De la bourse ou la vie, le voleur vous laisse le choix. La vie exige les deux. FziUdXb
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La corruption court toujours, prête à nous dévorer de la pire des manières, mais l’espoir est palpable. L’arbre va renaître, nous en sommes tous persuadés. Les élus sont revenus, les dieux ont entendu nos prières miséricordieuses.

L’âge du renouveau sonne la renaissance de notre histoire, avec elle, nous enterrerons à jamais la gangrène rongeant nos terres, nous chasserons la folie et les malédictions qui ont massacrés nos frères et nos sœurs.

Apprenons de nos erreurs passées pour ne pas les reproduire, tenons-nous la main et ensemble battons-nous pour un meilleur lendemain.
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Joyeux Anniversaire 7 Golden Rings !

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Lancement des inscriptions à l'HV#02.2

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Patch Notes de la mise à jour

17/01voir +

Conclusions de l'histoire vivante #01

27/10voir +

Lancement des inscriptions à l'histoire vivante #01

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Recensement #01 du 17/09 au 01/10.

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Conclusion de l'aléa #02 de Vollheim.

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Lancement de l'aléa #02 de Vollheim.

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Conclusion de l'aléa #01 de Clara Nocte.

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De la bourse ou la vie, le voleur vous laisse le choix. La vie exige les deux.
Alzéar Velasco
Alzéar Velasco
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informations
Race·s
Featuring
icon :
De la bourse ou la vie, le voleur vous laisse le choix. La vie exige les deux. UeSnr6Z
Âge :
34
Race·s :
Elfe
Métier :
Pirate/Contrebandier
Nom de l'oeuvre :
Oviya Vendan
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Daevabad book trilogy
Manichéisme :
orgueil
Liges :
610
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Alzéar Velasco
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Alzéar Velasco
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  • message #7007
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L’avantage injuste de la surprise.\r\n\r\nCependant, lorsque qu'il est plongé dans cette étrange transe, ses cicatrices se mettent à luire d'une curieuse lumière orangée qui demeure discrète sans être toutefois imperceptible. Une mise en garde involontaire de la carcasse elfique. De plus, ses mouvements laissent dans leurs sillages des fines pellicules flottant dans l'air aux couleurs solaires, avant de n'être dispersé par les zéphyrs environnants. Les pellicules aux teintes rappelant sa Terre-Natale accompagnent chacun de ses gestes durant l'utilisation de sa magie.\r\n\r\nSixième sens - \r\n\r\nSi les sens primordiaux d’Alzéar, communs à de nombreuses espèces, se sont naturellement affiné de par ses entraînements rigoureux façonnant l'escrime osée du combattant, et évidemment sa nature elfique, le bretteur a su développer au fur et à mesure du temps une particularité tout à fait appréciable.\r\n\r\nCelle-ci, qu’il aime nommer : sa bonne étoile, réside en un « sens de la chance » notable. Mélange entre intuition remarquable et providence difficilement explicable, le pirate bénéficie de ce qui s’apparente à une chance outrancière.\r\n\r\nPlus d’une fois, un estoc qui devait le sévèrement l’amocher s’est retrouvé dévié par un bijou logé sous ses vêtements, enfilé quelques heures plus tôt par instinct. Certaines fois, ce sont ses bottes étonnamment glissantes qui lui font perdre l’équilibre sur le bastingage, sa chute lui évitant d’être criblée de carreaux d’arbalète.