Órfhlaith
Éleuthéromane, ou celui désirant ardemment la liberté - Tahar.
Órfhlaith
Órfhlaith
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
Élue de la Luxure - Souveraine des bas-fonds
Âge :
350 ans
Race·s :
Anarkhia
Particularités de la race :
Métisse (Celeste/Elfe)
Métier :
Élue ?
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Incitation
Nom de l'oeuvre :
Charlie Bowater
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Choreomania
Manichéisme :
luxure
Liges :
1650
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Órfhlaith
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Órfhlaith
- message #11268
feat.
Tahar
Mi-juin 85.
Il n’y a rien de pire que de se quitter fâchés dit-on, tu ne peux pas être d’accord avec cela, l’on s’échine tant à te mettre aux mains de personnes t’important si peu que les quitter ne devient qu’un simple contretemps, quelque chose qui ne te fait ni chaud ni froid. Ta soif de liberté est plus grande que la crainte de tomber sur une personne malintentionnée. Ainsi tu préfères rester entre la Luxure et ta propre détermination, partant à l’aventure au petit matin simplement armée de quelques rouleaux de parchemins vierges, d’une bouteille d’encre et d’une plume, en te doutant bien que l’on te suivra en restant à une distance respectable pour ne pas craindre ton ire. Depuis ta rencontre avec l’Avarice personnifiée, te voilà gonflée d’un orgueil purement elfique, sans doute abandonné là par ton père. Et remplie de toutes sortes d’émotions que tu n’es pas encore en mesure d’apprendre et de domestiquer, presque trop humble et bien peu fière d’en ressentir.
Tes pieds nus lorsqu’ils traversent la prairie chassent quelques insectes qui reprennent rapidement leurs activités, les récentes pluies ont rendu l’herbe grasse et agréable à fouler. Tu fais ça depuis le petit matin, errer au gré des vents à travers ces terres dépeuplées - mais domestiquées par la main de l’homme - du royaume des épées. Il y a peut-être une route non loin, et même quelques champs de blé attendant d’être fauchés, devant toi un lac.
A vivre depuis bien trop longtemps sous la lune de sang, tu ne rêves que de la caresse du soleil sur ta peau, d’une nature sans corruption, sereine et en paix. Et au moins ici, contrairement à Vollheim tu es parfaitement à ta place, avec ton air de très jolie humaine, tu aurais pu être l’une de ces filles de nobles, échappée d’une demeure. Mais ta tenue ne colle pas, tu es une figure antique échappée d’une vieille histoire, dans ta longue tunique recouverte de ta toge, ta chevelure blonde et ondulée ornée d’une couronne de laurier mêlée d’or et de fleurs locales.
Tu n’as pas pris beaucoup de temps pour ton second art depuis ton élection par les dieux, en fait tu as pris beaucoup de temps pour nourrir ton péché, mais pas ton esprit, ni même toi. Et ce petit endroit - paradisiaque à tes yeux, certainement banal pour d’autres - t’évoque une envie de prose mais avant tout cela tu souhaites prendre un peu tes aises.
Ainsi tu abandonnes tes affaires au pied d’un saule qui semble presque avoir été planté là pour te protéger de la morsure du soleil des heures les plus chaudes de la journée. Adossée contre le tronc, assise sur les mètres d’étoffe composant ta toge griffonnant la surface de papier d’un air bien peu convaincu.
Inutile de chercher à écrire sur des choses que tu ne connais pas, parles plutôt de ce que tu ressens, de ce rejet extrême. De ces gens dans lesquels tu ne te reconnais pas. L’histoire de ce cygne, le petit cygne blanc de la Tour Galate, trop souvent chassé avec mépris par ceux qui l’ont aimé.
..Je suis las des cruautés de mes semblables, qui ne sont pas mes pareils.
Je fuirai à jamais au fond des solitudes..
