Onyxa Manfra
La marque des puissants [PV Órfhlaith]
Onyxa Manfra
Onyxa Manfra
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
Elue de l'Avarice
Âge :
33 ans
Particularités de la race :
Arvandor
Métier :
élue de l'avarice
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation
Nom de l'oeuvre :
Final Fantasy XIV
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Yotsuyu Brutus
Manichéisme :
avarice
Liges :
2130
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"Elue de l'Avarice","age":"33 ans","races":"","metier":"élue de l'avarice","magies":"Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation","manicheisme":"avarice","taille":"1m68","poids":"59kg","orientation":"Bisexuelle","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t575-i-ll-not-stop-until-all","nomdeloeuvre":"Final Fantasy XIV","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Yotsuyu Brutus","icon":"https://i.servimg.com/u/f54/20/44/69/04/onyxa_10.png","iconalt":"","autrescomptes":""}
Onyxa Manfra
dévoiler
masquer
Onyxa Manfra
- message #10616
Depuis quelques semaines, les rapports avaient plu au sein de la toile d'espionnages de l'élue de l'Avarice. Notamment, un grand nombre au sujet de curieuses apparitions corrompues un peu partout en Arathia, et de personnes venues d'ailleurs et amnésiques. Ce pouvait être une aubaine pour la dame possessive, toutes ces personnes en quête d'un sens à leur vie, si facilement manipulables par leur statut... Mais elle s'en occuperait plus tard, la situation allait lentement se tasser, c'était autre chose qui l'occupait en ce moment. On lui avait annoncé l'apparition d'une nouvelle élue de la Luxure, une façonnée si ses informations étaient exactes. Elle les haïssait, non pas les façonnés qui ne pouvaient rien à ce que l'on avait fait d'eux, mais à ceux qui les élevaient dans le but de mieux les contrôler. Elle-même avait quelques déboires avec ces personnes en Arvandor, qui prenaient encore mal d'avoir perdu des décennies à élever les personnes les plus avares qui soient pour se faire coiffer par une criminelle doublée d'une catin.
Alors bien entendu, elle avait souhaité la rencontrer et envoyé une missive à son attention. Son idée était simple : elle voulait jauger la possibilité de se placer en nouvelle mentor de cette élue, coupant par là même le cordon la soumettant à ceux qui l'ont faite. Une opération qui pensait-elle pouvait faire mieux que toute négociation, afin d'asseoir son emprise sur les quatorze. Et quel meilleur endroit pour la recevoir que son plus prestigieux bordel, fréquenté uniquement par la haute société arvandienne et privatisé pour l'occasion ? Ses filles et ses garçons, légèrement vêtus et triés sur le volet pour que tous trouvent chaussure à leur pied ici, s'affairaient à finir les préparatifs. Ce soir, comme de bons courtisans, ils seraient dédiés à satisfaire la moindre envie des élues. Parmi eux, deux assassins, indiscernables des autres, leur autre métier étant également celui de courtisans, on n'est jamais trop prudents...
Et l'élue patientait dans la salle aux lumières tamisées, à demi allongée sur une méridienne, sa pipe à la main. On avait fait brûler des encens, allumé les bougies, préparé les mets et les boissons, aussi, nul doute que la Luxure saurait trouver de quoi se régaler... C'était une manière comme une autre de faire baisser sa garde, de la mettre à l'aise, tout comme elle offrirait un banquet à la Gourmandise ou les meilleurs oreillers à la Paresse. L'envie était le seul qu'elle ne souhaitait pas voir, par crainte qu'il ne vienne à jalouser son étalage de possessions.
Et enfin, la grande double porte de la pièce s'ouvrit, une de ses servantes s'inclinant avant d'annoncer son invitée... Et sa suite qui devraient rester debout ou s'asseoir sur les tapis au sol, car elle n'avait volontairement prévu qu'une méridienne de plus, à côté de la sienne.
" Quel plaisir d'enfin vous rencontrer, Luxure " dit-elle sans même se lever, un sourire à ses lèvres délicatement peintes de rouge. " Je suis la dame de l'Avarice, dragonne d'Arvandor, mais vous pouvez m'appeler Onyxa. "
Alors bien entendu, elle avait souhaité la rencontrer et envoyé une missive à son attention. Son idée était simple : elle voulait jauger la possibilité de se placer en nouvelle mentor de cette élue, coupant par là même le cordon la soumettant à ceux qui l'ont faite. Une opération qui pensait-elle pouvait faire mieux que toute négociation, afin d'asseoir son emprise sur les quatorze. Et quel meilleur endroit pour la recevoir que son plus prestigieux bordel, fréquenté uniquement par la haute société arvandienne et privatisé pour l'occasion ? Ses filles et ses garçons, légèrement vêtus et triés sur le volet pour que tous trouvent chaussure à leur pied ici, s'affairaient à finir les préparatifs. Ce soir, comme de bons courtisans, ils seraient dédiés à satisfaire la moindre envie des élues. Parmi eux, deux assassins, indiscernables des autres, leur autre métier étant également celui de courtisans, on n'est jamais trop prudents...
Et l'élue patientait dans la salle aux lumières tamisées, à demi allongée sur une méridienne, sa pipe à la main. On avait fait brûler des encens, allumé les bougies, préparé les mets et les boissons, aussi, nul doute que la Luxure saurait trouver de quoi se régaler... C'était une manière comme une autre de faire baisser sa garde, de la mettre à l'aise, tout comme elle offrirait un banquet à la Gourmandise ou les meilleurs oreillers à la Paresse. L'envie était le seul qu'elle ne souhaitait pas voir, par crainte qu'il ne vienne à jalouser son étalage de possessions.
Et enfin, la grande double porte de la pièce s'ouvrit, une de ses servantes s'inclinant avant d'annoncer son invitée... Et sa suite qui devraient rester debout ou s'asseoir sur les tapis au sol, car elle n'avait volontairement prévu qu'une méridienne de plus, à côté de la sienne.
" Quel plaisir d'enfin vous rencontrer, Luxure " dit-elle sans même se lever, un sourire à ses lèvres délicatement peintes de rouge. " Je suis la dame de l'Avarice, dragonne d'Arvandor, mais vous pouvez m'appeler Onyxa. "
Órfhlaith
Órfhlaith
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
Élue de la Luxure - Le cygne de la Tour
Âge :
350 ans
Race·s :
Anarkhia
Particularités de la race :
Métisse (Celeste/Elfe)
Métier :
Élue ?
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation
Nom de l'oeuvre :
Charlie Bowater
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Choreomania
Manichéisme :
luxure
Liges :
550
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"Élue de la Luxure - Le cygne de la Tour","age":"350 ans","races":"Anarkhia","metier":"Élue ?","magies":"Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation","manicheisme":"luxure","taille":"165 cm","poids":"55 kilos","orientation":"Toutes","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t1210-je-suis-ce-que-tu-veux","nomdeloeuvre":"Charlie Bowater","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Choreomania","icon":"https://i.servimg.com/u/f29/19/56/15/07/image154.png","iconalt":"","autrescomptes":"Farah, Asrasterin du Néant"}
Órfhlaith
dévoiler
masquer
Órfhlaith
Órfhlaith
- message #10620
feat.
Onyxa
Une étrange missive te vient, cette fois-ci ce n’est ni un notable du pays désireux de te couvrir de cadeaux espérant obtenir tes grâces ou un croyant fanatisé. C’est un autre élu, cela te surprend alors que tu es à peine rentrée de ton agréable voyage à Vollheim, celle-ci vient du royaume voisin et adversaire du précédent. Volontaire ou simple fruit du hasard ? En tout cas tu n’as à l’heure actuelle jamais vu d’autres élus, pas même la chasteté qui semble déterminée à te fuir comme la peste.
Mais l’Avarice, ça ne te dit vraiment rien, mais le chef de ta garde, chargé de gérer toutes tes apparitions n’en a cure et t’ordonne plus ou moins d’accepter cette invitation, au nom de l’entente entre les pays, ou une autre bêtise du même genre..
Le voyage a été assez désastreux, tu n’aimes pas les bateaux, ou même simplement sortir de ta zone de confort. Cependant une fois sur place le royaume de l’épée te réserve quelques surprises, de ce que tu as vu de la capitale, c’est charmant, lumineux et les gens plutôt tolérants.. Seule demeure une ombre au tableau..
À peine le temps de te refaire une beauté, que tu dois te préparer, aidée par tes servantes qui parviennent sans difficulté à faire de toi une magnifique créature dont on pourrait douter de la nature corrompue. Et enfin tu te mets en route accompagnée simplement du chef de ta garde, qui n’est pas ravi de t’accompagner une fois encore dans un bordel, même huppé, de deux de tes servantes et de quelques gardes fournis gentiment par la couronne.
Tu traverses quelques pièces, ici tout est luxueux, il faut dire que l’on t’a mentionné que tu étais probablement dans l'un des plus riches et prestigieux bordels de la capitale. À peine un pied passé dans la pièce que tu ressens encore davantage cette indolence t’envahir, ton visage de poupée affichant cet air presque boudeur, un peu fatigué du voyage.
Órfhlaith, un nom qui signifie princesse d’or, on aurait pu facilement te prendre pour la chasteté tant la corruption à eu bien bien d’effet sur toi, en fait tu ressemblerais presque à n’importe quelle fille arvandienne de grande famille et sans doute pas à une habitante de plus de trois siècles du royaume des marais.. Encore plus dans ta longue tunique recouverte d’une toge plissée savamment dont le bord inférieur a été brodé aux couleurs de Arvandor, entre les plis tu dissimules ton stylet pour qu'il reste à portée et facile d'accès. Sur ton crâne repose une couronne de laurier ou se mêle le végétal et un fin travail d’orfèvrerie, la symbolique est multiple et forte. Là où à Vollheim tu as opté pour la survie et le confort plutôt que l’élégance, tu t’accordes ce plaisir pour paraître devant ta semblable.
«Enchantée de faire votre connaissance. » Tes mires dorées observent le décorum somptueux de la pièce et puis ceux qui la peuple, avant que la belle ne parle et que tu la cibles, nullement impressionnée puisque tu es son égal. La laissant dicter le rythme de la conversation puisqu’après tout tu es chez elle. « Órfhlaith, simple cygne d’Ananda. » On t’inonde bien trop souvent de titres plus obséquieux les uns que les autres, sans que tu n’en as aucun à leur opposer et encore plus face à un dragon même métaphorique, tu es la Luxure incarnée oui, mais seulement pour un temps, et tu seras vite remplacée si tu venais à disparaître. Il suffit de voir le sort des anciennes incarnées pour s’en rendre compte, vous n’êtes que de passage, les dieux étant particulièrement capricieux.
Pourquoi un cygne ? Aucun animal ne saurait mieux te décrire que le délicat et élégant volatile empli de féminité.
Tu t’installes confortablement à la manière de ton hôte, ne sachant trop quoi dire que peuvent bien se dire deux élues qu’en apparence tout oppose ? Les gardes restant postés devant la porte, seuls tes deux servantes et ton bouclier lige restent avec toi, les premières s’installant docilement au sol, visiblement habituées à être traitées ainsi alors que sa lige se poste dans ton dos.
Mais l’Avarice, ça ne te dit vraiment rien, mais le chef de ta garde, chargé de gérer toutes tes apparitions n’en a cure et t’ordonne plus ou moins d’accepter cette invitation, au nom de l’entente entre les pays, ou une autre bêtise du même genre..
Le voyage a été assez désastreux, tu n’aimes pas les bateaux, ou même simplement sortir de ta zone de confort. Cependant une fois sur place le royaume de l’épée te réserve quelques surprises, de ce que tu as vu de la capitale, c’est charmant, lumineux et les gens plutôt tolérants.. Seule demeure une ombre au tableau..
À peine le temps de te refaire une beauté, que tu dois te préparer, aidée par tes servantes qui parviennent sans difficulté à faire de toi une magnifique créature dont on pourrait douter de la nature corrompue. Et enfin tu te mets en route accompagnée simplement du chef de ta garde, qui n’est pas ravi de t’accompagner une fois encore dans un bordel, même huppé, de deux de tes servantes et de quelques gardes fournis gentiment par la couronne.
Tu traverses quelques pièces, ici tout est luxueux, il faut dire que l’on t’a mentionné que tu étais probablement dans l'un des plus riches et prestigieux bordels de la capitale. À peine un pied passé dans la pièce que tu ressens encore davantage cette indolence t’envahir, ton visage de poupée affichant cet air presque boudeur, un peu fatigué du voyage.
