De la fin d'un symbole [Pv Albi] [16+?] FziUdXb
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Fondatrice
JOFRTA
Modérateur
WEIYAN
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La corruption court toujours, prête à nous dévorer de la pire des manières, mais l’espoir est palpable. L’arbre va renaître, nous en sommes tous persuadés. Les élus sont revenus, les dieux ont entendu nos prières miséricordieuses.

L’âge du renouveau sonne la renaissance de notre histoire, avec elle, nous enterrerons à jamais la gangrène rongeant nos terres, nous chasserons la folie et les malédictions qui ont massacrés nos frères et nos sœurs.

Apprenons de nos erreurs passées pour ne pas les reproduire, tenons-nous la main et ensemble battons-nous pour un meilleur lendemain.
En cours ...Conclusions de l'Histoire Vivante #02
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75%
Le jeu se déroule enÉte - Automne 85mi juin 85 au 1er décembre 85 inclus
25/06voir +

Conclusions de l'HV#02 et nouvelles races !

11/05voir +

Joyeux Anniversaire 7 Golden Rings !

30/04voir +

Lancement des inscriptions à l'HV#02.2

17/01voir +

Patch Notes de la mise à jour

17/01voir +

Conclusions de l'histoire vivante #01

27/10voir +

Lancement des inscriptions à l'histoire vivante #01

27/09voir +

Lancement de la MJ préambule à la 1ere histoire vivante.

17/09voir +

Recensement #01 du 17/09 au 01/10.

17/09voir +

Mise à jour du forum et update du guidebook.

17/09voir +

Conclusion de l'aléa #02 de Vollheim.

04/07voir +

Lancement de l'aléa #02 de Vollheim.

04/07voir +

Conclusion de l'aléa #01 de Clara Nocte.

12/06voir +

Lancement de l'aléa #01 de Clara Nocte.

02/06voir +

Inscription au premier aléa du forum !

11/05voir +

Ouverture du forum ! On espère vous voir nombreux parmi nous !

08/05voir +

Le discord est accessible pour une ouverture prochaine !

Une affaire rondement menée
parThidgials Ymir
le Mar 17 Sep - 14:21
Au nom de la Sainte Lune [ft. Amadeus]
parAmset Lareya
le Lun 16 Sep - 23:27
Attendez, j'vous connais ! [ft. Subah'tan]
parAlberich
le Lun 16 Sep - 21:49
L'Espir|Tahar
parViggo Hjalmarr
le Lun 16 Sep - 16:58
De bonne compagnie ?
parKhalidar
le Lun 16 Sep - 11:54
Promenade Sylvestre ?
parAutomne du Val
le Lun 16 Sep - 2:58
heralds of darkening skies.
parVarín
le Lun 16 Sep - 0:12
Un ange tombé du ciel [ft. Khätayiel]
parLysandre Rosargent
le Dim 15 Sep - 23:41
Final Echo of Judgement
parInvité
le Dim 15 Sep - 20:55
Eventful Reunion [Ft.Caliban]
parCaliban Aldoran
le Dim 15 Sep - 16:42
tout vient à point à qui sait attendre
parArbre Millénaire
le Dim 15 Sep - 14:32
Lysandre - Now the memory's on the wall
parArbre Millénaire
le Dim 15 Sep - 14:15
De la fin d'un symbole [Pv Albi] [16+?]
parAlbirrhoé Haemugi
le Sam 14 Sep - 15:50
Mises à jour
parInvité
le Sam 14 Sep - 8:12
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De la fin d'un symbole [Pv Albi] [16+?]
Benhart Hodrick
Benhart Hodrick
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Featuring
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De la fin d'un symbole [Pv Albi] [16+?] Yek5O3x
Titre du joueur :
Armure du faucon
Âge :
384 ans
Race·s :
Élémentaire, Draconide
Particularités de la race :
Neige
Métier :
Armure du faucon
Magie·s :
Magie Élémentaire - Hydromancie - Neige, Magie Élémentaire - Aéromancie - Vent
Nom de l'oeuvre :
Fate/Grand Order
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Oberon
Manichéisme :
envie
Liges :
3885
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Benhart Hodrick
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Benhart Hodrick
Benhart Hodrick
  • message #8454
Deux semaines se sont écoulées depuis les événements de la nouvelle tour.

Comme d’habitude, Benhart a pris son temps pour rentrer. Les premières années, c’était mal passé ; On l'avait repris de nombreuses fois ; il était libre, certes, mais son devoir demandait de la rigueur pour les rapports importants.

Peut-être Mélissandre avait-elle été trop laxiste, peut être Ben lui-même n’a-t-il pas la notion du temps. Malgré sa relative jeunesse, son immortalité crée une barrière assez évidente entre lui et d’autres chevaliers, plus rigoureux, mais à l'espérance de vie bien plus courte. En tout cas, en dix ans, il ne s'est jamais hâté par devoir.

Les portes de la forteresse s’ouvrent. On devine à l’état de ses vêtements et de sa peau qu'il a pressé le pas sur les derniers jours. Il est fatigué et si salle que sa peau blanche a virée au gris clair, mais son visage affiche le sourire satisfait de celui qui rentre à la maison après un dur labeur.
Dans la cour, l’Albirrhoé entraîne les recrues. Elle dégage une impression différente de d’habitude.
Il adresse un signe de main enthousiaste à Albi, mais ne s’arrête pas pour bavarder. Il est las, et le signe de faiblesse du chat quelques semaines plus tôt lui reste en travers de la gorge.

Parmi ses hommes, ceux qu’il croise le saluent, et il y répond avec chaleur, sans trop s’attarder à bavasser. Il sent une certaine retenue chez eux. Certains échangent des regards tendus à son passage, et il sent l’hésitation d’autres lorsqu’il progresse a travers la forteresse.
Ce n’est pas la première fois que ses hommes restent à l'écart. Les plus malins ont appris à l'éviter lorsqu'il est de mauvaise humeur : il y a une différence entre les duels amicaux qu’il pratique volontiers en temps normal, et les massacres tyranniques qu’il déchaîne sur ceux ayant eu le malheur de passer à sa porté dans ses mauvais jours.
Pourtant, s’il est fatigué, aujourd’hui, il ne croit pas être de mauvaise humeur.
Bah ; inspirer la crainte lui plaît : il fera avec pour aujourd’hui.
Il sait que sa troupe est la moins nombreuse, mais il s'ennorgueillis du talent de ses hommes. Il a le chic pour repérer les perles rare et en sublimer les qualité, et se désinteresse vite des autres ; De fait, ceux qui entrent chez le rapace s'enorgeuillisse souvent de leurs force. Ils font de bon guerriers, même si tous ne sont pas bon soldat.
être l'objet de la crainte parmi cette "élite" lui donne le sourire.
Un jeune homme accourt vers lui à petits pas rapide, un linge propre dans la main, la lanière de cuir d’une selle pendante à son épaule.

M’sieur Benhart. Bon retour parmi nous.
Annonce le jeune écuyer d’une voix fluette.

