{"name":"GroupPerso","value":"alMalaq"},{"name":"ChampTitre","value":"Eurydice Sil Solun, Grande Bâtisseuse Impériale"},{"name":"prenomPerso","value":"Eurydice"},{"name":"nomPerso","value":"Sil Solun"},{"name":"titreperso","value":"Grande Bâtisseuse Impériale"},{"name":"originefeat","value":"The Dragon - Mona Finden"},{"name":"nomfeat","value":"The Dragon"},{"name":"iconfiche","value":"https://i.servimg.com/u/f85/19/64/77/15/captur11.png"},{"name":"racePerso","value":"Humaine d’Al’Malaq"},{"name":"ageperso","value":"30 ans"},{"name":"metierPerso","value":"Grande Bâtisseuse Impériale"},{"name":"LieuNaissance","value":"Evren, Empire d'Al'Malaq"},{"name":"genreperso","value":"Féminin"},{"name":"pronomsperso","value":"Elle"},{"name":"orientationperso","value":"Bisexuelle"},{"name":"manicheismeperso","value":"Diligence"},{"name":"magieperso","value":"Sceaux"},{"name":"aptitudeperso","value":"Touchée par les éléments [Géomancie : Métaux]"},{"name":"habilitesperso","value":"Résumé des compétences :\r\n\r\n- Eurydice est une métallomancienne\r\n- Eurydice est une mage des sceaux : elle peut graver des bénédictions et sur des surfaces et les activer pour donner des bonus à ses alliés, des malus à ses adversaires, ou altérer les propriétés d’un lieu ou d’un objet.\r\n\r\nIl y a de la magie dans le murmure des vents, le roulis des vagues, les tumultes de la terre et le crépitement du feu. Depuis des générations, les nomades d’Al’Malaq observent avec attention les phénomènes terrestres et célestes afin d’en saisir la musique et les vibrations. De ces observations patientes de l’univers qui les entouraient, les nomades en tirèrent un alphabet ésotérique et une manière bien à eux de mettre en prose les transformations de l’univers et de les sublimer. Pendant des siècles, les nomades créèrent des poèmes et des histoires à la gloire de l’univers, la structure des mots se mêlant subtilement aux vibrations du monde jusqu’à ce que les nomades fussent capables d’influer sur leur environnement par l’art délicat de la calligraphie.\r\n\r\nLa magie des sceaux des Sil Solun découle de cet art calligraphique patient, fait de poèmes, de lettres et de louanges, mélangés à des symboles ésotériques sous les formes douces et délicates de belles arabesques dont on retrouve les traces dans certains édifices malaqiis. Afin de faire advenir cette magie, le praticien doit écrire sur un support quelconque la formule – qui est généralement une ode à la beauté de l’univers -. La magie blanche s’inscrit alors dans ces formules et s’active une fois déclamée ou touchée\r\n\r\nLa magie de ces sceaux réalisés à l’encre, au ciseau à pierre ou même à l’aide de pigments permet à son utilisateur de générer des effets de magie blanche. Un poème louant la force des guerriers d’Al’Malaq gravé à la pointe sur un bouclier permettra, une fois déclamé, de renforcer le bras de son porteur pour qu’il tienne bon quelques instants de plus. Une colonne de temple, gravée de symboles louant la dureté du marbre l’ayant engendrée, sera protégée pendant quelques années des éléments. Un édifice dont les poutres ont été gravées de symboles évoquant la fugacité de la matière face aux éléments sera plus à même de se détériorer. Un bandage tissé de symboles d’apaisement accompagnera le blessé dans le traitement de la douleur. Une épée gravée deviendra temporairement plus tranchante et plus légère. \r\n\r\nChez les Sil Solun, l’expression « gravé dans le marbre », n’est pas qu’une manière de mettre en image l’immuabilité d’une chose : elle est une réalité ésotérique importante. Les arabesques tracées par les Sil Solun peuvent perdurer avec le temps, en fonction de plusieurs aspects : la virtuosité de la calligraphie et de l’incantation, la qualité du support, la fréquence d’utilisation des sceaux, … Une calligraphie réalisée à l’encre à même le sol poussiéreux produira des effets rapides, mais peu pérennes. A contrario, une gravure patiente réalisée à la feuille d’or et à la pointe sur du marbre de qualité sera à même de durer, mais prendra longtemps à réaliser.