Órfhlaith, un nom qui signifie princesse d’or, on aurait pu facilement te prendre pour la chasteté tant la corruption à eu bien bien d’effet sur toi, en fait tu ressemblerais presque à n’importe quelle fille arvandienne de grande famille et sans doute pas à une habitante de plus de trois siècles du royaume des marais.. Encore plus dans ta longue tunique recouverte d’une toge plissée savamment dont le bord inférieur a été brodé aux couleurs de Arvandor, entre les plis tu dissimules ton stylet pour qu'il reste à portée et facile d'accès. Sur ton crâne repose une couronne de laurier ou se mêle le végétal et un fin travail d’orfèvrerie, la symbolique est multiple et forte. Là où à Vollheim tu as opté pour la survie et le confort plutôt que l’élégance, tu t’accordes ce plaisir pour paraître devant ta semblable.
«
Pourquoi un cygne ? Aucun animal ne saurait mieux te décrire que le délicat et élégant volatile empli de féminité.
Tu t’installes confortablement à la manière de ton hôte, ne sachant trop quoi dire que peuvent bien se dire deux élues qu’en apparence tout oppose ? Les gardes restant postés devant la porte, seuls tes deux servantes et ton bouclier lige restent avec toi, les premières s’installant docilement au sol, visiblement habituées à être traitées ainsi alors que sa lige se poste dans ton dos.
Onyxa Manfra
Onyxa Manfra
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
Elue de l'Avarice
Âge :
33 ans
Particularités de la race :
Arvandor
Métier :
élue de l'avarice
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation
Nom de l'oeuvre :
Final Fantasy XIV
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Yotsuyu Brutus
Manichéisme :
avarice
Liges :
2130
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"Elue de l'Avarice","age":"33 ans","races":"","metier":"élue de l'avarice","magies":"Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation","manicheisme":"avarice","taille":"1m68","poids":"59kg","orientation":"Bisexuelle","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t575-i-ll-not-stop-until-all","nomdeloeuvre":"Final Fantasy XIV","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Yotsuyu Brutus","icon":"https://i.servimg.com/u/f54/20/44/69/04/onyxa_10.png","iconalt":"","autrescomptes":""}
Onyxa Manfra
dévoiler
masquer
Onyxa Manfra
Onyxa Manfra
- message #10624
La dame qui paraît devant le regard aiguisé de l'élue de l'avarice a tout d'une poupée de porcelaine, bien loin de l'image conventionnelle des deperis. Cela ne fit cependant pas baisser sa garde à Onyxa, vêtue d'un kimono pourpre et or ouvragé et dévoilant son décolleté avantageux, alors que son cou et sa chevelure étaient parés de bijoux d'or, qui la détailla de pied en cap. Elle présentait bien, l'invitée au nom imprononçable, qui avait même fait l'effort de parer sa tenue aux couleurs du royaume, mais elle semblait comme troublée, peut-être en proie au trac de rencontrer une autre élue ? Pour la dragonne, ce n'était guère la première fois, et elle était de toute manière habituée à commander les autres et à se placer en avant du reste de la plèbe.
" Si vous n'étiez qu'un simple cygne, vous ne seriez pas ici, invitée par mes soins, très chère. "
Elle appréciait l'image du volatile immaculé, mais pas le fait qu'elle se décrive comme "simple", elle qui portait la marque des élus. Alors elle tapota de sa main aux ongles trop longs et manucurés pour l'inviter à venir s'allonger sur la seconde méridienne. Dès lors, le ballet des serviteurs se mit en marche pour lui proposer des petites réductions à manger, des boissons à sa guise pour étancher la soif du voyage. Les gestes des gens du bordel étaient mesurés, calculés pour attirer l'oeil et l'attention, des courtisans experts, à n'en pas douter. Si Órfhlaith en formulait le souhait, ils pourraient les divertir, lui offrir des massages ou de plus amples services si donné qu'elle ait si peu de respect pour son hôte que cela la conduise à faire cela devant elle.
Deux servantes, et un chevalier qui se plaçait derrière elles, provoquant un claquement de langue réprobateur de l'élue de l'Avarice qui n'aimait pas l'avoir dans son dos. Comprenant son déplaisir, ses propres employés allèrent docilement chercher à faire changer de place le chevalier pour qu'il ne soit plus si près, et pas hors de vue. Après quoi elle tira une longue bouffée sur sa pipe avant de souffler la fumée vers le plafond.
" Merci à vous d'avoir accepté mon invitation, ce n'est pas tous les jours que nous avons l'occasion d'accueillir une nouvelle élue. J'étais à vrai dire très curieuse de vous rencontrer, la Luxure est un manichéisme duquel je puis me sentir proche... Comme vous pouvez le constater. Cet établissement, comme de nombreux autres en Avalon, est à moi, et tout sera fait pour que vous passiez un agréable moment ici. "
La dame de porcelaine est sage, trop sage, c'en est presque agaçant qu'elle ose si peu s'exprimer. Nouvelle bouffée sur sa pipe, alors qu'elle cherche à amorcer la conversation. Un plateau lui est tendu et elle se saisit d'une cerise glacée pour la porter à ses lèvres et l'avaler tranquillement. Et puis, elle tend sa main devant elle, que la marque qui orne le dos de la main gauche de l'élue corrompue soit nettement visible, avec un léger sourire satisfait aux lèvres.
" Vous arrivez à vous y faire, aux changements et aux responsabilités qui vont avec cette marque ? Cela peut être déroutant au début, d'être prise pour une déesse, de représenter quelque chose de plus grand que soi. "
Mensonge éhonté, car la dame de l'Avarice n'avait pas une seule fois eu le sentiment d'être perdue avec cette marque sur sa main. Depuis qu'elle était apparue, elle lui avait apporté une assise, une autorité qu'elle n'avait que dans les milieux criminels auparavant, et Onyxa s'en était très vite servie à son avantage. Sa question avait pour objectif de cerner la vision de son interlocutrice sur la fonction d'élue, savoir si elle était une cause perdue pour elle, ou si elle pouvait encore la modeler à sa guise. Elle savait de source sûre que certains vivaient mal ce changement, voire cherchaient à s'en débarrasser...
" Si vous n'étiez qu'un simple cygne, vous ne seriez pas ici, invitée par mes soins, très chère. "
Elle appréciait l'image du volatile immaculé, mais pas le fait qu'elle se décrive comme "simple", elle qui portait la marque des élus. Alors elle tapota de sa main aux ongles trop longs et manucurés pour l'inviter à venir s'allonger sur la seconde méridienne. Dès lors, le ballet des serviteurs se mit en marche pour lui proposer des petites réductions à manger, des boissons à sa guise pour étancher la soif du voyage. Les gestes des gens du bordel étaient mesurés, calculés pour attirer l'oeil et l'attention, des courtisans experts, à n'en pas douter. Si Órfhlaith en formulait le souhait, ils pourraient les divertir, lui offrir des massages ou de plus amples services si donné qu'elle ait si peu de respect pour son hôte que cela la conduise à faire cela devant elle.
Deux servantes, et un chevalier qui se plaçait derrière elles, provoquant un claquement de langue réprobateur de l'élue de l'Avarice qui n'aimait pas l'avoir dans son dos. Comprenant son déplaisir, ses propres employés allèrent docilement chercher à faire changer de place le chevalier pour qu'il ne soit plus si près, et pas hors de vue. Après quoi elle tira une longue bouffée sur sa pipe avant de souffler la fumée vers le plafond.
" Merci à vous d'avoir accepté mon invitation, ce n'est pas tous les jours que nous avons l'occasion d'accueillir une nouvelle élue. J'étais à vrai dire très curieuse de vous rencontrer, la Luxure est un manichéisme duquel je puis me sentir proche... Comme vous pouvez le constater. Cet établissement, comme de nombreux autres en Avalon, est à moi, et tout sera fait pour que vous passiez un agréable moment ici. "
La dame de porcelaine est sage, trop sage, c'en est presque agaçant qu'elle ose si peu s'exprimer. Nouvelle bouffée sur sa pipe, alors qu'elle cherche à amorcer la conversation. Un plateau lui est tendu et elle se saisit d'une cerise glacée pour la porter à ses lèvres et l'avaler tranquillement. Et puis, elle tend sa main devant elle, que la marque qui orne le dos de la main gauche de l'élue corrompue soit nettement visible, avec un léger sourire satisfait aux lèvres.
" Vous arrivez à vous y faire, aux changements et aux responsabilités qui vont avec cette marque ? Cela peut être déroutant au début, d'être prise pour une déesse, de représenter quelque chose de plus grand que soi. "
Mensonge éhonté, car la dame de l'Avarice n'avait pas une seule fois eu le sentiment d'être perdue avec cette marque sur sa main. Depuis qu'elle était apparue, elle lui avait apporté une assise, une autorité qu'elle n'avait que dans les milieux criminels auparavant, et Onyxa s'en était très vite servie à son avantage. Sa question avait pour objectif de cerner la vision de son interlocutrice sur la fonction d'élue, savoir si elle était une cause perdue pour elle, ou si elle pouvait encore la modeler à sa guise. Elle savait de source sûre que certains vivaient mal ce changement, voire cherchaient à s'en débarrasser...
Órfhlaith
Órfhlaith
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
Élue de la Luxure - Le cygne de la Tour
Âge :
350 ans
Race·s :
Anarkhia
Particularités de la race :
Métisse (Celeste/Elfe)
Métier :
Élue ?
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation
Nom de l'oeuvre :
Charlie Bowater
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Choreomania
Manichéisme :
luxure
Liges :
550
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"Élue de la Luxure - Le cygne de la Tour","age":"350 ans","races":"Anarkhia","metier":"Élue ?","magies":"Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation","manicheisme":"luxure","taille":"165 cm","poids":"55 kilos","orientation":"Toutes","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t1210-je-suis-ce-que-tu-veux","nomdeloeuvre":"Charlie Bowater","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Choreomania","icon":"https://i.servimg.com/u/f29/19/56/15/07/image154.png","iconalt":"","autrescomptes":"Farah, Asrasterin du Néant"}
Órfhlaith
dévoiler
masquer
Órfhlaith
Órfhlaith
- message #10627
feat.
Onyxa
L’Avarice est belle, inévitablement, à son goût sans aucun doute mais malheureusement née humaine, donc peu exotique à ses yeux. « Je suis le cygne de la tour, c’est largement suffisant, offrez moi une couronne ou tout l’or du monde ça ne changera pas ce fait. » Joli créature, retenue captive dans un endroit sordide gardé par des monstres, voilà de quoi faire un conte sombre à la morale douteuse.. Elle voit sa lige se faire gentiment repoussée par les servants de la dame, et elle semble s’en réjouir, les deux ne peuvent pas se supporter de toute évidence et c’est pour le mieux au moins il fait son travail correctement plutôt que de se perdre dans ses courbes
Toi, tu agis en observatrice, une jolie créature se trouve à tes côtés, mais ça ne suffira pas à te convaincre, pas plus que le spectacle des courtisans ou la nourriture. «Vraiment ? » L’idée de l’Avarice proche de la Luxure lui fait étirer un sourire amusé, elle semble manquer un peu de sérieux dans ce moment charnière. Ils étaient beaux les garants de l'équilibre et de la paix..
Tu jettes tes yeux dorés sur ta lige, une lueur étrange dans le regard, comme si tu savais que tes mots auront une incidence, amusée plus que de raison, avant qu’ils ne glissent de nouveau sur ton hôte. La luxure n’est pas que le plaisir sexuel, il est aussi celui des sens, de la psyché.. Tous en fait. «N’allez pas croire que je suis une fille de rien, égarée dans cette tâche. Je ne suis pas une catin issu des frasques d’un paysan lubrique ramassée un jour de disette et offerte à la Tour. J’ai passé les trois derniers siècles à me dévouer aux plaisirs les plus interlopes de ce monde, élevée et protégée au sein de cette dernière, dont soixante quinze années à me former pour cette mission, sous l’égide protectrice des archidiacres. Pour tout le bien que cela m’a apporté.. » Elle n’avait pas cillé un seul instant, dévoilant de précieuses informations sur sa personne, le genre de choses que l’on évite d’ébruiter pour préserver un peu de paix sociale. Et le pire dans tout cela ? Elle s’en moque. « Simplement, la Luxure n’apprécie pas la contrariété que représente ce rôle, ni la moralité que cela nécessite. Et de mon côté.. » Tu sens ta lige s’agiter, il n’aime pas la situation et il a bien raison de s’en préoccuper, puisque tu n’as pas fini. « Je me moque bien d’Arathia et du sort de ses habitants. » Ta sentence tombe comme un couperet sur la conversation, un céleste passe dans la pièce, et elle semble totalement satisfaite. L’on ne peut pas s’attendre à autant de froideur et de mépris de la part d’un visage si angélique.
