{"name":"GroupPerso","value":"claraNocte"},{"name":"ChampTitre","value":"The truth is not always real - END"},{"name":"prenomPerso","value":""},{"name":"nomPerso","value":"END"},{"name":"titreperso","value":"L'immunisé"},{"name":"originefeat","value":"Guilty Gear Strive"},{"name":"nomfeat","value":"Happy Chaos "},{"name":"iconfiche","value":"https://i.imgur.com/xBfk5jH.jpeg"},{"name":"racePerso","value":"Elfe maudit"},{"name":"ageperso","value":"69 ans"},{"name":"metierPerso","value":"Aucun"},{"name":"LieuNaissance","value":"Clara Nocte"},{"name":"genreperso","value":"Homme"},{"name":"pronomsperso","value":"Il"},{"name":"orientationperso","value":"Pansexual"},{"name":"manicheismeperso","value":"Luxure"},{"name":"magieperso","value":"Flamme impies"},{"name":"aptitudeperso","value":"Vie d’autrefois - Sixième sens"},{"name":"habilitesperso","value":"Un combattant ? Lui ? Aucunement.\r\n\r\nEnd n’a jamais été un excellent combattant, loin de là. Il n’a jamais appris à se battre correctement, ni pris le temps de s’entraîner. Donnez-lui une épée, et c’est comme offrir un couteau à un bébé ; il a plus de chances de se blesser lui-même. Alors, quoi ? Ce n’est pas une menace ? Juste un imbécile ? Qui a dit qu’il n’était pas dangereux, malgré tout ?\r\n\r\nOh oui, croyez-moi. Cette chose est dangereuse. Bien plus qu’on ne l’imagine. Son atout le plus dévastateur, pour lui comme pour ses adversaires, c’est qu’il n’a aucune peur du danger ni de la mort — que ce soit la sienne ou celle qu’il inflige. Il peut tuer sans la moindre hésitation, sans le moindre doute... La seule chose qui pourrait l’arrêter dans son élan, c’est de soudain avoir une meilleure idée.\r\n\r\nEt puis, il y a sa magie. Des flammes impies. Même s’il n’est pas un magicien, elles peuvent causer des ravages incroyables. Il n’a pas vraiment de don, mais il n’a aucune retenue lorsqu’il les utilise. Il n’hésitera pas à faire danser qui il veut dans ses flammes. À cela s’ajoute un sixième sens particulièrement affûté, qu’il associe à son intelligence. Même s’il semble fou et instable, il est loin d’être stupide, très loin. Il combine tous ses atouts pour se battre et n’a aucune honte à utiliser des coups bas. Que ce soit en fuyant, en poursuivant son adversaire, en tendant des pièges ou en usant de mensonges, il fera n’importe quoi sans la moindre gêne.\r\n\r\nMais est-ce tout ? Un homme pareil, avec de la magie noire et un bon instinct naturel, c’est tout ? Oui, il serait un peu dangereux, mais seulement pour des gens non préparés. N’importe qui pourrait le battre... Et c’est exactement cette pensée qui est votre plus grande faiblesse, et sa plus grande force.\r\n\r\nIl n’est pas impressionnant, ni vraiment effrayant ou menaçant. Mais son atout secret, son joker qu’il est le seul à pouvoir jouer, est la source de son immense puissance. Il ne subit pas les effets néfastes de l’arcanite dorée. Cette drogue radioactive, addictive, abrutissante et mortelle n’est pour lui qu’un stimulant.\r\n\r\nPersonne ne pourrait croire qu’il puisse être aussi fort qu’un géant ! Personne ne pourrait imaginer qu’il puisse courir des heures sans s’épuiser ! Qui pourrait croire qu’un foutu clochard des rues d’Iter Caedis puisse manier une magie aussi puissante ? Et pourtant, il le peut... Sa seule limite, c’est la quantité d’arcanite qu’il possède... Et pas de chance... Il vit là où se trouve la plus grande réserve d’arcanite illégale.\r\n\r\nUn adversaire ? Lui ? Redoutable."