Benhart saisit le linge parfumé, qu’il s’applique sur le visage, les bras et les mains pour retirer la couche de poussière, de neige et de crasse accumulé des derniers jours de voyage. L'inconfort du bateau couplé au trajet jusqu'au nid ne lui plaisent pas beaucoup. Surtout le bateau, en réalité.
Coral, salut ! Alors la magie ? Ça avance ?
C’est Caral m'sieur. Et oui m’sieur, le prof est surpris ; il dit qu’il voit rarement des élèves apprendre aussi vite !
lui répond le jeune garçon, la voix pleine de fierté.
“Il a dit que vous avez l’oeil.” s'empresse-t-il d’ajouter.

“Évidemment !” Atteste Benhart avec orgueil. “S’il m’écoutait plus souvent on gâcherait moins de talents. Rien de nouveau pendant mon absence ?”
Le gamin hésite.
Et bien… Oui. Logan e-

Bah ! On verra plus tard ; J’suis affamé. Apporte-moi de quoi manger, déjà… Ou non. Fait moi couler un bain plutôt… Ou non. À manger.” Il s’arrête de marcher, pensif.

M’sieur Benhart, c’est import-

Bon, fais moi couler un bain et je vais me chercher du pain et du beurre. Au pas de course.
Il bifurque en direction des cuisines, laissant sur place le gamin qui finit par rebrousser chemin, à la fois soulagé du répit, et inquiet pour la suite...


Lorsque l’élémentaire entre dans sa chambre, le jeune homme l’y attend en versant une dernière mesure d’eau bouillante dans une bassine. L'air de la tour est glacial. Ben ne ferme pas souvent la fenêtre, et il se plaît à voir la chair de poule de ses invités ou de ses hommes. “Encore un signe de ma force !” Se dit-il avec complaisance.

Plaqué contre une armoire à parchemin pleine à ras bord de documents en tout genre, posés sur un petit bureau en désordre, se trouve une missive portant l’emblème des espions du nid. il hausse les épaules. Aujourd’hui, demain… Elle ne va pas s’envoler. Si la nouvelle est vraiment importante, on viendra le lui dire.
Caral grimace en voyant son maître ignorer la lettre. Elle lui aurait sans doute facilité la tâche, et lui n'aurait plus eut qu'à s'éclipser.

Avec un soupir de délice, Benhart se glisse dans l’eau brûlante. Son corps se détend instantanément, il ressent d’abord un léger picotement, suivis d’une sensation d'euphorie tandis que sa peau devient visqueuse, et ses traits incertains. Alors qu’il mord dans un bout de pain, le gamin détend le paravent, plus pour sa propre pudeur que pour celle du chevalier.
Un moment passe, et l’écuyer reste à attendre en frissonnant. Après quelques minutes, le fredonnement s'interrompt, et l’eau devient silencieuse. L'écuyer redresse brusquement la tête, se raidit, et attend.

Un court silence, un soupir, puis finalement, Benhart lance d’un ton distrait.
Bon. Si tu ne veux pas me laisser en paix, vas-y, qu’on en finisse.

Le jeune homme acquiesce et prend son souffle. Il sait que l’élémentaire n’aime pas être dérangé pendant son retour, mais il est le plus jeune de la troupe, et c’est lui qui s’occupe de ce genre de sale besogne.

“Logan est mort, M’sieur Ben.

Un silence.
Tu es jeune. Ne plaisante pas avec ça.
Les fredonnements reprennent. les éclaboussures aussi. Le ton qu’a employé Benhart est désinvolte, mais étrangement glacial. De toute évidence, il ne répétera pas sa menace.
L’écuyer déglutit.
Monsieur hodrick. C’est pas une blague. On à appris ça des renseignements. Les armures doivent-

CE N’EST PAS VRAIS !
Surpris, Caral tombe a la renverse, et une bourrasque écrase le paravent contre un mur.

Putain… PUTAIN ! Les gamins avec leur plaisanterie a la CON ! Dit moi que tu te fou d'ma gueule !
L’armure a saisi le jeune homme par le col. Il n’a pas la force de le soulever, encore moins après son passage dans l’eau chaude, mais il le force à se remettre sur ses pieds, et le plaque contre le mur.

Le garçon l’observe un instant, trop ahuri pour être effrayé.
Il avait entendu les conversations de la salle de garde. Ces derniers jours, l’humeur y avait été maussade ; on pleurait, on jurait vengeance, on désignais les remplaçant avec une amertume no feinte. Certains, à la recherche d’un responsable, spéculaient avec amertume sur la réaction du faucon, dont on dit qu’il avait de gros différends avec l’orque. Certains imaginaient qu’il rirait, ou qu’il n’y prêterait pas beaucoup d’attention. D’autres, plus raisonnables, supposaient qu’il afficherait un deuil de façade quelque temps avant de passer à autre chose.
Caral n’a pas le souvenir que quiconque ait anticipé une telle réaction. Il bafouille quelques mots, mais l’élémentaire a déjà perdu patience. Il le jette violemment hors de son chemin et la tête de l'écuyer heurte le bureau. Benhart n’a pas la force physique de l’adolescent, mais la surprise et la peur suffisent a le faire trébucher. Sans prendre le temps de se changer, l’élémentaire attrape sa ceinture à laquelle pend sa rapière, tourne en rond une fois, deux fois, et sort de la salle en trombe.
Il aperçoit son commandant et second en descendant les marches de la tour, mais ce dernier rebrousse chemin en hâte aussitôt que leur regard se croisent.

*C’est ça. Fuis, poltron que tu es..*
L’élémentaire n’en revient pas. Logan, qu’il pensait invincible. Logan qui, depuis la mort de Mélisande, constituait pour lui l’incarnation des espoirs de la cause. Logan, qui éprouvait pour lui ce mépris que Benhart n’accepte que des forts. Logan, le premier homme depuis des siècles à avoir tenu la vie de l’élémentaire dans le creux de sa main, et qui l’avait laissé vivre par pitié ou par mépris. Lui qui fut l’objet de nuits de fantasmes, ou de crises de rage chez l’élémentaire…
L’esprit du chevalier se brouille, la neige commence à tomber, en intérieur autant que dehors.
Il n’avait pas fini de courir après Logan. Il devait le rattraper. S’il ne peut plus le combattre, que faire ? Cela veut-il dire qu’il y a plus fort que lui ? Viendront-ils pour lui ensuite ? Est-il à l'abri nulle part ?
Sa main tremble, son pas est rapide, mais il titube.
Il refuse d’y croire, sans pour autant douter de son message.
Il n’a pas pu battre Logan lui-même. ça n’arrivera jamais. Que vaut-il alors, lui qui n’a pas sus vaincre quelqu’un qui a été trop faible pour vivre ?

Arrivé devant la porte de la grande salle, il croise de nouveau le commandant, qui s'interpose sans assurance entre lui et la porte. D’autres militaires observent la scène a une bonne distance.

“Ben, je savais pas que tu l’prendrais comme ça, mais on peut pas te laisser faire une connerie. Tu n'es pas dans ton état normal.“

Dehors, on n'a rien entendu de la tour depuis le premier cri. Certains y ont prêté attention, d’autres non. Ce qu'on n'ignore pas cependant, c’est la porte qui s'ouvre à la volée, laissant sortir une rafale de vent et de neige glacés qui entraîne Socor, le commandant de la troupe du faucon. Ce dernier se redresse lourdement et s’éloigne de la porte, d'où émerge un Benhart nu comme un ver, sa seule épée enfournée en main.