\r\n\r\nToutefois, c’est lors des parties de cartes que ce don est des plus manifestes. Le contrebandier peut presque ressentir quelles cartes vont être tirées, ou distribuées.\r\n\r\nS’il s’en amuse et repose en grande partie sa survie dans ce sens, plus d’une fois cette habitude lui a fait défaut, étant loin d’être infaillible. À jouer avec le feu, on se brûle. Parfois.\r\n"},{"name":"tailleperso","value":"1m88"},{"name":"poidsperso","value":"82kg"},{"name":"signesDistinctifs","value":"Culminant au mètres quatre-vingt-dix sur la pointe des pieds, Alzéar illustre à la perfection le terme élancé. Disposant de segment long, son corps possède une stature indéniablement athlétique qui semble avoir été taillée par un sculpteur bien trop amoureux de son modèle, flattant celui-ci à outrance. Toutefois, ce physique avantageux est dérisoirement banal au sein de sa race définissant le superbe. Pur produit elfique, il n'est finalement qu'un oreilles pointues parmi tant d'autres, ne dénotant pas spécifiquement de ses compères, si l'on omet son teint halé et le métissage édulcoré arpentant ses veines. Une belle créature pour certains, un elfe commun pour d'autres observateurs.\r\n\r\nUne crinière rappelant l'ocre rouge, constamment entre les mains des zephyrs capricieux, un visage aux traits fin encerclée d'une fine barbe, un regard en amande aux iris brunes, une frimousse agréable saupoudré d'une balafre parcourant le coté droit de sa trogne pour finir sa course sur sa gorge, le marin semble s’être échappée d'un roman d'aventure pour adolescente se rêvant héroïne d'une existence débordant de péripétie au sein d'un univers fantastique.\r\n\r\nCependant, si sa bouille typique des citoyens ayant autrefois accueilli sa famille paraît trahir une existence romanesque, sa carcasse n'a visiblement pas eu le mémo. Son corps est en complète discorde avec l'histoire contée par sa p'tite gueule.\r\nSous ses vêtements amble rappelant les Bédouins du désert, dissimulé par le lin, se cache une anatomie parsemée de cicatrices en tout genre, marquant sa chaire profondément. S'il ironise parfois sur ces nombreuses balafres indélébiles, les désignant comme «  des souvenirs de ma belle vie », il n'est que rarement question d’événements chaleureux. Échauffourées de taverne, règlement de compte, abordage musclé, peine de cœur, cupidité et autres activités ludiques remplissent une liste longue comme le bras qui a défaut de s'écrire à l'encre noire préfère favoriser les entailles sur sa personne.\r\n\r\nDe tout son corps, c’est son dos qui est le plus marqué, la faute à deux châtiments endurés à raison durant sa jeunesse fougueuse.\r\nLe premier, sept coups de fouet ayant laissé de profonds sillons, administrés par un sadique à la main lourde, l'écume aux lèvres au moment de frapper, s’appliquant à se rendre inoubliable, jubilant de la douleur provoquée. Le second, le supplice de la cale. Une épreuve ayant indubitablement autant marqué son esprit que son enveloppe charnelle. La simple évocation de celui-ci suffit à faire frémir Alzéar, presque tressaillir, ravivant en son âme une époque qu'il a enfermé à double tour dans son cœur qu'il espère aussi froid que sec.\r\n\r\nNéanmoins, engoncé dans les tenues traditionnelles de sa nouvelle terre, l'elfe singe l’épouvantail plus qu'il ne s'approche de chevalier vertueux. \r\n"},{"name":"factsperso","value":"Alzéar est un amoureux des jeux de hasard, au point d'en être presque parfois superstitieux. Dès lors qu'un pari est engagé, il est assuré que le jeune elfe prend la partie très très au sérieux.\r\n\r\nConstamment dans une tenue rappelant sa nation, les tenues de nomades arpentant le désert sont depuis longtemps légion et prédominante dans sa garde-robe réclamant d’être dépoussiéré.