Tu achèves ta prose d’un point final convaincu avant qu’un bruit n’attire ton attention, tu te tires de tes pensées poétiques, ta prose étant achevée tu n’as donc aucune raison de râler. Et il semblerait que tu y ais passé tout l’après-midi. Dans un soupir las, tu t’étires avant de te relever et un seul coup d'œil t’assure qu’il ne s’agit là que d’enfants jouant joyeusement.
Première réaction d’une anarkhia trop habituée à vivre dans un entre-soi : Qu’est-ce que c’est que ça ? Des enfants, Órfhlaith, simplement des enfants, des enfants hommes bêtes, certes, mais tout de même des enfants. Ces adorables créatures que tu n'as jamais fréquenté en tant que fille unique. Inévitablement tu captes leur attention lorsque tu quittes l’ombre pour retrouver le soleil, simplement vêtue de ta tunique large légèrement cintrée à la taille retombant jusqu’à tes chevilles. Mais il s’avère qu’ils sont davantage intrigués par ta couronne que par ta tenue, et enfin par ta marque que tu n’as pas pris le temps de camoufler, persuadée de ne croiser personne.
Tu les occupes en arrachant des joncs, entreprenant de leur tresser des couronnes - ce qui semble les ravir -, tentant de répondre à leurs questions d’une manière adaptée, si tu es l’élue d’un péché tu n’es pas vraiment obligé de dire lequel ou de donner des détails ni même la vérité. Autant de pudeur et de retenue cela ne te ressemble pas.
Il n’y a rien de pire que de se quitter fâchés dit-on, tu ne peux pas être d’accord avec cela, l’on s’échine tant à te mettre aux mains de personnes t’important si peu que les quitter ne devient qu’un simple contretemps, quelque chose qui ne te fait ni chaud ni froid. Ta soif de liberté est plus grande que la crainte de tomber sur une personne malintentionnée. Ainsi tu préfères rester entre la Luxure et ta propre détermination, partant à l’aventure au petit matin simplement armée de quelques rouleaux de parchemins vierges, d’une bouteille d’encre et d’une plume, en te doutant bien que l’on te suivra en restant à une distance respectable pour ne pas craindre ton ire. Depuis ta rencontre avec l’Avarice personnifiée, te voilà gonflée d’un orgueil purement elfique, sans doute abandonné là par ton père. Et remplie de toutes sortes d’émotions que tu n’es pas encore en mesure d’apprendre et de domestiquer, presque trop humble et bien peu fière d’en ressentir.
Tes pieds nus lorsqu’ils traversent la prairie chassent quelques insectes qui reprennent rapidement leurs activités, les récentes pluies ont rendu l’herbe grasse et agréable à fouler. Tu fais ça depuis le petit matin, errer au gré des vents à travers ces terres dépeuplées - mais domestiquées par la main de l’homme - du royaume des épées. Il y a peut-être une route non loin, et même quelques champs de blé attendant d’être fauchés, devant toi un lac.
A vivre depuis bien trop longtemps sous la lune de sang, tu ne rêves que de la caresse du soleil sur ta peau, d’une nature sans corruption, sereine et en paix. Et au moins ici, contrairement à Vollheim tu es parfaitement à ta place, avec ton air de très jolie humaine, tu aurais pu être l’une de ces filles de nobles, échappée d’une demeure. Mais ta tenue ne colle pas, tu es une figure antique échappée d’une vieille histoire, dans ta longue tunique recouverte de ta toge, ta chevelure blonde et ondulée ornée d’une couronne de laurier mêlée d’or et de fleurs locales.
Tu n’as pas pris beaucoup de temps pour ton second art depuis ton élection par les dieux, en fait tu as pris beaucoup de temps pour nourrir ton péché, mais pas ton esprit, ni même toi. Et ce petit endroit - paradisiaque à tes yeux, certainement banal pour d’autres - t’évoque une envie de prose mais avant tout cela tu souhaites prendre un peu tes aises.
Ainsi tu abandonnes tes affaires au pied d’un saule qui semble presque avoir été planté là pour te protéger de la morsure du soleil des heures les plus chaudes de la journée. Adossée contre le tronc, assise sur les mètres d’étoffe composant ta toge griffonnant la surface de papier d’un air bien peu convaincu.