C’EST ÇA ! RECULE ! RECULE, PUISQUE QUE C’EST LA SEULE LEÇON QUE TU SEMBLE AVOIR RETENUS AUPRES DE MOI
La rage, et surprenamment, la peine se lisent sur son visage. Pourtant, c’est la peur qui le domine alors qu’il parcourt du regard les hommes et les femmes autour de lui. La peur qu’on lui renvoie ne fait qu'attiser la sienne. La peur, c’est l'apanage du faible. Logan, lui, n’avait pas peur.
S’il est le plus effrayant ici… Auprès de qui peut-il espérer de l’aide? Pourquoi se sent-il si faible?

Pourra-t-il jamais être un jour serein?
Son regard s’arrête sur L’Albirrhoé.
Est-elle la seule autre personne ici qu’il peut considérer comme forte?
l’est-elle seulement?
Avant même qu’il ne s’en aperçoive, elle est devant lui. Brièvement, il s'interroge. n’a t-il pas marché jusqu'à elle a l’instant?
Ses souvenirs sont confus.
Il tente de poser ses mains tremblantes sur les épaules de l’armure du chat, et lève les yeux vers elle.

Albi… Dis-moi que c’est pas vrai…
Il parle à voix basse. Maintenant, la peur perce dans son ton. D'aussi près, ce n'est pas la rage qui marque le plus ses traits. Ses lèvres tremblent, sa machoire est raide, ses yeux larmoyant vacillent quelque peu... Oui, vu de près, c'est la terreur et non la rage qui dicte ses actions.
Il prie pour que ce soit faux. Pour qu’ils furent cent à lui donner la chasse, et qu’ils ne surent jamais s’il avait péris. Que Logan avait disparu, car alors, il reviendrait.
Parce qu’il va revenir, pas vrai?
Plutôt qu’une question, c’est une supplique qu’il adresse à sa collègue.
Albirrhoé Haemugi
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Featuring
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De la fin d'un symbole [Pv Albi] [16+?] Ico
Titre du joueur :
L'armure du Chat
Âge :
109
Race·s :
Siren
Particularités de la race :
aquatique murène - tout est dans le sourire
Métier :
Chevalier Saint
Magie·s :
Magie Blanche - Sacrée - Éclairs sacrés, Magie Grise Légale - Corps et perceptions - Regain
Nom de l'oeuvre :
Undertale
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Undyne
Manichéisme :
diligence
Liges :
3070
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Albirrhoé Haemugi
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  • message #8540
I’m still hereDe la fin d'un symbole [Pv Albi] [16+?] IcoRP14
feat. Benhart Hodrick
C’était pas la fin que tu aurais dû avoir. J’aurais été heureuse, si tu avais pris ta retraite, si on avait pu venir te voir, de temps en temps, dans un coin reculé. Tu aurais pu être un peu plus serein, tu aurais pu nous regarder avancer en sachant que toi, tu avais fait ta part du travail. Je t’imagine à Arvandor, une petite maison dans un champ, peut-être près de Rochebourg, ou un de ces petits villages paisibles entourés de coquelicots et autres fleurs colorées l’été. On aurait regardé les étoiles ensemble, j’aurais donné des nouvelles, sans entrer dans les détails, et nous aurions enfin pu être amis. T’éloigner des combats t’aurait fait du bien…

Depuis combien d’heures sommes nous là, avec les petiots, à refaire les mouvements que tu nous as tous appris ? Que puis-je leur dire exactement, pour les rassurer, les motiver ? A part être ce que tu as fait de moi devant eux, cette héroïne emplie de vent et de vide. Mais j’ai compris la leçon, la seule réellement importante. Et je souris, je les motive, je les épuise pour qu’ils ne puissent plus penser.

Je revois notre dernier entraînement, tu m’avais pété une côté et le poignet, sous les hourras des chevaliers surexcités de voir que j’étais capable de me relever encore et encore, malgré ta puissance. Je regrette pas de ne pas avoir utilisé ma magie, d’avoir préféré frapper de toute puissance contre toi. A cet instant, j’avais envie que tu me reconnaisse non pour ce que en quoi tu voulais me transformer mais comme une égale, une amie. Ca n’arrivera jamais.

Les Xingbao, mon escouade, ont été d’une grande aide. La petite douzaine qu’ils sont ne sont pas de trop pour m’aider à te remplacer, en attendant. En attendant quoi ? Dur de savoir. Un nouvel Orque, une nouvelle réunion, des explications. Parce que même si j’ai l’impression que tout s’est arrêté, ce n’est qu’une impression. On ne peut pas se laisser aller. Tu n’es plus là, tu n’as même pas eu la chance de mourir au combat. Il n’y a rien à venger, rien à espérer…

J’aurais dû te retenir. On sentait bien qu’on était pas bien, tous les deux. J’aurais dû te dire de rentrer avec moi, plutôt que te laisser partir. J’aurais dû… J’aurais dû tant de choses, et à présent c’est impossible. Tu m’emmèneras pas avec Jaana, on fera jamais semblant de ne plus être des Armures, de pouvoir lâcher un instant ces responsabilités, cette mission qui en ferait ployer plus d’un mais qui nous unissait tous.

J’ai beau savoir que c’est pas ma faute, m’en vouloir me permet de tourner tout ce qui me secoue contre moi. D’avoir un coupable, puisque nous n’avons même pas ça…

C’est bien plus l’arrivée de Ben que l’entraînement, trop simple et mécanique pour moi pour que j’aie besoin de toute ma concentration, qui me tire de mes pensées. Même le soulagement de le voir entier n’arrive pas à compenser l’espèce de vide qui me bouffe le crâne et le coeur. Il faut lui dire. Comme moi, il doit avoir une lettre qui l’attend, mais après… Dès que l’entraînement sera terminé, j’irai lui dire. Il a aussi le droit de souffler, j’ai aucune idée d’où il rentre, exactement.

Et le temps passe, quelques minutes j’ai l’impression, où je pousse encore les chevaliers dans l’idée de les relâcher bientôt. Si je suis aussi douée que Logan… C’est temporaire, ils le savent. Ma place n’est pas enfermée entre les murs de la forteresse mais à l’extérieur. Je suis un élément solitaire, un Chat, sur bien des plans. Mais la neige tombe soudainement, et si ce n’est pas le froid qui va nous arrêter, les mouvements ralentissent pour éviter d’être dangereux. Je doute que la météo ait changé soudainement, mon oeil unique se porte sur les battants de bois qui s’ouvrent soudainement. Un soupir.

Ben ne sait pas faire dans la discrétion. Il serait capable de tellement, et pourtant… D’un signe, j’arrête l’entraînement. Mon arme à la main, principalement parce que depuis que c’en est une vraie et non la manifestation de ma magie, je sais pas quoi en faire, j’approche en même temps que lui, pour l’arrêter s’il y a besoin.

“Ben.”

Il faut lui dire qu’il se calme, être rassurante. Ce n’est pas au-delà de mes forces ; de toute façon, devant les plus jeunes, je n’ai pas le droit d’être faible, jamais. La faiblesse, c’est quelque chose qu’on peut se permettre uniquement quand on est avec des gens de confiance, qui n’ont pas besoin d’une idole dorée et trop brillante mais qui sont capable de regarder la vérité en face. Si j’estime que lui en est capable, les p’tiots, derrière… Va savoir ?

