Luyên Lê
Querelles du félin et du canin ❞ Heng
Luyên Lê
Luyên Lê
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
Marquée par les cendres
Âge :
24 ans
Race·s :
Homme-bête
Particularités de la race :
Cluasan (Cáo Vân)
Métier :
Gladiateur
Magie·s :
Magie Grise Légale - Arcane - Magie brute
Nom de l'oeuvre :
League of Legend
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Ahri
Manichéisme :
colère
Liges :
2025
champ vide pour le json :
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Luyên Lê
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Luyên Lê
- message #8586
Depuis toujours on dit que chien et chat ne peuvent s'entendre. Oh pourtant Luyên n'est pas un chien et le grand monsieur qui le regarde de bien plus haut n'est pas un chat. Une renarde et un tigre auraient plus de chance de s'apprécier non ? Oh, bien sûr que non puisque la rose n'apprécie pas grand monde. Et encore moins le chef de la milice chez qui elle se retrouve bien trop régulièrement à son goût. Peut-être est-ce dû à la fatigue des derniers évènements et des combats réguliers qui font que ses muscles sont de plus en plus raides. La douleur n'aidant pas la jeune renarde à calmer ses nerfs, elle tourne comme un lion en cage, fulminant alors qu'elle plonge son regard dans celui du tigre, loin d'être apeurée.
— Elle l'avait cherché, cette sale ...
Lu ne termine pas sa phrase, tente de se reprendre mais son cœur saigne, un nouvel indice lui aurait donné de l'espoir de pouvoir retrouver sa sœur disparue. Sauf que tenter de s'introduire dans son ancienne maison, demeure de ses géniteurs et de mettre à terre celle qui l'a mise au monde était de trop. Un mot de celle-ci et la colère l'avait happée, entraînée dans un tourbillon de noirceur alors que son esprit criait de libérer la seule personne en qui elle tenait encore. Mais bien évidemment, les maisons des nobles sont bien gardées et elle n'avait même pas combattu alors qu'on était venue l'arrêter pour effraction et agression. Si seulement elle avait pu arracher les yeux mauvais de cette femme, laisser les sillons de ses griffes de son front à son menton ... Elle avait même eu l'audace, du sol où elle était, de la regarder comme si elle n'était un insecte qu'on pouvait écraser de son talon. Tu n'aurais pas dû revenir Luyên. Depuis le temps tu aurais dû devenir un vrai homme.
Les queues roses battent l'air violemment alors qu'elle semble perdre pied encore une fois. Les oreilles plaquées contre son crâne. Jamais cette femme ne l'avait appelé comme sa fille. Jamais elle ne s'était adressée à elle comme si elle la voyait. Regardant sans la voir, posant uniquement ses yeux sur l'objet dont ils s'étaient servis depuis tant d'année.
— Laissez moi partir.
Elle se contient encore, à la limite de l'explosion. Parce qu'elle sait qu'il ne fait que son travail, elle le voit déjà bien assez souvent pour ne pas vouloir lui infliger la tempête de sa colère une journée de plus. Seulement, ils savent tout les deux comment ça va se passer pas vrai ?
Lu ne termine pas sa phrase, tente de se reprendre mais son cœur saigne, un nouvel indice lui aurait donné de l'espoir de pouvoir retrouver sa sœur disparue. Sauf que tenter de s'introduire dans son ancienne maison, demeure de ses géniteurs et de mettre à terre celle qui l'a mise au monde était de trop. Un mot de celle-ci et la colère l'avait happée, entraînée dans un tourbillon de noirceur alors que son esprit criait de libérer la seule personne en qui elle tenait encore. Mais bien évidemment, les maisons des nobles sont bien gardées et elle n'avait même pas combattu alors qu'on était venue l'arrêter pour effraction et agression. Si seulement elle avait pu arracher les yeux mauvais de cette femme, laisser les sillons de ses griffes de son front à son menton ... Elle avait même eu l'audace, du sol où elle était, de la regarder comme si elle n'était un insecte qu'on pouvait écraser de son talon. Tu n'aurais pas dû revenir Luyên. Depuis le temps tu aurais dû devenir un vrai homme.
Les queues roses battent l'air violemment alors qu'elle semble perdre pied encore une fois. Les oreilles plaquées contre son crâne. Jamais cette femme ne l'avait appelé comme sa fille. Jamais elle ne s'était adressée à elle comme si elle la voyait. Regardant sans la voir, posant uniquement ses yeux sur l'objet dont ils s'étaient servis depuis tant d'année.
Elle se contient encore, à la limite de l'explosion. Parce qu'elle sait qu'il ne fait que son travail, elle le voit déjà bien assez souvent pour ne pas vouloir lui infliger la tempête de sa colère une journée de plus. Seulement, ils savent tout les deux comment ça va se passer pas vrai ?
