{"name":"GroupPerso","value":"vollheim"},{"name":"ChampTitre","value":"Full of wrath and ruin | Viggo"},{"name":"prenomPerso","value":"Viggo"},{"name":"nomPerso","value":"Hjalmarr"},{"name":"titreperso","value":"Élu de la Colère"},{"name":"originefeat","value":"Zura.Hell"},{"name":"nomfeat","value":"OC "},{"name":"iconfiche","value":"https://zupimages.net/up/24/30/l9ed.png"},{"name":"racePerso","value":"Mi draconide, mi géant"},{"name":"ageperso","value":"85 ans"},{"name":"metierPerso","value":"Bras armé du Royaume"},{"name":"LieuNaissance","value":"Quelque part, dans les montagnes de Drekafjöll"},{"name":"genreperso","value":"Masculin"},{"name":"pronomsperso","value":"Il/lui"},{"name":"orientationperso","value":"Au cas par cas"},{"name":"manicheismeperso","value":"Colère"},{"name":"magieperso","value":"Ombres et ténèbres"},{"name":"aptitudeperso","value":"Surhomme"},{"name":"habilitesperso","value":"

Magie

\r\n\r\nTrès peu de gens sont au courant des capacités magiques de Viggo. Il se murmure même honteusement que l’élu de la colère est incapable de magie. En vérité, Viggo n’utilise sa magie que lorsqu’il est certain que plus personne ne pourra en témoigner. \r\nDans ces cas là, il s’émane de lui des volutes d’ombre, soumises à sa volonté. Il peut les manipuler à volonté, les étendre et les rétracter, modifier leur forme ou les faire disparaître complètement. En les rendant tangibles, il peut s’en servir comme des bras d’ombres supplémentaires, capable de manier des armes ou de saisir des objets. Ils peuvent venir bloquer la bouche ou les yeux des ennemis pour les étouffer ou les aveugler. Néanmoins, la tangibilité de ces bras les rend vulnérables aux lames tranchantes, qui pourront brièvement les sectionner, et Viggo ne peut pas les étendre à plus de quelques mètres de lui. \r\n\r\nIl ne peut pas manipuler les ombres autres que celles qu’il produit. Ses pouvoirs n’auront aucun effets sur les ombres naturellement présentes dans son environnement, et l’obscurité n’a aucune incidence sur la puissance de cette magie.\r\n\r\n

Aptitude

\r\n\r\nViggo l’a toujours su. Il est plus fort que les autres. Malgré sa petite taille parmi les géants, il a toujours réussi à rivaliser de force physique avec eux. Cette puissance, couplée à son corps plus souple et plus rapide, font de lui un combattant redoutable. Capable de porter des charges plus lourdes que lui, d’enfoncer le métal d’une armure d’un coup de poing ou de briser un fémur à mains nues, Viggo est un concentré de puissance brute. \r\nIl fait également preuve d’une résistance à la douleur hors du commun. Si les plaies et les bleus sont bien présents, il ignorera l’inconfort pour pouvoir rester debout un peu plus longtemps. Lorsqu’il se bat, plus la rage semble oblitérer tout le reste, le plongeant dans un état semblable à la soif de sang de la gangrène. Les blessures, les ordres ou les supplications seront incapables de l’arrêter, et s’il n’attaquera pas directement ses alliés, ceux qui auront la mauvaise idée de se mettre sur son chemin seront écrasés comme les autres.\r\n\r\n