“Non.”, ma gorge se noue, mon expression reste contrôlée. Ses mains sur mes épaules, les miennes incapables de se soulever pour lui rendre son geste. “Nous aurons certainement… plus de détails, mais…”

Allez, je dois réussir à le dire. Accepter la vérité, sans trembler, sans pleurer. Ca, je le garde pour quand je serai absolument seule, plongée dans ma baignoire jusqu’à ce que l’eau me submerge pour que personne ne m’entende. Que personne n’imagine.

“Il… L’Armure de l’Orque n’est plus.”, je suis toujours pas capable de prononcer son prénom. “Lâche moi maintenant, Benart. Tu es nu, je vais… je vais te passer ma veste.”

Et tenir le coup, encore, parce que je n’ai pas le choix.

Benhart Hodrick
Benhart Hodrick
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Race·s
Featuring
icon :
De la fin d'un symbole [Pv Albi] [16+?] Yek5O3x
Titre du joueur :
Armure du faucon
Âge :
384 ans
Race·s :
Élémentaire, Draconide
Particularités de la race :
Neige
Métier :
Armure du faucon
Magie·s :
Magie Élémentaire - Hydromancie - Neige, Magie Élémentaire - Aéromancie - Vent
Nom de l'oeuvre :
Fate/Grand Order
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Oberon
Manichéisme :
envie
Liges :
3885
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{"titredujoueur":"Armure du faucon","age":"384 ans","races":"Élémentaire, Draconide","metier":"Armure du faucon","magies":"Magie Élémentaire - Hydromancie - Neige, Magie Élémentaire - Aéromancie - Vent","manicheisme":"envie","taille":"1m55 - 1m75","poids":"34kg - 70kg","orientation":"Pansexuel","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t624-je-suis-plus-libre-que-","nomdeloeuvre":"Fate/Grand Order","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Oberon","icon":"https://i.imgur.com/yek5O3x.jpg","iconalt":"","autrescomptes":""}
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https://7goldenrings.forumactif.com/t624-je-suis-plus-libre-que-  
Benhart Hodrick
Benhart Hodrick
  • message #8654
De toute évidence, L’Albirrhoé a fait durer l’entraînement plus longtemps que nécessaire.
Il la connais, cette humeur. Après tout, c’est ce qu’il préfère. Ensevelir les mauvais moments sous l’effort, la bêtise ou la neige.
Il devrait en faire de même, mais la colère est trop forte, et le ton calme de l’armure sainte ne fait que l'attiser davantage.

Quel ignoble enculé !

Il a crié, a sa propre surprise, en tapant du pied dans un mouvement puéril.
Il lui avait dit qu'il allait mourir ; Logan de l’orque, le colosse aux pieds d’argile, qui n’attendait que de s'effondrer. Mais ça aurait dû être le rôle de Benhart, de le faire choir. Comme ça, seulement, aurait-il eu la certitude que L’orque n’avait pas gâcher sa vie ? Mais maintenant ? Comme ça ? Il le voit comme s’il y était lui-même. Il voit l’elfe, pris par le doute ou le remord, revenir sur sa terre poussée par sa mission, trop pris de regret pour la mener à bien, trop bouffis de fierté pour demander de l’aide. Peut-être même s'était-il tellement laisser pourrir de l'intérieur par ses idées noires qu’il y était allé avec l'espoir d’en finir une bonne fois pour toutes.
Ce n’est pas une fin digne d’un fort.

Les mots du Chat ramènent l’élémentaire au présent. De nouveau, il s’est laissé vagabonder dans le passé, qu’il craint et exècre plus que tout.
Ta veste ?
Il répète ces mots lentement, détachant chaque syllabe pour en chercher un sens. Est-ce là tout ce qu’Albi a à lui dire ?
La neige tombe plus dru maintenant. Le froid ne dérange pas l’élémentaire. Pourtant, à chaque fois qu’il y est exposé, il frissonne en réponse à des réflexes qu’il aurait dû perdre, il y a bien des siècles. Oui, il fait “froid”. Mais s’il ne peine pas à trouver le sens de ces mots, c’est leur raison d’être qui leur échappe.
Il lève les yeux vers elle, circonspect, et resserre sa poigne sur ses épaules.
Les autres chevaliers sont aveuglés par leur peine ou leur admiration envers elle. Ils projettent sur les épaules de la guerrière le poids qui a probablement emporté Logan.
Peut-être ne se sont-ils pas interrogés un seul instant sur l’état de leur commandante.
Peut-être n’ont-ils pas vu ses pattes d’oie plus prononcées. La commissure tendue de ses lèvres. Peut-être n’ont ils pas vus l’ombre insidieuse du doute dans les yeux du chat.
Tous aveugles, autant qu’ils sont.
Combien de fois a-t-il vu ces yeux-là chez des êtres qu’il pensait invincible ?
Et combien en reste t-il maintenant ?
Une seule, à sa connaissance.

Lentement, il retire sa main dominante de l’épaule de sa camarade. Un instant, du moins, il se laisse aller à partager la peine de sa collègue. Seule, au milieu de tous.
Oh, Al’...

Brusquement, c’est plus qu’il ne peut en supporter.
D’un revers du poing aussi violent que possible, il frappe la femme au visage.

T’A RIEN APPRIS DE L’AUTRE SAC ?

Il laisse quelques instants cette phrase en suspens, près à réagir au moindre mouvement de sa collègue, mais elle ne retourne pas le coup.

Putain Al ! T'as rien de mieux à penser que mes fringues en ce moment ? C'est tout ce que tu vas faire? Rester la a encaisser en silence et attendre la suite?!

Albi a l’air forte, mais sa lumière fait pâle figure face à la radiance que l’orque leur imposait malgré lui. Si elle tente de suivre les pas de l’elfe, Albirrhoé précipite sa fin. Benhart ne veut pas de ça.
D’un souffle tremblant, il se contraint au calme. Comme pour reprendre l’ire qu’il s'est efforcé d'écarter, la neige et le vent s’agitent soudainement autour d’eux. Ses poings tremblent, sa voix également. Ce serait si facile, de résoudre tout ça par l’épée, de se taire et de se battre.
Après tout, il ne la comprendra probablement pas ; Il a déjà eu cette conversation trop de fois, avec trop de monde, pour se faire des illusions.
Mais ce serait craché sur le peu de valeur qu'il à  que de ne pas chercher à l'atteindre.
Et après Al'? C'est quoi, la suite ?

Son ton est calme, mais le souffle sifflant de sa voix donne une allure de menace à sa requête.
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Titre du joueur :
L'armure du Chat
Âge :
109
Race·s :
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Particularités de la race :
aquatique murène - tout est dans le sourire
Métier :
Chevalier Saint
Magie·s :
Magie Blanche - Sacrée - Éclairs sacrés, Magie Grise Légale - Corps et perceptions - Regain
Nom de l'oeuvre :
Undertale
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Undyne
Manichéisme :
diligence
Liges :
3070
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  • message #9095
I’m still hereDe la fin d'un symbole [Pv Albi] [16+?] IcoRP14
feat. Benhart Hodrick
Toute la zone de mon visage où il y aurait un nez se plisse, mimique humaine qui accentue le fait que je ne le suis absolument pas. Qu’il vienne perturber l’entraînement est déjà agaçant - Logan ne l’aurait pas permis - mais qu’il l’insulte en plus ? Mais il faut garder le contrôle, garder la face, et s’il n’en est pas capable il faut bien qu’un de nous le fasse. Le froid s’accentue mais cette démonstration de pouvoir ne m’émeut pas ; j’ai déjà balancé tout mon quota d’émotions dans la peine et les remords qui me bouffent toute entière. Et je sais qu’il a de la peine ; je peux juste pas l’aider à l’exprimer, pas maintenant, pas devant un public. Ce même public devant lequel il m’avait élevée en héroïne, pour ma tenacité, ma détermination...