Pour avoir vécu aussi longtemps, tu ne peux être qu’une anarkhia, issue de l’amour entre deux races qui ne sont pas faites pour se mélanger, tu es née lors de l’âge d’or, avant même l’apparition de la corruption, ce qui pouvait expliquer largement ton amertume. Ce monde t’a rejeté il y a bien longtemps et tu comptes bien lui rendre la pareille, c’est là ton désir et pour marquer ton désintérêt, tu pioches délicatement dans un plateau que l'on te tend, une sucrerie, c'est clairement ce qui te fais vibrer le plus à cette instant. Quant à ton garde personnel, il semble simplement au bout de sa vie..
Tu étais parmi les premiers façonnés, et pourtant tu n’as été choisie que maintenant, alors que tu n'espérais plus grand chose, les dieux sont parfois bien cruels, n’est-ce pas ? Ou bien peut-être attendaient-ils ton moment ? Mais personne n’osera te reprocher ton manque de modération ou ton irresponsabilité, puisque c’est ce que tu te dois d’incarner. On ne demande pas au soleil d’arrêter de briller ou à l’océan de se calmer, après tout.
Et pourtant, tu sembles un peu plus lasse, en fait c’est le cas de tous les esprits simples et sensibles se trouvant dans cette pièce, les tentacules de ta magie raciale s’étirant hors de ta volonté, ponctionnant au gré de ton humeur leur énergie. «Je ne suis pas l’élue de la patience, ne tournez pas autour du pot avec moi. » Voilà le premier caprice qu’offre la Luxure à l’Avarice, celui de la franchise puisque tu n’es pas stupide au point de croire que cette invitation est anodine et au simple titre de faire connaissance.. Il y a un lièvre derrière cela et tu comptes bien le débusquer.
Toi, tu agis en observatrice, une jolie créature se trouve à tes côtés, mais ça ne suffira pas à te convaincre, pas plus que le spectacle des courtisans ou la nourriture. «
Tu jettes tes yeux dorés sur ta lige, une lueur étrange dans le regard, comme si tu savais que tes mots auront une incidence, amusée plus que de raison, avant qu’ils ne glissent de nouveau sur ton hôte. La luxure n’est pas que le plaisir sexuel, il est aussi celui des sens, de la psyché.. Tous en fait. «
Pour avoir vécu aussi longtemps, tu ne peux être qu’une anarkhia, issue de l’amour entre deux races qui ne sont pas faites pour se mélanger, tu es née lors de l’âge d’or, avant même l’apparition de la corruption, ce qui pouvait expliquer largement ton amertume. Ce monde t’a rejeté il y a bien longtemps et tu comptes bien lui rendre la pareille, c’est là ton désir et pour marquer ton désintérêt, tu pioches délicatement dans un plateau que l'on te tend, une sucrerie, c'est clairement ce qui te fais vibrer le plus à cette instant. Quant à ton garde personnel, il semble simplement au bout de sa vie..
Tu étais parmi les premiers façonnés, et pourtant tu n’as été choisie que maintenant, alors que tu n'espérais plus grand chose, les dieux sont parfois bien cruels, n’est-ce pas ? Ou bien peut-être attendaient-ils ton moment ? Mais personne n’osera te reprocher ton manque de modération ou ton irresponsabilité, puisque c’est ce que tu te dois d’incarner. On ne demande pas au soleil d’arrêter de briller ou à l’océan de se calmer, après tout.
Et pourtant, tu sembles un peu plus lasse, en fait c’est le cas de tous les esprits simples et sensibles se trouvant dans cette pièce, les tentacules de ta magie raciale s’étirant hors de ta volonté, ponctionnant au gré de ton humeur leur énergie. «
Onyxa Manfra
Onyxa Manfra
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
Elue de l'Avarice
Âge :
33 ans
Particularités de la race :
Arvandor
Métier :
élue de l'avarice
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation
Nom de l'oeuvre :
Final Fantasy XIV
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Yotsuyu Brutus
Manichéisme :
avarice
Liges :
2130
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"Elue de l'Avarice","age":"33 ans","races":"","metier":"élue de l'avarice","magies":"Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation","manicheisme":"avarice","taille":"1m68","poids":"59kg","orientation":"Bisexuelle","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t575-i-ll-not-stop-until-all","nomdeloeuvre":"Final Fantasy XIV","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Yotsuyu Brutus","icon":"https://i.servimg.com/u/f54/20/44/69/04/onyxa_10.png","iconalt":"","autrescomptes":""}
Onyxa Manfra
dévoiler
masquer
Onyxa Manfra
Onyxa Manfra
- message #10628
La poupée allongée à ses côtés lui donnait bien plus d'informations qu'elle n'en avait besoin, et Onyxa était terriblement attentive à ces choses. D'abord, elle avait mentionné la Tour, confirmant les rumeurs selon lesquelles l'élue de la Luxure était la bienvenue dans l'édifice maudit entre tous. Pire, elle devait en être une engeance, et pourtant cela ne fit pas ciller l'élue de l'Avarice qui ne se sentait pas menacée. Alors à sa question un peu niaise, elle répondit avec un sourire en coin.
" Si je vous le dis... Regardez autour de vous, un lieu entier dédié aux plaisirs des sens, et ceux qui se limitent aux seuls plaisirs charnels sont bien limités. C'est là une part de mon héritage, mais pas uniquement. "
Et puis, il y eut l'explosion de la demoiselle, l'élue de la Luxure se lançant soudainement dans une diatribe face à laquelle l'Avarice ne fit qu'opposer un froid sérieux. Elle restait attentive, à l'écoute, elle n'était pas psychologue et n'avait aucunement vocation à comprendre ou à compatir aux insécurités des autres. Mais cela restait des leviers sur lesquels elle pourrait jouer, pour mieux faire ployer son interlocutrice, et elle lui offrait toutes ces accroches sur un plateau d'argent. Une femme de trois siècles, elle ne les faisait pas, trahissant une nature autrement plus corrompue que son physique laissait à penser, et elle disait elle-même venir de la tour. Plus d'un demi-siècle à se préparer pour devenir élue, Onyxa eut envie de rire, en sachant qu'il ne lui avait fallu que quelques années, et que personne ne l'avait formée pour cela.
" Voila une pensée bien nihiliste, chère Órfhlaith... "
Ce furent pendant un temps les seuls mots prononcés par l'élue de l'Avarice, qui prit le temps de nouveau de tirer sur sa pipe. Elle ne semblait pas outrée ou choquée le moins du monde par ce qu'elle venait d'entendre. Elle suivit de son regard acéré et froid la direction vers laquelle la blonde portait le sien, vers son chevalier. Lui allait être un problème, peut-être. Ne se démontant pas le moins du monde, elle gardait un calme olympien. Intérieurement, elle jubilait presque, en vérité.
" Vous manquez de vision. Vous vous targuez d'avoir vécu trois siècles et pourtant votre vision est celle d'une enfant. " Première pique, première gifle verbale infligée par l'Avarice à son interlocutrice sur un ton sec, mais pas méprisant. " Vous parlez de ce rôle d'élu comme si c'était à vous de vous y conformer, vous parlez de la morale qu'il nous impose. Laissez-moi rire, il n'y a aucune moralité dans ce rôle que celle qu'on souhaite y insuffler. Regardez-moi, qui dirige un empire criminel au cœur même du royaume, pensez-vous que je m'encombre de morale ? Ceux qui vous ont dit ça ne prononcent que des foutaises. "
Elle commençait lentement à attaquer ceux qui l'avaient faite, ceux qui l'avaient façonnée, à questionner leurs enseignement pour qu'elle fasse de même. Autour d'elles, quelques serviteurs semblèrent plus lents que d'ordinaire, mais la dame n'y prêta nullement attention. Son regard féroce et ambitieux était rivé sur la demoiselle qui était allongée non loin.
" C'est à vous de définir ce rôle qui vous incombe, de définir quelle élue de la Luxure vous souhaitez être. A vous et à personne d'autre. Façonnez le rôle à vos besoins, pas l'inverse. C'est peut-être justement parcequ'on vous a préparée si longtemps que vous avec ce sentiment de contrariété, il n'a pas lieu d'être. Vous n'êtes peut-être pas une catin, moi si, je suis née dans les rues, j'ai vendu mon corps pour survivre, j'ai tué et piétiné mes ennemis, mais aujourd'hui je suis là, et personne ne me contrôle, parceque ce que je suis je le dois à moi seule. On ne m'a pas faite pour le rôle, je l'ai pris parceque je le méritais. J'en fais ce que bon me semble. Vous. Etes. Le rôle. Órfhlaith. Décidez de la forme qu'il prendra. "
Elle s'était légèrement avancée, toujours lascivement à demi-allongée, et sans doute l'odeur de son parfum parvenait-il aux narines de son interlocutrice. L'espace d'un instant, elle scruta les mouvements du chevalier, ayant compris qu'il était autant un geôlier qu'un garde. Nouvelle bouffée de fumée, avant qu'elle ne reprenne.
" On vous a offert, c'est une évidence, mais que vous a t-on pris en retour ? Quels ont été les sacrifices pour faire de vous ce que vous êtes ? Et maintenant, vous êtes contrariée par tous ces sacrifices et la seule issue que vous y voyez est l'anéantissement. Pathétique. "
La dragonne ne mâchait pas ses mots et ne cherchait pas à ménager la demoiselle, bien au contraire. Mais ce qu'elle faisait, elle était persuadée de le faire pour le bien de la façonnée, et par extension pour son propre bien. Elle s'approcha encore, posant un bras pour se caler sur la méridienne de la Luxure, tendant le cou pour parler à son oreille, pour n'être entendue que d'elle seule.
" Vous voulez de la franchise ? Très bien, vous êtes un homme de paille, Órfhlaith. Vous vous contentez de piquer des colères et de faire des caprices parceque c'est ce que l'on vous a appris que la Luxure devait être, sans vous demander ce que vous vouliez que la luxure soit. Vous subissez votre rôle au lieu de l'embrasser, mais ce n'est pas votre faute. Et je suis même prête à parier que votre présence ici n'est pas votre choix, je me trompe ? Si je vous ai fait venir, c'est justement pour déterminer si vous souhaitez rester cette élue qui est ce qu'on lui a dit d'être, ou si vous êtes seulement capable d'aspirer à faire ce que vous voulez, vous. Mh ? "
" Si je vous le dis... Regardez autour de vous, un lieu entier dédié aux plaisirs des sens, et ceux qui se limitent aux seuls plaisirs charnels sont bien limités. C'est là une part de mon héritage, mais pas uniquement. "
Et puis, il y eut l'explosion de la demoiselle, l'élue de la Luxure se lançant soudainement dans une diatribe face à laquelle l'Avarice ne fit qu'opposer un froid sérieux. Elle restait attentive, à l'écoute, elle n'était pas psychologue et n'avait aucunement vocation à comprendre ou à compatir aux insécurités des autres. Mais cela restait des leviers sur lesquels elle pourrait jouer, pour mieux faire ployer son interlocutrice, et elle lui offrait toutes ces accroches sur un plateau d'argent. Une femme de trois siècles, elle ne les faisait pas, trahissant une nature autrement plus corrompue que son physique laissait à penser, et elle disait elle-même venir de la tour. Plus d'un demi-siècle à se préparer pour devenir élue, Onyxa eut envie de rire, en sachant qu'il ne lui avait fallu que quelques années, et que personne ne l'avait formée pour cela.
" Voila une pensée bien nihiliste, chère Órfhlaith... "
Ce furent pendant un temps les seuls mots prononcés par l'élue de l'Avarice, qui prit le temps de nouveau de tirer sur sa pipe. Elle ne semblait pas outrée ou choquée le moins du monde par ce qu'elle venait d'entendre. Elle suivit de son regard acéré et froid la direction vers laquelle la blonde portait le sien, vers son chevalier. Lui allait être un problème, peut-être. Ne se démontant pas le moins du monde, elle gardait un calme olympien. Intérieurement, elle jubilait presque, en vérité.
