Sigrun Eldrdrakens
La chasse aux alliés est une tâche complexe (ft. Cendre)
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informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
Chef des armées
Âge :
141 ans
Race·s :
Draconide
Particularités de la race :
Laerte (demi-géant)
Métier :
Cheffe des armées de Vollheim
Magie·s :
Magie Grise Légale - Corps et perceptions - Regain, Magie Élémentaire - Élémentaire - Pyromancie
Nom de l'oeuvre :
Library of Ruina
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Xiao
Manichéisme :
humilité
Liges :
5900
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Sigrun Eldrdrakens
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Sigrun Eldrdrakens
- message #11543
feat.
Cendre
Je laissai retomber ma plume et fixai un instant les rapports empilés sur mon bureau, comme s'ils étaient responsables de cette lassitude qui s’était glissée en moi. L’appel du grand air, le besoin de bouger, de sentir mes muscles en action plutôt que mes doigts crispés sur un stylet… Tout ça me manquait terriblement. Je ne pensais qu’à retrouver Fafnir, mon Grammung colossal, à lui faire lâcher quelques rugissements tonitruants en le défiant, ou à m’entraîner en pour me vider l’esprit.
Mais ici, tout était statique. Et ce silence… Je le détestais presque autant que ces documents. Alors que je me redressais pour regarder un peu plus loin par la fenêtre, mes pensées s’égarèrent vers la Chute de la Cour des Écailles, un souvenir qui ne cessait de me hanter. La perte de cette faction, le dernier bastion des draconides à Vollheim, laissait un vide incommensurable, une fracture qui se creusait un peu plus chaque jour. Tout ça à cause d’un homme étrange et de son dragon maudit. Et maintenant, il n’y avait plus personne pour représenter leur peuple parmi nous. Plus personne pour leur rendre justice, ni pour veiller sur leur mémoire.
Un frisson désagréable parcourut mon échine. Depuis cette chute, les tensions montaient au sein du royaume. La Tour Sylve… elle aussi m’inquiétait. J’attendais toujours mes rapports sur elle, espérant que cette tour n’allait pas devenir aussi une source de problème pour tout notre pays.
Je me forçai à détourner mon esprit de ces pensées, mais la morosité qui m’envahissait ne faisait que grandir. J’étais sur le point de céder à l’envie de tout laisser en plan lorsque des coups secs résonnèrent à la porte.
Je redressai la tête, alertée, et reconnus la voix d’un soldat derrière le bois épais alors qu'il l'ouvrait: « Ma Générale ! Vous avez été convoqué. Par Dame Cendre. Elle souhaite vous voir, elle vous attend à la salle d'audience du palais. »
Je restai immobile un instant, les yeux plissés. La reine ? Voilà qui n’était pas anodin. Je passai une main rapide sur ma tenue pour en lisser les plis, m’efforçant d’effacer les traces de mon exaspération. Quelle que soit la raison de cette convocation, j’avais le pressentiment qu’elle n’apportait rien de léger. Ma voix se fit ferme, autoritaire : « Je m'y rends immédiatement. Je laisse la commande à ma seconde en attendant. » ordonnai-je, le cœur battant, prête à laisser mes sombres réflexions de côté pour partir chez la reine.
Sortant d'ici le plus rapidement possible, je quitte la caserne et me dirige directement vers le palais. J'aurais bien utilisé Fafnir pour couvrir la distance, mais la population n'aime pas trop voir cette bête géante traverser la ville en sautant de bâtiment en bâtiment. Je commence donc à marcher, me dirigeant aussi directement que possible vers le palais. J'ai été convoqué, mais je ne pense pas que courir changera quoi que ce soit une fois arrivé.
Mais ici, tout était statique. Et ce silence… Je le détestais presque autant que ces documents. Alors que je me redressais pour regarder un peu plus loin par la fenêtre, mes pensées s’égarèrent vers la Chute de la Cour des Écailles, un souvenir qui ne cessait de me hanter. La perte de cette faction, le dernier bastion des draconides à Vollheim, laissait un vide incommensurable, une fracture qui se creusait un peu plus chaque jour. Tout ça à cause d’un homme étrange et de son dragon maudit. Et maintenant, il n’y avait plus personne pour représenter leur peuple parmi nous. Plus personne pour leur rendre justice, ni pour veiller sur leur mémoire.
Un frisson désagréable parcourut mon échine. Depuis cette chute, les tensions montaient au sein du royaume. La Tour Sylve… elle aussi m’inquiétait. J’attendais toujours mes rapports sur elle, espérant que cette tour n’allait pas devenir aussi une source de problème pour tout notre pays.
Je me forçai à détourner mon esprit de ces pensées, mais la morosité qui m’envahissait ne faisait que grandir. J’étais sur le point de céder à l’envie de tout laisser en plan lorsque des coups secs résonnèrent à la porte.
Je redressai la tête, alertée, et reconnus la voix d’un soldat derrière le bois épais alors qu'il l'ouvrait: « Ma Générale ! Vous avez été convoqué. Par Dame Cendre. Elle souhaite vous voir, elle vous attend à la salle d'audience du palais. »
Je restai immobile un instant, les yeux plissés. La reine ? Voilà qui n’était pas anodin. Je passai une main rapide sur ma tenue pour en lisser les plis, m’efforçant d’effacer les traces de mon exaspération. Quelle que soit la raison de cette convocation, j’avais le pressentiment qu’elle n’apportait rien de léger. Ma voix se fit ferme, autoritaire : « Je m'y rends immédiatement. Je laisse la commande à ma seconde en attendant. » ordonnai-je, le cœur battant, prête à laisser mes sombres réflexions de côté pour partir chez la reine.
Sortant d'ici le plus rapidement possible, je quitte la caserne et me dirige directement vers le palais. J'aurais bien utilisé Fafnir pour couvrir la distance, mais la population n'aime pas trop voir cette bête géante traverser la ville en sautant de bâtiment en bâtiment. Je commence donc à marcher, me dirigeant aussi directement que possible vers le palais. J'ai été convoqué, mais je ne pense pas que courir changera quoi que ce soit une fois arrivé.
La chasse aux alliés est une tâche complexe (ft. Cendre)
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