Foutaises.

Des foutaises et du vent, qui rongent de sel les plaies béantes que sa mort a laissées.

Je voudrais lui rendre l’étreinte sur mon épaule, qui me fait du bien autant qu’elle ne me rappelle à quel point je dois tenir le coup. C’est mieux qu’elle s’en aille, cette main. Ce n’est pas quelque chose que je mérite...

Le temps que cette pensée s’ancre dans mon crâne, son poing part. Je pourrais essayer d’esquiver, au moins, même s’il est trop proche. Esquisser un mouvement de défense, quelque chose pour limiter l’impact. Rien, juste un filet de sang qui ne tarde pas à couler sur ma peau bleue, mes dents ayant fait leur oeuvre contre mes muqueuses plus fragiles que ma peau.

Immobile, c’est la lueur de mon oeil qui change pourtant. Parce que la douleur n’a pas le droit de s’exprimer, parce qu’il n’est pas possible que nous soyons deux dans cet état. Je dois garder la tête froide, je dois être à la hauteur, un exemple, quelqu’un sur qui les recrues peuvent se reposer…

L’insulte me blesse plus que si elle était destinée ; le silence est plus pesant, je sais, pour lui que pour moi.

Et la suite… La suite, je n’y arrives plus, tout simplement. Notre mission va au-delà des individus qui marchent sur cette voie, je l’ai toujours su, je l’ai accepté. J’aurais donné ma vie au combat. j’aurais accepté de le perdre, s’il avait péri pour notre cause.

Mais non. C’était pour son passé, pour des choses qui le bouffaient bien avant de nous rejoindre. L’abandon n’en est que plus intense, puisqu’il ne me reste même pas un ennemi à abattre pour le venger.

“Et tu veux faire quoi, Ben, qu’on soit deux à se donner en spectacle ?”, ma voix est basse, rauque comme rarement, dangereuse peut-être. J’ai toujours tendance à parler un peu fort, un peu trop d’entrain, comme s’il pouvait être contagieux.

Le vent et la neige s’accentuent, je sens les yeux sur nous, qui jugent, attendent de voir. Chacune de mes réactions est pesée, disséquée, les siennes aussi. L’air s’alourdit encore, alors que dans la tempête quelques filaments bleus, qu’on pourrait prendre pour des éclairs classiques, se mêlent à la neige.

“La leçon est terminée. Rompez !”

Ma voix porte. Sans chaleur, que de l’autorité. Assez pour que les recrues comprennent, que mon escouade aide. Un regard pour celui qui s’approche le plus d’un second, ça suffit pour qu’il comprenne. Je veux être seule avec Benhart. Qu’importe ceux qui s'agglutinent aux fenêtres, qu’importe à quel point Orion penserait que ce n’est pas pertinent d’agir ainsi. Il a toujours une longueur d’avance, par rapport à ma manière de voir les choses.

“Maintenant rien.”

Tout ce qui nous reste, c’est une armure vide. Pas de corps à enterrer, à saluer une dernière fois. Rien que cet immense vide qui menace de m’engloutir. Je peux pas. j’ai pas le droit.

A retardement, j’essuie mon menton sanglant, étalant plus qu’autre chose le rouge sur ma peau.

“On a une mission ; qu’on soit trois, cinq, quinze, ça ne change rien. On a pas le choix. On continue sans L… sans lui.”

J’aurais aimé au moins une tombe sur laquelle me recueillir. J’aurais aimé pouvoir m’y pencher, lui promettre vengeance.

Même ça, il ne me l’a pas laissé.

“Y’a pas le choix ; on ne s’est jamais arrêté quand l’un des nôtres tombait. On s’est pas arrêté pour Mélisandre, on s’est pas arrêtée quand Kyrie a perdu ses jambes. C’est tout. C’est notre devoir et je compte bien le mener à bien !”

Tout ce qui reste, c’est mon Armure pour me maintenir debout, même contre ma volonté.


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Titre du joueur :
Armure du faucon
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Particularités de la race :
Neige
Métier :
Armure du faucon
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Magie Élémentaire - Hydromancie - Neige, Magie Élémentaire - Aéromancie - Vent
Nom de l'oeuvre :
Fate/Grand Order
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Oberon
Manichéisme :
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Liges :
3885
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  • message #9237
Albi ne bronche pas au coup qu’elle a reçu. Ben ne sait même pas ce qui devrait l'énerver le plus. Le fait qu’elle ne réagisse pas, ou le fait que son poings ne puisse pas faire bouger une carrure moitié moins épaisse que celle de l’elfe.

C’est quand il insulte de nouveau Logan que le regard D’albi change pour de bon. Sa voix reste calme, mais le ton grave du chat annonce le danger bien plus clairement qu’une menace.
Benhart frissonne alors qu’Albirrhoé met fin à l'entraînement. Il peine à réprimer un sourire d’impatience.
*Oh, Albi… Ici et maintenant, ce n’est pas raisonnable..  Ne me regarde pas comme ça !*
Il se retourne un instant. Ce n’est pas le moment de se laisser aller, et il le sait. Il a trop à gagner à rester ici. Il lui faut supporter ses pulsions pour atteindre son but.

Mais sur le moment, son but lui semble bien flou. Lui-même n’a jamais vraiment été sur. Il se pince les lèvres un instant, puis fait volte face de nouveau. Le regard d’Albi qui croise le sien fait monter une rage sourde en lui.

Et pourquoi pas?!
S’exclame t-il.
Les yeux de la chevalière sont déchirants. Il ne comprendra jamais les mortels.

Pourquoi te donnerais-tu pas en spectacle? C’était ton ami non?  Moi je pouvais pas le piffer ! C’était un elfe arrogant, prétentieux, avec une force écrasante et qui aurait dû être plus libre que n’importe qui ici ! Il aurait dû s’asseoir fièrement sur la pile de cadavres nécessaires à notre monde idéal et maintenant il y trône comme les autres avant eux !
Et tu sais quoi?
J’le savait !

De nouveau, il place ses mains sur les épaules d’Albi.

C’était évident, visible comme le pif au millieux de la figure! Enfin, p’tet que parce que t’a pas d’nez t’a rien vus qu'est ce j’en sais !
Quand on est partis en mission lui et moi, à l'époque de Mel’, j’l’ai compris tout de suite ! Il était usé, affaiblis comme le vieux torchon a culpabilité qu’il était mais putain al, même a deux doigts de s’ouvrir les veine il m’a foutu une raclée dans le genre que j’suis en vie que parce que j’le débectait !

