Le temps est une ressource qui nous fait défaut, profitez donc de celui dont je vous fais don. - Silebor [En cours] FziUdXb
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La corruption court toujours, prête à nous dévorer de la pire des manières, mais l’espoir est palpable. L’arbre va renaître, nous en sommes tous persuadés. Les élus sont revenus, les dieux ont entendu nos prières miséricordieuses.

L’âge du renouveau sonne la renaissance de notre histoire, avec elle, nous enterrerons à jamais la gangrène rongeant nos terres, nous chasserons la folie et les malédictions qui ont massacrés nos frères et nos sœurs.

Apprenons de nos erreurs passées pour ne pas les reproduire, tenons-nous la main et ensemble battons-nous pour un meilleur lendemain.
En cours ...Conclusions de l'Histoire Vivante #02
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Le jeu se déroule enÉte - Automne 85mi juin 85 au 1er décembre 85 inclus
25/06voir +

Conclusions de l'HV#02 et nouvelles races !

11/05voir +

Joyeux Anniversaire 7 Golden Rings !

30/04voir +

Lancement des inscriptions à l'HV#02.2

17/01voir +

Patch Notes de la mise à jour

17/01voir +

Conclusions de l'histoire vivante #01

27/10voir +

Lancement des inscriptions à l'histoire vivante #01

27/09voir +

Lancement de la MJ préambule à la 1ere histoire vivante.

17/09voir +

Recensement #01 du 17/09 au 01/10.

17/09voir +

Mise à jour du forum et update du guidebook.

17/09voir +

Conclusion de l'aléa #02 de Vollheim.

04/07voir +

Lancement de l'aléa #02 de Vollheim.

04/07voir +

Conclusion de l'aléa #01 de Clara Nocte.

12/06voir +

Lancement de l'aléa #01 de Clara Nocte.

02/06voir +

Inscription au premier aléa du forum !

11/05voir +

Ouverture du forum ! On espère vous voir nombreux parmi nous !

08/05voir +

Le discord est accessible pour une ouverture prochaine !