},{"name":"tailleperso","value":"179 cm"},{"name":"poidsperso","value":"67 KG"},{"name":"signesDistinctifs","value":"Peau bleue à cause de son état de maudit\r\nPossède deux cornes sortant de son front\r\nÀ des cheveux gris, ils étaient bruns avant\r\nSes ongles sont noirs, ce n’est pas du vernis\r\nDégage toujours une légère odeur de bruler\r\nPossède un corps très musclé pour un elf à cause des effets de l’arcanite dorée sur lui\r\nPossède un tatouage particulier sur le torse\r\nSon corps est recouvert de nombreuses cicatrices en croix, résultat des expériences qu’il a subies\r\nÀ une tenue très décontractée ou se balade juste torse nu\r\nÀ des lunettes de soleil orange en croit qu’il a custom lui-même"},{"name":"factsperso","value":"-\tÀ une addiction pour la musique orchestrale et est un grand compositeur à ses heures perdues \r\n-\tEst ambidextre \r\n-\tDéteste au plus haut point toutes les autres drogues à part l’arcanite dorée \r\n-\tN’est pas religieux malgré ses idéologies\r\n-\tSes parents, qu’il n’a jamais connu, son mort à sa naissance à cause d’une overdose d’arcanite \r\n-\tAdore la littérature \r\n-\tSupporte incroyablement bien la douleur… ou plutôt aime cela \r\n-\tTriche toujours, peu importe le jeu\r\n-\tN’est pas vraiment méchant… selon lui-même\r\n-\tEst en contact avec la majorité des vendeurs d’arcanite dorée d’Iter Caedis\r\n-\tExcellent chanteur et danseur de bal (sait pas danser sans un partenaire)\r\n-\tÀ une faiblesse pour les sucreries\r\n-\tDéteste le thé, en bois beaucoup tant qu’il a du sucre\r\n-\tEssaye activement de préparer des repas potables avec de l’arcanite dorée \r\n-\tSait parfaitement se fondre dans la masse d’Iter Caedis… s'il ne s'habillait pas si particulièrement\r\n-\tFait du yoga, et il est singulièrement souple\r\n-\tA fait lui-même son tatouage sur le torse\r\n-\tEst cannibale\r\n-\tSe balade toujours pied nu\r\n-\tPrend souvent des douches, il aime se sentir propre\r\n-\tRêve de nombreuses technologies\r\n-\tEst très doué de ses mains\r\n-\tEst un de meilleur traceur et livreur d’Iter Caedis, que ça soit escaladé, course, il était doué avant, avec l’arcanite, il est devenu imbattable\r\n-\tEst incroyablement intelligent malgré son état mental, comme il dirait lui-même, son problème est qu’il a trop dans sa tête"},{"name":"traitcaract","value":"Manipulateur - Amoral - Hédoniste - Psychopathe - Intelligent - Chaotique - Obsédé par le changement - Égoïste - Provocateur - Visionnaire "},{"name":"caractereperso","value":"Qu’est-ce qui est venu en premier, l’œuf ou la poule ? Vous connaissez la question, non ? Mais est-ce que vous connaissez la réponse ? Eh oui, c’est l’omelette. L’omelette est venue en premier. L’omelette est la raison pour laquelle la poule et l’œuf existent. Mais au final, les deux n’ont pas d’importance puisque la véritable raison de leur existence est l’omelette. L’omelette est leur but, la résolution éventuelle de leur existence temporaire et de leur dilemme infini.\r\n\r\nTant que quelque chose existe, il doit y avoir un but à cette existence.\r\nOui, vous l’aurez compris, End a de nombreux soucis mentaux, mais sa logique reste, selon lui, indéniable. Essayons d’explorer un peu sa façon de penser pour comprendre qui il est et ce qu’il cherche dans sa vie.\r\n\r\nDonc, pour commencer à l’expliquer, parlons de ce qu’il aime... Et ce qu’il aime ? Ce sont les conflits issus des émotions les plus pures des gens. Pour lui, chaque personne dans ce monde a un but à atteindre, un désir à suivre.\r\n\r\nEnd est prêt à tout pour pousser les gens jusqu’à leur fin, les aider à atteindre leur désir, même si cela cause du mal et des troubles aux personnes autour de lui ou à l’acteur lui-même. Tant qu’il y a une évolution, cela en vaut la peine. Il voit essentiellement chaque personne comme un acteur, un objet ne servant qu’à un but et n’existant que grâce à celui-ci.