Sur ses derniers mots, ses yeux s’illuminent un peu, un sourire étrange naît sur son visage.
C’est une histoire qu’il n’a jamais vraiment racontée. Après la seule mission qu’ils avaient effectuée ensemble, Logan et lui étaient revenus, avec plusieurs semaines d'intervalles, rapportant tout deux des griefs envers l’autre. Logan avait traité Benhart avec indifférence, lui avait cherché à attirer son attention par des manières aussi évidentes que puériles ; mais ce doit être la première fois qu’on entend l'écho de cette histoire de la bouche d’un des concernés. A la connaissance de l’élémentaire du moins, seule Mélissandre était au courant des détails de cette mission.
Le regard de Benhart se fait un peu rêveur l’espace d’une seconde.
Ce corps à corps… C’est peut être un moment trop intime pour être partagé…

Et aussi vite qu’elle était venue, la nostalgie quitte son visage pour que le regret s’y installe à nouveau.
Même alors qu’il était à bout, je n’ai pas pu le faire choir.
La tempête se calme légèrement. La chevelure cotonneuse du faucon s’agite avec plus de douceur à son tour.
Il ramène une main a lui, et l’observe en baissant les yeux. Albi saigne à peine. Elle a étalé son sang sur son visage comme pour le provoquer. Pour lui rappeler que toute la force dans son poings est négligeable.
Logan avait une force à laquelle jamais Benhart ne pourra accéder.
Tout ce que je n’aurais jamais. Et vous… Vous gâchez tout.
A la simple évocation de ce fait, Benhart sent ses forces qui lui échappent.
C’EST QUOI TON EXCUSE À TOI HEIN? POUR PAS RÉAGIR? IL TE RESTE UN OEIL SERS T’EN !
Comme lui, elle veut jeter sa vie aux oubliettes. Comme lui, elle veut mourir pour la cause, et elle oublie qu’elle est la cause. Comme lui, elle avance en traînant un poids qu’elle veut de plus en plus lourd à chaque pas.

Je comprend pas ! Je comprend pas…” Il titube, recule de deux pas et se retourne en se grattant frénétiquement le menton.

Elle va finir comme lui, il le sait. Et il ne veut pas de ça. Il y a trop peu de fort, et encore moins qui partagent au moins en partie ses idées. Il déteste ça. Il déteste ces gachis. Mais il ignore comment l’aider.

Toi… Toi tu veux faire comme lui. Et je sais pas comment te sauver. J’ai pas su sauver Logan. J’ai pas su sauver Mélissandre. J’ai pas su sauver Ava...

Il marque une pause, pensif, tournant parfois sur lui même, sur le point de dire quelque chose pour finalement se raviser.
Et puis enfin.
Toi, Melissandre et Logan vous avez le même problème. Vous empilez les cadavres pour atteindre les portes du paradis, et vous vous dites que mourir ça fera grimper la pile pareil.
Et vous mourez parce que vous êtes sûr que y’aura des gens pour empiler les cadavres après vous.

Il s'interrompt de nouveau.

C’EST TROP FACILE PUTAIN !
Tu te laisses pourrir comme si tu avais que ça à faire en attendant la mort ! Bordel faut que tu comprennes que t’a même pas à attendre la mort en fait ! Tu peux rester en vie jusqu’au jour où on aura atteint la porte ! Et pour ça il faut JUSTE que tu te laisses aller !


Il lui attrape les deux avant bras, la regarde droit dans les yeux, la secoue un peu.

T'est qu'une putain d'égoiste Al ! Tu pense que j'vais empiler tes cadavres pour toi? Tu veux savoir quoi faire?! Chiale ! C’est ça qu’il font les humains non?! Il faut que tu chiales ! il faut que tu demande de l’aide ! Ou que tu réclame vengeance ! Que tu gueule sur tes hommes ! C’est ça qu’il faudrait que tu fasses maintenant ! Logan n'a jamais demandé quoi que ce soit à personne et tu vois ou ça l’a mené? Tu crois que les trous du cul qui nous regardent en ce moment et qui perdront foi parce qu’ils te voient perdre un ami valent le coup d’être tes compagnons ?! T’a accepter de passer pour un ennemi à la face du monde pour le rendre meilleur, vas pas être assez conne pour te ranger du côté de ceux qui t’voient comme une méchante !
De nouveau il s’écarte, incapable de tenir en place. Il tourne en rond, marmonne pour lui-même. Il y a tant de gens qu’il aurait aimé sauver. Lui, ne sait que se battre. Il n’est bon qu'à regarder l’espoir briller dans les yeux de ceux qu’il combat, pour le voir s'éteindre. Il n’est bon qu'à voir les vies s’éteindre les unes après les autres. Les humains seraient forts. Si fort.. Si leur cœur n’était pas si faible.
Mais il n’y a rien a faire.
Il ne sait pas faire.
Il n’a jamais su.

Le vent cesse complètement, d’un coup. La neige tombe lentement, en gros flocons qui s’écrasent paisiblement en un large tapis cotonneux qui atténue les sons. Il prend une longue inspiration le nez vers le ciel.
Albi non plus, il ne la lâchera pas.
Toi, je ne te laisserais pas faire. Ce n’est pas le devoir qui te tuera. Tu mourras parce que tu as été trop faible physiquement, mais je ne permettrais pas que tu y passe à cause de ton mental défaillant.
Il dégaine son épée dans un long mouvement. Un geste lent et calculé qui n’a pas besoin d’être menaçant pour signaler un danger.
C’est comme ça que l’orque dégainait
Le glissement de la lame contre son rangement ne fait presque aucun bruit, pas plus que le fourreau quand Benhart le laisse tomber dans la neige.
Laisse moi le manque de coeur, Al. Tu n'es pas douée à ça. Trouve quelqu’un auprès de qui te montrer faible pour quelque temps. Je ne prendrais pas le risque de gâcher un talent comme le tien. Encore.
Encore.
C’est la seule solution qu’il n’a jamais eu. C’est la seule chose qu’il ait jamais appris à faire.
Auparavant, sa lame tremblais, dans ces situations.
Pas maintenant. Cette fois, il sait : ça ne fonctionnera pas.
Mais il doit essayer.
Encore.
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  • message #10357
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feat. Benhart Hodrick
Ca siffle ; dans mon crâne, bruit continu d’une bouilloire. Les paroles entrent dans mes oreilles, mais le bruit s’accentue.

C’est la luminosité typique d’Arvandor en fin d’été. Quelque chose de très lumineux, saturé en couleur. Le vent fait bouger des rideaux colorés, et si on écoute bien, au sifflement se mèle tous les bruits de la nature en cette période. Des oiseaux, le bruissement des feuilles encore vertes.

Rien d’autre ne vient troubler la scène. Son dos, infiniment plus musclé que le mien ne le sera jamais, est enfin détendu. Sa chemise aux manches retroussées laisse voir ses bras, les cicatrices qui s’effacent enfin. Il s’affaire, un peu plus grand que moi, surtout que je suis assise. Des gestes simples, ceux qu’on a dans une vie de tous les jours qu’il a jamais dû connaître, depuis que ses épaules ployaient sous l’armure.


Une scène qui n’est jamais arrivée, une amitié qui n’a jamais réellement éclos ; il voulait pas. J’ai jamais trop compris pourquoi, si c’était qu’on était pas assez bien pour lui, si c’était pour se protéger, ne pas avoir un nième fantôme à trainer avec lui.

Il se retourne. Les cheveux longs détachés adoucissent son visage, sa barbe éternellement bien taillée se meut en même temps que ses lèvres alors qu’il me sourit. Un vrai, qui prend la bouche, les traits du visage, les yeux. Il va parler, peut-être.