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parJofrta Dvintir
le Mar 19 Nov - 13:20
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Le temps est une ressource qui nous fait défaut, profitez donc de celui dont je vous fais don. - Silebor [En cours]
Ioannes Sil Silebor
Ioannes Sil Silebor
Ioannes Sil Silebor
informations
Race·s
Featuring
Titre du joueur :
Empereur, Silebor aux milles visages
Âge :
84
Race·s :
Humain
Particularités de la race :
d'Al'Malaq
Métier :
Empereur "Usurpateur"
Magie·s :
Magie Élémentaire - Pyromancie - Feu
Nom de l'oeuvre :
Angel of Iron by Karina Pavlova
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Iron Angel Johanes
Manichéisme :
diligence
Liges :
4785
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Ioannes Sil Silebor
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Ioannes Sil Silebor
Ioannes Sil Silebor
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Le temps a ainsi fait son travail et au même titre que l'intéressé n'a cessa d'affûter son esprit, son usage de la magique s'est perfectionné au fil des années et surtout des décennies, et il se trouve être double.\r\n\r\nSi les illusions sont sans doute le don des divins, les éléments ont aussi fait un présent à Silebor qui avec le temps a su marier les deux aspects de sa \"puissance\" avec talent et surtout avec art. Car c'est en fin de compte le mot clé, art, Silebor n'abuse point de ses pouvoirs, ces derniers sont un atout, un outil, une carte qu'il convient de jouer au bon moment et sous la bonne forme. Car la perception peut être altérée de bien des manières et si la Brume est usé de tel manière à obstruer la vision dans certains cas où à permettre au Malaqi de s'évaporer à travers l'air, les illusions sont la clé de voûte qui permettent de distraire et de tromper. Des images miroir pour faire croire que l'on eut été là, des sons suscités pour appeler et provoquer, un environnement tordue et malmené. Rien n'est réel au sein des brumes, tout est permis et même les sens ne sont pas une valeur absolue. Loin de là.\r\n\r\nFuyante, inaccessible, trompeuse, tel se présente l'usage de Ioannes de ses dons après des années à les avoir cultivé avec soin. Car à défaut d'être un cheval de bataille, c'est là un moyen de survivre, d'endurer et plus encore. Sa personne étant sacrée, nul ne saurait l'atteindre de par ses tours de passe-passe. Loin des sens, loin des menaces.\r\n\r\nPour ce qui est du reste, méfiez vous tout de même car la fuite s'apparente bien souvent à une retraite stratégique, et dans son univers de linceul brumeux et de faux semblants, les capacités d'escrimes du Malaqi, si elles sont affligés par l'âge toujours plus croissants et ses maux demeurent tout de même correctes et aptes à infliger quelques déconvenues là où l'on s'y attends le moins. Si l'attaque n'est pas la meilleure des défenses, la contre-offensive en revanche demeure tout à fait acceptable.\r\n\r\nQu'importe que tout ne dure qu'un temps, et que les effets de la comédia del arte s'estompent à mesure que l'énergie magique est drainée, un coup clé, une frappe bien agencée suffit amplement à donner un avantage décisif. Et si cela n'est guère envisageable, une fuite pure et simple l'est encore et le sera toujours, aussi fugace soit l'occasion."},{"name":"tailleperso","value":"1m 75"},{"name":"poidsperso","value":"54 kg"},{"name":"signesDistinctifs","value":"- Arbore systématiquement et en toutes circonstances un masque pouvant être de céramique comme d'acier et arborant sourires comme expressions neutres ou fureur incarnées, certains étant même agrémentés de décoration parfois complexes tel que de multiples paires d'ailes. Ces derniers se trouve souvent associé à un simili de voile sombre cerclant l'ensemble du crâne et se déversant sur tout le pourtour de ce dernier jusqu'aux épaules.\r\n\r\n- Conserve dans le même temps des semi-capes, broderies et autres ornements arborant un aigle bicéphale mi ébène, mi albâtre qui incarne ainsi les armoiries de sa dynastie et sert de symbole de reconnaissance\r\n\r\n- S'aide d'une canne en acajou avec un pommeau orné d'un saphir pour marcher, personne n'est cependant certains qu'il en ait réellement besoin ou s'il s'agit juste d'un... Effet de style.\r\n\r\n- Dissimule sans cesse un éventail dans ses manches ou ses soieries afin d'être armé pour faire face aux fortes chaleurs du désert.\r\n\r\n- Porte à l'index gauche une chevalière en argent présentant des armoiries représentants une balance parfaitement équilibrée.\r\n\r\n- Les teintes de ses soieries tendent en grande majorité vers l'austère, l'ébène et l'argenté prédominant ainsi, mais depuis peu le pourpre Impérial s'est joint à l'assortiment afin d'incarner la nouvelle stature de l'individu."},{"name":"factsperso","value":"- Patriarche de la maison de Silebor, une ancienne et prestigieuse dynastie de grands aristocrates ayant fait fortunes dans le négoce à l'origine pour étendre leurs ramifications dans le paysage politique jusqu'à lier leur sang à certains empereurs et impératrices par le passé.\r\n\r\n- Le Sil que l'on associe au nom des Silebor officie comme une particule témoignant de la noblesse des intéressés et peut être compris comme De Silebor le cas échéant.\r\n\r\n- Ioannes s'il est à la tête de sa famille depuis désormais plus de soixante longues années dues aux aléas du destin n'a toutefois jamais été marié ni eut d'enfants officiellement, fait curieux concernant son rang mais qui participe indéniablement à épaissir les mystères et secrets de l'intéressé qu'il conserve jalousement.\r\n\r\n- Les on-dits et quelques témoignages tendent à affirmer que Silebor, qu'il arbore comme nom de règne désormais, dépassant le cadre familial, que sa manie de se dissimuler derrière des masques n'est nullement fortuite mais nécessaire. Sa peau et plus généralement son corps ayant été affligé de bien des maux il y a longtemps, causant une incapacité à tolérer ne serait-ce que le contact de l'air de manière durable. Toutefois rien n'est certains ni prouvé.\r\n\r\n- Complexe il est de connaître les intentions et pensées de Ioannes qui semblent variables et changeantes, pourtant il campe sur une unique position qui est sa dévotion à Al'Malaq et ses habitants.\r\n\r\n- Officiellement affilié à une frange modérée de l'échiquier politique cherchant à maintenir un semblant d'ordre et d'harmonie dans l'empire et faisant office de \"faiseurs de rois\" en soutenant tel ou tel camp au gré des besoins du moment.\r\n\r\n- Très fortement soupçonné d'être un élémentaire de Thé par quelques fols tant sa consommation du breuvage sous divers formes est conséquente\r\n\r\n- Collectionneur invétérés de cartes diverses et variées allant du monde connue à des gros plans sur certaines régions, voir des villes. Le Manoir familial des Silebor contient d'ailleurs à ce titre une salle des Portulans où en sont stockés des dizaines et des dizaines.\r\n\r\n- Disposerait selon les rumeurs d'informations compromettantes sur au moins un tiers de la Cour impériale.*\r\n\r\n- Déteste le Café sous toutes ses formes et tous ses aspects, considérant ce dernier comme un breuvage parfaitement infect aliénant les sens.\r\n\r\n- Collectionne de façon compulsive les tapisseries aux motifs complexes.\r\n\r\n- Serait selon certaines mauvaises langues l'auteur de pamphlets assassins raillant la marine d'Arvandor, sous le nom d'auteur de Léonide Gabras.\r\n\r\n- Dispose d'une espèce de paille dépliable sans doute faites à base de roseau ou de bambou qu'il utilise pour consommer ses quantités criminelles de thé sans avoir à enlever son masque du moment.\r\n\r\n- Sa première mesure sur le plan de l'organisation du palais une fois sa prise de pouvoir réalisée a été de faire remplacer une part non négligeable de la garde impériale par ses propres laquais et hommes d'armes, sait-on jamais.*\r\n\r\n- Le réagencement du paysage politique de la cour impériale a suivi immédiatement et les deux points les plus notables sont que Ossan s'il n'est certes plus Empereur a été nommé par Silebor en tant que son héritier désigné, ce de façon inaliénable. Dans la foulée, la Vizir Tazula qui de toute évidence ne souhaitait officier au pouvoir que aux cotés de son \"protégé\" s'est vu offrir une alternative, à savoir devenir la tutrice dédié du Prince Ossan afin de se consacrer uniquement à achever son éducation en vue de son véritable règne à venir.\r\n\r\n- La canne que Silebor use pour se déplacer est en réalité une canne-sabre, le pommeau pouvant se dévisser afin de servir de manche et tirer l'acier. Dans la même logique, il n'est pas rare pour ce dernier de dissimuler dans les imposantes manches de ses tenues austères stilettos ou dagues. L'effet de surprise étant toujours agréable lorsque l'on paraît sans défense.\r\n\r\n- Au delà des branches secondaires et des cousins et autres neveux, Ioannes a dans sa famille trois soeurs cadettes.\r\n\r\n- A tenté déjà par trois fois de faire assassiner l'amant au coeur volage d'une de ses soeurs, sans succès jusqu'à présent. Ses tentatives étant systématiquement déjoués par des imprévus et autres coups du destin improbables."