Les mythes quant à l'origine des Draugr varient selon les sources. Certains disent qu'il s'agit du résultat de rituels nécromantiques ratés, où le corps aurait été ramené à la vie, mais où l'âme et l'esprit seraient restés hors d'atteinte. D'autres disent que les Draugr sont les restes animés de guerriers morts aux prises avec la Soif de Sang : des hommes et femmes tant atteints par la colère qu'elle anime encore leur carcasse vide de vie.

Plus courants du côté de Vollheim, les incessants conflits entre le Royaume des Cimes et Arvandor a vu une population de Draugr s'installer progressivement de l'autre côté de la frontière Arvandienne. Si les avis divergent sur l'origine, la nature des Draugr ne fait aucun doute : Morts-vivants sans âme pour exister ni esprit pour penser, les créatures errent, souvent attachées au lieu de leur mort, parfois vagabondes au grès du vent. Dans le comportement des Draugr, seuls deux extrêmes existent : Un état amorphe où la créature ne daigne même pas considérer le monde autour de soi, ou bien une agressivité soudaine, brutale et inarrêtable, où la créature attaquera jusqu'à être tuée une seconde fois. Les Draugr, malgré leur réputation de zombies sans cervelle, possèdent un espèce d'instinct sauvage qui font d'eux de dangereuses créatures.

La majorité de la population Draugr est issu des restes d'humains, Draconides et Géants. Systématiquement, les Draugr sont des guerriers : comme si la malédiction ne touchait pas les civils, un Draugr est toujours armuré, toujours armé, et il sait toujours se battre malgré sa condition. Tantôt solitaires, tantôt en groupe, ils semblent capables de collaborer entre eux, mais pas d'êtres contrôlés par un parti extérieur - malgré les nombreuses tentatives.

Mangeurs d'hommes, les créatures cherchent la chair des mortels, inlassables, inarrêtables, sinon en les détruisant une bonne fois pour toute.

Le Xuanwu n'existait pas avant que la Grande Sauveuse ne tombe sur Xing Alda. Une théorie veut que la créature soit le résultat d'une mutation des serpents communs du désert de Akaara : une réaction à l'influence du météore. Rares, ils apparaissent majoritairement en milieu souterrain, et parfois à l'extérieur lorsque la nuit tombe. Gigantesques serpents, leurs écailles sont couleur nuit, avec des reflets qui varient du bleu au pourpre selon les différents spécimens. Le pattern caractéristique de leurs écailles donne parfois l'impression de voir les étoiles se dessiner sur leur long corps puissant.

Prédateurs redoutables, les Xuanwu sont capables de manipuler la luminosité de leurs écailles pour passer inaperçu jusqu'à partir à l'assaut. Habitués à naviguer les galeries souterraines, voire en créer, ils se risquent parfois sur les sables nocturnes du désert : s'ils évitent la lumière du jour, c'est simplement car ils y sont trop visibles. Néanmoins, s'ils sont capables de discrétion, ce n'est pas leur trait le plus dangereux. Au-delà de tout, le Xuanwu est une bête de puissance, que ce soit par sa force de constriction ou celle de sa mâchoire. Qui plus est, la bête possède un champ gravitationnel personnel, qu'elle peut manipuler de façon rudimentaire : Ainsi, elle est capable d'attirer à elle ses proies pour compromettre toute échappatoire. Le Xuanwu ne possède pas de venin, mais vraiment, il n'en a pas besoin.

Craint et respecté par les Aldani, la créature divise. Certains y voient une créature bénie par la Grande Sauveuse, d'autres y voient une malédiction, ou un signe de son déplaisir. Le Xuanwu lui, ne se voit que comme ce qu'il est : un prédateur carnivore mortel en chasse, mais sans agressivité le reste du temps.

Le Xingjué est un minerai rare, issu des étoiles. Fragments de météorite, on les trouve disséminés dans le désert d'Ankaara, mais aussi en grande quantité dans la fosse, disséminés dans les galeries qui entourent la Grande Sauveuse. D'une solidité similaire à l'acier, le Xingjué est sombre, parcouru par une énergie violacée plus ou moins intense selon la qualité de l'échantillon.