Heng Fàn
Heng Fàn
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
Chef de la milice
Âge :
67 ans
Particularités de la race :
Tigre
Métier :
Chef de la milice
Magie·s :
Magie Grise Légale - Psychomancie - Lecture empathique
Nom de l'oeuvre :
Fortnite
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Oscar
Manichéisme :
générosité
Liges :
460
champ vide pour le json :
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Heng Fàn
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Heng Fàn
Heng Fàn
- message #9145
Décidément, il aurait dû accepter les conseils de son médecin.
Ses traits sont recrus, des cernes creusent le visage habituellement amical, celui-ci dessine des sourires qui griment son attitude essoufflée. Il s’en était plaint, de la fatigue qui s’accumulait, les humeurs qui s’emmêlent, son corps courbé.
Il n’y a pas de secret pour ce mal. Du repos, lever la patte hors de son quotidien, le besoin urgent de récupérer.
Malheureusement, le royaume se meut en un être qui ne dort pas, il vit, respire, transpire. Fang et ses habitants fourmillent, agissent dans chaque recoin. Heng et les autres miliciens en sont les yeux omniscients, la poigne qui maintient un semblant de paix. Il se refuse de quitter une seule journée son poste, il imagine le pire en son absence, la chance non nulle qu’une catastrophe arrive sans sa présence.
Il cache son égo mal placé en des arguments fabulateurs, au fond il n’acceptera jamais de décrocher de son plein gré. Le médecin rechigne, sait son interlocuteur borné, alors à quoi bon insister. Ordonnant quelques concoctions herbacées en guise de remède de substitut.
Chaque jour qui venait il en doublait la dose, comme si celle d’hier n’eut plus les effets escomptés. Il en payait le contrecoup une fois le breuvage consumé. Son corps n’en voulait plus, déjà, en ce début d’après-midi toute la douleur lui revenait, lancinant ses muscles, brouillant les pensées.
À l’entame de la deuxième moitié de journée, il espérait pouvoir souffler, un début de matinée compliqué. À l’aube on réclamait son activité, se déplaçant de problème en problème.
Des histoires insipides à des interventions légèrement énergiques, comme si le destin essayait de le tester.
Déjeunant sur le pouce dans son échoppe favorite, quelques collègues l’accompagnaient. Un moment bien mérité, pourvu qu’il puisse voguer en paix pour le restant de la journée.
On lui signifia une urgence, même pas le temps d’ingurgiter la moitié d’un repas.
Bien sûr que çà ne pouvait qu’en être la cause. Son regard essaye d’être menaçant, peine perdue pour la dompter.
Naïf peut-être, il croit peut-être au déclic avant d’encore la croiser. Il s’entête, on lui a pourtant juré que c’est un cas foutu, qu’un jugement à la hauteur de la zizanie qu’elle provoque soulagerait la population.
Que pour encore éviter un esclandre il dut se courber, faire le dos rond, s’excuser de façon confuse. Il plie devant les nobles, priant pour leur miséricorde, prenant le rôle du mauvais exécutant, il promet une énième fois que cela ne se reproduira plus.
Il ment.
Il ment pour lui éviter le pire, incapable d’imposer une sentence correcte. Il bout, entre rage et pitié, des pensées blessantes qu’il ne se laissera jamais prononcer.
Il connaît le schéma, ordonne à ses hommes de lui confier la bête, que la situation se trouve maintenant sous contrôle. Il ne lui permet aucun choix, l’empoignant vers l’ascenseur le plus proche, l’atmosphère des quartiers noble le fait suffoquer.
« Ne crois pas que c’est une faveur. Tu ne pourras plus t’en tirer comme ça ».
Il a tout tenté. Empathie, intimidation, dialogue, toutes les approches possibles pour la comprendre. Il a tout envisagé, a débattu maintes fois avec ses paires pour sa situation.
Démuni, il craque, sa fatigue, tous ses nerfs épuisés se mélangent à ses gestes.
« Putain, Luyên, huit fois en trois semaines. Tu penses que c’est un jeu ? »
Ses mots prévenants ont disparu, il laisse parler toute la rancœur qu’il porte. Il la bouscule, la désigne d’un doigt réprobateur.
« Je ne suis pas ton assurance ici. Mais j’ai pas l’impression que ta caboche d’abrutie assimile les paroles correctement. »
Il grogne comme rarement, ses poils se hérissent, lui, digne représentant de la diplomatie aldani se mute en une boule de ressentiments. Piqué au vif par la renarde, embrumé par les émotions, il s’emporte.
« La seule chose que t’arrives à traduire c’est les gnons que tu reçois, pas vrai ? »
Dans d’autres circonstances, la cluasan lui explose à la gorge en première. Mais Heng est exaspéré, à ses limites les plus fragiles, il fond sur la délinquante. Il l’agrippe, serre la poigne sans en contrôler la pression, pour une fois lui aussi se laisse porter par ses plus basses pulsions.
La plateforme s’arrête à bon port.