" Vous manquez de vision. Vous vous targuez d'avoir vécu trois siècles et pourtant votre vision est celle d'une enfant. " Première pique, première gifle verbale infligée par l'Avarice à son interlocutrice sur un ton sec, mais pas méprisant. " Vous parlez de ce rôle d'élu comme si c'était à vous de vous y conformer, vous parlez de la morale qu'il nous impose. Laissez-moi rire, il n'y a aucune moralité dans ce rôle que celle qu'on souhaite y insuffler. Regardez-moi, qui dirige un empire criminel au cœur même du royaume, pensez-vous que je m'encombre de morale ? Ceux qui vous ont dit ça ne prononcent que des foutaises. "
Elle commençait lentement à attaquer ceux qui l'avaient faite, ceux qui l'avaient façonnée, à questionner leurs enseignement pour qu'elle fasse de même. Autour d'elles, quelques serviteurs semblèrent plus lents que d'ordinaire, mais la dame n'y prêta nullement attention. Son regard féroce et ambitieux était rivé sur la demoiselle qui était allongée non loin.
" C'est à vous de définir ce rôle qui vous incombe, de définir quelle élue de la Luxure vous souhaitez être. A vous et à personne d'autre. Façonnez le rôle à vos besoins, pas l'inverse. C'est peut-être justement parcequ'on vous a préparée si longtemps que vous avec ce sentiment de contrariété, il n'a pas lieu d'être. Vous n'êtes peut-être pas une catin, moi si, je suis née dans les rues, j'ai vendu mon corps pour survivre, j'ai tué et piétiné mes ennemis, mais aujourd'hui je suis là, et personne ne me contrôle, parceque ce que je suis je le dois à moi seule. On ne m'a pas faite pour le rôle, je l'ai pris parceque je le méritais. J'en fais ce que bon me semble. Vous. Etes. Le rôle. Órfhlaith. Décidez de la forme qu'il prendra. "
Elle s'était légèrement avancée, toujours lascivement à demi-allongée, et sans doute l'odeur de son parfum parvenait-il aux narines de son interlocutrice. L'espace d'un instant, elle scruta les mouvements du chevalier, ayant compris qu'il était autant un geôlier qu'un garde. Nouvelle bouffée de fumée, avant qu'elle ne reprenne.
" On vous a offert, c'est une évidence, mais que vous a t-on pris en retour ? Quels ont été les sacrifices pour faire de vous ce que vous êtes ? Et maintenant, vous êtes contrariée par tous ces sacrifices et la seule issue que vous y voyez est l'anéantissement. Pathétique. "
La dragonne ne mâchait pas ses mots et ne cherchait pas à ménager la demoiselle, bien au contraire. Mais ce qu'elle faisait, elle était persuadée de le faire pour le bien de la façonnée, et par extension pour son propre bien. Elle s'approcha encore, posant un bras pour se caler sur la méridienne de la Luxure, tendant le cou pour parler à son oreille, pour n'être entendue que d'elle seule.
" Vous voulez de la franchise ? Très bien, vous êtes un homme de paille, Órfhlaith. Vous vous contentez de piquer des colères et de faire des caprices parceque c'est ce que l'on vous a appris que la Luxure devait être, sans vous demander ce que vous vouliez que la luxure soit. Vous subissez votre rôle au lieu de l'embrasser, mais ce n'est pas votre faute. Et je suis même prête à parier que votre présence ici n'est pas votre choix, je me trompe ? Si je vous ai fait venir, c'est justement pour déterminer si vous souhaitez rester cette élue qui est ce qu'on lui a dit d'être, ou si vous êtes seulement capable d'aspirer à faire ce que vous voulez, vous. Mh ? "
Órfhlaith
Órfhlaith
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
Élue de la Luxure - Le cygne de la Tour
Âge :
350 ans
Race·s :
Anarkhia
Particularités de la race :
Métisse (Celeste/Elfe)
Métier :
Élue ?
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation
Nom de l'oeuvre :
Charlie Bowater
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Choreomania
Manichéisme :
luxure
Liges :
550
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"Élue de la Luxure - Le cygne de la Tour","age":"350 ans","races":"Anarkhia","metier":"Élue ?","magies":"Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation","manicheisme":"luxure","taille":"165 cm","poids":"55 kilos","orientation":"Toutes","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t1210-je-suis-ce-que-tu-veux","nomdeloeuvre":"Charlie Bowater","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Choreomania","icon":"https://i.servimg.com/u/f29/19/56/15/07/image154.png","iconalt":"","autrescomptes":"Farah, Asrasterin du Néant"}
Órfhlaith
dévoiler
masquer
Órfhlaith
Órfhlaith
- message #10633
feat.
Onyxa
Bien sûr que tu n’étais qu’une gamine capricieuse, trop habituée à ce que les choses aillent nécessairement dans ton sens, et il ne fallait guère plus pour bousculer le monde que l’on avait créé pour toi. En fait, tu n’es simplement pas de taille contre un adversaire avec autant de vécu, marqué par la vie, et quelque part cette petite humiliation bienveillante te fait un quelque chose qui plaît beaucoup à la Luxure, presque ronronnante là où toi simple créature s'indigne d’avoir été traitée ainsi durant autant de temps.
Tu es soufflée, inévitablement, le réveil semble être bien difficile, comme si tu n’avais pas pris conscience de toutes ces choses. Te sentant à la fois profondément stupide et ignare, ton ego piqué à vif se dissimulant derrière ton air boudeur et froid que tu affiches lorsque quelque chose te déplaît.
N’as-tu pas été choisie par la luxure lorsque tu as cessé d'obéir, poussée par cette pulsion de liberté ? Et toutes les fois où tu t'accordais avec toi-même, n’était-ce pas là où tu n’obéissais pas et où tu faisais simplement ce qui te chantait ? La plupart de ces moments n’avaient été que des caprices, mais c’était ce qui te plaisait.
La créature que tu incarnes est affreusement transparente, dès qu’une émotion te frappe c’est intensément et cela se voit, inévitablement, c’est autant un avantage que le contraire, tes proches savent céder à ta volonté avant même que tu prononces une parole, mais ceux qui veulent te nuire savent aussi te lire avec autant de précision et c’est probablement ce qui te perdra et cible facile et idéale tant ta méconnaissance du monde est intense. Et c’est sans doute pour cela que cette étrange femme peut lire en toi comme dans un livre ouvert et te guider là où elle le désire. Sans savoir là où cela va te conduire, et tu n’aimes pas l’idée.
Tu n’as pas vraiment l’habitude de te retrouver face à des personnes qui te renvoient à tes défauts et tes erreurs. Tu n’as aucun argument à lui opposer, te montrant plus docile et soumise ne sachant affronter son regard inquisiteur, préférant te concentrer sur les serviteurs qui commençaient sérieusement à bâiller.
Lorsque tu songeais à montrer de nouveau tes dents, lassée des reproches, la voilà qui s’approche, t’accordant l’odeur de son parfum éveillant en tout quelques sentiments contraires tout en annihilant la moindre tentative de rébellion.
Oui, tu as sacrifié un nombre incalculable de choses, même si tu ne saurais dire quoi, tu as probablement oublié depuis le temps. Ce pathétique, te fais lâcher un grondement sourd, animal, mais ça ne l’empêche pas de s’approcher encore, pour murmurer à ton oreille.
Lorsqu’elle te pose la question de si être ici est de ta volonté ou non, tu ne peux répondre que positivement. «En effet. » Tu ne décides de rien dans ta vie d’élu, tout est soigneusement orchestré par les gens chargés de ta protection, puisqu’ils ne te font pas confiance.. Et tu n’avoueras jamais qu’ils ont certainement raison puisqu’ils t’ont choisi comme ennemi dès l’instant où leurs griffes se sont posées sur toi, te surveillant comme le lait sur le feu.
Ton protecteur, lui voit parfaitement dans le jeu de l’Avarice, sonnant odieusement la fin de la récréation, il ose faire un pas en avant, t’appelant par ton prénom avec suffisamment de vigueur et de mépris pour te tirer brusquement de ta torpeur, il est courageux pour s’opposer à la volonté de deux élus, incluant une sur laquelle il ne peut avoir aucun pouvoir, outrepassant largement sa fonction. Oubliant qu’il n’est pas chez lui et qu’il n’a aucun pouvoir entre ces murs. Et s’il était facile pour lui de s’opposer aux désirs d’une élue se cherchant encore, le faire face à une en pleine possession de son rôle était une autre paire de manches qu’il ne pouvait pas gagner de toute évidence.
Mais te voilà bien dépourvue à présent, prise entre deux feux : celui du confort auquel tu as été habituée, mais qui entre trop souvent en contradiction avec celle que tu dois incarner, continuer à vivre cette vie de petit animal domestique qui ne décide de rien et qui finira tôt ou tard par perdre la grâce des Dieux. Ou bien d’être enfin la Luxure férale et indomptée que tu mérites d’être. La réponse est évidente et ton choix est fait.
Si la soumission et la domesticité plaisaient autrefois à celle que tu as été, ce n’était plus le cas aujourd’hui, ça ne te convenait plus. «Hors de ma vue. » L’incitation n’avait pas été volontaire, de toute évidence, tu ne le regardes même pas puisque tu es perdue dans tes pensées. Ce n’était pas un ordre, tu t’attendais à être obéie et ce n’était plus vraiment toi qui parlais, mais la Luxure dédaigneuse qui ne le désirait plus à ses côtés et qui venait probablement de lui sauver la vie s’il avait pour idée de tenter quelque chose de réellement stupide.
Tu es soufflée, inévitablement, le réveil semble être bien difficile, comme si tu n’avais pas pris conscience de toutes ces choses. Te sentant à la fois profondément stupide et ignare, ton ego piqué à vif se dissimulant derrière ton air boudeur et froid que tu affiches lorsque quelque chose te déplaît.
N’as-tu pas été choisie par la luxure lorsque tu as cessé d'obéir, poussée par cette pulsion de liberté ? Et toutes les fois où tu t'accordais avec toi-même, n’était-ce pas là où tu n’obéissais pas et où tu faisais simplement ce qui te chantait ? La plupart de ces moments n’avaient été que des caprices, mais c’était ce qui te plaisait.
La créature que tu incarnes est affreusement transparente, dès qu’une émotion te frappe c’est intensément et cela se voit, inévitablement, c’est autant un avantage que le contraire, tes proches savent céder à ta volonté avant même que tu prononces une parole, mais ceux qui veulent te nuire savent aussi te lire avec autant de précision et c’est probablement ce qui te perdra et cible facile et idéale tant ta méconnaissance du monde est intense. Et c’est sans doute pour cela que cette étrange femme peut lire en toi comme dans un livre ouvert et te guider là où elle le désire. Sans savoir là où cela va te conduire, et tu n’aimes pas l’idée.
Tu n’as pas vraiment l’habitude de te retrouver face à des personnes qui te renvoient à tes défauts et tes erreurs. Tu n’as aucun argument à lui opposer, te montrant plus docile et soumise ne sachant affronter son regard inquisiteur, préférant te concentrer sur les serviteurs qui commençaient sérieusement à bâiller.
Lorsque tu songeais à montrer de nouveau tes dents, lassée des reproches, la voilà qui s’approche, t’accordant l’odeur de son parfum éveillant en tout quelques sentiments contraires tout en annihilant la moindre tentative de rébellion.
Oui, tu as sacrifié un nombre incalculable de choses, même si tu ne saurais dire quoi, tu as probablement oublié depuis le temps. Ce pathétique, te fais lâcher un grondement sourd, animal, mais ça ne l’empêche pas de s’approcher encore, pour murmurer à ton oreille.
Lorsqu’elle te pose la question de si être ici est de ta volonté ou non, tu ne peux répondre que positivement. «
Ton protecteur, lui voit parfaitement dans le jeu de l’Avarice, sonnant odieusement la fin de la récréation, il ose faire un pas en avant, t’appelant par ton prénom avec suffisamment de vigueur et de mépris pour te tirer brusquement de ta torpeur, il est courageux pour s’opposer à la volonté de deux élus, incluant une sur laquelle il ne peut avoir aucun pouvoir, outrepassant largement sa fonction. Oubliant qu’il n’est pas chez lui et qu’il n’a aucun pouvoir entre ces murs. Et s’il était facile pour lui de s’opposer aux désirs d’une élue se cherchant encore, le faire face à une en pleine possession de son rôle était une autre paire de manches qu’il ne pouvait pas gagner de toute évidence.