\r\n\r\nLes mots, comme la magie, sont éphémères, et même gravés, ils finissent par disparaître. C’est pourquoi les Sil Solun ne sont pas des enchanteurs et ne créent pas d’objets magiques : leur magie doit être entretenue pour durer. Elle doit vivre et perdurer dans la répétition des gestes et des paroles qui l’ont engendré. C’est une magie discrète, à cheval entre l’acte de foi et un amour infini pour la Création et ses merveilles, mais très efficace pour générer des effets de magie blanche. \r\n\r\nLa Maison Sil Solun est celle des bâtisseurs de merveilles. A ce titre, elle tire une grande fierté de son expertise en matière de métallomancie et d'architecture. Les bâtisseurs de la Maison Solun sont des géomanciens avisés et patients, qui ont développé depuis les débuts de l’Empire un savoir-faire précieux pour le Trône Impérial. Experts en fortifications et en architectures grandioses, les membres de la Maison Solun forment leurs enfants depuis des générations à l’art de manipuler les éléments pour façonner le paysage impérial. Eurydice ne déroge pas à la règle. Éduquée à reprendre le flambeau familial comme ses frères et soeurs, elle fait partie des métallomanciennes les plus performantes de sa génération.\r\n\r\nEurydice, en tant qu’héritière de la Maison Solun, est le récipiendaire de ces traditions magiques ancestrales. Formée à manipuler l’art délicat de la magie des métaux, la jeune femme s’est vue aussi remettre le savoir des sceaux qui fait la fierté de sa famille. Après de longs et patients entraînements, Eurydice est devenue une experte dans l’art de façonner les métaux et de les enchanter avec des sceaux magiques.\r\n\r\nLa Bâtisseuse Impériale a beau être une magicienne de talent, elle ne combat jamais à la loyale. Ses ancêtres ont suffisamment payé le prix du sang lors des Guerres Elémentaires et ont développé des styles de combat privilégiant les affrontements rapides et décisifs ou les tactiques d’attrition plutôt que les combats grandioses et épiques.\r\n\r\nLa demoiselle s’entraine durement tous les jours. Ses compétences ont été acquises à force de travail et de passion, pas parce qu’elle est naturellement douée. Elle veille cependant à rester discrète dans l’utilisation de ses dons et dans l’aura qu’elle dégage, préférant prendre de cours ses ennemis, qui auront tendance à sous-estimer ce brin de jeune femme au sourire avenant.\r\n"},{"name":"tailleperso","value":"1.80m"},{"name":"poidsperso","value":"75kg"},{"name":"signesDistinctifs","value":"1- Noble de naissance, nomade par héritage : Eurydice porte des tenues qui symbolisent à la fois son rang et la réputation de sa Maison. Elle porte en permanence sur elle des bijoux de qualité, ainsi que des protections en métal léger qui lui servent à se préserver des attaques potentielles. Eurydice porte le blanc et le noir lorsqu’elle est en fonction. Les couleurs de sa famille sont le bleu et l’or. Lorsqu’elle n’est pas en fonction, Eurydice porte les vêtements traditionnels des nomades de l’eau et des vents, bien plus pratiques pour se déplacer dans le désert d’Al’Malaq et sur les eaux. \r\n\r\n2- Grande Bâtisseuse Impériale sous pression : Les cernes qu’elle cache sous une bonne couche de maquillage de de kohl sont constitutives de la charge qui est la sienne et des espoirs placés par sa famille dans la réussite des enfants Sil Solun. Elle cache son état de fatigue et son stress, espérant qu’elle pourra tenir sous la pression de sa nouvelle charge. La Grande Bâtisseuse Impériale a été nommée par défaut … et personne ne s’attendait à ce qu’elle tienne aussi longtemps à ce poste. Mais cette pression constante et les intrigues politiques qui gravitent autour d’elle ne font que l’éroder petit à petit. \r\n\r\n3- Elevée sous le soleil d’Al’Malaq : les membres de la Maison Sil Solun ont, comme de nombreux Malaqi, la peau sombre entre le bronze et l’ébène et les cheveux noirs de jais. Eurydice ne déroge pas à la règle et cette particularité fait qu’elle est immédiatement reconnaissable comme une citoyenne impériale. Ses gestes et son maintien sont parfaitement étudiés et sont le fruit d’une éducation noble ayant le sens des convenances. "},{"name":"factsperso","value":"1- Eurydice porte le nom de son arrière-grand-mère. Le Sil dans son nom est une particule nobiliaire pouvant être assimilée à un “de”. Solun est le nom de sa ville natale et des terres de sa Maison. \r\n\r\n2 - Eurydice a été désignée Grande Bâtisseuse Impériale à l’âge de 30 ans, ce qui en fait officiellement la plus jeune personne à occuper ce poste selon les archives impériales. Sa nomination ne fait cependant aucunement l’unanimité et elle découvre à ses dépends que son prédécesseur n’a pas laissé le poste dans un très bon état.