Matériaux prisé par les artisans Aldani, le Xingjué est utilisé dans la confection d'armes, armures et bijoux. Très lourd, difficile à manipuler et porter, c'est un minerai capricieux, mais recherché pour sa beauté singulière et ses propriétés magiques : véritable catalyseur, il renforce les magie d'Astromancie, ce qui achève de lui donner une dimension presque sacrée parmi les Aldani.

Le Mentisanguis est une créature fascinante et redoutable, un insecte à l'apparence d'une chenille venimeuse. Son corps est recouvert d'une multitude de petits poils rouges vifs, lui conférant une apparence saisissante. La partie supérieure de son corps est teintée de rouge intense, tandis que la face ventrale est d'un blanc immaculé, créant un contraste frappant.

Ce redoutable insecte possède une particularité troublante : il est capable de manipuler mentalement d'autres animaux grâce à ses spores spéciales. Les spores, qui se trouvent disséminées le long de son corps, émettent des substances chimiques complexes qui agissent sur les systèmes nerveux des autres créatures. Ainsi, le Mentisanguis peut prendre le contrôle des pensées et des actions de ses victimes, les rendant vulnérables à ses volontés.

Doté d'une agilité surprenante, le Mentisanguis se déplace avec grâce et discrétion, s'adaptant parfaitement à son environnement. Il se nourrit principalement de nectar floral, mais n'hésite pas à se servir de sa manipulation mentale pour utiliser d'autres animaux comme vecteurs de nourriture.

Le Lumiverde est un fruit éblouissant, à la fois sucré et rafraîchissant, qui évoque l'émerveillement des journées estivales. Avec sa chair juteuse et savoureuse, c'est un véritable délice pour les papilles. Sa peau lisse et brillante est d'un jaune lumineux, évoquant le soleil, tandis que des cercles verts captivants s'étendent à sa surface, ajoutant une touche de fraîcheur et de mystère.

Lorsqu'on le coupe, le Lumiverde révèle une chair tendre et juteuse d'un jaune éclatant. Son goût sucré est équilibré par une légère acidité, faisant du Lumiverde un fruit polyvalent en cuisine. Il est souvent utilisé pour préparer des desserts exquis, tels que des tartes, des crumbles ou des sorbets, apportant une douceur ensoleillée à chaque bouchée.

Ce fruit délicieux est également un ingrédient apprécié dans les salades estivales, apportant une note sucrée et acidulée qui se marie harmonieusement avec des légumes frais et des herbes aromatiques. Son jus parfumé peut également être utilisé pour préparer des boissons désaltérantes, des smoothies revigorants ou des cocktails estivaux.

Aussi connu sous le nom du gland d'améthyste, l'Améthynoce est un fruit à coques. Ce qui rend l'Améthynoce tant unique, ce sont les petits morceaux d'améthyste logés au cœur de son arbre, l'Améthynocier, qui confèrent à la moitié supérieure du fruit sa teinte violette captivante.

L'Améthynoce est un fruit hautement prisé, non seulement pour sa splendeur visuelle, mais aussi pour ses utilisations culinaires. Lorsque la coque est ouverte, on découvre un intérieur délicat renfermant une chair douce et savoureuse. Certains connaisseurs réduisent le fruit en poudre pour l'utiliser comme une épice exquise, ajoutant une touche subtile de saveur violette à leurs plats préférés.

La rareté de l'Améthynoce en fait un trésor convoité, tant pour ses qualités esthétiques que pour ses utilisations culinaires. Les amateurs de jardinage cherchent à reproduire les Améthynociers pour leur beauté ornementale et pour pouvoir récolter ces fruits précieux. La combinaison de l'améthyste et de la noix dans l'Améthynoce crée un lien mystique entre la nature et la gourmandise.

Le Coramore est un fruit en forme de cœur et de taille moyenne, avec une peau externe de couleur rouge vif. Sa surface est ornée de motifs évoquant des tourbillons et des lignes sinueuses évoquant la passion et la chaleur d'une connexion profonde.

Lorsque vous ouvrez le Coramore, vous découvrez une chair juteuse et sucrée d'un rose tendre, rappelant les battements d'un cœur amoureux. Chaque bouchée révèle une explosion de saveurs exquises, mélangeant des notes sucrées et légèrement acidulées qui enchantent les papilles et répandent une sensation de douceur.