Inutile de chercher à écrire sur des choses que tu ne connais pas, parles plutôt de ce que tu ressens, de ce rejet extrême. De ces gens dans lesquels tu ne te reconnais pas. L’histoire de ce cygne, le petit cygne blanc de la Tour Galate, trop souvent chassé avec mépris par ceux qui l’ont aimé.
..Je suis las des cruautés de mes semblables, qui ne sont pas mes pareils.
Je fuirai à jamais au fond des solitudes..
Tu achèves ta prose d’un point final convaincu avant qu’un bruit n’attire ton attention, tu te tires de tes pensées poétiques, ta prose étant achevée tu n’as donc aucune raison de râler. Et il semblerait que tu y ais passé tout l’après-midi. Dans un soupir las, tu t’étires avant de te relever et un seul coup d'œil t’assure qu’il ne s’agit là que d’enfants jouant joyeusement.
Première réaction d’une anarkhia trop habituée à vivre dans un entre-soi : Qu’est-ce que c’est que ça ? Des enfants, Órfhlaith, simplement des enfants, des enfants hommes bêtes, certes, mais tout de même des enfants. Ces adorables créatures que tu n'as jamais fréquenté en tant que fille unique. Inévitablement tu captes leur attention lorsque tu quittes l’ombre pour retrouver le soleil, simplement vêtue de ta tunique large légèrement cintrée à la taille retombant jusqu’à tes chevilles. Mais il s’avère qu’ils sont davantage intrigués par ta couronne que par ta tenue, et enfin par ta marque que tu n’as pas pris le temps de camoufler, persuadée de ne croiser personne.
Tu les occupes en arrachant des joncs, entreprenant de leur tresser des couronnes - ce qui semble les ravir -, tentant de répondre à leurs questions d’une manière adaptée, si tu es l’élue d’un péché tu n’es pas vraiment obligé de dire lequel ou de donner des détails ni même la vérité. Autant de pudeur et de retenue cela ne te ressemble pas.
Tahar
Tahar
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
Chef des Maxastyw
Âge :
28
Race·s :
Homme-bête
Particularités de la race :
Oryx à oreilles frangées
Métier :
Chef de tribu, éleveur de chevaux
Magie·s :
Magie Élémentaire - Élémentaire - Aéromancie
Nom de l'oeuvre :
Ikran Anonyme
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Tahar
Manichéisme :
tempérance
Liges :
1902
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{"titredujoueur":"Chef des Maxastyw","age":"28","races":"Homme-bête","metier":"Chef de tribu, éleveur de chevaux","magies":"Magie Élémentaire - Élémentaire - Aéromancie","manicheisme":"tempérance","taille":"2.15 m","poids":"120 kg","orientation":"Homosexuel","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t637-tahar-le-cavalier-du-de","nomdeloeuvre":"Ikran Anonyme","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Tahar","icon":"https://zupimages.net/up/23/38/niz8.jpg","iconalt":"","autrescomptes":"Zéi, Dan Gray"}
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Tahar
Tahar
- message #11358
Eleutheromane
feat. Orfhlaith
L’été cédait sa place à l’automne. Certains arbres commençaient à voir leurs feuilles jaunir. Mais les buissons-forteresse, étant des conifères gardaient leur feuillage. Ainsi, on pouvait s’en servir pour stocker du matériel et également d’abri, surtout qu’ils résistaient au vent qui battait les plaines. Malgré la rudesse du climat, la vie s’était développée. Tout comme à Al’Malaq, il en fallait plus pour faire de ces terres, des terres mortes. Même les diverses gangrènes n’y étaient pas parvenues. Les royaumes et les empires pouvaient bien s’effondrer, les petites tribus et la nature finissaient toujours par tirer leur épingle du jeu. Certes affaiblies, mais toujours prêtes à repartir.