},{"name":"traitcaract","value":"Pragmatique - Mystérieux - Orateur - \"Premier Serviteur\" de l'Empire - Modéré - Détaché - Cynique - Vieillissant - Déterminé - \"Conciliant\" si nécessaire - Machiavélique par nécessité"},{"name":"caractereperso","value":"Les mystères et les secrets ne sont pas étrangers à celui qui depuis fort longtemps désormais arpente les landes comme le Patriarche de la maison de Silebor, et c'est là la moindre des choses en réalité lorsque l'on combat dans l'arène impitoyable de la politique. Le Grand jeu commande à quiconque y participe de savoir dévoiler ses adversaires sans l'être sois même, c'est là le fonctionnement des choses et Ioannes a toujours joué selon ces règles ci. Ou peut être, a-t-il pris conscience de devoir jouer comme tel et via une réaction épidermique n'a cessé depuis de se mouvoir dans les coulisses, de noter et de détailler afin de jouer ses cartes au moment propice.\r\n\r\nPlanificateur, manipulateur, mystificateur même, il est assurément tout cela à la fois, car après tout sa maxime la plus sacrée est que la fin justifie les moyens. La logique pure, le pragmatisme à son état le plus sauvage, aucun outil, aucune méthode ne saurait être écarter car si l'on peut se permettre d'atteindre ses objectifs en faisant le bien lorsque l'on dispose de la marche de manoeuvre pour, la réalité est bien souvent plus complexe et il convient d'être prêt à se salir les mains afin de passer outre les obstacles inéluctables qui viennent avec les restrictions vertueuses.\r\n\r\nToutefois, cela ne signifie pas que l'individu n'a guère de code moral, au contraire. La détermination inébranlable, les moyens déployés, et la volonté de conserver le cap, tout cela ne sont que des déclinaisons flagrantes venant servir un idéal, une ligne, un fil rouge qui guide l'intéressé. Car nul homme ne saurait avancer sans une muse pour l'inspirer, nul être ne saurait vivre sans savoir pourquoi, nul fils de ce monde ne saurait perdurer s'il n'a pas quelque chose à chérir et protéger.\r\n\r\nCar même après toutes ces années à observer, contempler et même comploter en sous mains depuis le bas-côté, la finalité reste la même. Trois mots d'ordres. Famille, amis, patrie. Les trois choses pour laquelle il vaut la peine de s'élever contre l'adversité, la sainte trinité qu'il convient de préserver tout prix car si l'on des piliers de ce triumvirat venait à chuter, les deux autres suivraient car c'est là le destin d'une maison divisée. S'en remettre aux dieux et au destin est bon pour les témoins, prendre les choses en mains afin de conserver l'ordre et s'assurer que le pays tourne comme le devrait sans risque de s'effondrer tel un château de cartes, c'est là le rôle des authentiques politiciens.\r\n\r\nLe mal et le bien ne sont que les deux faces d'une même pièces. Les valeurs sont éphémères, seul compte le fil tracé à travers le labyrinthe des aléas, suivre et s'en tenir toujours fidèle à ce qui vous motive. Al'Malaq est la demeure des Silebor, ses habitants leurs compatriotes, fusse-t-il composés de chaire et de sang, ou incarnant la fureur primaire des forces du monde. Mais tous ne sont pas prêt à réaliser cela, au moins sont-ils réceptifs aux mots habilement tournés. L'aigle d'ébène et d'albâtre le sait. C'est bien pour ça qu'il a émergé des ténèbres afin de s'imposer sous la lumière du soleil.\r\n\r\nCar c'est là le mot de la fin autant que celui d'ordre, Silebor Ier du nom accepte volontiers que l'on l'affuble de bien des noms, qu'importe tant que perdure l'Empire et que celui ci ne se noie dans ses propres contradictions. Tel est la volonté du \"Premier Serviteur\" qui en ces temps troublées ne pouvaient plus se permettre d'agir uniquement depuis l'arrière-boutique. Al'Malaq manque de temps, il en gagnera donc autant que faire se peut, avec l'espoir que peut être en fin de compte, un nouvel âge des merveilles voit le jour lorsque enfin le véritable maître de cette nation soit prêt à la tâche."},{"name":"histoireperso","value":"L'astre lunaire s'élève en ce soir, haut dans les cieux aux côtés des étoiles, cette mère fière et bienveillante n'est point avare quand il s'agit de déverser sur les landes sa douce lumière, une grâce des plus appréciable qui réchauffe les coeurs et inspirent les bardes alors que l'obscurité nocturne étreint de son linceul glacial l'Empire. Pourtant, en ce début d'automne, alors que l'été s'éclipse et se délaisse de ses parures pour laisser place à sa consoeur, l'heure n'est point aux balades ni au lyrisme que pourrait inspirer la contemplation céleste. \r\n\r\nNon, loin de là, l'heure est grave. Pourtant rien ne le laisse présager, sur cette terrasse à ciel ouvert siégeant au second étage d'une imposante villa aussi ancienne que riche en ornements et autres décorations, là où sous le crépitement des braseros et à la lueur des lanternes, le son des tasses où le noir breuvage et les feuilles de thé se côtoient donne du ton afin de se mêler aux plaisanteries et anecdotes de la dernière décennies. Sièges, divans, coussins, réunis en cercle, leurs occupants se remémorent le temps passé, des espoirs d'autrefois, des temps plus agréables, une époque révolue.\r\n\r\nCela faisait presque un siècle désormais pour les doyens de ce simili de congrégation, de longues très longues décennies que ces gens, certains des négociants fortunés, d'autres des artistes prisés, une poignée des pontes de la bureaucratie, et même des aristocrates réputé, que tous ces gens n'ont cessé de contempler la déliquescence de leur demeure sablonneuse mis à mal par les querelles partisanes sans cesses grandissantes et affligés autant par les divisions que par la stagnation. Pour autant, la situation n'allait que de mal en pis, et notamment au cour de ces deux dernières années, un enfant empereur chassé via un coup d'état par la cheffe des armées de l'époque qui fut elle même chassée à nouveau par l'ex régente dudit enfant empereur.\r\n\r\nL'on aurait pu croire qu'il s'agissait là simplement d'un juste retour aux choses, les opportunistes avaient tentés leur chance et s'étaient engouffrés dans une brèche afin de se hisser dans les hautes sphères du pouvoir dont ils avaient été chassés au premier coup de vent, le château de carte de leur puissance s'effondrant dans la foulée. L'Empereur Ossan, légitime certes était de retour, et sa talentueuse Vizir qui était à bien des égards l'une des politiciennes et personnalités de l'empire les plus remarquable de cette ère n'avait point perdue de temps afin de tenter de dépoussiérer la machine et relancer les engrenages dans une direction en somme dont les intérêts évident se défendaient mais ne faisaient guère l'unanimité. Mais là n'était pas le problème à dire vrai, ou plus exactement pas totalement.\r\n\r\nCar à dire vrai, pour les témoins discrets et acteurs de coulisses qui trinquaient en cette nuit, le pire n'avait pas été le coup d'état et le contre-coup d'état qui avait suivit. Non, le pire était qu'il avait été prouvé possible de pouvoir réussir un coup d'état, ne dure-t-il qu'un temps. Le rôle de l'Empereur, qui était pour ainsi dire le symbole plus fort de la puissance et de l'unité impériale avait été souillé de la plus odieuse des manières, et cela avait crée un précédent, cela avait ouvert la boîte de pandore. Après tout, si l'on avait pu chasser la Vizir et l'enfant une fois, l'on pouvait le refaire et d'autant plus en considérant que la nouvelle ligne directive des réformes lancés par la Vizir était... Relativement radicale et très nettement impopulaire chez une certaine frange de la population.\r\n\r\nIl ne fallait guère être devin pour voir où cela allait finir en l'état. D'autres parvenus tenteraient leur chance, ce avec la bénédiction des détracteurs du pouvoir actuel qui chaque jour ne cessaient de s'irriter en constatant les mesures promulguées par celle que l'on nommait déjà à demi-murmure dans certains milieux comme une \"Immonde Sorcière\", comprendre qui manipulait allègrement le jeune empereur et était donc le cas échéant l'incarnation de la malveillance à leurs yeux. Quiconque avec un peu de recul se doutait bien de la tactique usée, diaboliser l'adversaire afin de justifier toute action prise à son encontre. En d'autres termes, l'époque était désormais propice aux manigances, complots et autres conjurations qui ne cessaient de prospérer à mesure que la polarisation de la société s'accentuait et que l'aversion pour les réformes en faveurs des élémentaires initiés par la Grande Vizir gagnait sans cesse de nouveaux partisans à une forme plus... Radicale de protestation.\r\n\r\nPensif et secret, le Seigneur de Silebor siégeant au coeur de cette assemblée nocturne enfoncé dans son siège avec une tasse de thé vert à la main, déplorait la tournure des choses de tout son être mais qu'importait ses sautes d'émotions car cela ne servait guère à rien dans les faits de se contenter de déverser des larmes de crocodiles tel une cascade. Par ailleurs, même si cela pouvait laisser y penser, les messes basses en sa demeure, sur sa terrasse n'étaient nullement dédiés au bon vieux temps, les contes et souvenirs n'étaient qu'une façon d'agrémenter l'évènement et de détendre un tant soit peu l'atmosphère qui était excessivement tendue à dire vrai.