Offrir un Coramore est bien plus qu'un simple présent. C'est une déclaration d'amour authentique et une reconnaissance de la personne qui fait battre votre cœur. Ce fruit délicieux et symbolique représente la magie de l'amour partagé et rappelle que les gestes les plus simples sont souvent les plus significatifs.

A première vue, cette créature n'a rien pour elle. Pattes trapues, ailes pouvant à peine la porter, gueule qui s'ouvre bien trop grand pour la taille de la bête.
Et pourtant, il a quelque chose qui rend le Potoours attachant. Ses pattes un peu courtes ? Ses grands yeux globuleux ? Ou ses grands coups de langue affectueux, sa manière d'être un excellent chasseur d'insecte, son bruit, entre grognement et ronronnement, pour montrer qu'il est heureux d'être sur vos genoux.
Doté d'une excellente vision nocturne, ce qui en fait un animal de compagnie de choix pour les Noctems, ses yeux deviennent entièrement noirs lorsqu'ils s'adaptent à une faible luminosité.

Le Xuanwu n'existait pas avant que la Grande Sauveuse ne tombe sur Xing Alda. Une théorie veut que la créature soit le résultat d'une mutation des serpents communs du désert de Akaara : une réaction à l'influence du météore. Rares, ils apparaissent majoritairement en milieu souterrain, et parfois à l'extérieur lorsque la nuit tombe. Serpents de taille moyenne, leurs écailles sont couleur nuit, avec des reflets qui varient du bleu au pourpre selon les différents spécimens. Le pattern caractéristique de leurs écailles donne parfois l'impression de voir les étoiles se dessiner sur leur long corps agile.

Prédateurs redoutables, les Xuanwu sont capables de manipuler la luminosité de leurs écailles pour passer inaperçu jusqu'à se jeter à l'assaut. Habitués à naviguer les galeries souterraines, ils se risquent parfois sur les sables nocturnes du désert : s'ils évitent la lumière du jour, c'est simplement car ils y sont trop visibles. Néanmoins, s'ils sont capables de discrétion, ce n'est pas leur trait le plus dangereux. Au-delà de tout, le venin du Xuanwu est extrêmement dangereux. Puissant hallucinogène, l'on dit que les illusions et délires causés par un Xuanwu peuvent aller jusqu'à tuer, pourvu que la dose soit suffisante.

Craint et respecté par les Aldani, la créature divise. Certains y voient une créature bénie par la Grande Sauveuse, d'autres y voient une malédiction, ou un signe de son déplaisir. Dans les faits, le Xuanwu est une créature corrompue.

Le Xingjué est un minerai rare, issu des étoiles. Fragments de météorite, on les trouve disséminés dans le désert d'Ankaara, mais aussi en grande quantité dans la fosse, disséminés dans les galeries qui entourent la Grande Sauveuse. D'une solidité similaire à l'acier, le Xingjué est sombre, parcouru par une énergie violacée plus ou moins intense selon la qualité de l'échantillon.

Matériaux prisé par les artisans Aldani, le Xingjué est utilisé dans la confection d'armes, armures et bijoux. Très lourd, difficile à manipuler et porter, c'est un minerai capricieux, mais recherché pour sa beauté singulière et ses propriétés magiques : véritable catalyseur, il renforce les magie d'Astromancie, ce qui achève de lui donner une dimension presque sacrée parmi les Aldani.

Compétence: nyctalope, fourrure prismatique

Le très élusif cáo vân est une espèce qui apparaît régulièrement dans l'imagerie aldanienne. Avant la chute de la météorite, la population comptait bien plus d'individus et il était alors plus aisé d'en apercevoir. Leur allure élégante, leur grande habileté à la chasse mais surtout leur incroyable fourrure prismatique en ont fait des acteurs principaux dans une longue liste de contes et comptines pour enfant.
"Le Renard et la Voyante" en est une.

À l'heure actuelle, nul ne sait combien d'individus sont encore présnt dans les parages de Xing Alda mais si un seul est aperçu au cours de l'année, il sera considéré comme un signe de bonne fortune. L'espèce semble s'être adapté à une vie semi-troglodyte. Il existe quelques très rares pièces de vêtements constituées entièrement ou partiellement de fourrure de cáo vân; fourrure récupérée essentiellement sur des individus déjà morts. Ces pièces sont si éparses qu'elles sont généralement présentées comme des trésors de famille.