\r\n\r\nIl est donc prêt à tout, que ce soit positif ou négatif, pour pousser les gens autour de lui à changer et à grandir. Et c’est en les poussant dans des extrêmes incroyables durant leur voyage qu’End prend le plus de plaisir. Pour lui, la fin de l’histoire n’est savoureuse que si le voyage est tumultueux. Plus la tempête est puissante, plus le ciel sera sublime lorsque tout sera terminé.\r\n\r\n\r\nOn dit souvent que c’est le voyage qui compte, pas la destination. Pour End, la fin n’est bonne que si le voyage est dramatique.\r\n\r\nTout ce qu’il cherche véritablement, c’est une bonne histoire, une histoire qui poussera les gens à des extrêmes et des excès incroyables. Il prend un malin plaisir à pousser les gens à leur limite et à aller lui-même dans des extrêmes dans sa vie quotidienne. Il n’aura aucune gêne à devenir un acteur pour voir, subir et provoquer ce genre de changement et de conflit chez les autres. Mais un seul acteur ne peut pas faire toute une histoire. Non, il sait bien que pour provoquer un plus grand drame, il faut viser plus large, plus grand, plus vaste.\r\n\r\nEnd ne voit simplement les autres êtres vivants que comme des pièces d’un puzzle qui existent pour être tordues d’une manière ou d’une autre. Si la pièce casse ? Inutile, pas intéressant... Si la pièce résiste, change et refuse de se briser, peu importe la force qu’on y met, là, ça devient intéressant... Et si suffisamment de pièces de puzzle changent, se transforment et évoluent, alors le futur sera magnifique.\r\n\r\nOui, en fin de compte, End se fiche de qui gagne à la fin d’une histoire. Ce qui l’intéresse, c’est de voir comment quelqu’un ou quelque chose changera une fois confronté à de tels extrêmes, et quel bel avenir découlera de ce changement. Il ne forcera donc pas une fin spécifique, ni ne cherchera un résultat précis. C’est seulement sous un véritable conflit dramatique, poussant les gens à faire des choix moraux extrêmes et à questionner leurs valeurs les plus profondes, que quelqu’un ou quelque chose peut changer.\r\n\r\n\r\nEnd croit et a même une immense confiance en la beauté du désir. Car il sait à quel point ce désir peut devenir une source de force incroyable, provoquant des conflits encore plus savoureux et des résultats encore plus magnifiques. Il souhaite simplement voir la fiction devenir réalité, découvrir de nouvelles expériences et voir des cœurs véritablement passionnés s’épanouir.\r\n\r\nVoilà un résumé très simple de sa façon de penser... Est-ce que cela justifie ce qu’il fera ? Pour lui, oui... Pour le monde ? Non ! Si l’on reprend son manichéisme, la luxure est l’action de prendre du plaisir, une quête obsessionnelle de satisfaction. End s’inscrit parfaitement dans cette manière de penser, mais pour lui, fondamentalement, tout le monde marche sur la voie de la luxure. Tout le monde cherche à obtenir une forme de bonheur. Et lui veut simplement voir jusqu’où une personne est prête à aller pour y parvenir, ainsi que le merveilleux résultat de cette quête. Que ce soit par colère, envie, orgueil ou paresse, tous cherchent un but, une finalité. Tous marchent sur la route de la luxure, d’une manière ou d’une autre.\r\n\r\nPour parler de lui plus clairement et plus simplement, End est un être aux tendances psychopathes qui veut simplement pousser les gens à bout pour les amener à atteindre leur but. Mais il voit les gens autour de lui comme rien d’autre que des acteurs, des objets vides dont seules les actions et la forme ont de l’importance. Chaque forme est une pièce dans l’immense puzzle qu’est l’existence des êtres vivants. Et c’est l’omelette de l’humanité entière qu’il veut voir. Il veut en connaître la couleur, le goût, et savourer cette merveilleuse fin à cette incroyable histoire.