Mais te voilà bien dépourvue à présent, prise entre deux feux : celui du confort auquel tu as été habituée, mais qui entre trop souvent en contradiction avec celle que tu dois incarner, continuer à vivre cette vie de petit animal domestique qui ne décide de rien et qui finira tôt ou tard par perdre la grâce des Dieux. Ou bien d’être enfin la Luxure férale et indomptée que tu mérites d’être. La réponse est évidente et ton choix est fait.
Si la soumission et la domesticité plaisaient autrefois à celle que tu as été, ce n’était plus le cas aujourd’hui, ça ne te convenait plus. «
Onyxa Manfra
Onyxa Manfra
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
Elue de l'Avarice
Âge :
33 ans
Particularités de la race :
Arvandor
Métier :
élue de l'avarice
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation
Nom de l'oeuvre :
Final Fantasy XIV
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Yotsuyu Brutus
Manichéisme :
avarice
Liges :
2130
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"Elue de l'Avarice","age":"33 ans","races":"","metier":"élue de l'avarice","magies":"Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation","manicheisme":"avarice","taille":"1m68","poids":"59kg","orientation":"Bisexuelle","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t575-i-ll-not-stop-until-all","nomdeloeuvre":"Final Fantasy XIV","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Yotsuyu Brutus","icon":"https://i.servimg.com/u/f54/20/44/69/04/onyxa_10.png","iconalt":"","autrescomptes":""}
Onyxa Manfra
dévoiler
masquer
Onyxa Manfra
Onyxa Manfra
- message #10635
Alors qu'elle avait fini sa diatribe, Onyxa s'attendait à ce que la demoiselle face à elle montre les crocs, elle qui était si ancienne et si bien préparée. Elle était, après tout, elle aussi une élue et une des personnalités les plus influentes d'Arathia, et se faire rabaisser de la sorte par une simple humaine devrait sans doute lui être désagréable. Mais au lieu de cela, il n'y eut que le silence, et il valait bien plus que mille mots. C'était là le signe que Onyxa avait frappé juste, que ses mots avaient fait leur chemin dans l'esprit de la demoiselle. Elle avait parfaitement compris la situation, et il lui restait maintenant à aider Órfhlaith dans sa gestion des questionnements existentiels que cela allait invariablement générer en elle. Ce faisant, en l'aidant et en la guidant, l'Avarice se placerait comme une alliée précieuse, comme un mentor, pour la Luxure. Une position plus que souhaitable, d'être vue par une autre élue comme celle qui l'aura libérée de ses chaînes.
Et enfin, elle obtient ses premières réactions, un aveu, un sentiment de détresse que l'Avarice se ferait une joie d'exploiter. Onyxa semblait avoir parfaitement fait son travail. Mais, comme elle avait pu le pressentir, la menace viendrait plutôt de son bouclier-lige, lequel finit par faire un pas vers elles, s'attirant immédiatement un regard assassin des prunelles vert d'eau de la maîtresse des lieux, et un claquement de langue réprobateur. Qu'il essaie seulement de l'approcher, et elle le ferait exécuter sans autre forme de procès, après tout elle restait une criminelle et n'avait pas peur de ce genre d'activités. Mais alors qu'il aurait dû ramper devant la blonde, il osait l'appeler par son prénom. C'était à elle de choisir désormais, de mettre les choses au clair sur sa position vis à vis de son geôlier.
Onyxa avait fait son travail et espérait ne pas être déçue, que Órfhlaith ne choisirait pas le collier rassurant de son maître actuel. Elle ne fit pas ce choix, et essaya d'une voix encore plutôt faible de lui dire de partir. Onyxa ressentit un tressautement de son propre corps, une fugace envie de quitter la pièce. Elle ronronna presque à l'oreille de la blonde, comprenant qu'elle aussi disposait d'un pouvoir pareil au sien. Il n'était pas focalisé sur elle, d'où la facilité avec laquelle elle avait pu y résister, mais il y avait du potentiel, d'ailleurs ses deux servantes se levèrent et quittèrent la pièce sans demander leur reste. Mais le lige restait impassible, lui, et visiblement plus en colère encore. Onyxa, elle, glissa sa main libre sur l'avant-bras de la Luxure, marquant son territoire, et son souhait de la protéger.
" Órfhlaith, nous n'avons plus rien à dire à cette élue qui ose te dénigrer. Viens nous par- "
" Silence. "
La voix de l'Avarice était méconnaissable. Là où son ton habituel était mielleux et charmeur, comme une douce brise aux oreilles, sa Voix était déformée par la puissance brute de sa magie et lui donnait une sonorité irréelle. Rien dans cela n'était subtil, c'était un pur commandement submergeant l'esprit d'autrui pour forcer l'obéissance, au contraire des talents dont avait fait montre sa congénère. Le lige, les yeux écarquillés de stupeur, ferma si fort la bouche que ses dents claquèrent. Mais dans quelques instants, l'ordre s'estomperait et il recouvrerait ses esprits, et Onyxa ne comptait pas lui laisser ce temps.
" Vous avez entendu votre élue. Sortez. "
Toujours hébété, le lige tourna les talons et passa la porte. Un simple geste de la main d'Onyxa, et deux de ses courtisans, ses deux assassins, suivirent le pas. Quand l'ordre s'estomperait de son esprit, ils feraient en sorte qu'il ne revienne pas les importuner. La perspective de le tuer était tentante, mais Órfhlaith n'y était peut-être pas prête, alors ils se contenteraient de le maîtriser, l'assommer et l'attacher pourquoi pas. Après quoi le silence, pesant, revint. Les doigts de la grande avarite glissèrent sur la peau de l'avant-bras de son invitée pour capter son attention.
" Désolée pour ceci, mais il fallait qu'il comprenne que c'est lui qui vous dois obéissance, et pas l'inverse. Vous avez d'ailleurs toutes les capacités pour cela, j'ai l'impression, il n'y a qu'à les travailler. "
Elle prit une grande bouffée de sa pipe avant de la souffler à l'opposé du visage de la poupée.
" Vous méritez mieux que cela, Órfhlaith. Ronger votre laisse est un bon début... "
Et enfin, elle obtient ses premières réactions, un aveu, un sentiment de détresse que l'Avarice se ferait une joie d'exploiter. Onyxa semblait avoir parfaitement fait son travail. Mais, comme elle avait pu le pressentir, la menace viendrait plutôt de son bouclier-lige, lequel finit par faire un pas vers elles, s'attirant immédiatement un regard assassin des prunelles vert d'eau de la maîtresse des lieux, et un claquement de langue réprobateur. Qu'il essaie seulement de l'approcher, et elle le ferait exécuter sans autre forme de procès, après tout elle restait une criminelle et n'avait pas peur de ce genre d'activités. Mais alors qu'il aurait dû ramper devant la blonde, il osait l'appeler par son prénom. C'était à elle de choisir désormais, de mettre les choses au clair sur sa position vis à vis de son geôlier.
Onyxa avait fait son travail et espérait ne pas être déçue, que Órfhlaith ne choisirait pas le collier rassurant de son maître actuel. Elle ne fit pas ce choix, et essaya d'une voix encore plutôt faible de lui dire de partir. Onyxa ressentit un tressautement de son propre corps, une fugace envie de quitter la pièce. Elle ronronna presque à l'oreille de la blonde, comprenant qu'elle aussi disposait d'un pouvoir pareil au sien. Il n'était pas focalisé sur elle, d'où la facilité avec laquelle elle avait pu y résister, mais il y avait du potentiel, d'ailleurs ses deux servantes se levèrent et quittèrent la pièce sans demander leur reste. Mais le lige restait impassible, lui, et visiblement plus en colère encore. Onyxa, elle, glissa sa main libre sur l'avant-bras de la Luxure, marquant son territoire, et son souhait de la protéger.
" Órfhlaith, nous n'avons plus rien à dire à cette élue qui ose te dénigrer. Viens nous par- "
" Silence. "
La voix de l'Avarice était méconnaissable. Là où son ton habituel était mielleux et charmeur, comme une douce brise aux oreilles, sa Voix était déformée par la puissance brute de sa magie et lui donnait une sonorité irréelle. Rien dans cela n'était subtil, c'était un pur commandement submergeant l'esprit d'autrui pour forcer l'obéissance, au contraire des talents dont avait fait montre sa congénère. Le lige, les yeux écarquillés de stupeur, ferma si fort la bouche que ses dents claquèrent. Mais dans quelques instants, l'ordre s'estomperait et il recouvrerait ses esprits, et Onyxa ne comptait pas lui laisser ce temps.
" Vous avez entendu votre élue. Sortez. "
Toujours hébété, le lige tourna les talons et passa la porte. Un simple geste de la main d'Onyxa, et deux de ses courtisans, ses deux assassins, suivirent le pas. Quand l'ordre s'estomperait de son esprit, ils feraient en sorte qu'il ne revienne pas les importuner. La perspective de le tuer était tentante, mais Órfhlaith n'y était peut-être pas prête, alors ils se contenteraient de le maîtriser, l'assommer et l'attacher pourquoi pas. Après quoi le silence, pesant, revint. Les doigts de la grande avarite glissèrent sur la peau de l'avant-bras de son invitée pour capter son attention.
" Désolée pour ceci, mais il fallait qu'il comprenne que c'est lui qui vous dois obéissance, et pas l'inverse. Vous avez d'ailleurs toutes les capacités pour cela, j'ai l'impression, il n'y a qu'à les travailler. "
Elle prit une grande bouffée de sa pipe avant de la souffler à l'opposé du visage de la poupée.
" Vous méritez mieux que cela, Órfhlaith. Ronger votre laisse est un bon début... "
Órfhlaith
Órfhlaith
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
Élue de la Luxure - Le cygne de la Tour
Âge :
350 ans
Race·s :
Anarkhia
Particularités de la race :
Métisse (Celeste/Elfe)
Métier :
Élue ?
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation
Nom de l'oeuvre :
Charlie Bowater
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Choreomania
Manichéisme :
luxure
Liges :
550
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"Élue de la Luxure - Le cygne de la Tour","age":"350 ans","races":"Anarkhia","metier":"Élue ?","magies":"Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation","manicheisme":"luxure","taille":"165 cm","poids":"55 kilos","orientation":"Toutes","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t1210-je-suis-ce-que-tu-veux","nomdeloeuvre":"Charlie Bowater","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Choreomania","icon":"https://i.servimg.com/u/f29/19/56/15/07/image154.png","iconalt":"","autrescomptes":"Farah, Asrasterin du Néant"}
Órfhlaith
dévoiler
masquer
Órfhlaith
Órfhlaith
- message #10656
feat.
Onyxa
Bien sûr qu’avoir été rabrouée comme une enfant n’avait pas été très agréable, mais il y a des maux parfois nécessaires, tu as pris une dose d’Humilité de la part de l’Avarice, n’est-ce pas profondément ironique quand on y pense ? Ton silence s’exprime bien mieux que toi en cet instant, tu n’es pas certaine de maîtriser suffisamment bien les mots pour exprimer le fond de ta pensée. Tu te sens à présent bien seule et désœuvrée, pas vraiment mieux, mais au moins tu es libre de faire tes choix en pleine conscience.
Ta lige se trouve bien dépourvue de se retrouver face à autant de résistance, en cet instant il se trouvait face à ce qu’il considérait comme deux catins acoquinées qui seront plus difficiles à convaincre qu’une forteresse à prendre, s’il pouvait te gérer aussi aisément c’est qu’il n’avait aucune sensibilité à ton incitation, puisqu’il n’avait aucune envie de te plaire ou de combler le moindre de tes désirs. C’est un protecteur, pas un courtisan. Et ton caractère travaillé pour être soumis malgré les caprices de la Luxure te donne bien peu d'armes pour lutter contre celui qui aimerait bien t’enfermer à quatre tours.
Ton égal après avoir glissé sa main sur ton avant-bras, à la fois possessif et protecteur, il n’en faut guère plus avec la tension de l’instant pour t’arracher un frémissement qui t’arrache à peine à ton indolence provoquée par le surplus de personnes présentent dans la pièce. Ton protecteur s’apprête à reprendre la parole, mais il se stoppe dans son élan coupé sèchement par l’humaine. Et toi tu saurais reconnaître entre mille l’usage de l’incitation que tu utilisais déjà lorsque tu étais encore protégée par la Chasteté, une forme plus brute, mais autrement plus efficace que la tienne de toute évidence.
N’arrivant simplement pas à t’en réjouir, l’or à présent un peu terne de tes yeux glisse sur l’Avarice, tu n’attendais aucune réponse de sa part, tu devrais les trouver par toi-même. La Luxure dédaigneuse comme souvent ces derniers temps te laisse te débrouiller.
