Automne du Val
Un mal pour un bien, ils n'ont pas encore essayer de me brûler. - Khätayiel
Automne du Val
Automne du Val
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
La sorcière aveugle
Âge :
250 ans
Race·s :
Fée
Particularités de la race :
Unseelie
Métier :
Herboriste
Magie·s :
Magie Noire - Mort - Nécromancie
Nom de l'oeuvre :
Le Vuong
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Clairvoyance
Manichéisme :
colère
Liges :
490
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Automne du Val
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Automne du Val
- message #11347
feat.
Khätayiel
Il n’est jamais très difficile de retrouver quelqu’un qui ne veut pas l’être, d’autant plus lorsque ce dernier sème des traces derrière lui, tel le Petit Poucet. Tu ne voyages pas particulièrement vite, tu évites les grandes villes, te cantonnant à des tout petits villages dont tu restes à l’écart, échangeant tes talents d’herboristes - et plus encore - contre de la nourriture ou des choses plus rares. L’on te nomme sorcière, puisque tu connais les anciens arts, loin de la médecine ou de la magie, mais ça n’en reste pas moins efficace pour autant. Tu n’es pourtant pas une créature sociable, vraiment pas, mais tu as besoin de gagner ta croûte les jours de disette comme tout le monde.
Drapée de tes illusions, tu fais toujours bonne impression face aux plus sots des habitants de cette contrée, et comme les gens ne savent s’empêcher de parler, ils ébruitent rapidement la rumeur d’une sorcière habitant une vieille combe un peu à l’écart de tout. Il y a ceux ravis de tes services, ceux jalousant ta beauté feintée, et il ne faut guère plus pour lancer quelques désagréables rumeurs, les hommes ayant à cœur de trouver un responsable à un enfant qui disparaît ou à un troupeau qui tombe malade et c’est encore mieux s’il s’agit là d’un étranger. Par chance tes illusions cauchemardesques tiennent les faibles d’esprit à distance. Et de loin cela ressemble suffisamment à des racontars de paysans avinés et paranoïaques qu’à quelque chose de réel, du point de vue des autorités locales tout du moins.
Il fait nuit noire, enfin pour toi il fait toujours nuit sans lune, tu as donc rejoint ton antre, les compliments de tes clients - que tu n’aimes pas nommer ainsi - ne nourrissent hélas pas, et dans ta condition, un acte aussi banal du quotidien peut prendre son temps. Par chance, comme tu n’aimes pas l’argent, le village non loin te nourrit, si bien que tu n’as pas à ramasser une carcasse sur les bordures des chemins.
Un éclat vert-de-gris traverse tes ténèbres lorsque ton pantin s’active. La gueule de la créature reptilienne s’ouvre dans un gargouilli incompréhensible, sa gorge broyée et ses cordes vocales arrachées lui interdisant toute conversation. Il se place entre toi que l’on dit sorcière et l’invité indésirable. Mais il n’attaque pas, il faut dire que n’importe quel styrke - cela s’appelle ainsi, il paraît - fait toujours forte impression, encore plus lorsqu’il ne semble plus appartenir au monde des vivants.
Nullement troublée. «Qu’est-ce qui vous amène dans mon humble demeure ? » Ta voix s'éraille d'une si longue tirade. Demeure est un bien grand mot pour décrire la grotte ou plutôt le trou dans lequel tu as trouvé refuge, la pierre nue des murs offre bien peu de confort malgré toutes les plantes pendues pour sécher et le gibier ou la volaille pendus, mais la terre battue est agréable sous tes pieds nus, où se mêlent des plumes de tes émissaires, de restes de plantes et sans doute d’autres choses. C’est la véritable antre d’une sorcière, assez spécieuse, mais à l’odeur âcre indiquant sans difficulté qu’il ne s’y passe pas que des choses nettes, comme le prouve le petit chaudron en fonte remplis des dieux seuls savent quoi en train de mijoter au centre de la pièce, tandis que tu remues les braises à l’aide d’un tisonnier improvisé.
Dans un coin de la cavité, gisent en tas tes oiseaux, dont tu n’as pas l’utilité la nuit venue, préférant mettre ton énergie dans autre chose que les animer. Vaquant simplement à tes activités, l’air de rien, comptant sur ton physique maladif et la créature reptilienne pour tenir l’étranger à distance.
Drapée de tes illusions, tu fais toujours bonne impression face aux plus sots des habitants de cette contrée, et comme les gens ne savent s’empêcher de parler, ils ébruitent rapidement la rumeur d’une sorcière habitant une vieille combe un peu à l’écart de tout. Il y a ceux ravis de tes services, ceux jalousant ta beauté feintée, et il ne faut guère plus pour lancer quelques désagréables rumeurs, les hommes ayant à cœur de trouver un responsable à un enfant qui disparaît ou à un troupeau qui tombe malade et c’est encore mieux s’il s’agit là d’un étranger. Par chance tes illusions cauchemardesques tiennent les faibles d’esprit à distance. Et de loin cela ressemble suffisamment à des racontars de paysans avinés et paranoïaques qu’à quelque chose de réel, du point de vue des autorités locales tout du moins.
Il fait nuit noire, enfin pour toi il fait toujours nuit sans lune, tu as donc rejoint ton antre, les compliments de tes clients - que tu n’aimes pas nommer ainsi - ne nourrissent hélas pas, et dans ta condition, un acte aussi banal du quotidien peut prendre son temps. Par chance, comme tu n’aimes pas l’argent, le village non loin te nourrit, si bien que tu n’as pas à ramasser une carcasse sur les bordures des chemins.
Un éclat vert-de-gris traverse tes ténèbres lorsque ton pantin s’active. La gueule de la créature reptilienne s’ouvre dans un gargouilli incompréhensible, sa gorge broyée et ses cordes vocales arrachées lui interdisant toute conversation. Il se place entre toi que l’on dit sorcière et l’invité indésirable. Mais il n’attaque pas, il faut dire que n’importe quel styrke - cela s’appelle ainsi, il paraît - fait toujours forte impression, encore plus lorsqu’il ne semble plus appartenir au monde des vivants.
Nullement troublée. «
Dans un coin de la cavité, gisent en tas tes oiseaux, dont tu n’as pas l’utilité la nuit venue, préférant mettre ton énergie dans autre chose que les animer. Vaquant simplement à tes activités, l’air de rien, comptant sur ton physique maladif et la créature reptilienne pour tenir l’étranger à distance.
Un mal pour un bien, ils n'ont pas encore essayer de me brûler. - Khätayiel
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