Le chef des Maxastyw avait des rôles assez divers, mais son pouvoir sur sa tribu restait assez limitée. Parmi un de ses rôle, celui de médiateur pour gérer les conflits au sein de celle-ci. Et parfois, c’était des choses assez triviales. Comme c’était le cas ce jour-là. Ainsi, les occupants d’une tente se plaignaient d’individus ayant eut des rapports dans le buisson-forteresse voisin de manière assez sonore, empêchant les enfants de dormir en plus d’infliger aux adultes des questions un peu embarrassante, bien que ces genres de sujets ne soient pas tabous, il y avait des limites, en particulier sur la manière d’en parler aux plus jeunes. Petit soucis, les deux personnes incriminées niaient alors que tout le monde savait que c’était eux. En même temps, la tribu avait plusieurs vieux avec qui tout se savait rapidement.
Tahar s’occupa de leur rappeler les règles au sein de la tribu. Car même cette petite tribu avait de quoi encadrer les membres.
- C’est pas le fait que vous l’ayez fait qui pose problème, c’est plutôt le fait que vous ayez réveillé tout le voisinage et faut pas oublier qu’il y a des enfants. Donc la prochaine fois, si vous voulez le faire de nuit, pensez à vos voisins. On est une tribu entière et vous n’êtes pas seuls.
Le couple semblait avoir compris la leçon et Tahar prit congé d’eux. Enfin, couple, c’était un bien grand-mot dans cette tribu. Rares étaient les personnes qui restaient en couple toute leur vie. Cela était une source intarissable de sujets de conversation pour les vieux de la tribu adeptes de potins en tout genre. Le concept de famille nucléaire n’existait pas chez les Maxastyw, ainsi que les enfants nés de parents différents n’étaient pas considérés comme des bâtards. La tribu n’avait pas le sens de la propriété et considérait que tout n’était que prêté ou partagé, donc le concept qu’un individu soit lié à vie à un autre ou lui appartienne était inenvisageable. Si quelqu’un avait envie de le faire avec une autre personne, tant que c’était entre adultes consentants, la tribu s’en fichait. Enfin, tant qu’ils ne réveillaient pas tout le voisinage.
Une fois l’affaire réglée, Tahar quitta la tente pour aller vaquer à ses occupations. Il en profita pour dégourdir son cheval autour du campement. Il avait pris son arc au cas où. Car d’après le village le plus proche, un groupe de brigands semait la terreur dans la région. Les Maxastyw en avaient d’ailleurs capturé un lors d’un raid de quelques uns sur un groupe de guerriers pour voler les chevaux. Ce gredin avait eu la chance d’échapper à la justice des Maxastyw, mais il avait été livré aux autorités Arvandiennes. Cependant, Tahar se disait que les brigands seraient bien moins nombreux, si les ressources étaient réparties équitablement chez les sédentaires.
Sur le chemin, Tahar croisa les enfants. Ces derniers étaient autorisés à aller au village tant qu’ils étaient en groupe, dont des suffisamment âgé pour maîtriser des armes.
Tandis qu’il s’approchait, il les salua.
Alors qu’il arrivait au niveau des enfants, il constata qu’ils n’étaient pas seuls. Une femme se trouvait avec eux et leur faisait fabriquer des couronnes de joncs. Elle ne semblait pas vraiment hostile. Tahar était assez indifférent à sa tenue, ainsi qu’à sa marque. Les élus, les Maxastyw ne les connaissaient pas vraiment et c’était un sujet assez lointain pour eux.
- Euh bonjour, merci de vous occuper des enfants.
Il se tourna vers ces derniers.
- Il commence à faire tard, vous feriez mieux de rentrer au campement.
Ils hochèrent la tête et prirent la direction du campement visible au loin avec les cerfs-volants. L’un d’eux s’arrêta pour poser une question à Tahar.
- Au fait, tu as grondé les gens qui arrêtaient pas de faire du bruit toute la nuit ?
- On peut dire ça…
Puis il rattrapa le reste du groupe. Laissant Tahar seul avec l’inconnue. La question était de savoir qui était cette femme.
- Mon nom est Tahar, chef de cette petite tribu. A qui ai-je l’honneur ?
Éleuthéromane, ou celui désirant ardemment la liberté - Tahar.