Arsenal

\r\n\r\nIl est rare de voir Viggo désarmé. Que ce soit un couteau sous sa chemise ou une lame cachée dans sa semelle, il aura toujours sur lui une arme prête à surgir pour se défendre. La plupart du temps, il transporte avec lui une épée longue et une épée courte, ainsi qu’une multitude de dagues et de poignards qu’il manipule avec ses ombres. \r\nIncapable de viser correctement avec une arme à distance, il préférera toujours le corps à corps. \r\n"},{"name":"tailleperso","value":"2,71 m"},{"name":"poidsperso","value":"258 kg"},{"name":"signesDistinctifs","value":"- Deux yeux dorés, dépourvus de pupilles, dont la sclère devient noire sous le coup des émotions et qui lui octroient une vision accrue dans le noir.\r\n- Son ascendance géante est assez évidente, au vu de sa taille. En revanche, ses origines draconides sont bien plus discrètes au premier abord. En dehors de ses yeux, des écailles brunes couvrent ses épaules, ses côtes, ses hanches et ses cuisses, invisibles lorsqu’il est habillé. On lui remarque aussi des canines particulièrement pointues. \r\n- Il aime les vêtements confortables et près du corps, pour être le moins possible gêné dans ses mouvements. Il ne porte des armures que lorsque c’est absolument nécessaire. \r\n- Il possède plusieurs cicatrices sur le corps, souvenirs de nombreux combats, et est capable de raconter l’histoire de chacune d’elle avec beaucoup d’enthousiasme. \r\n- La marque des élus est apparue sur sa main gauche. Depuis, il prend soin de porter des gants en permanence.\r\n- Il a l’accent des montagnes du nord."},{"name":"factsperso","value":"Il déteste les eux profondes, et panique dès qu’il est immergé plus haut que la taille. D’ailleurs, il nage très mal. ☩ Il est ambidextre ☩ Il a la phobie des aiguilles. ☩ Il n’a aucun problème à manger la viande crue, et raconte à qui veut l’entendre qu’il n’hésiterait pas à manger de la chair humaine si besoin. ☩ Il n’a appris à lire que très tardivement. Par conséquent, la lecture et l’écriture sont pour lui des tâches ardues. ☩ Il accepte volontiers l’autorité d’un supérieur, mais réagit violemment s’il reçoit des ordres de la part de quelqu’un d’autre. ☩ Il aime les bains brûlants, mais en dehors de cela, il déteste avoir chaud. ☩ Sa pudeur est inexistante, en revanche, ceux qui le touchent sans sa permission subissent sa colère. ☩ Il ne s’est jamais excusé de sa vie pour quoi que ce soit. ☩ Il déteste les friandises et tout ce qui est sucré, ainsi que les odeurs de parfum dont s’aspergent (trop) les gens en ville. "},{"name":"traitcaract","value":"Autoritaire ☩ Dominant ☩ Brutal ☩ Effronté ☩ Acharné ☩ Téméraire ☩ Obtus ☩ Sérieux ☩ Rancunier ☩ Loyal ☩ Ordonné ☩ Compétitif ☩ Mauvais joueur ☩ Inflexible ☩ Sanguin ☩ Passionné ☩ Impatient ☩ Décomplexé "},{"name":"caractereperso","value":"Viggo est irritable. Viggo est irascible. Viggo semble habité d’une rage qui ne s’éteint jamais. Un regard égaré, une parole mal placée, et voilà que la veine de son front palpite de colère. Viggo a tout tenté pour calmer ses accès d’emportement, depuis les entraînements physiques intensifs à la méditation, en passant par le chamanisme et l’art du bonsaï, mais rien à faire. La haine l’habite jusqu’au bout des ongles, motivée par la vengeance, l’injustice, la frustration et l’hostilité. Seule la violence semble capable d’apaiser temporairement sa fureur, qu’elle soit portée sur les objets ou sur autrui. Peu empathique, désintéressé par la souffrance des autres qu’il juge aussi nécessaire que la sienne, il refuse souvent d’admettre ses torts, et ressent peu de remords face à ses actions.\r\n\r\nDirect et ouvert, Viggo n’est pas un être difficile à cerner. Son coeur est aussi brut que sa colère, et son âme capricieuse est restée, en quelque sorte, semblable à celle d’un enfant, soumise à ses désirs immédiats. Caractériel, ses attentes envers les autres sont aussi hautes que celles qu’il s’impose à lui-même. Cependant, des années de solitude et de rejet lui ont fait ardemment désirer la compagnie des autres, et il préfèrera être mal accompagné que de rester seul. \r\n\r\nSa nouvelle condition d’élu nourrit son orgueil, mais il goûte avec amertume au revers de la médaille. Désormais impliqué dans des affaires politiques dont il n’a que faire, il voit ses faiblesses culturelles et intellectuelles mises au grand jour, ce qui a le don d’éveiller sa frustration et sa honte."},{"name":"histoireperso","value":"

An -1

\r\n\r\nLe village n’a pas de nom. À moitié enfoui sous les pierres et la neige, il est semblable aux milliers de hameaux décrépis qui se cachent dans les montagnes de Drekafjöll. Ses habitants gigantesques n’ont rien connu d’autre que les pitons enneigés qui les ont vu naître, eux et leurs ancêtres. Les jours s’y coulent tous identiques, blancs et froids. Jusqu’à ma naissance.\r\nIl paraît que le cri qu’a poussé ma mère en me mettant au monde a secoué les aiguilles des pins éternels, comme un adieu au monde. Elle a crié, puis a expiré sans un bruit. Et j’étais là, minuscule, braillard et couvert d’écailles, gigotant sous les yeux horrifiés du chaman. J’étais monstrueux, et j’avais tué ma mère. Le chaman avait pointé sur mon corps squelettique un doigt plus gros que moi, et avait lâché un mot qui scellerait ma vie dans un tremblement de voix. « Maudit ! » Dès le début, le destin m’a haï.\r\n\r\n\r\n