\r\n\r\nCar Ioannes de Silebor, hôte de la soirée, ami, confident et associé de la plupart des personnalités buvant et conversant à ses côtés, n'était pas homme à convoquer ses soutient sans arrières pensées. Quelque chose se tramait, tous en avaient conscience, ils avaient vu les signes avants-coureurs, les changements s'opérer parfois très subtils, les rouages se mettre progressivement en place, les pions se déplaçaient afin de se tenir là où ils devaient être. Une machination était en marche, voir même plusieurs ce qui complexifiait plus encore les choses et ne cessait d'injecter toujours plus de doses de chaos à une paysage politique déjà chamboulé de toutes part, rendant l'avenir d'autant plus nébuleux. Et si il y avait bien quelque chose que tous ces gens estimant Silebor détestaient plus que tout au monde, c'était l'incertitude. \r\n\r\nMais hors de question de demeurer passif, pas cette fois, pas après l'ère, bien que brève, de Zohra l'usurpatrice. Plus jamais ça. L'Empire ne pouvait se permettre de tolérer une nouvelle période de troubles internes emmenés par un usurpateur n'ayant pas à coeur les intérêts de ce dernier. En cela tous s'accordaient. Toutefois, il convenait de savoir ce qui était en marche avant d'agir, quelques dernières informations, des confirmations de quelques soupçons, l'affirmation de la félonie de personnalité clés. En somme, un lever de rideau afin d'entrer dans un vaste acte d'intrigues et de manigances de leur propre conception.\r\n\r\nLe silence tomba soudainement alors que les regards de l'assistance se portaient sur un serviteur émergeant alors de l'intérieur de la demeure, ce dernier sans un mot se contenta de se porter à la hauteur de son employeur, se pencha à moitié afin de murmurer quelques mots à l'oreille de ce dernier. Impassible de par son masque, il était difficile de déterminer la teneur de ces derniers et ainsi quelques secondes, une insoutenables attente passèrent avant que finalement, Ioannes ne laisse échapper un las et long soupir de tel manière à ce qu'il soit perçu par ses invités. A ce moment là les mines s'assombrirent, les sourcils se froncèrent et les poings se serrèrent. Si le moindre espoir que les choses n'étaient pas si... Désastreuses pour ainsi dire, avait encore été entretenu, ce dernier s'était évaporé sans aucune autres formes de procès. S'appuyant sur sa canne et délaissant sa tasse, le maître des lieux se leva de son siège et étendu son bras droit vers l'assemblée, allant vraisemblablement s'adresser à celle ci.\r\n\r\n<< Messeigneurs, Gentes Dames, chers amis. J'ai l'immense déplaisir de vous annoncer que... Nos craintes étaient semblent-elles fondées. Les mêmes mauvaises herbes qui prospèrent dans l'arrière cour de cet empire qui avaient sapés il y a quelques mois de cela ses fondations même, n'ont de toute évidence pas abandonné leurs aspirations. De même que les soutiens de sa Majesté Impériale se sont... laissés distraire. Le temps joue contre nous et notre marge de manoeuvre est limitée. Mais à nous tous, de concert, nous pouvons sans doutes faire valoir notre mot dans cette cacophonie à venir et... Préserver ce qui peut l'être.\r\n\r\nLe cas échéant, non pas en mon nom, non pas en celui d'intérêts quelconques, mais bien pour le maintient de l'unité de notre empire en ces temps troublés. Je vous demande, à chacun d'entre vous, votre soutient et votre dévotion. Plus que jamais, je vous demande humblement de vous tenir à mes côtés et de faire ce qui doit être fait, s'opposer aux parvenus et opportunistes avec qui nous ne saurions que courir à la ruine et à la catastrophe. Et si d'aventure le seul sentiment patriotique ne saurait vous inspirer, souvenez vous que chaque risque pris mérite récompense à la hauteur du bien accompli, et un Silebor n'oublie jamais les dettes qu'il doit.\r\n\r\nCeci étant dit, sommes nous tous en accord ? Sommes nous prêt à entrer dans la danse, afin de préserver notre idéal ? Allons nous ceux qui feront la différence ? >> \r\n\r\nLa messe était dites. Et les mots édifiants. Cela serait-il suffisant ? Seul le temps le dirait, un énième défi pour parachever une vie déjà bien longue et remplie, que demander de plus ? Pas vraiment cela à dire vrai, mais l'on ne choisit pas les épreuves qui s'imposent. L'occasion toutefois de se remémorer ce tout, ce livre dont les pages se tournent inlassablement face au passage du temps.\r\n\r\n\r\n\r\nL'an de grâce 0 de l'âge du Renouveau. \r\n\r\nParler d'une époque meilleure est très théorique lorsque l'on en vient à parler des derniers siècles, la plupart d'entre eux ont été une succession sans fin de catastrophes, désastres et autres témoignages de la chute en disgrâce de l'équilibre des choses. En soit, il s'agit simplement d'une époque moins... Pénible où les signes avants coureurs d'une remontée vers l'espoir étaient encore là. Ce qui est très incertains toutefois désormais. Quoi qu'il en soit, l'aube de cet âge a été a bien des égards une bénédiction, pas seulement pour le monde mais aussi pour de nombreux individus qui semblent-ils ont vu la chance leur sourire à moins que ce ne soit là quelques faveurs divines. Pour la maison de Silebor cela s'est traduit par la naissance d'un héritier après de multiples tentatives infructueuses au cours de la dernière décennies. Il est poétique de songer au fait que l'on naisse à un moment clé de l'histoire, au même moment où de grandes mutations ont lieux ça et là dans le monde. D'aucun pourrait se dire qu'il s'agit là d'un grand plan par delà les étoiles, il est préférable d'être plus humble et de soutenir raisonnablement qu'il s'agit que d'une coïncidence.\r\n\r\n\r\nDe l'an 0 à l'an 20, les jeunes années.\r\n\r\nBien évidemment il n'y a pas grand chose à dire sur la vie d'un chérubin, tout commence réellement lorsque l'on est en âge de comprendre les choses, de s'exprimer et commencer à paraître. Paraître, un mot fascinant mais surtout LE maître mot qu'il convient d'ériger en guide dans les tortueux et traitres dédales des arcanes de la noblesse. Un univers d'attentes, de stature et... De dynamisme. Un enchaînement perpétuel d'exigences et d'objectifs qui prennent forment de par un bal perpétuel de tuteurs, précepteurs alternant dans une danse endiablée afin de transmettre connaissances, savoirs et étiquette à celui sur lequel une dynastie, un nom fonde ses espoirs.\r\n\r\nUne tâche de longue haleine qui s'étale sur les années et voit les domaines touchés s'étendre au fur et à mesure tel une hydre se voyant trancher une tête. Vous pensiez en avoir terminé avec les rudimentaires de la langue ? L'épistolaire vous attends votre seigneurie. Notre chapitre sur les guerres élémentaires s'achève, maintenant il convient de traiter du caractère de l'Empereur Aldyn et du rôle de vos ancêtres.\r\n\r\nCertains sujets étaient fascinants, d'autres des plus barbants. Pour autant à posteriori, l'on ne peut que louer la génération précédente d'avoir eut la sagesse d'insister pour transmettre autant que faire se peut à la nouvelle. Il en va de même des valeurs. Père ne cessait de scander dans les antichambres de la demeure familiale qu'un homme sans principes ni croyances ne se différenciait en rien d'une bête. Conserver en tête la finalité des choses, l'idéal à atteindre et tout faire pour le préserver et le voir prospérer, il n'y avait rien de plus admirable et c'était toujours ainsi qu'avait procédé la maison de Silebor.\r\n\r\nIl n'y a en ce bas monde que trois choses qui comptent réellement, le sang de son sang, les plus fidèles des compagnons d'armes et la terre qui vous a vu naître. Trois piliers qui fondent une philosophie ayant été martelé au fil des décennies afin de perdurer face aux affronts du temps et à la dégénérescence du monde. \r\n\r\nQue de nostalgie à se remémorer son paternel affirmer haut et fort cela. Un homme au caractère bien trempé, aussi rusé qu'un regard, habile à bien des égards et surtout une figure incontournables de la Cour et des hautes sphères d'Al'Malaq. Le suivre tel une ombre lorsque l'âge requis fut atteint fut certainement plus édifiant en termes d'enseignements que des milliers d'heures à étudier des parchemins antiques. Un participant du Grand Jeu remarquable, un exemple pour ne pas dire un modèle... Autant qu'un instructeur sévère. La Cour, les salons de thé, festivités nobiliaires et autres évènements sociaux. Beaucoup en rêvent de par le faste et les milles et unes délicatesse qu'on leur associe, mais tout ce qui brille n'est pas or comme l'on aime à dire et dans les faits ces lieux et autres festes sont d'authentiques champs de batailles, pas au sens propre du termes, d'un autre genre mais n'ont rien à envier à leur homologues que sont les champs d'honneurs. La lame se voit troquée par la plume, l'arc laisse la piste à la langue, les armures aux parures et les cries de guerres troquent leurs sons horrifiques par des joutes verbales lyriques aux piques assassines. \r\n\r\nOh et de temps en temps il y a tout de mêmes quelques poignards qui glissent hors de longues manches ou bien des thé gâtés par du poison. Mais tout de même... Les choses étaient plus simples avants, s'écharper sur des questions de fortunes ou des édits à faire valoir sur le commerce, cela avait au moins l'avantage de se régler de façon civilisée dans les coulisses des hautes sphères là où désormais... Le désordre et les manigances moins... Gracieuses sont monnaie courante tant l'Empire se polarise de plus en plus.