Hérissons massifs au dos orné de dizaines de petites lames, les ferrophages sont surtout connus pour deux choses : leur caractère horriblement hargneux et le tapis de lames acérées qui recouvre leur dos.

On raconte de ces animaux que leur espèce serait aussi ancienne que le concept de guerre, apparaissant par dizaines à la fin des batailles pour ronger les armes des défunts et n'en laisser que des miettes à peine bonnes à être fondues. De ce fait, on leur a longtemps attribué la faculté de se nourrir de toutes sortes de métaux et d'être des sortes d'incarnations de la douleur des guerriers tombés au combat. En réalité, les ferrophages sont des insectivores émettant naturellement un champ magnétique à l'aide de leurs aiguilles iridescentes qui agglomèrent des fragments métalliques à leur surface lorsque leurs propriétaires se roulent dans les morceaux qu'ils ont découpés à la force de leurs dents extrêmement pointues et solides. Les métaux accrochés à leurs aiguilles finissent par se polir au fil du temps, leur donnant l'aspect de lames de couteaux qui constituent un risque non-négligeable lorsque l'on tente de les approcher au vu de leur caractère.

Considérés comme des nuisances à Clara Nocte où l'on tente de les éloigner des usines et des ateliers, ils ont tendance à être très petits et agiles afin de fuir les exterminateurs, et n'ont souvent pas la chance de développer une parure suffisamment massive pour être utilisable. À l'inverse, ceux de Vollheim peuvent grandir jusqu'à 1m20 et peser près de 50kg tant la forêt de Muspelheim leur offre un terrain parfait pour se développer et accumuler de l'acier sur leur dos, formant d'impressionnantes couronnes de métaux luisants.

Cette petite luciole n'a pour objectif que d'éclairer autour de son propriétaire, d'en suivre les mouvements et de voler autour de lui pour qu'il voie où ses pas le mènent tout en ayant les mains libres. On la reconnait à son vol proche de celui d'un insecte et à sa lumière douce, dont la couleur peut être changée.
Produite en usine depuis les années 20 à Clara Nocte, on remarque sur son dos un sygil simplifié, un index barrant une bouche en signe de silence.

Les chapotters sont des bêtes diurnes et aquatiques mais également capables de vivre sur terre. Ils sont reconnaissables à leur couvre-chef végétal qu’ils créent eux-mêmes à l’âge adulte. Ils le portent systématiquement, même durant la nage, et s’en défont lorsqu’ils s’apprêtent à dormir. Les chapotter sont très amicaux et connus pour opérer un système de troc, principalement de babioles trouvées telles que des coquillages, de jolis cailloux, des fleurs voire même des petits poissons, avec ceux qui viennent à leur rencontre. Chaque chapotter possède une roche favorite qu’il glisse dans une poche située près de leurs aisselles et garde pour toute la vie.

Les chapotters sont des êtres affectueux, très gourmands, et s’expriment à travers des couinements. Joueurs et espiègles, ils adorent chahuter avec leurs congénères, car ce sont tout d’abord des animaux grégaires qui vivent en troupeau de moins d’une dizaine d’individus. Si un chapotter se lie d’amitié avec une autre espèce, il reproduira ce comportement pour démontrer son attachement.

Les bébés chapotters sont davantage poilus que leurs homologues adultes, ce qui permet à leur fourrure de stocker la chaleur. De ce fait, ils sont incapables de nager avant d’avoir développé leur nouveau pelage, car autrement, ils flottent à la surface de l’eau !

Les chapotters vivent généralement près d’un lac, d’une oasis ou d’un cours d’eau douce uniquement, et si la météorologie le leur permet, car ils ne supportent pas les climats glaciaux. Dans la nature, ils se reposent dans des catiches, des trous creusés aux bordures des étendues d’eau, accessibles uniquement par la nage. Ils se nourrissent de poissons, crustacés, batraciens, mais n’hésiteraient pas à voler les croquettes d’un pauvre chalico si l’occasion se présente !

Le pelage d’un chapotter se décline du gris au marron, mais leur ventre sera toujours d’une teinte bien plus claire, voire blanche. Elles sont dotées de grandes moustaches. Il leur arrive, à la nuit tombée, de s’équiper de lanternes sommaires, construites à l’aide de feuilles séchées et de bois à l’aide de leurs petites mattes, afin d’illuminer les rivages avant de se coucher.