\r\n\r\n3- Eurydice a été formée à la métallomancie et à l’utilisation des sceaux mystiques malaqii. En tant que noble, elle a été éduquée à l’académie militaire de la capitale et sait manier les armes créées au sein de l’Empire. Eurydice a suffisamment de jugeotte pour ne pas faire l'étalage de ses pouvoirs et se faire passer pour plus inoffensive qu'elle ne l'est. \r\n\r\n4- La Maison Sil Solun a été aux côtés de l’Empereur d’Al’Malaq il y a trois siècles. Les archives de la Maison racontent que la Maison Sil Solun a payé le prix fort en vies humaines durant les Guerres Elémentaires. Les plus vieux Elementaires se souviennent que les nomades qui forment aujourd'hui la Maison Sil Solun ont rompu les liens qui les unissaient aux clans élémentaires pour sauver leurs vies. Une rancune est encore présente entre les anciens nomades et les Elémentaires ayant survécu aux guerres : ces derniers ont encore du mal à pardonner leur trahison.\r\n"},{"name":"traitcaract","value":"Travailleuse - Croyante - Dévouée - Curieuse - Futée - Patiente - Avenante - Surmenée - Optimiste "},{"name":"caractereperso","value":"Eurydice est l’une des héritières de la Maison Sil Solun et à ce titre, l’Empire et sa Maison attendent de grandes choses d’elle. Figure avenante et diligente de l’Empire, mademoiselle Sil Solun a été élevée dans l’idée que l’Empire d’Al Malaq était un phare de savoir et de stabilité dans la nuit que traverse ce monde. Habituée aux déserts et aux océans, Eurydice est une femme d’un naturel avenant qui fait de son devoir envers sa nation et sa Maison une priorité de chaque instant. \r\n\r\nFaçonnée par les traditions d’Al Malaq et le climat désertique et marin, Eurydice est une personne en qui l’on peut avoir toute confiance pour mener à bien les tâches qui lui sont confiées. Récemment promue Grande Bâtisseuse Impériale, elle prend sa fonction avec sérieux, malgré les problèmes liés à son jeune âge et à l’état dans lequel son prédécesseur a laissé la fonction impériale. \r\n\r\nEurydice est un esprit vif et appliqué. Formée à la magie depuis sa plus tendre enfance, elle est curieuse et a passé au peigne fin nombre de rayonnages des bibliothèques impériales. Constructrice dans l’âme, Eurydice a appris l’art patient et délicat de la construction des édifices impériaux au sein de la capitale, ce qui lui a permis d’acquérir un excellent sens pratique et surtout, de comprendre qu’elle devait mettre la main à la pâte si elle voulait se faire respecter. \r\n\r\nAux yeux d’Eurydice, le monde est un endroit dangereux, où s’amoncèlent les horreurs les plus étranges, mais aussi les merveilles les plus incroyables. Ayant à coeur de peupler le monde de nouvelles merveilles, Eurydice considère qu’il est de son devoir d’être un rempart contre la corruption qui s’est emparée du monde. La Grande Bâtisseuse est persuadée que c’est en consolidant les traditions impériales et en rivalisant d’ingéniosité avec ses concurrents qu’Al’Malaq pourra émerger de sa torpeur et de l’instabilité qui règne en son sein. \r\n\r\nFidèle au Trône Impérial tout comme l’est sa famille, Eurydice fait partie de ces nobles qui exècre l’oisiveté. Pour elle, tout citoyen de l’Empire se doit d’oeuvrer à la prospérité commune et elle reste persuadée que les incessantes querelles politiques sont ce qui enfoncent le pays. Malheureusement, bien qu’elle n’apprécie pas participer au jeu politique, sa fonction fait qu’elle est obligée de se prêter à ce jeu … dans un univers où de plus gros poissons nagent depuis plus longtemps qu’elle. Elle n’est pas spécialement douée à ce jeu et trébuche régulièrement, mais elle apprend … dans la douleur. \r\n\r\nEurydice a été élevée dans le