\r\n\r\n\r\nDe l'an 20 à l'an 60, Patriarche par la force des choses.\r\n\r\nIl n'y avait cependant guère besoin de se poser des questions trop poussés et d'aborder des sujets litigieux en général pour disposer d'ennemis au sein de l'aristocratie. C'est ainsi, les vieilles dynasties disposent d'histoires qui remontent à si loin qu'il est monnaie courante que à plusieurs moments charniers des inimitiés se soient crées pour diverses raisons. Et les plus graves d'entre elles ont menés à d'horribles vendettas qui se sont étalés des siècles durant jusqu'à ce l'un des parti impliqués soit purement et simplement éradiqué ou qu'une intervention externe force l'arrêt des hostilités de manière définitive.\r\n\r\nLa maison de Silebor avait ainsi naturellement son némésis. Une vieille querelle qui remontait à plus de deux siècles, une obscure histoire impliquant soit-disant le ravissement d'une des dames de la maisonnées s'étant soldée paraîtrait-il par la mort d'un oncle parti chercher la ravie. En soit vous l'aurez compris, la chose s'était déroulée il y a si longtemps que personne ne connaissait plus exactement les causes. Mais qu'importait, les affronts s'étaient enchaînés durant les décennies par la suite à un tel point que les griefs récents des pères et des grands pères étaient si grand que les crimes des ancêtres n'était plus qu'une goutte d'eau dans un vase ayant débordé depuis trop longtemps.\r\n\r\nL'été de l'an 20 restera gravé ainsi à jamais dans les mémoires et surtout les archives dynastique de par la l'immense tragédie qui s'y déroula. Peut être est-ce à partir de là que les choses ont commencé à sombrer dans la mauvaise direction pour nous mener à l'état actuel de choses. Ou alors n'était-ce qu'un élément parmi d'autres, difficile à dire du point de vue global. Mais de celui d'un seul homme... Si il convenait de décrire la chose avec un seul mot, celui d'effondrement conviendrait à \"merveille\". Les détails n'ont jamais été divulgués publiquement dû au chaos et l'anarchie sur le moment autant que pour des questions de prestige et de fierté, après tout le coup porté avait été immense et les dégats sans commune mesure. Pour autant les on-dits à l'époque ont fusé de tous les côtés, certainement grandis et exagérés par des mystificateurs malgré eux et des agitateurs à la solde de certains.\r\n\r\nUn incident en retiens-t-on, un incendie fortuit s'étant déclenché dans l'une des annexes majeures de la demeure familiale durant un malheureux séisme. Un déplorable accident ayant pris son lot de vie parmi les servants mais aussi et surtout le Patriarche des Silebor qui d'après les constatations des médecins ne su éviter les débris et esquiver les flammes en même temps. Cette nuit là a été véritablement... Interminable. Et l'immense douleur ressenti ne saurait le cas échéant quitter mon être et pas seulement sur le plan psychologique à mon grand damn. C'est depuis ces instants... Désagréables si j'ose dire avec euphémisme, que je n'arbore guère plus que des masques et de longues soieries, cela aide à rendre l'existence plus... Supportable et à atténuer les maux de la chaire calcinée qui ne m'ont jamais réellement quittés et sont d'une assistance essentielle afin de me remémorer du point essentiel que feu mon paternel a oublié de m'enseigner et que je me serais bien passé d'apprendre à la dure : Demeurer vigilant en toutes circonstances et ne jamais tenir pour acquis la sécurité et la stabilité car très chère il pourra vous en coûter.\r\n\r\nLes caprices des éléments sont une chose, et l'on ne pourra sans doutes jamais véritablement savoir si c'était une pure malchance ou un mauvais tour de certaines forces, mais les mouvements hostiles qui suivent lorsque vous êtes en état de faiblesse... Vendetta, un mot aussi dégoutant que gracieux en fonction de comment on l'emploi. En soit on ne pouvait leur en vouloir de saisir l'occasion qui se présentait, votre ennemi juré trépasse et son héritier devant lui succéder échappe de peu à un destin similaire. N'importe qui que ce soit dans l'aristocratie ou un autre milieu quelconque aurait usé à son avantage la chose. Toutefois, il y à cela une condition pour succéder, une seule qui est aussi cruciale que absolument nécessaire.\r\n\r\nEn effet, si une offense doit être fait à un homme, celle ci doit être si sévère que sa vengeance ne saurait être crainte, point essentiel qu'ils avaient oubliés ces... Ces... Diantre. Comment se nomment-ils déjà ? ... Qu'elle ironie. Plus de vingt ans à oeuvrer, manigancer, conspirer afin d'offrir à ces opportunistes et leurs affronts intolérables et impardonnables envers les miens, une scène digne d'un dernier actes pour leurs actes passés. Tout cela pour oublier jusqu'à le nom de leur dynastie ? Ah... Des temps meilleurs... Cela dépends décidément. Quoi qu'il en soit le passé est ce qu'il est, nous en avons tiré les leçons qui s'imposaient après que les larmes aient cessés de couler et que les plaies aient été pensés, une victoire longue et amère mais nécessaire. Que les détails demeurent relégués aux archives du temps, cela vaut mieux, après tout un joueur ne révèle pas ses secrets.\r\n\r\nQuoi qu'il en soit, l'adversité permet de s'affirmer et cela avait au moins eut le mérite de cimenter une nouvelle position qui n'avait rien à envier en termes de solidité à celle de feu l'ancien patriarche. Mais ce n'était guère suffisant. L'histoire récente l'avait montrée après tout, il ne fallait guère se reposer sur ses lauriers et de surcroit lorsque ces lauriers attiraient aussi en parti le mauvais regard. La Couronne n'aime jamais les troubles durables aussi était-il préférable après coup de faire profil bas. L'occasion parfaite pour reconstruire, prospérer et s'étendre dans les arrières coulisses. Vingts ans d'affrontements directs et indirects pour vingts ans de discrétion et d'enrichissement. Avec bien sur quelques interventions éparses par ci par là en faveur du Trône afin de revenir dans les bonnes grâces de sa majesté. Et aussi pour faire son devoir vis à vis de la nation.\r\n\r\nUn travail titanesque qui n'a rien à envier à celui d'un architecte quelque part, mais une oeuvre nécessaire car c'était là une autre leçon de Père, le Trône est le symbole de l'unité de l'Empire et le porte-enseigne de la puissance Malaqi et il convient de le défendre et d'agir en son intérêt afin de servir Al'Malaq. Pour préserver la terre, il fallait préserver le Trône, et il est bon d'insister sur LE trône, la personne qui siège dessus n'est pas nécessairement celle qui devrait l'être systématiquement, mais c'est comme ça,tant que son comportement ne va pas explicitement à l'encontre des intérêts de la nation, les apparences doivent être maintenus. La symbolique doit être maintenue. C'est à ce prix que l'Empire se maintiens.\r\n\r\n\r\nDe l'an 60 à l'an 83, La troisième voie par delà le miroir..\r\n\r\nEn y repensant, chaque année avait son lot de surprises, d'évènements notables et autres joyeusetés, agréments, tragédies ou que sais-je. Se détacher de tout ceci afin d'orbiter depuis l'arrière boutique vous détache certes à bien des égards de tout ceci mais permet aussi d'adopter une vision singulière des choses que peu ont ou peuvent se permettre d'avoir face aux responsabilités et aux affres du devoir. Cela permet aussi de prendre du recul, de venir voir la sagesse... De contempler son expérience... Et ceci... Et cela...\r\n\r\nA force d'observer les autres, le pays et le monde, l'on ne conserve guère de temps à soit même, à peine au sang de son sang et encore. C'est peut être mieux ainsi quelque part, celui qui tiens les rênes doit faire peu de cas de ses aspirations personnelles et se rapproche bien souvent plus des machines sans âmes crées par les elfes qu'on pourrait ne le penser. Logique implacable, raisonnement vidé de toute substance d'âme, détachement émotionnel. Beaucoup ne comprendraient pas comment l'on peut à ce point se compromettre, même pour des idéaux aussi nobles fussent-ils. Mais il faut bien que quelqu'un le fasse, quelqu'un endosse la responsabilité. L'Empereur en fait ainsi vis à vis des gens du commun, à l'échelle du pays, c'est pourquoi celui siège sur le trône doit de préférence être une personnalité... Forte. D'une part pour naviguer à travers les toiles d'intrigues sans se perdre, mais surtout pour être capable d'assumer lorsqu'il s'agit de trancher dans le vif dans des circonstances parfois désastreuses.\r\n\r\nLes gens pensent souvent à tord que le rôle du dirigeant n'inclue que le faste et les richesses, pourtant c'est sans compter sur d'autres facteurs et notamment le plus notable d'entre tous à savoir le poid de la couronne qui est excessivement lourd à dire vrai, surtout lorsque le monde traverse des crises. Peut être est ce pour cela que notre ancien empereur a décidé d'abandonner sa couronne à son cousin Ossan, ou était-ce la vieillesse qui se faisait sentir. Pour autant, offrir la couronne à un enfant... Voilà qui fut une décision... Surprenante, curieuse à minima.