Tu sembles sortir lentement de ton état de fatigue maintenant que cinq personnes ont quitté la pièce. «,Mais cela n’empêche pas que je ne me reconnais pas dans ce monde, tous les autres royaumes se défient profondément d’Ananda et méprisent plus encore ce que je représente. » Le loup dans la bergerie, susceptible d’attendre son heure pour trahir et détruire. Mais la réalité était bien plus nuancée que cela de toute évidence, une partie de ta loyauté allait inévitablement à la Tour Galate, mais aussi une part à ce monde que tu désirais découvrir. « Je continue de croire que l’humanité s’autodétruit, entraînant le monde avec elle. Ils sont incapables de concevoir l’existence d’une autre voie que celle de l’autodestruction. Mérite-t-elle seulement les quatorze fragments de divinité que nous incarnons ? Pourquoi devrions-nous à tout prix être des créatures politiques ? » Elle n’a pas vraiment envie de mener cette bataille perdue d'avance, surtout vue la vulnérabilité si propre à la Luxure, qui disparaît trop souvent prématurément. Beaucoup de question et si peu de réponse.
«Mais je crois que j’en veux encore simplement à la vertu de m’avoir abandonné et que c’est pour ça que je souhaiterais qu’elles disparaissent toutes. » Passer du au tout, l’opposé exact des valeurs que tu avais eu depuis le début de ta vie. L’ultime caprice d’une ancienne vertueuse déçue et blessée, qui souhaiterait offrir la même peine au monde entier. Égoïstement.
Dans un soupir et d’un geste délicat, elle réclame qu’on lui serve à boire, parler donne soif après tout. «Aime comme tu l’entends murmure sans cesse Jaerin. » Cette phrase tu la connais par cœur, c’est pratiquement un mantra. Tu ne parviens pas à dissocier les deux, tu as aimé chacun de ceux ayant fini dans des draps, à des degrés divers bien entendu. C’est une idée un peu trop romantique même pour toi, mais tu t’attaches inévitablement à ceux gravitant autour de ta personne « Il est facile pour un guerrier de clamer sa foi en la Colère. Mais la Luxure est dure, plus dure que n’importe quel acier et trois fois plus cruelle. Elle est inévitable, la vie et la mort marchent sur ses brisées. » Eros et Thanatos, l’attraction et la répulsion, qui se trouve dans chaque être. « Et elle n’aime pas être contenue ou ignorée. » C’est ta vision, que bien entendu tu trouves valable.
Ta lige se trouve bien dépourvue de se retrouver face à autant de résistance, en cet instant il se trouvait face à ce qu’il considérait comme deux catins acoquinées qui seront plus difficiles à convaincre qu’une forteresse à prendre, s’il pouvait te gérer aussi aisément c’est qu’il n’avait aucune sensibilité à ton incitation, puisqu’il n’avait aucune envie de te plaire ou de combler le moindre de tes désirs. C’est un protecteur, pas un courtisan. Et ton caractère travaillé pour être soumis malgré les caprices de la Luxure te donne bien peu d'armes pour lutter contre celui qui aimerait bien t’enfermer à quatre tours.
Ton égal après avoir glissé sa main sur ton avant-bras, à la fois possessif et protecteur, il n’en faut guère plus avec la tension de l’instant pour t’arracher un frémissement qui t’arrache à peine à ton indolence provoquée par le surplus de personnes présentent dans la pièce. Ton protecteur s’apprête à reprendre la parole, mais il se stoppe dans son élan coupé sèchement par l’humaine. Et toi tu saurais reconnaître entre mille l’usage de l’incitation que tu utilisais déjà lorsque tu étais encore protégée par la Chasteté, une forme plus brute, mais autrement plus efficace que la tienne de toute évidence.
N’arrivant simplement pas à t’en réjouir, l’or à présent un peu terne de tes yeux glisse sur l’Avarice, tu n’attendais aucune réponse de sa part, tu devrais les trouver par toi-même. La Luxure dédaigneuse comme souvent ces derniers temps te laisse te débrouiller.
Tu sembles sortir lentement de ton état de fatigue maintenant que cinq personnes ont quitté la pièce. «
«
Dans un soupir et d’un geste délicat, elle réclame qu’on lui serve à boire, parler donne soif après tout. «
Onyxa Manfra
Onyxa Manfra
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
Elue de l'Avarice
Âge :
33 ans
Particularités de la race :
Arvandor
Métier :
élue de l'avarice
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation
Nom de l'oeuvre :
Final Fantasy XIV
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Yotsuyu Brutus
Manichéisme :
avarice
Liges :
2130
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"Elue de l'Avarice","age":"33 ans","races":"","metier":"élue de l'avarice","magies":"Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation","manicheisme":"avarice","taille":"1m68","poids":"59kg","orientation":"Bisexuelle","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t575-i-ll-not-stop-until-all","nomdeloeuvre":"Final Fantasy XIV","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Yotsuyu Brutus","icon":"https://i.servimg.com/u/f54/20/44/69/04/onyxa_10.png","iconalt":"","autrescomptes":""}
Onyxa Manfra
dévoiler
masquer
Onyxa Manfra
Onyxa Manfra
- message #10720
Après avoir chassé le garde du corps bien trop irrespectueux de la salle, Onyxa eut un sourire satisfait, désormais c'était réellement entre elle et son invitée, une autre élue. Órfhlaith allait pouvoir parler sans filtre, sans crainte de représailles ou d'être coupée par ce "protecteur". A vrai dire, la criminelle se serait attendue à plus de gratitude, d'étonnement, de joie ou autre, et au lieu de cela elle n'eut le droit qu'à une sorte d'apathie de la part de son invitée. Peut-être, finalement, avait-elle fait le mauvais choix en invitant la Luxure ? Quand enfin elle se décida à lui parler de nouveau, ce fut pour déblatérer encore d'autres inepties qui la firent soupirer.
" Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. Le monde, c'est à vous de le plier à votre volonté, pas l'inverse. Pensez-vous vraiment que les royaumes, et même ceux au sein de celui-ci, acceptent et ne se défient pas de la criminelle avare que je suis ? Nous sommes des pêchés, Órfhlaith, tous se défieront toujours de nous, mais nous sommes là et ils n'y peuvent rien. " Elle n'avait rien à répondre au sujet de la capacité des Hommes à s'autodétruire, l'avare en était parfaitement consciente, ça ne la dérangeait simplement pas, elle en faisait son gagne pain. " Et notre rôle à nous est de nous assurer que nos pêchés survivent dans le cœur des Hommes. Ce n'est pas la question de savoir s'ils nous méritent, nous n'avons qu'à... Mener le troupeau où bon nous semblera, et ils nous suivront. Je vais vous dire, cette divinité qu'on nous attribue m'est parfaitement égale, je me fiche de savoir si les dieux m'ont choisie, je ne suis l'outil de personne... Mais si ça peut aider les simples d'esprit à boire la moindre de mes paroles... "
Onyxa ne s'en cachait pas, son statut d'élue était principalement là pour justifier ses actes, elle en jouait pour dominer son entourage et se l'approprier, sa soif de possession et de jouir de ses possessions n'ayant aucune limite. Mais ses capacités à tenir des conversations théologiques restaient très limitées, la dame n'était en vérité qu'une catin sous-éduquée ayant appris par elle-même les compétences qui lui seraient utiles. Contrairement à son interlocutrice, elle ne se posait pas ces questions, parcequ'elle n'avait pas été élevée d'une manière qui la rende sensible à ces interrogations qu'une élue pouvait légitimement se poser.
" Et ça ne serait pas un mal... "
Pour le peu qu'elle ait pu en rencontrer, les vertus lui étaient insupportables, toujours à juger les pêchés. Et la Générosité, évidemment, l'agaçait plus particulièrement tant son comportement était irrationnel à ses yeux. A la demande de la blonde, on lui rapporta à boire avec toute la diligence requise, et sans mot dire Onyxa tendit sa pipe pour qu'on la recharge en tabac. En revanche, la demoiselle venait sur un terrain bien plus connu de la grande Avarite, qui sourit, toujours pendue à son bras.
" Détrompez-vous, ma chère élue. La Luxure est puissante, c'est peut-être le pêché le plus corrupteur qui soit car tout le monde y est sensible. " Contrairement à l'avarice qui touchait majoritairement les riches, l'argent corrompt facilement les âmes, mais toutes n'ont pas les ressources suffisantes pour. Onyxa devait travailler au corps les désirs de possession matérielle de ses interlocuteurs pour les lier à son pêché, Órfhlaith n'avait, elle, rien à faire. " Si personne ne clame la foi en la Luxure, c'est parcequ'ils en ont honte, honte de ce qu'ils veulent vraiment, de ce qu'ils voient comme des déviances. Libérer la parole sur votre pêché est difficile, mais il est en chacun et chacune, attendant d'être attisé. Regardez cet endroit, totalement dédié à l'assouvissement de votre pêché, finalement chaque personne qui passe par ici ne clame-t-elle pas sa foi en vous ? "
Ses doigts fins aux longs ongles manucurés glissent pour rejeter une mèche blonde derrière l'épaule de la dame de la Luxure, cette poupée trop longtemps éduquée pour être une élue docile. Finalement, la cause n'était peut-être pas perdue, mais Onyxa devait frapper maintenant, sur le ton de la confidence.
" Alors il vous faut faire en sorte que personne ne puisse la contenir ou l'ignorer en votre présence, Órfhlaith. C'est cela le vrai rôle d'une élue, et le rôle dont votre protecteur semble vouloir vous priver. Le mien est d'apporter aux gens l'envie de posséder, je leur offre ce qu'ils désirent, et c'est ainsi que je les lie à l'Avarice, ils en veulent toujours plus, et moi, je suis trop heureuse de jouer sur leurs dépendances... Et vous, comment choisirez-vous d'ouvrir les autres à la Luxure que vous avez passé tant de temps à étudier, qu'ils ne puissent plus l'ignorer ou la contenir, comme vous dites ? C'est cela, la question qu'il faut vous poser. "
Elle prit une bouffée de fumée qu'elle souffla plus bas. Le coup final qui décidera de la nature de leur relation.
" Je souhaite vous y aider, Órfhlaith, de quelque manière que ce soit. Que vous ne soyez plus cette élue contrainte par ses chaines. Je vous aiderais à vous reconnaître dans ce monde, et que vous y soyez reconnue... Si vous le souhaitez. "
" Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. Le monde, c'est à vous de le plier à votre volonté, pas l'inverse. Pensez-vous vraiment que les royaumes, et même ceux au sein de celui-ci, acceptent et ne se défient pas de la criminelle avare que je suis ? Nous sommes des pêchés, Órfhlaith, tous se défieront toujours de nous, mais nous sommes là et ils n'y peuvent rien. " Elle n'avait rien à répondre au sujet de la capacité des Hommes à s'autodétruire, l'avare en était parfaitement consciente, ça ne la dérangeait simplement pas, elle en faisait son gagne pain. " Et notre rôle à nous est de nous assurer que nos pêchés survivent dans le cœur des Hommes. Ce n'est pas la question de savoir s'ils nous méritent, nous n'avons qu'à... Mener le troupeau où bon nous semblera, et ils nous suivront. Je vais vous dire, cette divinité qu'on nous attribue m'est parfaitement égale, je me fiche de savoir si les dieux m'ont choisie, je ne suis l'outil de personne... Mais si ça peut aider les simples d'esprit à boire la moindre de mes paroles... "
Onyxa ne s'en cachait pas, son statut d'élue était principalement là pour justifier ses actes, elle en jouait pour dominer son entourage et se l'approprier, sa soif de possession et de jouir de ses possessions n'ayant aucune limite. Mais ses capacités à tenir des conversations théologiques restaient très limitées, la dame n'était en vérité qu'une catin sous-éduquée ayant appris par elle-même les compétences qui lui seraient utiles. Contrairement à son interlocutrice, elle ne se posait pas ces questions, parcequ'elle n'avait pas été élevée d'une manière qui la rende sensible à ces interrogations qu'une élue pouvait légitimement se poser.
" Et ça ne serait pas un mal... "
Pour le peu qu'elle ait pu en rencontrer, les vertus lui étaient insupportables, toujours à juger les pêchés. Et la Générosité, évidemment, l'agaçait plus particulièrement tant son comportement était irrationnel à ses yeux. A la demande de la blonde, on lui rapporta à boire avec toute la diligence requise, et sans mot dire Onyxa tendit sa pipe pour qu'on la recharge en tabac. En revanche, la demoiselle venait sur un terrain bien plus connu de la grande Avarite, qui sourit, toujours pendue à son bras.
