{"name":"GroupPerso","value":"vollheim"},{"name":"ChampTitre","value":"The tigers of wrath are wiser than the horses of instruction"},{"name":"prenomPerso","value":"Cirilla"},{"name":"nomPerso","value":""},{"name":"titreperso","value":"l'Ire"},{"name":"originefeat","value":"Arknights"},{"name":"nomfeat","value":"Talulah"},{"name":"iconfiche","value":"https://i.redd.it/j5kxcelt6lw51.jpg"},{"name":"racePerso","value":"Draconide Laerte"},{"name":"ageperso","value":"74 ans"},{"name":"metierPerso","value":"Élue de la Colère (rien que ça)"},{"name":"LieuNaissance","value":"Oublié"},{"name":"genreperso","value":"Féminin"},{"name":"pronomsperso","value":"Elle"},{"name":"orientationperso","value":"Pansexuelle"},{"name":"manicheismeperso","value":"Colère"},{"name":"magieperso","value":"Flammes impies"},{"name":"aptitudeperso","value":"Berserk (évidemment)"},{"name":"habilitesperso","value":"Cirilla est ce qu'on pourrait appeler \"une énorme bille\" en terme de magie. Elle n'a aucune maîtrise de son pouvoir, n'y apporte aucune espèce d'importance et ne s'en sert par conséquent pour ainsi dire jamais. Le problème étant que sa Berserkitude peut s'étendre -si on peut dire ça comme ça- à sa magie et que lorsqu'elle perd ses moyens, la Draconide peut avoir des \"fuites\" incontrôlées de flammes. Ce qui, soyons honnêtes, peut s'avérer fâcheux.\r\n\r\nEn revanche, fruit de ses années d'engagement dans l'armée, elle maîtrise avec aisance plusieurs armes plus conventionnelles, issues de l'artisanat Vollhyr. Elle a une affection toute particulière pour l'épée à deux mains -elle en porte d'ailleurs une pratiquement constamment à la ceinture, forgée spécifiquement pour elle dans les forges de Vollheim pour être adaptée à sa petite taille- et la lance, plus situationnelle mais qu'elle apprécie tout autant.\r\n\r\nÀ l'instar de l'ensemble de sa personnalité, son style de combat est très académique."},{"name":"tailleperso","value":"1m65"},{"name":"poidsperso","value":"Plume"},{"name":"signesDistinctifs","value":"Gauchère - cheveux blancs - yeux gris - plutôt petite pour sa race - plutôt grande pour sa taille - deux cornes de petite taille ornent le haut de son crâne - beaucoup de tatouages mais aucun visible sur les zones découvertes de son corps - se tient toujours très droite - possède évidemment la marque des élus, au dos de sa main gauche"},{"name":"factsperso","value":"-Possède des tics assez notables, particulièrement lorsqu'elle est agaçée et sur le point de s'énerver : paupière qui cligne trop rapidement, langue qui claque, pied qui tapotte le sol.\r\n\r\n-Ne la battez jamais à un jeu.\r\n\r\n-Curieux mélange de prestance et de grâce par son attitude et de trivialité par ses mots.\r\n\r\n-Très complexée par sa taille, y faire référence volontairement ou non pourrait s'avérer particulièrement néfaste pour vous.\r\n\r\n-N'a aucun souvenir de ses premières années et s'en fout royalement.\r\n\r\n-Est une experte en protocoles politiques et attend de tout le monde que ce soit le cas également.\r\n\r\n-Des soupçons pèsent sur elle au sujet de la mort du précédent élu de la Colère. Personne n'a jamais rien pu prouver...\r\n\r\n-Ne la battez jamais à un jeu. Vraiment."},{"name":"traitcaract","value":"Lunatique - Fière - Stratège - Altière - Ambitieuse - Susceptible - Orgueilleuse - Impatiente - Impulsive - Capricieuse - Immature - Cynique - Extrêmement mauvaise perdante"},{"name":"caractereperso","value":"Contrairement à ce que l'on pourrait attendre de la part de l'élue de la colère, Cirilla n'est pas continuellement dans un état de fulmination extrême. Au contraire, aux yeux de celui ou celle qui n'aurait jamais été témoin de son ire, la jeune Laerte pourrait presque paraître composée. Cependant, ce serait sans compter sur sa patience pratiquement inexistante. À l'instar d'un volcan constamment au bord de l'éveil, si d'ordinaire Cirilla est plutôt calme et impavide, le premier grain de sable s'immisçant dans les rouages discutablement huilés de sa vie aura l'invraisemblable capacité à la faire sortir de ses gonds en un temps record.