foisonnement de divinités qui anime la vie religieuse malaqii. Observant le dogme impérial avec respect et dévotion, la jeune femme rend ses hommages aux divinités en tant et en heures, pour le plus grand bonheur des prêtres malaqii. \r\n\r\nMalgré son caractère avenant et entier, mademoiselle Sil Solun commence à accuser le poids des espoirs qui sont placés sur ses épaules. Sa famille et ses pairs attendent d’elle qu’elle soit parfaite et totalement dévolue à son rôle, mais cette injonction commence à épuiser la jeune femme. Eurydice doit gérer à la fois son nouveau rôle au sein de la cour impériale, mais aussi faire en sorte que les affaires familiales fleurissent, ce qui commence à être beaucoup, même pour une métallomancienne de talent. \r\n\r\nEurydice est loin d’être naïve, mais elle cherche à voir le bien dans les gens. En un mot comme en cent : elle est totalement inadaptée à la politique impériale. Promue pour être un sourire et une haute fonctionnaire sans grande ambition, la jeune femme cherche pourtant à se battre pour pouvoir être plus que ce que les politiciens qui l’ont mise à sa position attendent d’elle. \r\n"},{"name":"histoireperso","value":"Lorsque les Guerres Elémentaires mirent l’Empire d’Al’Malaq à feu et à sang, nombreux furent ceux qui répondirent à l’appel de l’Empereur pour tenir tête aux Seigneurs Elémentaires. Peuple des vents et des marées lié aux Elémentaires depuis des générations, les nomades du clan Solun décidèrent de trahir leur allégeance envers les Seigneurs Elémentaires pour suivre l’Empereur, persuadés qu’il empêcherait un génocide à l’échelle de l’Empire. Se joignant aux forces impériales, les Solun apportèrent à l’Empire leur savoir en matière de magie élémentaire, mais payèrent le prix fort de leur engagement. \r\n\r\nQuand la poussière retomba et que les Seigneurs Elémentaires furent enfermés dans les profondeurs, les nomades Solun se tenaient aux côtés de l’Empereur, bien qu’exsangues. Auréolés de gloire et du prestige de la victoire, ils se virent confier des terres et devinrent l’une des Maisons d’Al’Malaq. Ils s’installèrent à Evren et firent ce que tous bons citoyens de l'Empire auraient fait à cette époque : ils cultivèrent leur jardin. \r\n\r\nLa Maison Sil Solun pansa ses plaies loin de l’agitation de la cour impériale. Ses descendants abandonnèrent peu à peu la vie nomade et se sédentarisèrent, offrant à leurs enfants des demeures façonnées à l’aide de la géomancie.Pendant plusieurs siècles, les descendants des Solun tentèrent de s’inscrire dans la politique impériale, mais se heurtèrent à plusieurs problèmes : anciens nomades devenus nobles, ils mirent des décennies à s’acclimater aux fastes et aux coutumes de la cour impériale. Mais plus que tout, les Elémentaires renégats ayant survécu à la guerre ne leur pardonnèrent pas leur trahison.\r\n\r\nLa Maison Sil Solun continua à prospérer à l'ombre des palmiers de la capitale et bien que la Maison fut reléguée au rang de Maison mineure, les Sil Solun parvinrent à recouvrer leurs forces. A jamais changés par leur assimilation dans la culture malaqii, les Sil Solun devinrent des citoyens de l’Empire, au même titre que toutes les autres peuplades sous la gouverne de l’Empereur. Ils ne gardèrent de leurs traditions nomades que leurs histoires et leurs coutumes, troquant leurs tentes et leurs caravanes pour les havres de marbres et les palais arborés. \r\n\r\nMalheureusement, les anciens nomades, malgré leurs savoirs et leur utilité au sein de l’Empire, ne parvinrent jamais à se hisser dans les hautes sphères de la cour. Manquant de sens politique, les Sil Solun furent progressivement écartés des positions les plus intéressantes et continuèrent à s’occuper de leurs jardins, en fidèles serviteurs de l’Empire. Entretenant leurs dons en matière de géomancie et bâtissant quelques merveilles d'Al'Malaq, la Maison Solun entretint un prestige discret, mais jamais usurpé, se contentant de faire ce qu’elle savait faire de mieux : prospérer à l’abri des intrigues de la cour. \r\n\r\nEurydice Sil Solun est née en 54 de l’ ge du Renouveau. Première des quintuplées de la branche principale de la famille, Eurydice a