An 9

\r\n\r\nMes mains sont couvertes de sang. L’odeur est omniprésente et me soulève le cœur. Je vois les manches de ma tunique rougir, et je sens mes semelles glisser dans ce liquide visqueux. Face à moi, étendu sur le sol, il y a un corps inerte et encore chaud. Il me semble presque voir de la vapeur s’élever de la blessure béante qui lui ouvre le crâne. \r\nC’est la femme du forgeron. Ma mère adoptive, celle que tout le monde m’a forcé à appeler maman, quand elle et moi détestions cela. Dix ans plus tôt, ils ont joué ma vie aux osselets, et elle a perdu. Ou plutôt, elle a gagné le devoir de s’occuper de moi. Elle m’a recueilli à contrecœur, et avec son mari, ils m’ont élevé au mieux dans l’indifférence, et au pire dans la violence. Aujourd’hui, elle gît à mes pieds, le front fracassé par l’énorme marteau de travail de son mari. \r\nL’homme semble réaliser trop tard. Déjà, on entend les pas précipités qui arrivent jusqu’à la forge, les cris inquiets de nos compatriotes, les coups frappés à la porte. Mon père jette le marteau à mes pieds et hurle d’une voix embuée par l’alcool. \r\n\r\n« Le maudit ! Il l’a tuée, comme il a tué sa mère ! »\r\n\r\nLes hommes déboulent dans la forge, s’arrêtent devant le spectacle. Ma bouche s’entrouvre. Je voudrais protester, mais seule une plainte gémissante s’échappe de ma gorge. On m’attrape par le col, on me jette au sol, on me traîne, m’arrache les cheveux, me frappe les côtes. Personne n’ose dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas ; que ce marteau est bien trop lourd pour être soulevé par un enfant si jeune et si frêle. Non. Ils sont heureux d’avoir un prétexte pour enfin se débarrasser de l’enfant maudit qui a apporté la malchance sur leur village. Ils me haïssent, et je les hais en retour.\r\n\r\n\r\n

An 10

\r\n\r\nJe vais mourir. Je ne sens plus ni mes mains, ni mes pieds. Le froid a engourdi mes lèvres à tel point que je ne peux plus appeler au secours. La seule sensation qui me reste est celle de mon estomac tordu par la faim. Autour de moi, tout est blanc. \r\nJ’ai marché pendant des jours, avec sur le dos simplement ce que les anciens du village ont bien voulu me laisser prendre ; une tenue trop légère pour l’hiver rude des montagnes ; une miche de pain et un morceau de fromage aigre ; un poignard à la lame émoussée. Ils m’ont mis ce paquetage sur le dos et m’ont poussé hors du village, m’ordonnant de ne jamais revenir. Si j’avais été plus fort, j’aurais pu atteindre Handrist. Mais j’ai échoué. La route s’est couverte de neige et s’est perdue dans l’immensité blanche de l’hiver. Je ne sais pas où je suis, ni où je vais. La dernière vie que j’ai croisée, celle d’une hermine au pelage immaculé, s’est enfuie entre deux rochers trois jours plus tôt. \r\n\r\nJe suis seul.\r\n\r\nJe vais mourir. \r\n\r\nJe ferme les yeux, et la neige me semble soudain douce et chaude. Je sens sur mon visage gelé la caresse d’une main tiède qui le débarrasse du givre, puis l’étreinte de bras puissants qui m’arrachent au sol glacé. On m’arrache à l’étau de la mort. Je hais la faiblesse de mon corps et l’asthénie de mon âme, prêts à s’abandonner. Je me hais. Mais la chaleur de l’étranger qui m’a sauvé, je l’aime. \r\n\r\n\r\n

An 16

\r\n\r\nJe suis un soldat. Pour la première fois, j’entends l’acier heurter l’acier, les cris de joie se mêler à ceux de douleur, les gargouillements des expirants, les plaintes des survivants, les chants enivrés des combattants. Il y a au fond de moi quelque chose d’amer et de fielleux. Une graine de douleur qui consume tout le reste, et qui me pousse dans la bataille. Je hurle à m’en briser la gorge.\r\nJ’ai trouvé dans l’armée un pauvre fantôme de la fraternité que mon coeur désire. Un simulacre de camaraderie. Je n’ai ma place ni chez les géants, ni chez les écailleux, mais après des mois, des années à errer dans la rue, les murs de la caserne m’ont semblé aussi accueillants que ceux d’un palais. Les instructeurs m’ont brisé, les maîtres d’armes m’ont remodelé. Ils ont pris le monstre en moi et l’ont tourné vers l’est, là où s’entassent les armées d’Arvandor. \r\nEt aujourd’hui, ma lame tranche, l’écarlate gicle et éclabousse la neige mêlée à la boue. Les armures d’Arvandor jonchent le sol. Je les hais, ces hommes. Ils sont petits et faibles, et terriblement humains, contrairement à moi. Je connais ce sentiment, à force. C’est de la jalousie. \r\n\r\n\r\n