\r\n\r\nPour autant, peux-on le blâmer ? Au vue des deux dernières décennies, et pas seulement d'un point de vue interne, ce qui se trame à l'extérieur des frontières est excessivement préoccupant si l'on puit dire, l'on peut aisément comprendre un manque de force, ou simplement de volonté quand à faire face aux caprices du monde qui menacent d'entraîner l'empire toujours plus chaque jour dans une danse macabre que personne assurément ne souhaite. Et encore, c'était en considérant que l'Empire était apte à porter son regard ailleurs, ce qui était le cas il y a une dizaine d'année ne l'est plus aujourd'hui, la situation est... Complexe.\r\n\r\nLes signes avants coureurs étaient déjà là il y a dix ans et plus, mais le temps n'a fait qu'accentuer les maux dont l'empire souffrait. Les éléments sont une plaie béante infligée par le monde certes, mais la fracture sociétale qui accable notre empire n'a eut de cesse de s'agrandir et est désormais un gouffre béant qui menace d'engloutir l'ensemble de la société sous certaines circonstances. Ce qui était tolérable autrefois ne l'est plus nécessairement aujourd'hui et les vieilles rancoeurs des siècles précédents refont surface tel une calamité. Les gens invisibles ont un discours édifiants sur ce que disent leurs comparses, les mendiants sans le sou quémandant piécette, les gamins des rues se faisant la hantises des marchands, même les taverniers en sommes qui apprécient plus que tout arrondir leurs fins de mois.\r\n\r\nQuiconque peut être un espion malgré lui pour qui sait tirer les bonnes ficelles. Et rien ne vaux des points de vues et on-dits authentiques afin de théoriser et observer l'ensemble du décord afin d'en cerner les enjeux. Le savoir c'est le pouvoir après tout, mais le pouvoir ne sert de rien lorsque l'on en sait guère l'utiliser comme il se doit à des moments clés. Chaque information, chaque connaissance est une carte que l'on joue au moment propice, c'est à cette condition que l'on crée des avantages au sein du grand jeu et c'est via ces avantages que l'on prends l'avance nécessaire pour tailler en pièces la concurrence parfois sur le court termes mais plus généralement sur la durée.\r\n\r\nLe nom de Silebor, même s'il a subit l'opprobre par le passé en l'an 20 a toujours eut et a encore une certaine signification, un certains prestige. Associé aux ressources et à l'influence concrète soigneusement établie par mes prédécesseurs et que j'ai eut tout loisir de faire prospérer, ce sont là assez de raisons qui permettent d'arborer un certains attrait. Un attrait pour les mécontents, ceux qui par conviction, opportunisme, avarice ou bien d'autres arrières pensées refusent de se ranger aujourd'hui dans la sphère politique du côté de ceux qui rêvent de l'âge d'or des humains malaqis ou de leurs opposants souhait passer en force le pas avec les rejetons des seigneurs élémentaires et consommer l'union une fois pour toutes.\r\n\r\nEn soit, il y a de toute évidence un courant de pensée plus raisonnable et stratégiquement nécessaire à bien des égards, mais s'aliéner une part non négligeable des habitants de cette nation et les mettre devant le fait accompli ne fera que causer des divisions que Al'Malaq ne peut se permettre désormais. Les querelles intestines ne font qu'affaiblir l'Empire alors même que le reste du monde évolue et que des concurrents ainsi que des menaces concrètes se renforcent. La différence est subtile concernant les deux considérations, mais la finalité de la menace n'est pas si différente.\r\n\r\nSi seulement la succession organisée n'avait pas eut lieu si tôt. Un enfant, fusse-t-il habilement conseillé et entouré de ministres d'exceptions n'est pas à même de tenir fermement la barque à travers l'orage. Quelques malheureuses années, c'est là tout ce qu'il aurait suffit. Et pourtant... \r\n\r\n\r\nAn de grâce 84 de l'âge du Renouveau - Préserver ce qui doit l'être, qu'importe les moyens, qu'importe les avis.\r\n\r\nLes jours meilleurs ne sont qu'un vaste mensonges, ils n'existent guère que dans les rêves et les espoirs des utopistes. La vérité est qu'il n'y guère eut que des périodes moins pires et de courtes accalmie dans la tempête de décadence et de discorde qui engloutie cette terre et ses habitants depuis des siècles désormais. L'Empereur Aldyn, bénit soit son nom, a peut être remporté la guerre concrète contre les seigneurs élémentaires, mais celle ci continue à faire rage des les esprits des siècles plus tard et force Al'Malaq à la stagnation, pour ne pas dire à la régression dans certains cas.\r\n\r\nLe point culminant de ces querelles partisanes a été atteint cette année même. Zohra, générale des armées a sans doutes crû bon de ne point laisser un enfant et ses conseillers régner sur un Empire à la dérive. Et ses partisans ne pouvait qu'applaudir qu'une personnalité fortes avec une influence certaine reprenne les rênes de la nation au moment où elle nécessite habileté et fermeté.\r\n\r\nQuelle erreur. Quelle infamie. Donner le bénéfice du doute et observer n'aura apporté que d'amers regrets. Non seulement son règne aura été court et une incarnation manifeste de l'incompétence avec un sens des priorités déplorables. Mais surtout, et c'est là le pire, cela aura crée un précédent. Le Trône est un symbole, quelque chose de sacré, et au moment où Ossan, fusse-t-il un enfant, a été renversé par un coup d'état militaire, la Sainteté de la position et l'aura d'autorité et de stabilité qui orbitait autour de l'institution a été brisée en milles morceaux. Et nous, ceux qui n'avons rien fait pour prévenir ça, qui avons laissés faire et avons laissé sa chance à l'usurpatrice, par dépit, fainéantise ou par manque de moyens, nous sommes rendus tout autant coupables que ses soutiens dans la mise à mort de l'unité de la nation qu'incarnait le maintient de la lignée légitime sur le trône.\r\n\r\nSi la Vizir Tazula n'était point revenue en force avec ses soutients afin de mettre un termes à cette farce, sans doutes aurais-je moi même pris les choses en mains et manoeuvré afin de chasser cette plaie hors de la position sacrée qu'elle a déshonorée et souillée par ses aspirations mal placées. Mais même en remettant Ossan à sa juste position le mal était fait.\r\n\r\nCréer un précédent est le plus terrible des maux car cela prouve à tous et chacun qu'il est possible d'atteindre un certains objectif. Et inévitablement, cela en a inspiré certains qui gorgés de rêves de gloire, d'ambitions démesurées et d'orgueil répugnants se sont rêvés empereur à travers la tempête sans avoir ne serait-ce que les épaules pour tenir la charge titanesque que cela nécessite. Un autre coup d'état était une éventualité certaine à ce stade. Mais les réformes et positions désormais affirmés de la Vizir de retour aux commandes ont achevés de créer la certitude quand à cela. Quelques mois à peine après Zohra et déjà les grands et les puissants, les ténors de ceux qui s'opposent ouvertement ou non à cette vague de réformes pourtant nécessaire, ce par pur factionnalisme, idéologie et intérêts, ont recommencés à conspirer. Zohra n'était plus une option ? Qu'à cela ne tienne, d'autres pouvait faire le travail aussi bien. Les options ne manquaient pas à et dire il y en avait même trop. Beaucoup trop et les dieux en soient loués par ailleurs.\r\n\r\nUne maison divisée est plus à même de s'effondrer. Pour autant, encore faut-il voir venir la menace afin d'en tirer les avantages. Tazula est une femme brillante à la vision de la gouvernance affirmée et raisonnable, c'est pour ainsi dire une personnalité aussi fortes qu'admirable et une chance pour l'Empire qu'elle nous soit venus à cette époque et non pas quelques siècles plus tard. Malheureusement c'est autant une plaie au vue de l'état de chose car si je nourrie secrètement la conviction que la direction qu'elle souhaite prendre est la bonne, ses méthodes sont trop... Rapides et offrent une excuse parfaite aux malcontents de s'élever.\r\n\r\nDe sucroît, aussi brillante soit-elle, la Vizir qui a voué désormais son existence et ses services à Ossan ne peut tout accomplir par elle seule à la fois. Qu'il s'agisse de gouverner Al'Malaq, de réformer Al'Malaq, d'éduquer le souverain légitime d'Al'Malaq ou de prévenir les menaces internes à Al'Malaq contre son autorité et le règne de son protégé... Cela n'est pas possible de tout assumer, le fardeau est trop grand et quiconque se risquerait à chercher à le supporter seul sans avoir convenablement cimenté ses appuis et assuré ses soutiens se risquerait à s'effondrer brutalement sous le poids de la tâche dû à la fatigue ou aux assauts continus des intrigants. \r\n\r\nLes vents d'automnes soufflent depuis peu et déjà les premières cassures se font voir. Les signes, les indices, les on-dits. Tout concorde. Tazula a ses flancs exposés, mis à nue et les serpents se rapprochent chaque jour plus en plus afin de lui infliger une morsure fatale. Les partisans les moins importants ainsi que les exécutants disparaissent les uns après les autres ou pire, se compromettent. Les soutiens adverses remplacent les loyalistes subtilement et peu à peu, les serpents enroulent leurs écaille autour du cou de la grande réformatrice afin de couper court à son zèle.