" Détrompez-vous, ma chère élue. La Luxure est puissante, c'est peut-être le pêché le plus corrupteur qui soit car tout le monde y est sensible. " Contrairement à l'avarice qui touchait majoritairement les riches, l'argent corrompt facilement les âmes, mais toutes n'ont pas les ressources suffisantes pour. Onyxa devait travailler au corps les désirs de possession matérielle de ses interlocuteurs pour les lier à son pêché, Órfhlaith n'avait, elle, rien à faire. " Si personne ne clame la foi en la Luxure, c'est parcequ'ils en ont honte, honte de ce qu'ils veulent vraiment, de ce qu'ils voient comme des déviances. Libérer la parole sur votre pêché est difficile, mais il est en chacun et chacune, attendant d'être attisé. Regardez cet endroit, totalement dédié à l'assouvissement de votre pêché, finalement chaque personne qui passe par ici ne clame-t-elle pas sa foi en vous ? "
Ses doigts fins aux longs ongles manucurés glissent pour rejeter une mèche blonde derrière l'épaule de la dame de la Luxure, cette poupée trop longtemps éduquée pour être une élue docile. Finalement, la cause n'était peut-être pas perdue, mais Onyxa devait frapper maintenant, sur le ton de la confidence.
" Alors il vous faut faire en sorte que personne ne puisse la contenir ou l'ignorer en votre présence, Órfhlaith. C'est cela le vrai rôle d'une élue, et le rôle dont votre protecteur semble vouloir vous priver. Le mien est d'apporter aux gens l'envie de posséder, je leur offre ce qu'ils désirent, et c'est ainsi que je les lie à l'Avarice, ils en veulent toujours plus, et moi, je suis trop heureuse de jouer sur leurs dépendances... Et vous, comment choisirez-vous d'ouvrir les autres à la Luxure que vous avez passé tant de temps à étudier, qu'ils ne puissent plus l'ignorer ou la contenir, comme vous dites ? C'est cela, la question qu'il faut vous poser. "
Elle prit une bouffée de fumée qu'elle souffla plus bas. Le coup final qui décidera de la nature de leur relation.
" Je souhaite vous y aider, Órfhlaith, de quelque manière que ce soit. Que vous ne soyez plus cette élue contrainte par ses chaines. Je vous aiderais à vous reconnaître dans ce monde, et que vous y soyez reconnue... Si vous le souhaitez. "
Órfhlaith
Órfhlaith
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
Élue de la Luxure - Le cygne de la Tour
Âge :
350 ans
Race·s :
Anarkhia
Particularités de la race :
Métisse (Celeste/Elfe)
Métier :
Élue ?
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation
Nom de l'oeuvre :
Charlie Bowater
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Choreomania
Manichéisme :
luxure
Liges :
550
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"Élue de la Luxure - Le cygne de la Tour","age":"350 ans","races":"Anarkhia","metier":"Élue ?","magies":"Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation","manicheisme":"luxure","taille":"165 cm","poids":"55 kilos","orientation":"Toutes","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t1210-je-suis-ce-que-tu-veux","nomdeloeuvre":"Charlie Bowater","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Choreomania","icon":"https://i.servimg.com/u/f29/19/56/15/07/image154.png","iconalt":"","autrescomptes":"Farah, Asrasterin du Néant"}
Órfhlaith
dévoiler
masquer
Órfhlaith
Órfhlaith
- message #10821
feat.
Onyxa
Vos deux visions se heurtent, sans que cela ne soit un drame, elle matérialiste et toi bien plus spirituelle, il faut dire que vos vécus s’opposent en tout point sans que cela ne soit un drame. Tu es capable de faire preuve d'un certain degré de tolérance si la situation s’y prête.
Tu obtiens tout ce que tu désires si facilement, est-ce que ton statut d’élu y change réellement quelque chose dans la mesure ou tu le caches la plupart du temps ? En tout cas, une fois qu’il est découvert cela change bien des choses. «Mais pour faire plier le monde à sa volonté, il faut soit de l’argent, soit.. » Un soupir t’échappe face à ta propre bêtise, définitivement, l’Avarice avait toutes les raisons de se fâcher après toi. Tu comprends vite mais tu as si peu l’habitude d’écouter qu’il te faut du temps.. Du pouvoir. Il t’avait fallu un certain temps avant de t’en rendre compte, mais maintenant il te faut répondre au comment et puis qu’est-ce que tu veux ? D’ordinaire tu remets tout au lendemain tout ce qui demande le moindre effort, mais il semblerait que te retrouver dans une impasse te tire de ta paresse habituelle.
On t’apporte à boire, et il ne faut pas bien longtemps pour que tu te décides à tremper tes lèvres dans l’alcool, tu n’as pas l'habitude de boire ce genre de chose - tu préfères rester maître de toi -, même si cela s’avère doux et sucré. Cette proximité entre vous deux te perturbe plus que de raison, généralement l’on ne t’approche pas d’aussi prêt innocemment, mais tu sens qu’il y a une barrière que tu ne franchiras pas.
Tu sais que tu n’es pas sans danger, tu es le troisième pire péché derrière l'Orgueil et l’Avarice, si on prend en considération le mal que cela peut faire à la société.. Mais tu n’es pas d’accord avec le fait d’avoir une emprise sur tout le monde, parfois il te faut ruser, ou imiter autre chose. «Ils le font, temporairement, mais ensuite se taisent, n’assumant pas. Aller au bordel ça ne s’énonce pas, de la grande maison aux lanternes rouges à la maison d’abattage la plus miteuse qui soit, bien peu de monde en parle. » Le plus corrupteur et probablement le plus secret, c’est ce qui te déplaît, ce silence.
Elle glisse une mèche derrière ton épaule, tu te contentes de regarder ailleurs, perplexe. Encore en train de réfléchir à ses mots.
«Les âmes faibles peuvent choisir de me défier, mais je peux les contraindre pour ensuite les ignorer une fois qu’ils rampent à mes pieds, avant d’enfin leur offrir le meilleur ou le pire de ce que je peux produire et je fais toujours en sorte qu’au final ils ne sachent même plus après quelle délivrance ils crient. » La voilà la Luxure impitoyable pour qui le plaisir peut-être infiniment lié à la frustration et à la douleur, voir tout simplement à la mort. Et ce sont des mots bien étranges qui sortent de son visage angélique. L’immoralité la plus crasse, c’est aussi ce que tu incarnes. Le consentement, la bienveillance te passent largement au-dessus de la tête. « Quant aux puissants de ce monde qui s’avèrent un peu plus imperméables.. Je les laisse bien volontiers diriger. La domination c’est ce qu’ils recherchent lorsqu’ils se mettent en quête du pouvoir. N’est-ce pas ? » Forte avec les faibles, faible avec les forts, voilà qui te représente bien. Tes mires glissent sur elle, tu commences à saisir sa personne, et cela te convient bien.
Puis voilà qu’elle te fait part de cette proposition, c’est ce que tu attendais de la part d’une élue plus ancienne que toi, d’autant que cette dernière a des connaissances que tu n’as pas. «C’est ce que je souhaite. Cependant.. Je me questionne. Vous avez déjà tout votre empire à gérer et sans doute bien peu de temps pour vous encombrer d’une ingénue à qui il faut tout apprendre et rapidement. » Tu t’abaisses volontairement dans votre conversation et ce n’est pas vraiment innocent. Que l’Avarice sache que lorsque la Luxure se couche, c’est qu’elle est certaine d’y trouver son compte d’une manière ou d’une autre. Aurais-tu en face de toi une parieuse ? « Mais à vrai dire, vos raisons m’importent peu. » Tant que les résultats sont là, tu peux accepter toutes les excentricités et même vendre un peu de dignité, s'il t'en reste..
Tu n'as simplement à cet instant personne d'autre pour t'aiguiller dans ta tâche, enfin, aucun autre élu..
Tu obtiens tout ce que tu désires si facilement, est-ce que ton statut d’élu y change réellement quelque chose dans la mesure ou tu le caches la plupart du temps ? En tout cas, une fois qu’il est découvert cela change bien des choses. «
On t’apporte à boire, et il ne faut pas bien longtemps pour que tu te décides à tremper tes lèvres dans l’alcool, tu n’as pas l'habitude de boire ce genre de chose - tu préfères rester maître de toi -, même si cela s’avère doux et sucré. Cette proximité entre vous deux te perturbe plus que de raison, généralement l’on ne t’approche pas d’aussi prêt innocemment, mais tu sens qu’il y a une barrière que tu ne franchiras pas.
Tu sais que tu n’es pas sans danger, tu es le troisième pire péché derrière l'Orgueil et l’Avarice, si on prend en considération le mal que cela peut faire à la société.. Mais tu n’es pas d’accord avec le fait d’avoir une emprise sur tout le monde, parfois il te faut ruser, ou imiter autre chose. «
Elle glisse une mèche derrière ton épaule, tu te contentes de regarder ailleurs, perplexe. Encore en train de réfléchir à ses mots.
«
Puis voilà qu’elle te fait part de cette proposition, c’est ce que tu attendais de la part d’une élue plus ancienne que toi, d’autant que cette dernière a des connaissances que tu n’as pas. «
Tu n'as simplement à cet instant personne d'autre pour t'aiguiller dans ta tâche, enfin, aucun autre élu..
Onyxa Manfra
Onyxa Manfra
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
Elue de l'Avarice
Âge :
33 ans
Particularités de la race :
Arvandor
Métier :
élue de l'avarice
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation
Nom de l'oeuvre :
Final Fantasy XIV
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Yotsuyu Brutus
Manichéisme :
avarice
Liges :
2130
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"Elue de l'Avarice","age":"33 ans","races":"","metier":"élue de l'avarice","magies":"Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation","manicheisme":"avarice","taille":"1m68","poids":"59kg","orientation":"Bisexuelle","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t575-i-ll-not-stop-until-all","nomdeloeuvre":"Final Fantasy XIV","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Yotsuyu Brutus","icon":"https://i.servimg.com/u/f54/20/44/69/04/onyxa_10.png","iconalt":"","autrescomptes":""}
Onyxa Manfra
dévoiler
masquer
Onyxa Manfra
Onyxa Manfra
- message #11600
Faisant paresseusement tourner le liquide dans son verre, Onyxa observait avec attention la moindre des réactions de la nouvelle élue de la Luxure à son discours, essayant de se figurer son schéma de pensée. La demoiselle avait du potentiel, surement plus qu'elle ne se le figurait elle-même. Elle avait déjà l'immoralité des grands dirigeants, elle l'utilisait seulement encore trop mal, trop en lien avec son manichéisme alors que détaché de celui-ci elle serait bien plus puissante. Avec les faibles, elle savait se comporter et elle le prouvait par ses mots, mais avec les forts... Cela faisait-il partie de sa stratégie de s'écraser devant les autres ? On pouvait aisément y voir là une assurance, celle de n'être jamais trahie par la Luxure, mais c'était aussi un piège qu'il fallait considérer.
" Ils veulent dominer bien entendu, mais est-ce à nous de leur donner ? On peut leur apporter l'illusion de domination, mais le pouvoir doit rester dans nos mains. Qu'ils se contentent de commander à leurs gens, à leurs fiefs, tant qu'ils savent qui tire les ficelles dans leur dos. Mais... On peut aisément tisser des fils en se montrant faible d'apparence, j'en conviens. "
L'avarite sourit, amusée par la discussion, elle cernait un peu mieux le jeu d'ombres qui composait ce personnage singulier qui lui faisait face. Il était donc temps de lui faire sa proposition et d'être attentive à la moindre de ses réactions. Et comme attendu de sa précédente tirade, Órfhlaith se rabaissait d'elle-même au rang de simple ingénue qui serait indigne de l'attention très prise de l'élue de l'Avarice. Elle y trouvait donc son compte, parfait, restait à savoir si l'investissement de l'élue de l'Avarice vaudrait le coup. Si Órfhlaith y gagnait plus qu'elle, alors cet arrangement ne serait pas profitable, et avec Onyxa, tout devait être question de profit.