La gerbille trihéïde, plus communément appelée « trihéïde », est un animal que l’on trouve exclusivement dans le désert. Totalement adapté pour soutenir le climat aride de Xing Alda et Al'Malaq, ce fascinant animal possède des pattes, une queue et des oreilles totalement nues, dont la peau permet de relâcher tout le surplus de chaleur. À l’inverse, la fourrure de son corps est très dense et permet de conserver la chaleur sans la libérer. Ainsi, le trihéïde peut supporter la chaleur et le froid avec une aisance facilement jalousable.

L’animal est surtout diurne. La nuit, il vit dans des tunnels profonds, totalement enfouis. Enroulées sur elles-mêmes, à plusieurs, les gerbilles se tiennent chaud et passent la nuit ensemble. Le jour, les familles parcourent de grands trajets afin de trouver leur nourriture, constituée essentiellement de bulbes inondés et d'insectes. Il faut noter que les trihéïdes n’ont pas besoin de boire, et trouvent l’eau suffisante à leur survie dans leur régime alimentaire.

Farouches, ce sont des animaux craintifs qui fuient au moindre son suspect, grâce à leur ouïe extrêmement développée. Leur troisième œil sert d’ailleurs à percevoir les prédateurs venus du ciel, mais il faut noter qu’ils possèdent globalement une excellente vue. Toutefois, il est possible de les apprivoiser, notamment en les élevant depuis leur plus jeune âge.

Une plante géante du désert, qui fournit ombre et eau à qui sait s’en servir. Si, pour l’ombre, il est assez aisé — pourvu que l’on ne soit pas trop grand - d’en profiter, mieux vaut se méfier de son eau si l’on est novice. En effet, l’« eau » du bulbe inondé se trouve être sa sève. Une sève qu’il est possible de boire sans risquer de maladie — enfin, en temps normal — tant que l’on n’en abuse pas.

En effet, le bulbe inondé est une plante paisible, qui se laisse habituellement manipuler sans trop de mal. Mais un bulbe qui perd trop de sève devient agressif, et sa sève change drastiquement, passant d’un liquide buvable à un poison paralysant, pouvant laisser un humain inerte pendant plusieurs heures. Il ne faut pas être stupide pour imaginer que rester ainsi sans protection dans le désert est un risque inutile. Alors, boire, oui, mais pas trop. En général, un bulbe d’un mètre de haut peut laisser un humain se désaltérer une seule fois, et le nombre est proportionnel à la taille.

Il faut noter que le bulbe inondé est parfaitement adapté au climat désertique. Ses fleurs captent la lumière du soleil et les transforment en énergie, sa sève est auto-régénérante selon l’énergie qu’il possède et il peut ainsi vivre bien longtemps sans le moindre souci. Ajoutons qu’un bulbe atteint un mètre de haut lors de sa première année de vie, et peut ensuite continuer de grandir à ce rythme si on ne l’agresse pas trop fréquemment.

Le wyrm des flots est une grosse créature aquatique qui a été forcée à évoluer très vite pour survivre à la corruption des eaux anandiennes, notamment en apprenant à résister à toutes sortes de poisons et de maladies. Cela en fait une créature rare, mais au vu de l’évolution du lac, nul doute que l’animal va encore devoir évoluer pour ne pas disparaître.

La créature est l’un des gros prédateurs des dernières étendues d’eau. À une époque, les wyrms des flots chassaient exclusivement des poissons, mais il leur arrive désormais de se rendre sur terre pour capturer tout ce qui passe. Ils ne sont cependant pas doués pour cela, car, s'ils sont capables de nager très vite, ils courent lentement et ont une démarche lourde. En effet, leur méthode de chasse par excellence repose sur la furtivité. Les wyrms des flots s’enterrent, disparaissent, et sautent sur les proies trop bêtes pour les voir, mais surtout, attirées par la lumière de la sphère qui dépasse de leur tête.

Une rumeur circule, prétendant que la sphère lumineuse sur la tête des wyrms peut relâcher une légère onde de bénédiction afin d’attirer quelques créatures corrompues jusqu’à leur estomac.