\r\n\r\nCar oui, malgré tout ce qu’il fait, cause et crée, End veut voir les histoires se terminer d’une bonne manière. Une histoire de victoire absolue ? Non, aucun intérêt. Comme son père lui a appris, le sacrifice de certains pour le bonheur de tous. Essentiellement, il se fiche de qui gagne, tant qu’il prend plaisir à voir l’histoire se dérouler. Personnellement, il préférera toujours voir les héros gagner, car il sait à quel point les évolutions d’une personne se battant pour les autres sont plus délicieuses à contempler. Et... bah, les héros, c’est cool.\r\n\r\n\r\nMais bon, ça c’est si l’on comprend l’essence de ce qu’il est. Si on le regarde de l’extérieur, il est simplement un dément qui objectifie n’importe qui ou quoi dans le seul but de satisfaire son plaisir, sans le moindre remord. Un allié ? Cela dépend de ce que vous souhaitez faire. Il pourrait vous prêter main-forte ou simplement se débarrasser de vous, voire mettre des bâtons dans vos roues juste pour voir comment vous allez réagir.\r\nOn pourrait croire qu’il est extrêmement bipolaire, mais ce n’est pas exactement cela. Ses sautes d’humeur sont surtout causées par le fait qu’il se permet d’agir comme il le souhaite avec n’importe qui, sans oublier qu’il est prêt à faire n’importe quoi pour arriver à ses fins. Donc, il n’est pas extrêmement bipolaire, ce sont plutôt ses humeurs qui le sont.\r\n\r\nPour résumer encore son état d’esprit, on peut le comparer à un agent du chaos. Il n’aura aucune gêne à être la tempête qui détruira ou changera votre vie et vos perspectives si cela lui permet d’obtenir ce qu’il cherche.\r\n\r\nA-t-il raison dans sa façon de penser ? Est-ce que pousser les autres à des extrêmes afin de créer la version la plus pure de leur désir, les faire évoluer vers leur finalité, et les confronter pour obtenir un mélange parfait et une fin si satisfaisante est justifiable ? Pour lui, oui. Pour les autres, non.\r\nCependant, au-delà de tout cela, il y a, selon lui, une beauté. Pas seulement la beauté de pousser les gens dans leurs extrêmes, de les voir défier leurs croyances et leurs valeurs dans un conflit incroyable... Non, il existe une autre forme de beauté pour End, une beauté qui le touche encore plus profondément. Il sait qu’avec ses bêtises, il ne verra probablement pas la fin de l’histoire. Il y a tellement de chances qu’il meure avant qu’il n’a aucun espoir... Mais au lieu d’être nihiliste et d’accepter son destin, il cherche encore à voir la beauté du monde, sous toutes ses formes. Alors, pourquoi ne pas pousser les autres à se retourner pour regarder les étoiles ?\r\n\r\nCar si c’est bien la fin qui l’attend... Pourquoi ne pas profiter d’un moment de plaisir, aussi fugace soit-il ?\r\nMille ans d’ennui ne peuvent pas tenir une chandelle à une année de plaisir.\r\n"},{"name":"histoireperso","value":"Né dans les quartiers les plus misérables de la ville, là où la lumière du soleil n’atteint jamais vraiment le sol, le jeune garçon grandit dans un environnement où la loi était un concept abstrait, réservé aux plus puissants. La pauvreté et la violence régnaient en maîtres, et très tôt, il apprit que survivre signifiait faire des compromis avec sa conscience. Il n’avait ni nom, ni famille, seulement la rue, cette jungle impitoyable où chaque jour était un combat pour ne pas mourir de faim ou sous les coups des gangs.