grandi dans un environnement particulièrement propice au développement de ses dons, sur les halls ancestraux des Sil Solun. Formée dès son plus jeune âge à l’étiquette, elle passa son enfance dans les belles demeures de la capitale et sur les docks, à naviguer sur de frêles esquifs. Dès que leur don pour la magie fut confirmé, les soeurs Sil Solun furent emmenées dans les halls de leurs ancêtres et instruites aux arts de la magie. \r\n\r\nLes cinq sœurs Sil Solun ne ressortirent de leur formation qu’à leur majorité et furent séparées, envoyées aux quatre coins de l’Empire pour servir le trône impérial. Eurydice entra à l’Ecole Militaire, dans la section des mages de guerre. Élève appliquée, elle intégra rapidement le cursus des Bâtisseurs, les ingénieurs militaires spécialisés dans la construction des fortifications et des grands édifices, où ses talents de métallomancienne furent grandement mis à contribution.\r\n\r\nÀ la fin de ses études, Eurydice fut employée par le trône impérial et l'armée pour aider à concevoir et bâtir aussi bien des forteresses que des bâtiments publics. S'illustrant pour son sens pratique et la fiabilité de ses ouvrages, elle grimpa lentement les rangs des Batisseurs de l'Empire. Basée à Evren, elle aida à renforcer les murailles de la cité et mis en oeuvre quelques chantiers de fortifications afin de renforcer les défenses d’Al’Malaq face à la recrudescence de la piraterie. \r\n\r\nElle se serait contentée de cette vie à enchaîner les projets architecturaux pour Al'Malaq si la conjuration contre Tazula n’avait pas chamboulé son existence. Lorsque la conjuration déposa les précédents occupants du trône, une partie de l'administration impériale fidèle à l'ancienne Impératrice régente et son fils fut \"remerciée\" pour ses bons et loyaux services, ce qui créa une vacance dans les postes de pouvoir. Les modérés s’accordèrent pour dire que le poste de Grand Bâtisseur Impérial, occupé jusqu’à présent par une suprémaciste ayant eu la mauvaise idée de ne pas prendre sa retraite au bon moment, se devait de revenir à une personne dont on savait qu’elle ne ferait pas de vagues et qu’elle serait, au besoin, aisément manipulable ou remplaçable.\r\n\r\nEurydice fut désignée par Ioannes Sil Silebor et ses partisans comme la nouvelle Grande Bâtisseuse Impériale. Non impliquée dans la vie politique de la cour et venant d’une Maison à l’écart du pouvoir impérial, sa nomination permit à Ioannes de contenter ses soutiens et ses détracteurs. Eurydice fut nommée au poste de Grande Bâtisseuse Impériale à peine la trentaine arrivée, ce qui fit automatiquement d’elle la personne la plus jeune et la moins préparée à occuper ce poste dans les annales de l’histoire impériale. Servant de faire-valoir à la nouvelle politique conciliatrice et avisée de Ioannes, Eurydice accepta ce cadeau empoisonné et prit ses fonctions dans ce grand bain rempli de requins qu’était la cour impériale. \r\n\r\nElle n’était clairement pas préparée à cette fonction. Son prédécesseur avait laissé la fonction dans une gabegie sans nom. Les grands chantiers étaient à l’arrêt et les finances telles des tonneaux percés. Quant à la fonction en elle-même, elle avait été salie par des années de mauvaises pratiques des clercs. L’ancienne fonctionnaire semblait s’être enfermée dans des chantiers de fouilles dans le désert, oubliant son entourage et les responsabilités de sa fonction. Eurydice tenta de mener tant bien que mal sa barque au milieu des intrigues de la cour, tout en restaurant à la fonction son prestige d'antan. Et il y a fort à faire ! Les édifices de l’Empire sont décrépis, l’administration percluse de fonctionnaires corrompus … Sous ses dehors de phare de civilisation, l’Empire semble de plus en plus fragile. \r\n\r\nMalgré les difficultés qui s’amoncèlent et sa position précaire au sein de l’organigramme impérial, Eurydice tient bon. Nombreux sont ceux qui voudraient l’utiliser, ou la voir chuter pour être remplacée par ses concurrents directs … Mais elle tient bon.\r\n"},{"name":"pseudoJoueur","value":"Mood"},{"name":"pronomsJoueur","value":"Aucune importance"},{"name":"TrucADire","value":"Rien de particulier"}