes collectées par les clones et leurs autres espions au sujet de la corruption s'étalant en Ananda, convainc le couple royal à passer à l'action. Le Général s'exécute, marche sur le bosquet de Solaria et s'en empare. Le Général revient régulièrement, mais ses clones veillent au grain. Quelques uns sont tombés, mais il n'a pas encore été démasqué. Pas encore. Cerah ne le connait pas, mais peut-être que cela ne saurait tarder.\r\n\r\n

An 84

\r\nLe Général songe déjà aux prochains mouvements, à l'utilisation de la sève. Il va falloir l'utiliser, la tester ; il va devoir générer des clones pour les sacrifier. Nul n'entend ses gémissements et cris de douleur, mais il a déjà commencé, dans ses quartiers, à se préparer pour la prochaine guerre.\r\n"},{"name":"pseudoJoueur","value":"On s'le demande"},{"name":"pronomsJoueur","value":"any"},{"name":"TrucADire","value":"Un truc à"}