\r\n\r\nÀ la ceinture, jamais son cimeterre ne quitte celle-ci, à l'instar de sa rapière, sans quoi l'impression d'être nue comme un ver envahit l'esprit du bretteur. Parfois, l'une de ses lames côtoie le manche d'une mandoline qu'il harnache dans son dos, le gredin ayant un amour certain pour les mélodies mélancoliques.\r\n\r\nAlzéar est du signe du Pyjak, comme quoi, quand c'est le destin...\r\n\r\nSon chiffre préféré : le huit."},{"name":"traitcaract","value":"Taquin – Têtu – Résilient – Ambitieux – Espiègle – Rancunier – Déloyal – Cupide – Mélancolique – Arrogant – Audacieux – Joueur – Bon vivant "},{"name":"caractereperso","value":"À première vue, une bonne partie de la personnalité du marin pourrait être résumée aisément avec deux mots : petit con.\r\nTriste constat pourtant terriblement efficace. Loquace au point d'avoir évité de justesse de voir sa baveuse tranchée, Alzéar n'est pas un elfe qui sait reconnaître quand la fermer. Amoureux du bon mot, de la pique acerbe correctement distribué, il est incorrigible, se moquant du contexte tout en essayant plus d'une fois d'avoir la part belle, qu'importe la discussion.\r\n\r\nUne arrogance débordante qu'il aime définir franchise, le pirate est l'archétype du bretteur faisant danser l'acier en ponctuant chaque passe d'armes de paroles volontairement tout aussi tranchante, ou du moins assurément agaçante. Se rêvant héros d'une légende en cours de rédaction, Alzéar est parfois grandiloquent, constamment insolent. Du moins une bonne partie du temps où il ne roupille pas.\r\n\r\nReposant sa survie dans l'étreinte capricieuse de la chance, l'elfe voue une adoration à cette maîtresse possédant des préférés dont il intègre régulièrement les rangs, pour son plus grand plaisir. Ses victoires comme échecs dépendant maintes fois de celle-ci, et de son enclin à lui accorder ses faveurs, qu'Alzéar accepte sans tarder, se jouant du mauvais sort et de ce satané destin qu'il ose penser défier et défaire.\r\n\r\nPrédisposé à ce que certains nomment impulsivité, les gestes, mots et actions de marin paraissent couramment dénués de sens, comme dicté par son humeur de feu, impétueuse aventureuse. Pourtant, la subtile vérité demeure ailleurs, camouflée sous cette image parfois véridique de l'imbécile aveuglé par ses talents. Obéissant à une morale et un code de l'honneur qui lui est propre, les périls sont constamment calculé, le bougre préférant l'issue lui valant la capacité à admirer un crépuscule supplémentaire, se délaissant joyeusement du fardeau portant le nom « d'honneur », sans le moindre regret ni regard en arrière.\r\n\r\nToutefois, ce piètre portrait est à nuancer, et dès lors que l'on creuse derrière le sourire insolent et moqueur forgé par un monde impitoyable ne laissant que peu de place à la faiblesse, une tout autre personnalité se dévoile. Bien moins caricaturale, cette partie de son âme reflète les craintes et les aspirations de cet enfant du désert.\r\n\r\n« L'abîme de l'éternité nous hante. Ainsi, s'interroge-t-on : nos actes retentiront-ils à travers les siècles ? Des inconnus entendront-ils notre nom bien après notre mort et se demanderont-ils qui l'on était, si l'on bataillait avec bravoure, et si l'on aimait avec fougue ? »\r\n\r\nAlzéar est effrayé par le concept qu'il estime infernale autant qu'injuste de ne redevenir que poussière, de ne laisser dans son sillage rien de mémorable, ne laissant qu'un souvenir loin d’être impérissable. De n'être qu'un parmi tant d'autres. Un destin banal terrorise le cœur morne du fils Velasco qui demeure hanté par l'ombre de la faucheuse qu'il s’évertue à fuir coûte que coûte.