Asrasterin du Néant
Ultime question : Vous prenez bien vos traitements ? - END.
Asrasterin du Néant
Asrasterin du Néant
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
Flamme Noire de Clara Nocte - Héritière du Néant
Âge :
200
Race·s :
Elfe
Métier :
Inquisitrice ( Mage de bataille - Capitaine d'escadron - Artillerie)
Magie·s :
Magie Élémentaire - Élémentaire - Pyromancie
Nom de l'oeuvre :
A court of Thorns and Roses
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Feyre Archeron
Manichéisme :
diligence
Liges :
550
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Asrasterin du Néant
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Asrasterin du Néant
- message #11605
feat.
END
Eté 85.
Voilà que l’été chasse le printemps, quelques mois après avoir survécu à cette lame traîtresse et à présent que tout avait été réglé - pour ce qui est de l’administration en tout cas -, il fallait bien reprendre ton rôle, c’était toujours mieux que de te laisser dépérir dans ta demeure. Et pour se faire, on te confie une tâche des plus simples, un simple travail de patrouille à Iter Caedis certes, mais il n’y a aucune raison que cela tourne mal. Tu n’es pas seule, tu as une poignée de garde sous tes ordres.
Si c’est le genre de chose qui sont largement à ta portée, ce n’est pas ce que tu préfères faire, la population n’apprécie pas ce que tu as pu faire par le passé, et tu ne saurais leur en vouloir. Pour beaucoup d’entre eux tu n’es que la flamme noire, plus qu’une simple inquisitrice à la solde du pouvoir. Tu te contentes d’avancer dans les ruelles étroites, ne regardant que droit devant toi, tes incantations se dessinent en filigranes dans ton esprit, sans que tu ne matérialise ta magie. Simplement, tu ne peux te permettre de baisser ta garde, pas après cet événement. Mais tu n’espères toutefois pas que cela se produise, il sera difficile pour toi de te battre dans un endroit aussi exigu.
Tu n’aimes pas cette ville, ni ce qu’elle est, ni ce qu’elle incarne, tu as sans doute un problème avec les endroits trop mécanisés, riches en technologie. Ou peut-être est-ce simplement la modernité ?
Échangeant quelques mots avec les autres, tu fais le choix de t’éloigner un peu du groupe, voulant t’accorder un peu de temps pour réfléchir. Même sans porter l’armure d’argent typique de l’inquisition - tu préfères des tenues bien plus légères mêlant le tissu et le cuir, bien que conservant quelques touches d’argent -, à ton malheur tu es reconnaissable, que ce soit par les tatouages recouvrant ton corps jusqu’aux bouts des doigts ou tes cheveux obsidiens ou se mêlent le mercure.
Tu aurais dû devenir la veuve la plus joyeuse qui soit à la mort de ton époux, après presque deux siècles de violence et de mépris, tu aurais dû te réjouir de ne pas avoir eu à le tuer toi-même. C’était presque effroyable de te voir si malheureuse d’une solitude qui est pourtant salutaire. Non, tu es simplement bien trop dans les bonnes moeurs, une créature respectable, coincée dans le carcan des conventions immondes qui peuvent régir le monde. Althesdyr était le premier, le seul et l’unique, c’est ainsi, alors tu es malheureuse et à plus de deux siècles tu ne demandes rien d'autre que la paix. Et il n’y a que ton dernier né - bien trop jeune du haut de ses six ans - qui ne comprend pas ce qu’il se passe et à qui il ne faut pas avouer l’odieuse vérité. Le bonheur d’un enfant ne mérite-t-il pas quelques sacrifices, même si ce dernier repose sur un mensonge ?
L’on te veille comme le lait sur le feu, mais tu as encore besoin de ces moments qui n’appartiennent qu’à toi, même s’ils durent peu. Tu es aimée, même si tu te doutes que c’est pour t’empêcher d’exploser. Tu n’as plus l’esprit si embrumé par les sels et l’éther que tu as pris l’habitude de consommer pour trouver le sommeil, alors la garde s’abaisse un instant pour plonger sur la ville endormie.
Voilà que l’été chasse le printemps, quelques mois après avoir survécu à cette lame traîtresse et à présent que tout avait été réglé - pour ce qui est de l’administration en tout cas -, il fallait bien reprendre ton rôle, c’était toujours mieux que de te laisser dépérir dans ta demeure. Et pour se faire, on te confie une tâche des plus simples, un simple travail de patrouille à Iter Caedis certes, mais il n’y a aucune raison que cela tourne mal. Tu n’es pas seule, tu as une poignée de garde sous tes ordres.
Si c’est le genre de chose qui sont largement à ta portée, ce n’est pas ce que tu préfères faire, la population n’apprécie pas ce que tu as pu faire par le passé, et tu ne saurais leur en vouloir. Pour beaucoup d’entre eux tu n’es que la flamme noire, plus qu’une simple inquisitrice à la solde du pouvoir. Tu te contentes d’avancer dans les ruelles étroites, ne regardant que droit devant toi, tes incantations se dessinent en filigranes dans ton esprit, sans que tu ne matérialise ta magie. Simplement, tu ne peux te permettre de baisser ta garde, pas après cet événement. Mais tu n’espères toutefois pas que cela se produise, il sera difficile pour toi de te battre dans un endroit aussi exigu.
Tu n’aimes pas cette ville, ni ce qu’elle est, ni ce qu’elle incarne, tu as sans doute un problème avec les endroits trop mécanisés, riches en technologie. Ou peut-être est-ce simplement la modernité ?
Échangeant quelques mots avec les autres, tu fais le choix de t’éloigner un peu du groupe, voulant t’accorder un peu de temps pour réfléchir. Même sans porter l’armure d’argent typique de l’inquisition - tu préfères des tenues bien plus légères mêlant le tissu et le cuir, bien que conservant quelques touches d’argent -, à ton malheur tu es reconnaissable, que ce soit par les tatouages recouvrant ton corps jusqu’aux bouts des doigts ou tes cheveux obsidiens ou se mêlent le mercure.
Tu aurais dû devenir la veuve la plus joyeuse qui soit à la mort de ton époux, après presque deux siècles de violence et de mépris, tu aurais dû te réjouir de ne pas avoir eu à le tuer toi-même. C’était presque effroyable de te voir si malheureuse d’une solitude qui est pourtant salutaire. Non, tu es simplement bien trop dans les bonnes moeurs, une créature respectable, coincée dans le carcan des conventions immondes qui peuvent régir le monde. Althesdyr était le premier, le seul et l’unique, c’est ainsi, alors tu es malheureuse et à plus de deux siècles tu ne demandes rien d'autre que la paix. Et il n’y a que ton dernier né - bien trop jeune du haut de ses six ans - qui ne comprend pas ce qu’il se passe et à qui il ne faut pas avouer l’odieuse vérité. Le bonheur d’un enfant ne mérite-t-il pas quelques sacrifices, même si ce dernier repose sur un mensonge ?
L’on te veille comme le lait sur le feu, mais tu as encore besoin de ces moments qui n’appartiennent qu’à toi, même s’ils durent peu. Tu es aimée, même si tu te doutes que c’est pour t’empêcher d’exploser. Tu n’as plus l’esprit si embrumé par les sels et l’éther que tu as pris l’habitude de consommer pour trouver le sommeil, alors la garde s’abaisse un instant pour plonger sur la ville endormie.
Ultime question : Vous prenez bien vos traitements ? - END.