La bouilloir siffle toujours ; l’eau s’évapore et s’élève, et lorsqu’il attrape la bouilloire pour verser l’eau, la vapeur se fait plus épaisse entre nous, brouillant ses traits dans mon esprit…


Le sifflement cesse, presque brutalement, et je cligne de l’oeil. La neige tombe, le ciel a cette couleur gris, sale, triste, des jours d’hiver durs. Une luminosité blanche, sans âme, mon coeur crie à l’agonie. Benhart a parlé ; beaucoup, certainement, il est doué à ça, à parler comme si ça n’était pas important, que les autres aient aussi des choses à dire. Les mots sont en vrac, j’analyserai plus tard. Car dans ce qu’il a dit…

“Pardon ?”, c’est très doux ; comme un orage qu’on pourrait croire encore trop lointain pour être dangereux. Une ultime chance qu’il ne saisira pas, de revenir sur ce qu’il a dit.

A Vollheim, on parlerait de Soif de Sang ; à Xing Alda, de démence, mais ce n’est rien de tout ça. Ca sort pas des tripes, si ? J’en sais rien. Tout se mélange, j’ai mal.

L’instant suivant, son corps amortit la chute du mien dans la neige, sur le sol, qu’importe. Les deux mains sur ses épaules, les jambes mêlées aux siennes, mon regard le transperce ; colère. C’est plus simple. Je sais même pas pourquoi je le frappe. C’est si facile, refermer le poing, lever, frapper.

“Comment ça, tu savais ??”, mon esprit tourne en boucle, ma voix a pas encore pris d’ampleur. “Tu dis que tu savais, et t’as rien fait ? C’est quoi ton problème ? Parce que tu pouvais pas le blairer, tu savais qu’il finirait par crever et t’as rien fait ?”

La douleur, les larmes qui brouillent ma vue, mais j’ai pas le droit d’y céder. Une seconde, je le vois comme Logan le voyait, peut-être. Je sais pas ce que je ressens, si cette émotion vient de moi ou de mon désir de combler le vide qu’il a laissé en faisant miens ses sentiments. Mes bras tremblent, je me redresse d’un bond, incapable de rester immobile. Pourquoi j’arrive juste pas à lâcher prise, pleurer toutes les larmes de mon corps, jusqu’à avoir l’oeil enflé, la morve aux branchies et un mal de crâne comme si on allait m’arracher la tête ? Qu’est-ce qui me fait encore tenir ? Qu’est-ce qui le faisait tenir, lui ?

“Ta notion de la liberté, ça tient pas la route, Ben, c’est juste une définition pourrie de gosse frustré. Logan était libre. Mais c’est pas parce qu’il était faible ou fort. C’est parce qu’il avait décidé, lui, qu’il porterait sa pierre jusqu’au bout. S’il y a des dieux, il est en train de leur rendre des comptes, droit planté sur ses deux jambes et sans faillir, sa pûtain de pierre dont il a jamais voulu partager le poids à ses pieds. Parce que quoi que ça lui coûte, il avait décidé d’emprunter ce chemin. D’embrasser notre cause et d’accepter toutes les conséquences. C’était ça, sa liberté.”

Le devoir librement consenti.

Et le maître mourut, fidèle à celui-ci jusqu’à lui sacrifier sa vie…

Non. J’aurais préféré qu’il ne soit pas “libre”.

“Et toi ? Ton excuse, t’es pas assez fort, ou juste t’as peur ? Parce que de mon point de vue… Tu cherches juste à fuir, pas la liberté.”

Je voudrais juste pouvoir m’écrouler…

“Qu’est-ce que tu fuis, Benhart ?”

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{"titredujoueur":"Armure du faucon","age":"384 ans","races":"Élémentaire, Draconide","metier":"Armure du faucon","magies":"Magie Élémentaire - Hydromancie - Neige, Magie Élémentaire - Aéromancie - Vent","manicheisme":"envie","taille":"1m55 - 1m75","poids":"34kg - 70kg","orientation":"Pansexuel","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t624-je-suis-plus-libre-que-","nomdeloeuvre":"Fate/Grand Order","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Oberon","icon":"https://i.imgur.com/yek5O3x.jpg","iconalt":"","autrescomptes":""}
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  • message #10828
C’est à peine si Benhart se rend compte qu’Albi l’écoute à moitié. Ses questions sont si nombreuses, il peine tant à comprendre qu’elle font autant office de véritable interrogation que de fenêtres rhétoriques donnant sur reflet de ses peurs.

Benhart est un homme simple, peut-être trop. Il prend ce qu’il veut. Il avance en ligne droite, ignore les obstacles, et attrape ce qu’il désire. Pendant un temps, cette façon de faire lui suffit.
Mais les temps ont changé. Maintenant, la simplicité ne le satisfait plus comme elle comblait l’enfant qui traversa le monde les siècles précédents.

Maintenant que tendre la main est insuffisant, que les lignes droites ne sont plus les chemins les plus simples, il se perd dans ses questions, dans ses inquiétudes aussi, peut-être.
Dans sa haine de la complexité, il ignore, ou refuse de voir que lorsqu’on parle d’humanité, les lignes droites ne sont souvent ni simples, ni saines, ni les plus rapides.

Alors il parle, perdu dans son brouillard. A la recherche de réponses, ou d’un signe d’approbation. Mais il n’écoute pas. Il ne s’écoute pas lui-même, en réalité. Au final, ce qu’il veux est simple a désirer, mais bien plus difficile de l’obtenir qu’il ne le pense.

Il tourne encore en rond quand Albi sort de ses pensée ; lui y est peut être un peu trop enfouis. La chute lui sort un peu la tête de la neige, le poing qui s’écrase sur son visage l’en sort complètement. Métaphoriquement, du moins.
Les termes d’Albi ne font que réveiller sa plus grande incompréhension. La colère avec. De la déception aussi. Le connaît-elle si peu, pour en venir à cette conclusion ?
D’un autre côté, qu’a t'il fait pour se faire connaître? Les autres n’ont pas tous l’air capable de comprendre un guerrier par sa façon de se battre, mais il commence à croire que lui-même n’est pas aussi doué là-dedans qu’il le pensait.

Sa rapière à glissé un peu plus loin. Albi est plus forte que lui, alors quelqu’un devrat-être blessé. Il ferme les poings, prêt à faire le nécessaire pour se redresser... Mais c’est Albi qui se lève, et semble emporter avec elle l’énergie dont il voulait se servir pour se lever.
Il reste donc allongé, et essaye d’écouter.

Logan, faisant face aux dieux. L’image est belle, certes. Mais ça n’est qu’une image qui n’apportera que plus de déception et de frustration par la suite. Les larmes montent aux yeux de Benhart. Est-ce si dur de le comprendre ? Le monde le voit-il comme un gamin capricieux ?
Son vœu lui semble raisonnable. Mais si tous ceux qu’il fréquente sur le long terme terminent de le traiter comme un enfant alors… Alors quoi, au juste ?