\r\n\r\nProfondément libre, l'envie de liberté occupe une part importante de la psyché du bougre qui souffre de la moindre contrainte, morale comme physique. Par simple défiance, l'elfe s'amuse à déjouer les pronostics en sa défaveur qu'il affectionne particulièrement. S'il se fantasme beau diable, il tient plus de l'effronté insouciant cachant une certaine peur de l'abandon et de l'oubli sous un masque d'insolence.\r\n\r\nLa meilleure défense, c'est l'attaque. Ou la fuite. \r\n\r\nAlzéar recherche désespérément un sens à son existence, un but dans sa vie liant sa vision du monde, ses envies et espérances. Il aspire à une histoire ponctuée de combat épique, d'amour aussi tragique que passionnée, de découvertes et d'aventures dantesque. Une histoire rocambolesque méritant de noircir les pages d'une balade."},{"name":"histoireperso","value":" An 58 - \r\n\r\nAlzéar bondit in extrémis au-dessus d'une caisse d'orange heurtant le sol, les fruits s'écrasant lourdement tandis qu'il bousculait la marchande Al-Faroch. La vieille femme pestait dans son patois incompréhensible, avisant le désastre pendant que le garçon, âgé seulement de huit ans continuait sa course à travers la foule danse en ce jour de marché, suivit par deux adolescents furieux au vu de leur capacité à beugler et à vociférer des noms d'oiseaux durant cette course-poursuite. Le fils Velasco, la bouille marquée de quelques hématomes se hâtait à en perdre haleine. Son cœur battait à la chamade, comme si son palpitant réclamait de traverser sa cage thoracique pour retrouver l'air libre. Le goût cuivré arrosant sa langue laissait présager que le marron administré plus tôt par l'un des deux traqueurs avait fait des dégâts. Les larmes ruisselant sur sa trogne, le sang aux lèvres et la peur au ventre, le gamin courait comme si sa vie en dépendait.\r\n\r\nIl s'engouffra dans une des ruelles qu'il connaissait bien, délissant l'une des artères principales autant bondées que bruyante. Au loin, il apercevait le portillon aux couleurs ocre le menant chez lui. À cette heure si, son père demeurait dans les parages, s'attelant certainement à une tâche peu importante, une aubaine pour le fuyard en passe de recevoir une raclée mémorable. Ses bottes foulaient les pavés tandis qu'un regard en arrière l'avertissait que ses poursuivants n'avaient pas délaissé leur rancune incontestablement tenace. Un profond sentiment de soulagement parcourut ses veines quand il aperçut à la fenêtre son géniteur, cigare au bec, la mine relevée. Le gaillard, large comme une armoire tirait sur son cigare avant d'en expirer par les narines une fumée opaque, moquant un dragon contrarié. Son père aperçut son fils parvenant enfin aux petites barrières en bois délimitant la parcelle familiale, bien vite rejoint par les deux adolescents, d'au moins six ans les aînés du petit bout de choux. Alzéar alpagua son paternel, la voix tremblotante alors que ses assaillants marquaient une pause sage, ne sachant que faire avec la proximité de ce géniteur aux avants bras digne d'un déménageur de carrière.\r\n\r\n« Père, ils m'ont frappé et... »\r\n\r\nCrâne rasé soigneusement, le militaire se redressa, détaillant la scène, levant une main pour interrompre la complainte de son fiston. Sur un ton bourru, le gus rétorqua ce qui appelait vraisemblablement nulle contestation.