" C'est à moi de décider le temps que j'ai à allouer, mais tu as raison, le temps c'es de l'argent. Il sera donc capital de ne pas le gaspiller, vois-tu ? Pour ce qui est de mes raisons elles ne regardent que moi. "
Elle sourit, avant de reprendre une profonde bouffée sur sa pipe. Oh les autres élus allaient probablement la détester de s'accaparer de la sorte une autre élue, mais de toute manière c'était déjà un peu le cas, et elle n'en avait cure. Ses raisons étaient purement intéressées, elle voulait bien sûr profiter de la position de l'élue de la Luxure, mais cet accord ressemblait de plus en plus à un pari qui pouvait s'avérer dangereux. Elle n'était pas l'Avarice pour rien après-tout. On leur apporta une coupelle de fruits et l'avare y prit une cerise pour la porter à ses lèvres.
" Profitez, Órfhlaith, tout ceci est pour vous. Et tant d'autres choses une fois que vous aurez accepté votre véritable position d'élue plus que de pantin aux ordres de votre protecteur. C'est un état d'esprit qu'il va vous falloir apprendre, ce ne sera pas de longues leçons, mais un travail de toujours pour assumer votre position. Mettez-vous à votre tour en quête du pouvoir Órfhlaith, recherchez la domination... "
Après lui avoir glissé ces mots presque à l'oreille, la dame en kimono s'éloigna un peu, regagnant entièrement sa méridienne pour créer de nouveau de la distance entre elles. Elle regarda la salle où s'affairaient encore quelques uns de ses serviteurs.
" Ne serait-il pas temps pour vous de confronter votre lige, à présent ? "
" Ils veulent dominer bien entendu, mais est-ce à nous de leur donner ? On peut leur apporter l'illusion de domination, mais le pouvoir doit rester dans nos mains. Qu'ils se contentent de commander à leurs gens, à leurs fiefs, tant qu'ils savent qui tire les ficelles dans leur dos. Mais... On peut aisément tisser des fils en se montrant faible d'apparence, j'en conviens. "
L'avarite sourit, amusée par la discussion, elle cernait un peu mieux le jeu d'ombres qui composait ce personnage singulier qui lui faisait face. Il était donc temps de lui faire sa proposition et d'être attentive à la moindre de ses réactions. Et comme attendu de sa précédente tirade, Órfhlaith se rabaissait d'elle-même au rang de simple ingénue qui serait indigne de l'attention très prise de l'élue de l'Avarice. Elle y trouvait donc son compte, parfait, restait à savoir si l'investissement de l'élue de l'Avarice vaudrait le coup. Si Órfhlaith y gagnait plus qu'elle, alors cet arrangement ne serait pas profitable, et avec Onyxa, tout devait être question de profit.
" C'est à moi de décider le temps que j'ai à allouer, mais tu as raison, le temps c'es de l'argent. Il sera donc capital de ne pas le gaspiller, vois-tu ? Pour ce qui est de mes raisons elles ne regardent que moi. "
Elle sourit, avant de reprendre une profonde bouffée sur sa pipe. Oh les autres élus allaient probablement la détester de s'accaparer de la sorte une autre élue, mais de toute manière c'était déjà un peu le cas, et elle n'en avait cure. Ses raisons étaient purement intéressées, elle voulait bien sûr profiter de la position de l'élue de la Luxure, mais cet accord ressemblait de plus en plus à un pari qui pouvait s'avérer dangereux. Elle n'était pas l'Avarice pour rien après-tout. On leur apporta une coupelle de fruits et l'avare y prit une cerise pour la porter à ses lèvres.
" Profitez, Órfhlaith, tout ceci est pour vous. Et tant d'autres choses une fois que vous aurez accepté votre véritable position d'élue plus que de pantin aux ordres de votre protecteur. C'est un état d'esprit qu'il va vous falloir apprendre, ce ne sera pas de longues leçons, mais un travail de toujours pour assumer votre position. Mettez-vous à votre tour en quête du pouvoir Órfhlaith, recherchez la domination... "
Après lui avoir glissé ces mots presque à l'oreille, la dame en kimono s'éloigna un peu, regagnant entièrement sa méridienne pour créer de nouveau de la distance entre elles. Elle regarda la salle où s'affairaient encore quelques uns de ses serviteurs.
" Ne serait-il pas temps pour vous de confronter votre lige, à présent ? "
Órfhlaith
Órfhlaith
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
Élue de la Luxure - Le cygne de la Tour
Âge :
350 ans
Race·s :
Anarkhia
Particularités de la race :
Métisse (Celeste/Elfe)
Métier :
Élue ?
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation
Nom de l'oeuvre :
Charlie Bowater
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Choreomania
Manichéisme :
luxure
Liges :
550
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"Élue de la Luxure - Le cygne de la Tour","age":"350 ans","races":"Anarkhia","metier":"Élue ?","magies":"Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation","manicheisme":"luxure","taille":"165 cm","poids":"55 kilos","orientation":"Toutes","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t1210-je-suis-ce-que-tu-veux","nomdeloeuvre":"Charlie Bowater","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Choreomania","icon":"https://i.servimg.com/u/f29/19/56/15/07/image154.png","iconalt":"","autrescomptes":"Farah, Asrasterin du Néant"}
Órfhlaith
dévoiler
masquer
Órfhlaith
Órfhlaith
- message #11606
feat.
Onyxa
Tu réfléchis et cela se remarque, il est difficile de remettre de l’ordre dans ta charmante tête blonde bien souvent remplie d’air. Simplement, tu ne comprends pas, tu ne peux pas comprendre ces gens qui placent la domination au sommet de toute chose, c’est bien loin de ta conception du monde. Bien sûr, que le pouvoir t’attire, mais tu ne l’envie pas.
Jamais tu ne t’es sentie aussi misérable qu’en cette période, l’avarice incarnée semble avoir frappé au bon moment, quant à savoir si cela est un caprice du destin ou prémédité il n’y a qu’un pas.. La peau de ton dos te brûle encore d’avoir fait contrition, de ne pas être à la hauteur de ta déesse, de l’avoir déçue jour après jour. Et lorsque la prière ne suffit plus, c'est dans la douleur que tu vas chercher des réponses dans les pires confins de ton être. Et les attentions de la dame ne font que te rappeler à quel point tu es un pion naïf, isolé et vulnérable, qui aura tôt fait de disparaître du plateau si tu ne fais pas plus attention. Malgré tout ça, le cygne se range docilement entre les griffes du plus fort, sans hésitations. Tu es à l’image des personnages qui s’animent par ta prose, refusant les moments de ratures, de blancs et d’attentes, tu n’aimerais vivre que des moments forts jusqu’à ce que tes ailes se brisent et que ton corps s’échoue sur la jetée. Sous ta plume les plaisirs violents ont des fins violentes, et il n’y a pas de fin heureuse lorsque tu composes.
Les autres élus t’importent peu, il n’y a guère que la Paresse qui daigne poser son regard sur toi et ce n’est pas étonnant, vos péchés sont profondément liés, qui sait quel genre d’engeance pourrait naître de votre accouplement. Et puis il n’est pas la peine que tu ailles te ridiculiser auprès de douze autres personnes avant même d’être prête. Façonnée une deuxième fois si tu oses la comparaison.
Et voilà que la dame s’éloigne et bien malgré toi, tu ressens une pointe de frustration, et si d’ordinaire elle ne te gêne pas, elle est un poison portée par la Patience. La haine, la colère, la violence, tu peux t’en accommoder, l’indifférence par contre.. Est le pire poison que l’on puisse t’offrir. Elle t’offre le choix de faire face, enfin, ce n’en est pas un. Aucune réponse n’est la bonne, un oui serait une provocation ou un signe de soumission de plus, ça ne te convient pas. Un non de l’insolence.. Et tu n’as aucune envie de voir ce que l’Avarice peut faire à ses plus mauvais investissements.
«Il n’y a pas d’heure pour les braves. » Dans un soupir entendu tu termines ton verre, machinalement mais sans le vider d’une traite, pour te rendre le courage qui te fuit. Puis tu rappelles ta lige à toi, tu ne te déplaceras pas. Au moins a-t-il la décence de ne pas vous faire attendre, le voilà qui revient dans cette attitude étriquée qu’ont toutes les personnes qui s’attendent à passer un mauvais moment.
Tirant de ta couronne une fleur séchée, qui pourrait être semblable à cent milles autres, tandis que l’on remplit ton verre avant même que tu n’aies besoin d’en formuler la demande, pour l’heure tu ignores le mâle. Tu sais présenter bien et tu as le goût du spectacle, tandis que tu arraches un à un les pétales séchés pour les glisser dans l’alcool, l’on dirait presque un jeu innocent. Il m’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie.. Pas du tout. Les pétales se dissolvent un à un dans le liquide. Tu es debout face à lui, sans une once de crainte. «Ceci est le dernier pas que je ferais dans votre direction. » Tes mots sont froids, ils te viennent avec une facilité déconcertante, tu es devenue simplement indifférente à son sort tandis que tu t’arrêtes face à lui, il n’y a ni haine, ni colère en toi, aucune émotion. « Il y a des destins bien pires que la mort. » Cette phrase tombe comme un couperet, il n’y a plus de retour arrière possible dès lors qu’elle a été prononcée. « Je vous offre mon indifférence et.. La déchéance. » Et sur ces mots tu lui tends ton verre, calme, pas un battement de cœur au-dessus de l’autre dans ta tenue blanche immaculée et ton air de poupée qui peuvent faire oublier que tu es l’une des pires créatures engendrées par la corruption. Et le mal tu l’accomplis sans aucun effort, avec une facilité déconcertante.
«Mais peut-être que vous parviendrez à convaincre notre hôte de vous céder un peu d’argent elfique pour contrer le sort. » Ou pas. Clotures-tu en te rasseyant, ton attention pleinement détournée du malheureux, tes pensées partent simplement ailleurs. Pour lui il ne reste que la mort ou le néant.
Jamais tu ne t’es sentie aussi misérable qu’en cette période, l’avarice incarnée semble avoir frappé au bon moment, quant à savoir si cela est un caprice du destin ou prémédité il n’y a qu’un pas.. La peau de ton dos te brûle encore d’avoir fait contrition, de ne pas être à la hauteur de ta déesse, de l’avoir déçue jour après jour. Et lorsque la prière ne suffit plus, c'est dans la douleur que tu vas chercher des réponses dans les pires confins de ton être. Et les attentions de la dame ne font que te rappeler à quel point tu es un pion naïf, isolé et vulnérable, qui aura tôt fait de disparaître du plateau si tu ne fais pas plus attention. Malgré tout ça, le cygne se range docilement entre les griffes du plus fort, sans hésitations. Tu es à l’image des personnages qui s’animent par ta prose, refusant les moments de ratures, de blancs et d’attentes, tu n’aimerais vivre que des moments forts jusqu’à ce que tes ailes se brisent et que ton corps s’échoue sur la jetée. Sous ta plume les plaisirs violents ont des fins violentes, et il n’y a pas de fin heureuse lorsque tu composes.
Les autres élus t’importent peu, il n’y a guère que la Paresse qui daigne poser son regard sur toi et ce n’est pas étonnant, vos péchés sont profondément liés, qui sait quel genre d’engeance pourrait naître de votre accouplement. Et puis il n’est pas la peine que tu ailles te ridiculiser auprès de douze autres personnes avant même d’être prête. Façonnée une deuxième fois si tu oses la comparaison.
Et voilà que la dame s’éloigne et bien malgré toi, tu ressens une pointe de frustration, et si d’ordinaire elle ne te gêne pas, elle est un poison portée par la Patience. La haine, la colère, la violence, tu peux t’en accommoder, l’indifférence par contre.. Est le pire poison que l’on puisse t’offrir. Elle t’offre le choix de faire face, enfin, ce n’en est pas un. Aucune réponse n’est la bonne, un oui serait une provocation ou un signe de soumission de plus, ça ne te convient pas. Un non de l’insolence.. Et tu n’as aucune envie de voir ce que l’Avarice peut faire à ses plus mauvais investissements.
«
Tirant de ta couronne une fleur séchée, qui pourrait être semblable à cent milles autres, tandis que l’on remplit ton verre avant même que tu n’aies besoin d’en formuler la demande, pour l’heure tu ignores le mâle. Tu sais présenter bien et tu as le goût du spectacle, tandis que tu arraches un à un les pétales séchés pour les glisser dans l’alcool, l’on dirait presque un jeu innocent. Il m’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie.. Pas du tout. Les pétales se dissolvent un à un dans le liquide. Tu es debout face à lui, sans une once de crainte. «
«
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
informations
Race·s
•
Featuring
•
Contenu sponsorisé
dévoiler
masquer
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
- message #0
La marque des puissants [PV Órfhlaith]