\r\n\r\nIl est assez difficile d'appréhender la Draconide, qui en fonction de son humeur du jour peut s'avérer -relativement- tolérante ou absolument invivable tellement son niveau d'exigence est haut. Le moindre désagrément, la moindre contrariété va la transformer en une machine à prendre à partie la première personne qui croisera sa route. Ou les premières personnes qui croiseront sa route. Alors se met en branle une spirale infernale à laquelle il est pratiquement impossible d'échapper. Plus Cirilla est sur les nerfs, plus il est difficile de satisfaire ses caprices. Et moins ses caprices sont satisfaits, plus Cirilla est sur les nerfs. Et mieux vaut ne pas se trouver dans les parages lorsque sa limite sera atteinte -et elle le sera-. Si la colère -la vraie- s'empare de la Laerte, celle-ci ne répond plus de rien. Le bon sens et la composition qui l'habitent normalement s'effaceront alors pour laisser place à un courroux impitoyable, une rage indicible au sein de laquelle amis et ennemis se confondent et le discernement n'a plus sa place. \r\n\r\nUn autre moyen -bien plus simple- d'atteindre ce stade de non retour est pour vous de porter atteinte d'une manière ou d'une autre à la fierté de l'élue de la Colère. Battez-la à un jeu, à une compétition quelconque, déjouez ses plans, moquez-vous de sa taille... Tous les moyens sont bons pour la provoquer, et sa patience en la matière est particulièrement ténue -si vous me permettez l'euphémisme-. Particulièrement fière et extrêmement susceptible, Cirilla ne supporte pas qu'on se moque d'elle ou qu'on la tourne en ridicule. Les conséquences d'un tel événement pourraient se révéler désastreuse pour quiconque s'y aventure.\r\n\r\nEn dehors de ce qu'elle considère comme ses \"accès d'humeur\" -d'aucuns seront bien moins cléments à ce sujet-, Cirilla s'avère être un atout de taille dans la vie politique de Vollheim. Élevée par les Niflhyr au sein des façonnés pratiquement depuis le berceau, elle a passé l'intégralité de son existence à être formée à sa future vie d'élue. La jeune Laerte possède donc des connaissances extrêmement poussées dans le domaine. On lui a également enseigné à faire honneur au grade, à se comporter en dignitaire respectueuse et bien que ses accès de rage réguliers ont parfois tendance à entâcher son image, elle parvient le reste du temps à se prêter au jeu avec brio. \r\n\r\nEn bonne Draconide Vollhyr, elle est également pouvue d'un attrait certain pour, eh bien, la bagarre. La guerre, et plus particulièrement la stratégie militaire. Cirilla n'hésitera pas à prendre elle-même les armes pour défendre son honneur ou son pays -elle s'est d'ailleurs entraînée pour- mais elle se trouvera bien plus grisée à imaginer des stratagèmes et à jouer à la tacticienne. Si par malheur ses plans s'averraient cependant déjoués, la Laerte a comme on peut s'y attendre la fâcheuse habitude de sombrer dans la colère et de céder à la frustration, influençant très négativement ses prises de décision et son pragmatisme.\r\n\r\nL'ensemble de ces traits font de Cirilla une personne difficilement appréciable en dehors du cadre professionnel ou politique. Peu de gens vont prendre le risque de s'acoquiner d'une telle cocotte minute ambulante -et à juste titre- prête à exploser à tout moment. Mais, pour être tout à fait honnête, c'est bien le cadet des soucis de l'élue. Car l'aversion qu'on peut lui porter est bien souvent réciproque, la jeune femme ayant tendance à toiser de haut ses comparses -à quelques exceptions près-. Intransigeante et faisant preuve de peu de tolérance pour la faiblesse, cette dernière s'est toujours considérée supérieure à ses pairs à bien des égards et peine à traiter les autres sur un pied d'égalité. Et si son accession au rang d'élue lui aura donné partiellement raison -car a priori une élection divine peut faire office d'approbation-, elle a toujours ses preuves à faire en ce qui concerne le reste de ses attributions..."