\r\n\r\n« Bats-toi mon fils, ou alors c'est que tu ne l'es pas. »\r\n\r\nEt, sans attendre, l'ursidé disparut de l'encablure de la fenêtre, abonnant son fiston aux mains de ses tortionnaires qui, un grand sourire jusqu'aux oreilles, déferlaient sur Alzéar, massant celui-ci avec des coups de bottes violents, coups de poings et autres crachats. Au sol, bafoué et trahit, alors que les coups pleuvaient pareils aux trombes sous une tempêtes, Alzéar maudissait l'elfe qui l'avait mis au monde. \r\n\r\n\r\n\r\n\r\n An 65 -\r\n\r\n La mère d'Alzéar réajustait l'une les lanières de cuir cisaillant les épaules de son fils. Alzéar avait bien grandi trop vite à ses yeux, celui-ci la dépassant désormais d'une bonne tête. Elle peinait à retenir ses émotions et ses yeux larmoyants trahissaient sa volonté d'éclaté en sanglots. Pourtant, elle s'y refusait, se contentant quelques fois de renifler le plus discrètement possible que faire se pouvait. Elle tapota les épaules de son fiston, âgé de quinze ans avant de forcé celui à courbé l'échine pour déposer sur ses joues encore imberbes un baiser.\r\n\r\n« Fais attention à toi, promis mon garçon ?\r\n-Promis maman. Je suis plus solide qu'un roc. Rien qu'hier, j'ai mis des menottes aux éclairs et...\r\n- Tais-toi donc, garnement ! »\r\n\r\nRouspéta amusée sa mère qui distribua une douce remontrance a la prunelle de ses yeux. Elle remarqua aisément comme son fils cherchait du regard quelqu'un qui n'était pas présent sur le ponton. Le navire tonnait le départ, aussi elle tenta de rassurer Alzéar.\r\n\r\n« Ton père à du être retardé, ne t'en fait pas il...\r\n-Cet âne, je m'en moque. Ne t'en fais pas maman, je reviendrais couvert d'or et..\r\n-Revient moi simplement, c'est suffisant. Pas de bêtises hein ? »\r\n\r\nEncore une fois, elle distribua un baiser sur les joues de l'adolescent qui essuya immédiatement celle-ci d'un revers de manche, râlant que les membres de l'équipage puissent ainsi le surprendre. Pourtant, Alzéar se moqua bien des quelques regards amusés sur sa personne quand le jeune marin guettait sa mère disparaissant progressivement à l'horizon pendant que la caravelle sur laquelle il avait embarqué l'éloignait de cette cité qu'il n'avait jamais quittée. Bien que ses mots furent arrachés par les vents marins, il fut convaincu que sa mère put entendre sa promesse.\r\n\r\n« Promis maman. Pas de bêtises. » \r\n\r\n\r\n\r\n\r\n An 71 - \r\n\r\n« Désolé maman... »\r\n\r\nS'excusa à voix basse Alzéar. À genoux sur le pont, du sang séchés en plus de la sueur collant quelques mèches sur son front, le jeune homme, à la veille de ses vingt et un ans, râlait d'avoir brisé cette promesse une énième fois. Il vint racler sa gorge pour recracher le contenu de celle-ci sur le plancher trempé du navire. De l'hémoglobine se mélangeait à sa salive, ponctuant fort à propos la mutinerie manquée. Avec ses camarades mutins, Alzéar désarmé intégrait contre sa volonté le cercle des traîtres, tous rassemblée dans cette ronde n'augurant une issue que peu engageante pour les perdants. De la vingtaine s'ayant rebellé, seulement huit étaient encore en vie, dont sa personne. Sans en être l'instigateur, sa verve avait suffisamment enflammé le cœur hargneux de quelques tauliers qui avaient brandi les sabres, préférant faire parler l'acier plutôt que la diplomatie. Le fils Velasco avait odieusement rejoint le mouvement, se laissant porter par l'ivresse d'une victoire, d'un ordre nouveau et d'une liberté acquise par les armes. Une erreur de calcul dont les conséquences ne pouvaient être que lourdes. Les sujets encore loyaux tenaient en joug les mutins, comme des loups s’apprêtant à mordre pour achever les cerfs dont l’énergie du désespoir quittait progressivement leur carcasse. La foule de charognards s'écarta pour laisser passer l'impitoyable chef de meute. Yelna Offjald. Une blonde aussi belle que dangereuse qui possédait le rare talent de rendre le cache œil presque séduisant. Une prouesse notable. Les mains campées sur les hanches, elle détailla la bande de dissidents, ricanant de manière diaboliquement théâtrale. La superbe créature se pencha pour venir pincer entre son index et son pouce le menton d'Alzéar. La cambrure de la capitaine régala les regards lubriques de ses sous-fifres tandis que la voix mélodieuse de Yelna gondait.