An 48

\r\n\r\nJe revis. Le forgeron est à genoux devant moi, les mains jointes, le visage couvert de larmes et de morve. Il me supplie pour sa vie. Moi. Moi qui ai toujours levé la tête pour le regarder, je le contemple de haut, et je sens le sourire qui étire mes lèvres. Je goûte. Je savoure. J’écoute l’acier de ma lame qui file sur sa gorge comme un aristocrate écoute le solo d’un violon. J’en pleurerais de joie.\r\nTous, ils succombent. Certains tentent de se défendre, mais ce sont des charpentiers, des cuisinières, des vieillards et des enfants. Ils savent manier la fourche et l’aiguille, pas l’épée. Aucun ne s’enfuira, je ne le permettrai jamais. Les uns après les autres, ils meurent. \r\n\r\nIl ne reste que le chaman, qui pointe vers mon corps puissant son doigt squelettique et tremblant. « Maudit ! » chuchote-t-il frénétiquement, avant que ma lame ne perce ses poumons, et qu’il ne rejoigne les esprits qu’il aimait tant. \r\n\r\nIls sont morts, tous. Alors, pourquoi la haine est-elle toujours là ?\r\n\r\n\r\n

An 55

\r\n\r\nMes paumes entourent les ténèbres. Les ombres s’enroulent autour de mes bras, de mes jambes, elles entrent dans ma bouche pour ressortir par mes yeux. Et je souris. À mes côtés, la sorcière sourit, elle aussi. Ses propres ombres viennent entourer mon corps pour me ramener à elle. Je l’aime. Je crois. \r\nElle m’a trouvé l’année dernière, alors que je fuyais les chasseurs de déserteurs de l’armée. Elle a reconnu ma tête mise à prix, tout ça pour un simple écart, une fois. Je savais ce que je risquais, lorsque j’ai quitté le front de la guerre pour retourner dans mon village natal et le rayer de la carte. Je le savais, et pourtant, j’ai été étonné lorsqu’ils se sont retournés contre moi. Mon coeur a sombré quand ceux que je considérais comme des frères d’armes m’ont traité de déserteur et réclamé ma tête.\r\n\r\nJ’ai fui, comme un lâche. Je me suis caché loin des villes, loin des gens. Et la sorcière m’a trouvé. Elle m’a enseigné sa magie dans le plus grand secret. Elle a teint mes cheveux en noir, a caché mes bras, mes yeux trop reconnaissables. A changé mon nom. Je suis Demian, un mercenaire parmi tant d’autres qui vend sa lame au plus offrant. Viggo a disparu. \r\n\r\n\r\n

An 85

\r\n\r\nJ’ai oublié la sorcière depuis longtemps, et toutes celles et ceux qui ont suivi. Ils faisaient partie de la vie de Demian, et Demian, comme tous les autres, a fini par disparaître à son tour. Au final, il ne reste que Viggo. Viggo, depuis le début. Viggo toujours. Viggo, fidèle à lui-même. J’ai eu beau cacher qui j’étais, je n’ai jamais réussi à trahir ma répugnante nature. Je hais tout ce que j’ai été, tout ce que je suis, tout ce que je vais devenir. La rage est une boule d’acide qui me ronge le ventre, et si je suis chanceux, elle me consumera un jour complètement, et je pourrai enfin disparaître.\r\n\r\nLes dieux se rient de moi. \r\n\r\nJe cache mes mains sans savoir pourquoi. La marque ne brûle pas ma chair, mais mon esprit hurle de douleur. C’est une malédiction. Ou une bénédiction. Cette marque me protège, et Viggo peut à nouveau marcher au grand jour, sans craindre la corde passée à mon cou. Beaucoup auraient préféré voir ma tête au bout d’une pique, mais quelqu’un, là-haut, me tend la main. \r\n\r\nIls ont fait de moi leur chien de chasse, lâché aux trousses de leurs ennemis. Les assassins du roi sont discrets, invisibles, intangibles. Je suis bruyant, brutal, effrayant. Je laisse derrière moi des traînées de sang et d’os brisés, dans un spectacle macabre et terrifiant, censé dissuader. À chaque nouvelle victime, j’espère voir le poids qui pèse sur mon coeur enfin s’envoler, mais il est à chaque fois un peu plus lourd. C’est une spirale infernale dont je ne m’échapperai jamais. \r\n\r\nCar j’ai été élu, par ces dieux que je hais. "},{"name":"pseudoJoueur","value":"dafinn"},{"name":"pronomsJoueur","value":"Il"},{"name":"TrucADire","value":"Couto"}