\r\n\r\nEt le temps vient alors à manquer inéluctablement. Les moyens et les motifs sont une chose, mais une action n'advient finalement qu'avec l'occasion parfaite.Et qu'elle occasion ma foi, un plan organisée avec minutie, un chef d'oeuvre d'horlogerie calculé avec précision. Le Général, absent car envoyé à Clara Nocte pour des affaires... Diplomatiques et qui aurait dû revenir avait vu son absence prolongée subtilement par décret afin de l'envoyer à Volheim durant une semaine de plus. Une décision anodine si celle ci n'avait point émanée de la Vizir mais plutôt des conspirateurs courant les ombres. Les aides et principaux officiers ? Envoyés ailleurs ou distraits. Les élus ? Absents eux aussi ou là encore appâté, les brigands s'en prenant au petit peuple étant en effet un problème rampant dans certaines parties du pays.\r\n\r\nSoigneusement tous les principaux acteurs pouvant poser problème ont été écartés. Ne restait que la Grande Vizir elle même qui de son plein gré quitta dans le même temps la capitale afin de se rendre en visite diplomatique. Une grave erreur, qui aurait pu rester sans conséquence si ne serait-ce que le Général n'avait pas été mystifié par de faux ordres. Quand nous parlions de manque de vigilance et de l'impossibilité d'assumer seule tous les fardeaux... Vu des bordures, la chose était aussi ridicule qu'absurde. Personne donc n'avait-il vu venir cela parmi les plus fervents loyalites ? Où ceux ci avaient-ils été amputés de leurs éléments les plus brillants ou aveuglés ? Nous ne le saurons jamais et à cet instant cela importait peu. \r\n\r\nArtificiellement, les conjurés, cette immonde cabale rétrograde avait réussie à créer un miracle de toutes pièces. Une voie royale où ils pouvaient faire presque tout ce qu'il leur plaisait sans réelle opposition crédible, tous ceux en capacité de le faire étant absents de la capitale ou hors jeu. Soyons clair sur un point, lorsque j'ai réuni mes soutient afin de faire le point sur le sujet et les enjoindre à manoeuvrer à mes côtés pour essayer de... régler ce problème et empêcher un désastre. Je savais déjà que la catastrophe était inévitable. L'occasion était trop belle, et les rapports de force trop imposant pour prévenir un nouveau d'état. L'Empereur Ossan, qui était resté derrière dans le Palais, devant être laissé à la garde du Général, était sans protecteur digne de ce nom avec une garde dont la loyauté de plusieurs membres était au mieux douteuse.\r\n\r\nEmpêcher le coup d'état d'arriver n'était pas possible ou plus exactement ce n'était PLUS possible. La seule option qu'il restait, la seule viable, consistait à saborder l'unité derrière cette idée suffisamment afin d'en prendre les rênes. Si l'on ne pouvait faire sans, autant établir en établir les termes pour sauver les meubles. Les patriarches des Silebor ont toujours su se complaire dans les ombres afin de tirer les ficelles pour faire avancer les intérêts qu'ils jugeaient les meilleurs, j'ai ainsi décidé de procéder comme tel à l'image de mes prédécesseurs car c'est là ce que je sais faire le mieux moi même.\r\n\r\nL'avantage lorsque l'on se situe à équidistance sur le plan politique de deux factions se voulant égale en puissance, c'est que ces dernières ont tendance à nous courtiser afin de gagner un avantage, bien que minime sur leur rivale. Tout au moins, cela permet la discussion avec un camp comme de l'autre. Rallier les loyalistes décontenancés et privés de leaders n'a guère été difficile au vue de la situation. Pour le reste, les conjurés se sont sabordés eux même dès l'instant où ils ont omis de se décider sur qui allait prendre le trône parmi leurs multiples candidats. Les humains aux aspirations immenses sont ce qu'ils sont et il n'y a pas de place pour plusieurs égos surdimensionné.\r\n\r\nLes petits points de discorde font les plus belles fractures pour qui sait les exploiter. Tout les conjurés n'avaient pas les mêmes raisons de soutenir le coup de force, de même que tous mes soutiens se sont ralliés à moi car j'ai adapté mon discours et mes offres afin les courtiser presque individuellement. En sachant cela, et en ayant quelques jours à disposition, bien que le délais fut court, cela permis de... Semer le doute et susciter la méfiance entre les différents candidats et leurs soutiens. Subtilement cisailler la cohésion pour récupérer le plus de morceaux possible. Une promesse par ci, quelques généreux dons par là, des semi vérités pour certains, des exagérations et suppositions pour d'autres. Des interlocuteurs qui refusent de s'écouter par méfiance sont isolés par définition et prompt à la cueillette.\r\n\r\nEn fin de compte, lorsque les \"festivités\" tant attendu arrivèrent. Le temps mis à profit avait semble-t-il payé et les rapports de force au sein de l'aristocratie et des puissants qui avaient décidés de... Remettre de l'ordre dans tout cela, avaient pour ainsi dire changés assez radicalement. Incapable d'arriver à un accord, les multiples candidats à la dignité impériale ayant succombé à l'avarice et à l'ambition s'étaient retrouvés incapables de s'accorder et furent abasourdis. Ce fut le moment propice pour sortir du bois. Ils voulaient un nouvel empereur ? Qu'il en soit ainsi. Ils l'auraient.\r\n\r\nMais aucun de ceux qu'ils escomptaient. Hors de question. Ce fut sans doutes mon plus bel accomplissement, un front \"unie\" par un assemblage contre-nature d'idéalistes, de tournes-casaques, de rétrogrades désabusés et de loyalistes mis face au mur. Improbable mais pourtant bien présent et suffisant... Influent pour avoir le dernier mot potentiellement si l'on devait en venir aux mains. Le choix était simple. Un compromis, ou le chaos. Qu'elle idée plaisante que de combattre les incendiaires par leur propre remède.\r\n\r\nLe Trône me reviendrait et pour contenter les uns et les autres, je m'assurerais d'une part autant que faire se peut d'essayer de préserver un semblant de statut quo et de ne point pencher en faveur d'un camp ou l'autre. En plus des diverses promesses de privilèges, compensations monétaire et autres joyeusetés éminement politiques qui n'ont rien à voir avec les querelles partisanes. Ce qui devait principalement satisfaire les rétrogrades et pour les loyalistes de la Vizir, leur maintiens à leurs positions respectives et surtout, le plus essentiel et la clé de voûte qui m'avait permis de les rallier envers et contre tout. Nommer Ossan comme mon héritier désigné et m'assurer de sa protection, ce qui permettait autant d'assurer la succession du trône que de préserver celui ci sur le long termes. C'était tout de même quelque part un énième coup porté à la sainteté du Trône, mais c'était toujours mieux que l'alternative. De surcroît, cela permettrait d'offrir à l'enfant la ressource qui lui faisait le plus cruellement défaut avant de devoir assumer le fardeau de la couronne du temps.\r\n\r\nOh bien évidemment tous ne furent pas ravis et certains protestèrent mais quitte à choisir le statut quo avec quelques avantages où une résistance non anticipée pouvant leur faire manquer leur coup et perdre leurs têtes par la même occasion, la question pour ainsi dire vite répondue pour reprendre les termes d'un marchand en vogue d'Evren. Restait un tout petit détail toutefois. La Vizir elle même qui n'était pas amenée à demeure éternellement en visite diplomatique et qui trouva la capitale bien changée à son retour.\r\n\r\n\r\nElle n'était pas ravie, et c'est là un euphémisme que de présenter les choses comme tel. Pour autant, ses détracteurs n'avaient aucune intention de tolérer son retour en l'état au pouvoir et ses soutiens étaient pour ainsi dire affaiblis et en déroute pour l'heure. Pour autant que faire ? Elle ne pouvait rester Vizir, et l'envoyer en un nouvel exil était le meilleure moyen de courroucer une frange de la population. Et l'on ne pouvait décemment la laisser vaquer à ses occupations sans surveillance... Ne serait-ce que pour sa propre sécurité et car il aurait été... Dommage, de se passer des services de quelqu'un d'aussi brillant. La solution qui fut trouvée fut toutefois salvatrice et pragmatique car cela permettait aussi de prévoir l'avenir. La grande Vizir ne pouvait quand elle était au pouvoir tout accomplir, mais désormais elle n'avait plus autant de responsabilité et ne jurait que par le service d'une seule personne. Autant lui accorder ce souhait là et même plus encore, lui confier le devoir d'achever l'éducation du Prince Héritier Ossan afin qu'il soit prêt lorsque l'inévitable jour où cette farce que je préside chutera d'une manière ou d'autre\r\n\r\nCela finira par arriver, je n'en ai aucun doutes. Mais à défaut de prévenir la chose, je peux gagner du temps et renforcer assez les fondations de l'Empire pour que la tombée de rideau qui m'accablera ne se répète guère nouveau. Plus jamais une nouvelle Zohra, plus jamais un autre Silebor, seule la lignée légitime du sang d'Aldyn perdurera et ce sera pour le mieux.\r\n\r\nMais pour l'heure, le prologue de ce long cheminement plein d'embûche est achevé, désormais la voie en elle même s'étend à perte de vue et la tâche qui m'advient est immense.\r\n\r\nCette fois, c'est mon tour. Mon tour de faire ce qui doit l'être et ne serait-ce que de tenter d'éviter un effondrement complet de la demeure par un pourrissement de ses fondations. Et cela ne s'annonce pas aisé.\r\n\r\nLes dés en sont jetés et nous verrons bien ce qu'il adviendra.\r\n\r\n\r\n