},{"name":"histoireperso","value":"Mon premier souvenir ? Permettez-moi de douter de l’utilité d’une telle information. Je ne sais pas exactement ce que vous vous attendez à lire ici, mais si vous êtes à la pêche aux larmes et aux dramas, vous pouvez passer votre chemin. Ici, à Vollheim, nous n’avons pas le temps pour ça.\r\nEt de toute façon, pleurer c’est pour les faibles. Et les faibles, ça m’énerve.\r\n\r\nPour tout vous dire, je me souviens autant de mes premières années que du premier soi-disant « façonné » à qui j’ai appris les bonnes manières. Ce qui nous fait un total de « pas grand-chose », à une vache près. Où je suis née ? Aucune idée. Mes parents ? Jamais connus. D’aussi loin que je me souvienne, la seule « famille » que j’ai jamais eue était les Niflhyr qui se sont chargés -sans trop me demander mon avis, je vous l’accorde- de mon éducation. Comment j’ai été élue pour faire partie des façonnés ? Personne ne le sait. Du moins officiellement. Au fond de moi, je sais, je sens que ce n’était pas un hasard. C’était mon destin.\r\n\r\nJe n’ai pas connu la renaissance de l’Arbre Millénaire. De peu, si je peux me permettre. Mais j’ai fait partie de l’une des premières générations de façonnés, la désormais fameuse fine fleur des enfants d’un pays arrachés à leurs familles pour être modelés à l’image d’un Dieu au moyen d’années d’éducation et de formatage à l’abri des regards indiscrets. Et je dois vous dire que ça m’allait bien, à moi. Voyez-vous, lorsque l’on est pressentie pour accéder au plus haut rang d’un culte vénérant un sentiment aussi naturel que la colère et que, comme moi, on possède une appétence particulière pour ce même sentiment, les choses sont simples.\r\nJ’étais comme à la maison. \r\nEn fait, j’étais à la maison.\r\n\r\nOn m’a appris bien des choses. Et en particulier à donner libre cours à cette colère qui sommeille -bien peu profond en ce qui me concerne- en moi. Loin de moi l’idée de me jeter des fleurs, mais j’étais douée dans tous les domaines. Enfin, presque tous les domaines. Il faut dire qu’il n’est pas particulièrement difficile de se laisser emporter par sa frustration lorsque, dans un royaume tel que Vollheim, on est en concurrence avec des Géants et des Styrkes. Et même au sein des Laertes, j’étais parmi les moins gâtés par l’Arbre Millénaire. J’ai dû me battre pour m’imposer, avoir la rage. Et c’est sans doute -entre autres- ce qui a fait défaut à mes concurrents. Comment peut-on prétendre à transcender sa colère lorsque tout est si simple, lorsque la nature vous a tout offert ? Quelle farce.\r\n\r\nSeule ombre à mon tableau, cette satanée magie. Je vous saurai gré de me croire lorsque j’affirme haut et fort que j’y mettais toute la bonne volonté du monde. Mais toute la bonne volonté du monde n’est parfois pas suffisante. Absolument impossible pour moi de maîtriser un tant soit peu les pouvoirs arcaniques m’ayant été « accordés » -si tant est que le mot est adapté- à la naissance. Ce qui, vous commencez à me connaître, n’a fait que donner du grain à moudre à ma frustration -qui n’en avait très franchement pas particulièrement besoin-. Mais j’ai bien vite décidé de n’y apporter aucune espèce d’importance. Nous Vollhyr nous targuons d’avoir le meilleur artisanat du monde. Nous nous battons avec les armes manufacturées dans nos admirables forges, pas avec des tours de passe-passe.\r\nEt de toute façon, la magie c’est pas du jeu.\r\nEt j’ai toujours trouvé que les Nifhlyr étaient un peu bizarres. Si vous voulez mon avis, il leur manque quelques cases.