Relâchant le bras de Luyên momentanément. Elle pourrait filer à toute allure, s’échapper dans les rues étroites, le semer jusqu’à la prochaine intervention.
Il la défie de toute sa posture. Son corps réclame tout la haine.
« Peut-être que ta mère a raison après tout… »
Des mots énoncés froidement, le goût de la provocation, il comprend ô combien la colère est un doux poison facile à consommer. Un besoin urgent de brûler.
Ses traits sont recrus, des cernes creusent le visage habituellement amical, celui-ci dessine des sourires qui griment son attitude essoufflée. Il s’en était plaint, de la fatigue qui s’accumulait, les humeurs qui s’emmêlent, son corps courbé.
Il n’y a pas de secret pour ce mal. Du repos, lever la patte hors de son quotidien, le besoin urgent de récupérer.
Malheureusement, le royaume se meut en un être qui ne dort pas, il vit, respire, transpire. Fang et ses habitants fourmillent, agissent dans chaque recoin. Heng et les autres miliciens en sont les yeux omniscients, la poigne qui maintient un semblant de paix. Il se refuse de quitter une seule journée son poste, il imagine le pire en son absence, la chance non nulle qu’une catastrophe arrive sans sa présence.
Il cache son égo mal placé en des arguments fabulateurs, au fond il n’acceptera jamais de décrocher de son plein gré. Le médecin rechigne, sait son interlocuteur borné, alors à quoi bon insister. Ordonnant quelques concoctions herbacées en guise de remède de substitut.
Chaque jour qui venait il en doublait la dose, comme si celle d’hier n’eut plus les effets escomptés. Il en payait le contrecoup une fois le breuvage consumé. Son corps n’en voulait plus, déjà, en ce début d’après-midi toute la douleur lui revenait, lancinant ses muscles, brouillant les pensées.
À l’entame de la deuxième moitié de journée, il espérait pouvoir souffler, un début de matinée compliqué. À l’aube on réclamait son activité, se déplaçant de problème en problème.
Des histoires insipides à des interventions légèrement énergiques, comme si le destin essayait de le tester.
Déjeunant sur le pouce dans son échoppe favorite, quelques collègues l’accompagnaient. Un moment bien mérité, pourvu qu’il puisse voguer en paix pour le restant de la journée.
On lui signifia une urgence, même pas le temps d’ingurgiter la moitié d’un repas.
Bien sûr que çà ne pouvait qu’en être la cause. Son regard essaye d’être menaçant, peine perdue pour la dompter.
Naïf peut-être, il croit peut-être au déclic avant d’encore la croiser. Il s’entête, on lui a pourtant juré que c’est un cas foutu, qu’un jugement à la hauteur de la zizanie qu’elle provoque soulagerait la population.
Que pour encore éviter un esclandre il dut se courber, faire le dos rond, s’excuser de façon confuse. Il plie devant les nobles, priant pour leur miséricorde, prenant le rôle du mauvais exécutant, il promet une énième fois que cela ne se reproduira plus.
Il ment.
Il ment pour lui éviter le pire, incapable d’imposer une sentence correcte. Il bout, entre rage et pitié, des pensées blessantes qu’il ne se laissera jamais prononcer.
Il connaît le schéma, ordonne à ses hommes de lui confier la bête, que la situation se trouve maintenant sous contrôle. Il ne lui permet aucun choix, l’empoignant vers l’ascenseur le plus proche, l’atmosphère des quartiers noble le fait suffoquer.
Il a tout tenté. Empathie, intimidation, dialogue, toutes les approches possibles pour la comprendre. Il a tout envisagé, a débattu maintes fois avec ses paires pour sa situation.
Démuni, il craque, sa fatigue, tous ses nerfs épuisés se mélangent à ses gestes.
Ses mots prévenants ont disparu, il laisse parler toute la rancœur qu’il porte. Il la bouscule, la désigne d’un doigt réprobateur.
Il grogne comme rarement, ses poils se hérissent, lui, digne représentant de la diplomatie aldani se mute en une boule de ressentiments. Piqué au vif par la renarde, embrumé par les émotions, il s’emporte.
Dans d’autres circonstances, la cluasan lui explose à la gorge en première. Mais Heng est exaspéré, à ses limites les plus fragiles, il fond sur la délinquante. Il l’agrippe, serre la poigne sans en contrôler la pression, pour une fois lui aussi se laisse porter par ses plus basses pulsions.
La plateforme s’arrête à bon port.
Relâchant le bras de Luyên momentanément. Elle pourrait filer à toute allure, s’échapper dans les rues étroites, le semer jusqu’à la prochaine intervention.
Il la défie de toute sa posture. Son corps réclame tout la haine.
Des mots énoncés froidement, le goût de la provocation, il comprend ô combien la colère est un doux poison facile à consommer. Un besoin urgent de brûler.
Querelles du félin et du canin ❞ Heng