\r\n\r\n« Eh bien, te voilà moins chanceux qu'aux cartes, elfe du désert. L'on ne t'entend plus chanter, bel oiseau. À quoi est due ta défaite, coq déplumé, le manque de chance ?\r\n-J'avais le soleil dans les yeux. »\r\n\r\nObjecta le mutin, sourire aux lèvres. Yelna l'accompagna, souriante comme toujours. Elle plissa les yeux, vissant son regard dans celui du bavard.\r\n\r\n« Tu as mené ces hommes à la défaite, et donc la mort. Les temps sont impitoyables, tu connaissais les lois de notre monde. Funeste destin auquel tu livres tes soldats.\r\n-Le monde est macabre Yelna. Le destin se joue de nous. De mémoire, un elfe illustre disait que face à la mort, l'on ne peut que sourire devant elle. \r\n-Je suis curieuse. Cet elfe illustre, l'a t'il fait ?\r\n-Il le fait en ce moment même. »\r\n\r\nLa remarque adoucit les traits de la blonde, qui s'amusait de voir Alzéar faire preuve de panache, même dans une telle situation. L’apanage des perdus.\r\n\r\n« Il ne faut pas chercher à fuir la pluie, Yelna, mais à danser en pleine tempête. Et tu sais à quel point je suis doué pour cela, mon bassin ne connaissant que peu d'égale. Souviens-toi quand...\r\n-Il suffit, charmeur de serpent. L'exemplarité. C'est une notion importante qui a déserté ton âme depuis trop longtemps, et je vais m'assurer qu'en ce jour tu incarnes l'exemple, canaille. Égorgez les sept autres, quant au satané huitième... Le supplice de la cale. Par huit fois. Et si cette putain de chance le garde encore en vie, mettez-le aux fers. J'aviserai de son sort ensuite. »\r\n\r\nDevant l'annonce des sentences, un soupir de soulagement parcourut l'assemblée de mutins. Les sept remerciaient presque la capitaine de la clémence de leur mort rapide, ses complices d'infortunes offrants quelques mots qui se voulaient réconfortants à l'encontre d'Alzéar. Lui, demeurait immobile, paralysé, muet.\r\n\r\nAlors que les gerbes de sang de ses camarades aspergeaient le sol couvert de sel et d'eau, les mains du rescapé étaient liées, ses bourreaux s'affairant à appliquer ce châtiment dénué de miséricorde. Juste avant d'atterrir dans la mer gelée et d'entamer le premier des huit passages, Alzéar s'excusait encore une fois.\r\n\r\n« Pardonne-moi, maman... »\r\n\r\n\r\n\r\n\r\n An 79 - \r\n\r\nAlzéar soupira, réajustant sa posture avachis dans ce fauteuil finement ouvragé, le confort du velours aux teintes cramoisies plaisait particulièrement à son postérieur. Le bercement régulier et calme des vagues l'avait fait somnolé durant l'entièreté de la journée, le plongeant dans une léthargie de paresse, dont il ne parvenait pas, ou ne souhaitait pas s'extirper. Sur le bureau de sa cabine reposait une quantité de paperasse déconcertante. Les compas et autres engins de mesures côtoyaient les cartes aux contours rongés par le sel ou les flammes, sans oublier les nombreux arrêtés et carnets de bord chapardés durant ses quelques prises. Seulement éclairé par la poignée de bougies et les rares rayons de l'astre lunaire traversant les hublots, l'elfe fixait le remous cruel de l'océan, délaissant les ombres dansantes projetées sur les murs par les flammes des quelques candélabres présent. Cependant, le bruit des bottes foulant le plancher grinçant de son navire avec ardeur annonçait un imprévu dont le fils Velasco se régalait déjà.\r\n\r\nLa porte de sa cabine fut ouverte en omettant une complainte, laissant ensuite apparaître un homme de taille modeste pour ne pas dire clairement en dessous de la moyenne de sa race. Les cheveux gras, le sourire bariolés de dents en or, la marinière usée, le contremaître alpagua son supérieur le plus respectueusement qu'il lui fut possible.