\r\n\r\nTrès jeune, il fut recruté comme mule par des trafiquants d’arcanite dorée, une substance magique extrêmement précieuse mais aussi très dangereuse. Elle était capable de conférer des pouvoirs temporaires à ceux qui la consommaient, mais elle avait un prix : la dépendance, la folie, et souvent la mort. Le garçon transportait cette drogue dans son propre corps, cachée dans ses entrailles, devenant ainsi un pion dans un jeu mortel qui le dépassait. Mais c’était la seule façon qu’il connaissait pour survivre.\r\n\r\nPendant des années, il mena cette vie de clandestin, chaque mission pouvant être la dernière. Il était maigre, affamé, ses yeux cernés d’un bleu malade, mais il continuait d’avancer, encore et encore, avec l’espoir illusoire qu’un jour, tout cela prendrait fin. Puis vint le jour où tout bascula.\r\n\r\nUn soir, alors qu'il effectuait une livraison dans les ruelles sombres d’un quartier rival, la situation dégénéra. Des coups de feu éclatèrent, une embuscade se déclencha. Il tenta de fuir, mais un homme le rattrapa et, sans hésitation, lui enfonça un couteau dans le ventre. Ce coup mortel ne tua pas seulement le garçon, il déchira également la poche d’arcanite dorée qu’il transportait en lui. La drogue se répandit dans son corps en un flot incontrôlable.\r\nCe qui suivit fut un cauchemar d’une intensité indescriptible. L’arcanite dorée, au lieu de le tuer instantanément, provoqua en lui une explosion de pouvoir incontrôlé. Une rage viscérale le consuma, transformant son corps en une arme de destruction. Il se redressa, hurlant de douleur et de colère, massacrant son agresseur avec une force qu’il ne se connaissait pas. Il n’était plus un enfant, ni même humain à ce moment-là : il était devenu un monstre.\r\n\r\nLes personnes autour de lui, innocents et criminels, tombèrent sous sa violence aveugle. Lorsque tout fut terminé, il était couvert de sang, son corps affaibli et proche de l’effondrement. On le laissa pour mort, abandonné dans cette ruelle sordide, un autre drogué devenu fou à cause de l’arcanite. Personne ne pleura sa disparition.\r\n\r\nMais le destin n’en avait pas fini avec lui. Un scientifique du Centre d’Investigations Inhumaines (CII), une organisation clandestine dédiée à l’étude des phénomènes paranormaux, récupérait souvent des cadavres dans les bas-fonds pour ses expériences. Ce soir-là, il ramassa plusieurs corps et, à sa grande surprise, découvrit que le garçon était encore en vie, malgré ses blessures atroces. Intrigué par cette résilience improbable, il décida de le sauver.\r\nDans le laboratoire secret du scientifique, le garçon fut soigné et rétabli. Le scientifique, un homme froid et calculateur, ne voyait pas en lui un simple survivant, mais un spécimen rare, un être dont le corps avait résisté à l’arcanite dorée, une drogue qui détruisait habituellement tout ce qu’elle touchait. Intrigué par cette anomalie, le scientifique prit l’enfant sous son aile, devenant pour lui une figure paternelle, bien que son affection fût teintée d’opportunisme. Pour le garçon, cependant, cet homme devint le père qu’il n’avait jamais eu, celui qui l’avait sauvé et donné un sens à son existence.\r\nLe scientifique, contrairement à ses pairs, cherchait à comprendre et à maîtriser les effets de l’arcanite dorée. Il croyait que cette substance pouvait révolutionner le monde si elle était correctement contrôlée. Cependant, ses méthodes étaient jugées trop extrêmes par ses collègues du CII, et il fut marginalisé, ses idées qualifiées de dangereuses. Il cacha ce rejet au garçon, lui faisant croire que leurs recherches étaient cruciales pour sauver des vies.