Asrasterin du Néant
Quels drôles de métiers que les métiers d'argent. - Allegro.
Asrasterin du Néant
Asrasterin du Néant
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
Flamme Noire de Clara Nocte - Héritière du Néant
Âge :
200
Race·s :
Elfe
Métier :
Inquisitrice ( Mage de bataille - Capitaine d'escadron - Artillerie)
Magie·s :
Magie Élémentaire - Élémentaire - Pyromancie
Nom de l'oeuvre :
A court of Thorns and Roses
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Feyre Archeron
Manichéisme :
diligence
Liges :
610
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"Flamme Noire de Clara Nocte - Héritière du Néant","age":"200","races":"Elfe","metier":"Inquisitrice ( Mage de bataille - Capitaine d'escadron - Artillerie)","magies":"Magie Élémentaire - Élémentaire - Pyromancie","manicheisme":"diligence","taille":"165 cm","poids":"45 kg","orientation":"Hétérosexuelle","fichedepresentation":"","nomdeloeuvre":"A court of Thorns and Roses","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Feyre Archeron","icon":"https://i.servimg.com/u/f29/19/56/15/07/image119.png","iconalt":"","autrescomptes":""}
Asrasterin du Néant
dévoiler
masquer
Asrasterin du Néant
- message #11026
feat.
Allegro
Tu le crains, tu n’as jamais jamais eu le goût pour les papiers, c’est une tâche que tu juges profondément rébarbative, en fait tu laissais bien trop cette délicate tâche aux mains de ton époux, c’était lui le pilier de la famille qui avait un regard sur tout et organisait la maison d’une main de maître, te laissant bien peu de place. N’allez pas croire que cela ne te convenait pas, bien au contraire. Au moins tu n’as pas à te plaindre de ne rien retrouver, tout étant soigneusement organisé, classé, rangé. L’Inquisition aime l’ordre, jusque dans la vie privée. À présent te voilà seule, dans une maison trop grande et dépeuplée - ta précieuse descendance majoritairement anticipée ou occupée à quelques tâches dont tu n’as pas de raison de connaître la nature -. Sommeillant sur une montagne de biens et d’or dont tu n’as que faire et par-dessus tout aucune idée de comment gérer cet héritage.
Tu n’as rien dit à sa mort, tout aussi étrange qu’elle puisse être, simplement après l’enterrement - en trop grande pompe à ton goût - tu es rentrée et les portes de la noble demeure ont été refermées. Ta peine ou tes émotions - bien que le mariage n’ait pas été heureux -, tout ça tu le garde pour toi, ça ne s’annonce pas, cela ne se fait pas d’en parler. Rapidement revenue au barrage - encore là où tu te sens le mieux. Et si une lame traîtresse manqua de frapper une fois encore au printemps, au moins tu as eu la décence de survivre.
D’ordinaire tu restes enfermée dans tes appartements, feignant de faire la morte, dormant une grande partie de la journée sous l'œil complice de tes serviteurs et des quelques proches qui espèrent te voir sortir de ton asthénie. Ils jouent le jeu, disent à ceux qui espèrent une visite que tu as du vent dans la tête, ou simplement que tu n’es pas parfaitement remise de cette lame traître, ce qui n’est pas réellement un mensonge.. Les plaies ont guéri oui, pas l’esprit. En fait tu n’es simplement pas faite pour rester assise, recevoir, être une jolie fleur dans un vase.. Tu ne rêves que d’action même si cela comporte des inconvénients, retourner accomplir ton devoir, tout plutôt que d’être aux prises avec tes pensées de plus en plus envahissantes.
Sans hésiter, tu as fouillé dans les contacts de l’inquisiteur pour trouver précisément la personne la plus adaptée lorsqu’il est question d’argent, faisant parvenir à cette dernière une délicate demande de rencontre, qui obtient bien rapidement une réponse positive. Tu as laissé les choses traîner bien trop longtemps, depuis l’automne même, et c’est précisément cette idée qui te pousse à t’aventurer hors de ton antre, et c’est en noble que tu la quittes. Dans une robe évanescente d’un blanc impécable qui te rend honneur, qui fait ressortir à merveille tes cheveux sombres qui retombent dans ton dos dans une cascade mêlant l’obsidienne et le mercure.