Chronologie simplifiée (Et quelques détails supplémentaires)

\r\n\r\n\r\nAn 0 : Naissance de Ioannes, premier né après de multiples tentatives infructueuse du Patriarche des Silebor et de sa Dame, l'on y verra là un signe de bonne augure à poignée de mois d'intervalles du début de l'âge du renouveau.\r\n\r\n\r\nAn 9 : Tandis que les tuteurs et précepteurs s'enchaînent auprès de l'héritier en titre de la Maison de Silebor, ce dernier voit son paternel entrer à son tour dans la danse afin d'instruire et de transmettre des savoirs et des us à son fils principalement par l'exemple. C'est à cette époque entre autre que Ioannes commence à accompagner son père à la cour et à le suivre tel une ombre, écoutant, mimiquant et prenant note sur ce dernier de façon systématique.\r\n\r\n\r\nAn 20 : La dynastie de Silebor est en deuil, ayant au cours de la même nuit perdu son Patriarche et vu son successeur meurtrie et ne devant une survie sur le fil du rasoir qu'à un miracle dû à un concours de circonstance. La cause : Un séisme sévère que l'on attribut à la Gangrène doublé d'un incendie ayant eut lieu durant le chaos.\r\n\r\n\r\nAn 20 à 21 : Profitant de la convalescence de Ioannes et du décès du Patriarche, un clan rivale lance une série d'offensive sur divers plans afin d'affaiblir les Silebor, ce sont sa mère et ses trois soeurs qui comblent le vide et limitent la casse.\r\n\r\nAn 21 à 40 : Remis en bonne partie de ses blessures, Ioannes est officiellement intronisé comme le Patriarche des Silebor. Informé de ce qu'il est advenu durant sa convalescence, ses objectifs et nécessités vis à vis des siens sont clairs et limpides. Durant alors plus de quinze ans, il s'appliquer à manigancer, administrer et diriger de tel manière à mener une vaste contre-offensive et série de représailles mettant sur les rotules le clan rival et culminant par sa mise en disgrâce ainsi que sa quasi-extinction.\r\n\r\nAn 40 à 50 : La Vendetta menée par Ioannes a porté ses fruits et permis de tailler dans le marbre ses qualité et un côté redoutable indéniable en dépit de sa nouvelle apparence quelque peu mystique, les vautours s'éloignent. Toutefois, cela a aussi attiré le mauvais oeil de la couronne à cause de certains... Débordements. La décennies venant, Ioannes se détache quelque peu de la scène politique et notamment de la cour, gagnant les coulisses afin de faire profil bas et se consacrer à réorienter les efforts familiaux pour poser les bases d'une quête de prospérité.\r\n\r\nAn 50 à 60 : Les temps sont à la consolidation et à l'expansion, pleinement dévoué aux possessions du clan, le Patriarche qui a eut depuis le temps de se faire à son rang, s'applique à accumuler des richesses, acquérir, échanger, négocier, cela d'une main. Tandis que de l'autre, il dépense, se montre charitable et cherche à faire \"amende honorable\" vis à vis du Trône. Le clan de Silebor devient peu à peu une main invisible s'appliquant à user des outils à sa disposition afin de faciliter et supporter les grands projets de l'Empereur, créant les bases d'une nouvelle entente cordiale avec ce dernier.\r\n\r\nAn 60 à 70 : Les temps changent et Ioannes n'est pas aveugle à cela, la société se polarise de plus en plus à mesure que le climat ne cesse de se détraquer toujours plus violemment et de façon imprévisible. Face à cela, il demeure dans le coulisses et ne fait que constater l'effondrement des vieux rapports de force et l'ascension de deux grandes nouvelles factions dans le paysage politique.\r\n\r\nAn 70 à 82 : Clan influent mais demeurant fermement neutre, les Silebor deviennent le visage d'une alternative aux querelles partisanes qui divisent la cour. Les modérés voient ainsi le jour et rassemblent ceux \"qui ne souhaitent pas choisir\" derrière Ioannes.\r\n\r\nAn 83 à 84 (été) : Le coup d'état de Zohra choque autant qu'il intrigue, par pragmatisme, Silebor et ses homologues observent et attendent de voir, mauvais jugement d'espérer quoique ce soit toutefois. Le contre-coup d'état de Tazula est un soulagement, mais déjà les nuages noirs d'une conjuration s'amoncelle, l'heure n'est plus à l'inaction et l'observation.\r\n\r\nAutomne 84 : Une conjuration menée par les détracteurs de Tazula crée une situation idéale où ni la Vizir, ni le Général des armées et ses officiers, ni les élues ne se trouvent à la capitale, leur laissant l'opportunité de déposer l'enfant empereur Ossan afin de nommer quelqu'un d'autre. Profitant de désaccords internes quand à qui mettre sur le trône, Ioannes et ses soutiens ourdissent une contre-conjuration, à grand renfort de bluff, de corruption et d'activité subversives visant à intensifier les divisions, les modérés créent finalement un \"front-unis\" permettant d'imposer un compromis saupoudré de promesses, dons et privilèges qui met finalement conjurés et restes des loyalistes en accord.\r\n\r\nIoannes Sil Silebor deviendra Empereur, et Ossan sera réinstauré en tant que prince héritier. Tazula est ainsi mise devant le fait accompli et se voit proposer en \"compensation\", de devenir la Tutrice de son protégé qu'elle peut ainsi continuer à servir et se dévouer totalement tandis que Silebor, occupant le Trône s'applique à essayer de \"maintenir\" la paix sociale.\r\n"},{"name":"pseudoJoueur","value":"Lord Admiral Daelin"},{"name":"pronomsJoueur","value":"Il / lui"},{"name":"TrucADire","value":"Les gens sont très sympathiques par ici et le forum très bien structuré :v"}
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  • message #5456
Hey ! Tu as largement dépassé le délai des deux semaines, on te laisse jusqu'au 27 octobre pour finir ta fiche avant de devoir l'envoyer dans les abandonnés ! Agonized
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  • message #5693

Validé·e !

Bienvenue parmi nous !

Bonjour,

Masque ? Check.
Canne avec une arme blanche ? Check
Politicien avec une poigne de fer ? Check.

Conformément à l'article 4 alinéa 9 du code du bon coup d'état en Al'Malaq, votre investiture à la tête de l'empire est validée.
Bienvenue dans nos terres, que la force soit avec vous.
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