Finalement, l’élémentaire se redresse sur son séant.Il s'essuie les yeux et le nez d'un revers de la main, mais ils refusent de cesser de couler.
Albi n’y est pas allé de main morte. Il a compris beaucoup de choses, du moins il le pense, mais aucune n’est agréable. Son cœur lui fait mal, sa gorge et son estomac sont douloureusement noués.
Il n’a pas été blessé ainsi depuis une éternité. C’est à peine s’il comprend pourquoi les larmes coulent.
Il rassemble ses forces, un souffle tremblant, et s’exprime entre deux un reniflement bruyant.
Moi j’veux juste pas mourir et vivre heureux… J’comprend pas pourquoi ça devrait être incompatible avec votre cause...
Après un sanglot, il reprend la parole.
J’comprend pas pourquoi ça d’vrais être ma faute s’il est mort. J’pouvait pas le piffer justement parce qu’il ne voulait pas d’mon aide. Ou de celle de personne…
Il fronce les sourcils un instant, mais il n'a pas envie de se raccrocher a la colère, cette fois.
"S'il avait accepter notre aide plutôt que de jouier a l'idiot qui réprime tous ses trucs..."

Le message de l'élémentaire derrière cette phrase est assez évident. Qu'importe. Il n’a pas envie de voir une personne qu'il respecte devenir comme l'elfe.

Sa voix se fait plus plaintive, les pleurs y deviennent plus évidents. Il n’a aucune envie de se retenir; qu’importe ce que “ses hommes” en pensent, ou Albi. Malgré l’apparente insurmontabilité de l'effort, il parvient à redresser la tête pour regarder vers la murène.

Évidemment que j’ai peur Albi ! Évidemment que j’suis pas assez fort ! C'est parce que je le sait que j'suis vivant !! Mais qu'est ce que j'peux faire a pars dev'nir plus fort?

Il déglutit, marque une pause, fixe sa collègue dans les yeux.

"Comment t'est vivante alors que t'a pas peur?"

Ses propres mots semblent étranges à ses oreilles. Il à beaucoup de raisons d’avoir peur. Mais il est incapable de les isoler.
Son torse semble peser plus lourd a chaque souffle, sa gorge plus étroite. La poitrine de l’élémentaire lui donne l’impression qu’elle vas exploser, il perd la cours du vieux château pour des nuances de gris et de blanc.
Une main attrape sa jambe et son cœur manque un battement. Mais lorsqu’il regarde, rien. Juste de la neige sur ses pieds. De l’oreille, dans un coin, il perçoit un grattement lent et régulier, mais il semble s’arrêter dès qu’il y prête attention.
puis revient plus fort.
Il ne veut pas savoir ce qu’il y à derrière le mur.

Il à déja pris trop de risque. Il pense déja depuis trop longtemps. Il veux que tout redevienne comme avant.
Il n’arrive pas à respirer, et de toute façon, ses jambes ne le porteront pas jusqu'à sa chambre.
Il va rester là un moment.
Il se laisse tomber, recroquevillé contre lui même.
Fondre dans la neige. Se cacher un peu…
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Magie Blanche - Sacrée - Éclairs sacrés, Magie Grise Légale - Corps et perceptions - Regain
Nom de l'oeuvre :
Undertale
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Undyne
Manichéisme :
diligence
Liges :
3070
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Albirrhoé Haemugi
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Albirrhoé Haemugi
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La fin d’un symboleDe la fin d'un symbole [Pv Albi] [16+?] IcoRP14
feat. Benhart Hodrick
”Pas mourir, vivre heureux”. C’est paradoxal. C’est ce que je lui souhaite, autant que possible. Pas de tout mon coeur, le mien est ailleurs, surtout en ce moment, mais autant qu’il m’est possible de lui souhaiter quelque chose.

Et ma colère s’essouffle, s’étouffe, disparaît progressivement sous le vide absurde de l’absence. J’ai peut-être été aveugle, j’aurais dû faire plus, faire mieux, mais Ben a raison. Logan n’aurait jamais rien accepté, décidé comme il était à tout régler seul, à ne rien nous imposer même si on avait voulu partager avec lui ses innombrables fardeaux.

“Il acceptait plus rien, de personne. Il avait peur de s’attacher et de perdre à nouveau quelqu’un qu’il aime.”

J’enroule mes bras autour de mon torse, à la recherche d’une chaleur qu’il ne m’aurait de toute façon jamais offerte. La douleur ne me quittera pas de si tôt, mais qu’importe. Ma liberté, c’est aussi accepter d’avoir mal. D’avoir été attachée, d’avoir perdu un être cher. Un ami, un mentor, un frère d’armes.

“Les Chevaliers Saints fonctionnent parce que nous sommes un tout… Tu parles de “nos” buts comme si ce n’était pas les tiens ; comme si tu ne faisais pas vraiment partie de nous… ”

Comme si nous n’étions pas un tout. N’y a-t-il qu’Ariel et moi, à croire à cette unité ? Lui par obligation, moi parce que je suis trop conne pour réaliser que ce n’est qu’une illusion ? Je n’ai pas suivi Orion pour me trouver une bande de potes. J’ai été convaincue par ses paroles, j’ai suivi ce qui me semble être juste. J’ai ouvert les yeux… Mais j’ai également trouvé une famille. Dysfonctionnelle, brisée, mais présente. Qu’est-ce que Ben fait là, s’il n’a pas tout ça ? Pourquoi n’avons nous pas réussi, tous, à créer ce lien ?

Sa question me coupe dans ma réflexion ; je n’y ai jamais réfléchi et pourtant le réponse est évidente. Pas simple pour autant, juste, c’est clair. Je maintiens son regard.

“Je suis vivante par chance parfois ; parce que j’ai la certitude que j’ai une tâche à accomplir et que je peux pas m’arrêter avant de l’avoir terminée. Que j’ai des gens à aider, à protéger, à aimer. Je suis vivante parce que je le veux et que ma volonté fait loi.”

C’est rassurant ; peut-être un conte pour enfant auquel je continue à croire, mais tant pis. Je suis ce que Logan a fait de moi, et si je meurs, ce sera pour notre Ordre ; ce sera en héroïne, parce qu’on en a besoin. S’il faut être la lueur d’espoir que nous pouvons créer ensemble un monde meilleur, alors tant pis, si je n’ai pas le droit de m’écrouler. La Détermination ne cesse jamais, ne faiblit jamais.

Sous mon oeil par contre, Benhart fond. Il se tasse, semble presque disparaître, alors que son élément nous entoure encore. Entre mes lèvres, la buée se forme alors que je soupire. Lentement, je m’agenouille à côté de lui.

Je déteste toucher les gens. Je déteste sentir cet instant où ils se crispent parfois, parce que j’ai pas la peau assez sèche, parce que son épaisseur n’est pas agréable. Je déteste toucher les gens parce que j’ai peur de sentir leur rejet.

Un bras passe autour de ses épaules nues, froides. J’attends presque le mouvement de recul qui ne vient pas avant de passer le second autour de lui.

“Et si j’ai pas peur de mourir, ça veut pas dire que j’ai pas peur du tout ! J’ai peur de plein de choses… Juste, pas de ça.”

Lentement, je l’attire contre moi, petit corps délicat contre cette masse inesthétique qu’est le mien.

“J’ai peur de pas aimer le remplaçant de Logan. Mais la Chasse ne fonctionne pas sans force. J’ai peur de perdre encore quelqu’un… Mais c’est aussi ce qui me fait me sentir vivante…”


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De la fin d'un symbole [Pv Albi] [16+?]