C’est donc avec l’intendant, lui-même chargé des livres de comptes les plus utiles, et de tout ce qui aurait dû être ouvert au décès de ton mari, tu n’as pas réellement eu le courage de le faire. Et de quelques gardes, largement bienvenus depuis les récents évènements. Et tu te rends compte que c’est plus un comptable doublé d’un notaire qu’il t’aurait fallu, enfin tu n’en connaissais aucun..
Un soupir las, avant de pousser la porte du ministère des finances, il n’y a guère que le clapotement de tes chaussures dans le grand hall, avant que l’on accepte de te guider, jusqu’au bureau de celui que tu visites.
Tu t’offres au regard de l’automate, droite, presque militairement mais avec tout de même cette attitude un peu gauche de ceux qui n’ont pas tant l’habitude de fréquenter les plus belles créations noctems. «Merci d’avoir accepter de me recevoir, surintendant. » Il y a un peu de distance dans tes mots, tu essayes de faire bonne figure de toute évidence, alors que tu n’es guère plus qu’un fantôme hantant sa demeure, et même le meilleur maquillage du monde ne saurait parfaitement dissimuler la fatigue.
Ton regard se perd quelques instants dans la pièce, tandis que tu t’installes, reprenant rapidement parole. «Comme vous le savez, ma maison est dans une position délicate vis-à-vis de ses finances, ainsi que quelques légers problèmes de succession. » L’argent ne manque pas, bien au contraire, mais il te reste sept fils et une fillesà qui reviendront l’entièreté de la fortune de leur géniteur, toi tu n’en veux pas une seule lige.
Tu n’as rien dit à sa mort, tout aussi étrange qu’elle puisse être, simplement après l’enterrement - en trop grande pompe à ton goût - tu es rentrée et les portes de la noble demeure ont été refermées. Ta peine ou tes émotions - bien que le mariage n’ait pas été heureux -, tout ça tu le garde pour toi, ça ne s’annonce pas, cela ne se fait pas d’en parler. Rapidement revenue au barrage - encore là où tu te sens le mieux. Et si une lame traîtresse manqua de frapper une fois encore au printemps, au moins tu as eu la décence de survivre.
D’ordinaire tu restes enfermée dans tes appartements, feignant de faire la morte, dormant une grande partie de la journée sous l'œil complice de tes serviteurs et des quelques proches qui espèrent te voir sortir de ton asthénie. Ils jouent le jeu, disent à ceux qui espèrent une visite que tu as du vent dans la tête, ou simplement que tu n’es pas parfaitement remise de cette lame traître, ce qui n’est pas réellement un mensonge.. Les plaies ont guéri oui, pas l’esprit. En fait tu n’es simplement pas faite pour rester assise, recevoir, être une jolie fleur dans un vase.. Tu ne rêves que d’action même si cela comporte des inconvénients, retourner accomplir ton devoir, tout plutôt que d’être aux prises avec tes pensées de plus en plus envahissantes.
Sans hésiter, tu as fouillé dans les contacts de l’inquisiteur pour trouver précisément la personne la plus adaptée lorsqu’il est question d’argent, faisant parvenir à cette dernière une délicate demande de rencontre, qui obtient bien rapidement une réponse positive. Tu as laissé les choses traîner bien trop longtemps, depuis l’automne même, et c’est précisément cette idée qui te pousse à t’aventurer hors de ton antre, et c’est en noble que tu la quittes. Dans une robe évanescente d’un blanc impécable qui te rend honneur, qui fait ressortir à merveille tes cheveux sombres qui retombent dans ton dos dans une cascade mêlant l’obsidienne et le mercure.
C’est donc avec l’intendant, lui-même chargé des livres de comptes les plus utiles, et de tout ce qui aurait dû être ouvert au décès de ton mari, tu n’as pas réellement eu le courage de le faire. Et de quelques gardes, largement bienvenus depuis les récents évènements. Et tu te rends compte que c’est plus un comptable doublé d’un notaire qu’il t’aurait fallu, enfin tu n’en connaissais aucun..
Un soupir las, avant de pousser la porte du ministère des finances, il n’y a guère que le clapotement de tes chaussures dans le grand hall, avant que l’on accepte de te guider, jusqu’au bureau de celui que tu visites.
Tu t’offres au regard de l’automate, droite, presque militairement mais avec tout de même cette attitude un peu gauche de ceux qui n’ont pas tant l’habitude de fréquenter les plus belles créations noctems. «
Ton regard se perd quelques instants dans la pièce, tandis que tu t’installes, reprenant rapidement parole. «
Quels drôles de métiers que les métiers d'argent. - Allegro.