Lysandre Rosargent
Oh, vous ici ? [ft. Llyr]
Lysandre Rosargent
Lysandre Rosargent
informations
Race·s
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Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
Déserteur
Âge :
38 ans
Race·s :
Humain, Céleste
Métier :
Mercenaire
Magie·s :
Magie Élémentaire - Élémentaire - Géomancie
Nom de l'oeuvre :
Elden Ring
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Vyke
Liges :
310
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Lysandre Rosargent
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Lysandre Rosargent
- message #11712
feat.
Llyr
C'est une jolie journée, et le soleil brille assez pour calmer un peu la fraîcheur de l'hiver qui arrive lentement. Le genre de journée où je suis bien content de passer au village car tout le monde est de bonne humeur. Les deux heures de marche depuis la maison pour arriver sont toujours plus sympathiques quand il ne pleut pas et ne vente pas. La forêt déjà bien épaisse grâce à la proximité avec Cerah ne suffit pas à stopper les caprices de la météo.
Quand même habillé chaudement, c'est enveloppé dans une épaisse cape qui tient bien chaud que je suis arrivé dans le village pour faire quelques courses et rendre visite à des amis. C'est jour de marché, la place est bien animée pour un lieu aussi petit. Un petit hameau d'à peine une vingtaine de maisons, avec quelques boutiques comme un boulanger ou un potier, là aux abords de la forêt et proche des champs qui offrent du travail à la majorité de la population. J'aime vraiment bien cet endroit, bien plus que la ville où j'ai grandit, bien trop grande à mon goût. L'impression de n'être qu'un parmi des milliers ne me plait pas.
Ici, on me connaît, je sais à qui j'achète mon pain, le nom du fils de celui qui répare mes souliers, l'occupation de celle qui me dit bonjour dès qu'on se croise. C'est vivant. Joyeux.
Encore plus quand il fait beau comme aujourd'hui.
Les salutations faites, je me dirige vers la maison du maire de la ville histoire de régler quelques petits tracas comme trouver un artisan capable de gérer un soucis d'humidité dont je n'arrive pas à me débarrasser dans la maison. Je toque, entre, discute un peu avec lui. Il m'offre un thé, et on s'installe sur sa table. Dans un village comme ça, pas de gros bâtiment administratif, juste une pièce qui sert de bureau dédié chez l'homme aux tempes grisonnantes dont l'élection en tant que maire fait l'unanimité ici : il est né, a grandit, et mourra sûrement ici en plus d'être une personne absolument sympathique.
Quand je suis arrivé avec un enfant en bas âge il y a dix ans de ça, en refusant de parler de mon passé, en demandant où trouver une maison loin de tout, c'était lui qui avait songé aux ruines dans la forêt que j'avais dû entièrement retaper mais qui offraient maintenant un endroit rien qu'à Liam et moi. Aucune question, aucune insistance sur qui je suis, mon passé, ou la raison pour laquelle mon enfant n'a pas sa mère. Rien non plus sur la brûlure qui déforme mon visage et mon corps, particulièrement vive à cette époque.
Comment me plaindre de cet endroit ?
Alors que nous discutons tranquillement des nouvelles du village et que je l'informe des progrès de Liam en écriture, un bruit curieux nous interrompt. Ça s'agite dans le village. Pas spécialement de la peur, plutôt de la confusion... Alors monsieur le maire se lève et s'excuse à moi.
- Pardonnez-moi, je dois recevoir une personne importante aujourd'hui et il semble qu'elle soit arrivée...
Sans m'offusquer le moins du monde, je reste sur mon tabouret même si je me penche un peu pour observer par la porte, curieux.
- Dame Nonius-Havenstein ! C'est un honneur !
Oh. Ce nom me dit quelque chose...
Je ne m'intéresse plus du tout à ce qu'il se passe hors du village donc impossible de me rappeler où j'ai déjà entendu ce nom là.
Quand même habillé chaudement, c'est enveloppé dans une épaisse cape qui tient bien chaud que je suis arrivé dans le village pour faire quelques courses et rendre visite à des amis. C'est jour de marché, la place est bien animée pour un lieu aussi petit. Un petit hameau d'à peine une vingtaine de maisons, avec quelques boutiques comme un boulanger ou un potier, là aux abords de la forêt et proche des champs qui offrent du travail à la majorité de la population. J'aime vraiment bien cet endroit, bien plus que la ville où j'ai grandit, bien trop grande à mon goût. L'impression de n'être qu'un parmi des milliers ne me plait pas.
Ici, on me connaît, je sais à qui j'achète mon pain, le nom du fils de celui qui répare mes souliers, l'occupation de celle qui me dit bonjour dès qu'on se croise. C'est vivant. Joyeux.
Encore plus quand il fait beau comme aujourd'hui.
Les salutations faites, je me dirige vers la maison du maire de la ville histoire de régler quelques petits tracas comme trouver un artisan capable de gérer un soucis d'humidité dont je n'arrive pas à me débarrasser dans la maison. Je toque, entre, discute un peu avec lui. Il m'offre un thé, et on s'installe sur sa table. Dans un village comme ça, pas de gros bâtiment administratif, juste une pièce qui sert de bureau dédié chez l'homme aux tempes grisonnantes dont l'élection en tant que maire fait l'unanimité ici : il est né, a grandit, et mourra sûrement ici en plus d'être une personne absolument sympathique.
Quand je suis arrivé avec un enfant en bas âge il y a dix ans de ça, en refusant de parler de mon passé, en demandant où trouver une maison loin de tout, c'était lui qui avait songé aux ruines dans la forêt que j'avais dû entièrement retaper mais qui offraient maintenant un endroit rien qu'à Liam et moi. Aucune question, aucune insistance sur qui je suis, mon passé, ou la raison pour laquelle mon enfant n'a pas sa mère. Rien non plus sur la brûlure qui déforme mon visage et mon corps, particulièrement vive à cette époque.
Comment me plaindre de cet endroit ?
Alors que nous discutons tranquillement des nouvelles du village et que je l'informe des progrès de Liam en écriture, un bruit curieux nous interrompt. Ça s'agite dans le village. Pas spécialement de la peur, plutôt de la confusion... Alors monsieur le maire se lève et s'excuse à moi.
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Sans m'offusquer le moins du monde, je reste sur mon tabouret même si je me penche un peu pour observer par la porte, curieux.
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Oh. Ce nom me dit quelque chose...
Je ne m'intéresse plus du tout à ce qu'il se passe hors du village donc impossible de me rappeler où j'ai déjà entendu ce nom là.
Oh, vous ici ? [ft. Llyr]