\r\n\r\nUn seul de ces incapables de façonnés était en mesure de me faire de l’ombre. Etresh, un Styrke d’une fois et demie ma taille qui avait la fâcheuse habitude de m’égaler dans tous les domaines. Je dois bien avouer que je ne sais pas d’où lui venait cette rage de vaincre, et si nous ne nous appréciions pas particulièrement, elle lui aura au moins valu mon respect -ce qui n’est pas rien-. C’est sans doute à cause de -ou grâce à ?- lui que j’ai développé cet esprit de compétition, cette envie -peut-être un tantinet malsaine, je vous l’accorde- de faire la peau à tous mes adversaires quel que soit le niveau de sérieux de l’affrontement. Il était ma motivation principale, ma hargne. \r\n\r\nAlors, lorsque le premier élu de la colère est mort et qu’une marque est apparue sur le dos de sa main, la haine m’a envahi.\r\n\r\nJe l’admets, il peut parfois m’arriver de m’emporter et de laisser exploser ma colère. Parfois. Ce jour-là, il a fallu plusieurs Niflhyr -le nombre exact dépend à vrai dire des différentes versions de cette histoire. Pour ma part, je me souviens qu’ils étaient au moins dix, mais certains n’en comptèrent que deux- pour m’empêcher de lui sauter à la gorge. Je crois bien que depuis cette date, une boule pèse en permanence sur mon estomac, poids de l’amertume qui m’emplit encore aujourd’hui et que même mon ascension, finalement, au statut d’élu n’aura pas su faire taire. Une frustration qui m’anime encore à ce jour.\r\nJe n’étais que deuxième.\r\n\r\nMon apprentissage chez les façonnés touchait à sa fin, et je devais trouver un moyen d'excréter cette colère nouvelle. Une catharsis. Quoi de mieux pour ça que ce que nous faisons de mieux à Vollheim ? J’ai pris mes clics, mes clacs, et j’ai quitté sans regrets mais pleine d’amertume les monastères où sont formés les façonnés pour m’engager dans l’armée Vollhyr à Handrist. Une oubliée ? Pas si j’ai mon mot à dire. J’étais là Gandalf, il y a trois mille treize ans, à la bataille de Selkryssingr. Et si on a pris une déculottée mémorable -ce que, vous vous en doutez, j’ai vécu dans la plus grand sérénité-, cette débâcle s’avéra être un tournant pour ma carrière. L’un des généraux fut apparemment séduit pas ma prestation sur le champ de bataille, ce qui me valut une promotion, et le début d’une ascension des échelons militaires.\r\n\r\nCe qui, en période de reconstruction, n’est pas des plus excitant, vous en conviendrez.\r\n\r\nMalheureusement -ou heureusement, je ne sais pas à quel point vous en avez déjà marre-, il faudra attendre une décennie avant que quelque chose d’intéressant ne se produise à nouveau, décennie durant laquelle j’ai nourri, laissé se développer ce ressentiment en moi. Et puis, il y a deux ans eut lieu l’un des sommets politiques de Vollheim. Ces rendez-vous, dont la fréquence avait augmenté depuis la bataille de Selkryssingr, accueillait tout le gratin Vollhyr, ce qui incluait évidemment l’élu de la colère. Et, pour la première fois, moi. Des retrouvailles avec Etresh entachées par des décennies de colère -plus ou moins- contenue qui firent des étincelles.\r\n\r\nLorsque, quelques jours plus tard, je me suis réveillée avec une nouvelle marque sur le dos de ma main et que le corps sans vie de mon ancien camarade fut retrouvé, victime d'une intoxication dont la source était étrangement obscure, vous vous doutez que les premières visites que j’ai reçues n’étaient pas de courtoisie. Mais si nos interactions avaient été électriques, rien ne pouvait me lier de près ou de loin à la mort d'Etresh.\r\n\r\nLes Dieux avaient parlé.\r\nEt les voies de la Colère sont impénétrables.\r\n\r\nIl semblerait que je sois finalement enfin votre élue.\r\n"},{"name":"pseudoJoueur","value":"Oké"},{"name":"pronomsJoueur","value":"Il/lui"},{"name":"TrucADire","value":"Oui"}