\r\n\r\nPendant des années, il effectua des expériences sur le garçon, le modifiant petit à petit, cherchant à comprendre comment son corps pouvait survivre à l’arcanite sans succomber à ses effets dévastateurs. Le garçon, lui, ne comprenait pas vraiment la portée de ces expériences. Il voyait simplement un moyen de faire plaisir à son \"père\", l’homme qui lui avait tout donné. Il recommença à travailler comme coursier, cette fois pour des missions secrètes du scientifique, évitant habilement les pièges et survivant mieux que jamais dans les bas-fonds. Chaque jour, il devenait plus fort, plus rapide, plus résistant.\r\nMais avec le temps, les tests devinrent plus intenses. Le scientifique, frustré par ses échecs à comprendre l’immunité du garçon, poussa les expériences à l’extrême. Il promettait que tout irait bien, qu'il le réparerait après chaque expérience, que c’était pour le bien de l’humanité. Mais les souffrances du garçon devinrent insupportables. Son corps, modifié encore et encore, commença à se détériorer, à la fois physiquement et mentalement. Sa chair était mutilée, ses os brisés et réassemblés, tandis que l’arcanite imprégnait chaque cellule de son être. Il était mal nourri, maltraité, et pourtant, il gardait une lueur d’espoir, celle de plaire à cet homme qui, à ses yeux, était tout.\r\n\r\nLe garçon était prisonnier d’un dilemme cruel : devait-il vivre sa vie comme il l’entendait, libre, ou continuer à sacrifier son corps et son âme pour satisfaire celui qui l’avait sauvé ? Ses souffrances atteignirent leur paroxysme lorsque le scientifique tenta une expérience avec de la magie noire, espérant enfin percer le secret de l’arcanite. Ce fut une erreur fatale.\r\n\r\nL’expérience tourna mal. La magie noire se combina à l’arcanite, créant un vortex de puissance incontrôlable. Le garçon sentit la magie s’échapper de lui, brûlant tout sur son passage. Le laboratoire fut réduit en cendres, et dans ce chaos, il regarda son \"père\" brûler vif devant lui. L’ironie de la situation le frappa alors. Ce scientifique qui l’avait tant torturé, qui avait tant échoué dans ses expériences, brûlait par sa propre création. Et étrangement, le garçon ressentit un plaisir immense en le voyant souffrir, car désormais, son père ne pourrait plus jamais le torturer, ni échouer à nouveau.\r\n\r\nLorsque le feu s’éteignit, le garçon était le seul survivant, piégé sous les décombres du laboratoire effondré. Pendant des jours, il resta là, entouré de cadavres et de ruines, son corps affamé et son esprit brisé. Finalement, il céda au cannibalisme, dévorant le corps de son \"père\" avec une satisfaction morbide. Chaque bouchée lui apportait une étrange jouissance, un mélange de vengeance et de libération.\r\n\r\nDes semaines plus tard, des charognards et pilleurs arrivèrent pour fouiller les décombres du laboratoire. Ils découvrirent le garçon, à présent transformé en une créature à moitié elfe, moitié maudite, bavant de l’or liquide, son esprit complètement consumé par la folie. Sans hésitation, il tua les innocents autour de lui, savourant chaque instant de cette nouvelle liberté qu’il avait enfin obtenue.\r\n\r\nIl erra ensuite à travers Iter Caedis, sans autre but que de se faire plaisir. Dorénavant libre de toute contrainte, il cherchait à explorer les extrêmes du plaisir et de la douleur, se délectant dans la destruction et la folie. Il n’avait plus de limites, plus de maître. Tout ce qui comptait pour lui était de s’amuser, peu importe le prix, peu importe les victimes.\r\n\r\nEt ainsi, dans cette ville dévorée par le chaos, il devint une légende vivante, un spectre errant, semant la terreur là où il passait. 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