\r\n\r\n« Cap'taine Velasco, nous les avons retrouvés !\r\n-Parfait ! En piste, l'artiste ! »\r\n\r\nS'exclama gaiement le bretteur qui quittait le confort certain de son siège pour s'en aller retrouver son équipage de gredin, agglutiné à l’extérieur. Dehors, les vents frais vinrent mordent son visage, parvenant à s’immiscer dans les rares interstices de sa tenue. Ses marins pivotèrent en direction de leur Capitaine. Chacun d'entre eux avait connu plus d'un massacre morbide, chacun d'entre eux représentait la piraterie d'en son essence la plus pure. Chacun d'entre eux n'avait qu'une hâte, rassasier la soif de sang qui déchirait leur âme au-delà de toute rédemption.\r\n\r\nAlzéar dégaina son cimeterre dont l'acier refléta l'éclat de l'astre lunaire, avant de bondir sur le bastingage, s'assurant une prise plus convenable en agrippant de sa main libre l'un des cordages.\r\n\r\n« Messieurs, innocents et enfant de chœur, nous voilà rendus à la fin de cette épopée éreintante, mais ô combien glorieuse ! Ces bâtards sont épuisés, il est de notre devoir d'offrir nous aide et de les délester d'un surplus de marchandises, n'est ce pas, chevaliers ? La chance sourit aux audacieux, messieurs ! Assurons-nous de faire couiner ces porcelets avec audace, ou contentons nous de les massacrer avec classe... Ou pas ! Dansons mes frères, dansons sous la lune et que l'acier frappant l'acier soit notre orchestre, que les hurlements de peur de nos ennemis incarne la mélodie de cet hymne à la liberté ! Que nos canons grondent comme l'orage ! Morts aux fous ! »\r\n\r\nSous les vivas et les rugissements haineux de son équipage, Alzéar désigna de la pointe de son sabre leur cap. Le navire marchand. La traque prenait fin bientôt. Avant la prochaine. La liberté avait un coût qu'avait accepté le fils Velasco : son âme. Un jour viendrait ou le pirate remettrait en cause ses choix, mais pas ce soir. Non.\r\nQu'importe le courroux, qu'importe la ruine, et que l'aube soit rouge.  \r\n\r\n\r\n\r\n\r\n An 84 - \r\n\r\nDésormais âgé de 34 ans, à bord de son navire renommé \"L'Orage\", le pirate avait écumé bien des mers tumultueuses et sabordé nombre de navires marchands, suffisamment pour jouir d’une réputation honorable, du moins selon les codes d’un pirate. Loin d’être un grand ponte du domaine, ou un nom à faire trembler le moindre marin chevronné, celui qui se présentait constamment comme le Capitaine Velasco, prenant bien soin de ne divulguer son prénom sous aucun prétexte, chevauchait les océans en quête de gloire et de richesse. Si cette vie paraissait le combler en apparence, son cœur réclamait une lutte embrasant sa soif de pérennité à travers les âges. Bien que cette vue exaltante faisait battre avec fougue le palpitant du Bédouin, le pirate aspirait à plus grand. Le pirate se voulait plus grand.\r\n"},{"name":"pseudoJoueur","value":"L'hère"},{"name":"pronomsJoueur","value":"Il"},{"name":"TrucADire","value":"En piste !"}
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De la bourse ou la vie, le voleur vous laisse le choix. La vie exige les deux. TPJYKDl
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Quel homme. Quel charme. Quelle AUDACE surtout ! Même dans les pires moments il fait le fier ! Comme tu dis, "petit con", mais petit con attachant et très séduisant. Il sait quelles cartes il a dans la main et comment les utiliser, et sinon bah... "random bullshit go" et il voit si sa chance le trahit ou pas. On imagine.
Bref, un perso qui promet des situations bien cocasses avec des punchlines qu'on anticipe mémorables ! Amuse-toi bien !
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