Asrasterin du Néant
Les vivants doivent continuer d’avancer pour la mémoire des morts. - Amset.
Asrasterin du Néant
Asrasterin du Néant
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
Flamme Noire de Clara Nocte - Héritière du Néant
Âge :
200
Race·s :
Elfe
Métier :
Inquisitrice ( Mage de bataille - Capitaine d'escadron - Artillerie)
Magie·s :
Magie Élémentaire - Élémentaire - Pyromancie
Nom de l'oeuvre :
A court of Thorns and Roses
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Feyre Archeron
Manichéisme :
diligence
Liges :
610
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Asrasterin du Néant
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Asrasterin du Néant
- message #11702
feat.
Amset
Parfois, les gens ne souhaitent pas mourir, ils ne savent simplement plus comment vivre.
Parfois, la douleur est insurmontable.
Parfois, ils choisissent quand ça s'arrête. Ils se choisissent eux.
Parfois..
«Madame ne reçoit pas aujourd’hui. » Visiblement la malheureuse jeune fille, n’avait aucune de qui se trouvait à la porte, ou était trop simplette pour comprendre ce qu’on lui disait mais avant qu’elle ne referme la porte au nez du Grand Inquisiteur dans son infinie naïveté, le bouclier-lige retient la porte de son bras, l’invitant à rentrer avec qui que ce soit l’accompagnant.
Une intrusion dans la bâtisse attire son attention, entendant sans difficulté que cette fois-ci ses servantes ne suffiront pas, la demeure nobiliaire accablée par le silence face à celui qui n'a pas été invité. La vision hallucinée se brouille et elle en est extirpée brusquement. La belle revient à elle le souffle coupé, peinant à reprendre une respiration plus sereine. Quelles sont les visions de l’héritière du Néant ? Oh, elle n’en parlera jamais, et elles n’appartiennent qu’à elle seule. Mais une chose est sûre : c’est de morts qu’elle rêve et du champ de bataille qu’elle ne parvient pas à quitter. Il n’y a guère que les vapeurs de l’éther pour faire taire ses cauchemars.
La cendre et les cris de ces sordides moments s'éloignent au bout de longues minutes, laissant place aux ronces de la réalité. S'arracher aux souvenirs est une épreuve de taille même pour son esprit habitué aux sels et à l'éther dont elle a pris l'habitude et qu'elle consomme. Ses servantes ont dû prétexter qu'elle était souffrante, la conseillère s'offrait de temps à autre le luxe d'une migraine et les femmes répondent poliment aux visiteurs qu'elle avait du vent dans la tête. Mais plus qu'une brise, la tempête emportait son esprit, la même qu'il y a un siècle. Combien de temps avait duré sa transe ? Quelques heures ?
Elle émerge doucement, en travers du lit comme au bord d’un précipice, ses cheveux obsidiennes où se mêlent un argent sombre étalés autours d’elle, la scène aurait pu être sensuelle, ses lèvres délicates s'entrouvrent, libérant un soupir épuisé, se tirant à contrecœur des draps en soie, elle se lève prenant tout de même le temps d’enfiler quelque chose. T’attendant à te retrouver face à l’un des membres de ta famille.
On pourrait croire que les journées de la mage étaient remplies, mais pas vraiment, le matin était pour ses diverses missives et l'après-midi pour tenter de trouver un sommeil lourd et sans rêve. Beaucoup de silence et peu de contact humain, et un silence pesant depuis plusieurs mois. Seul le Néant prédominait, il la punissait de son silence et par l'absence de tout ce que tous l'éther et les sels ne sauraient combler, la condamnant à une lucidité qui ne lui convenait pas.
Alors elle s'avançait, discrète jusque là, alors qu’elle s’engage dans la descente des escaliers de marbre noir veiné d’argent de l’entrée, visiblement elle ne s’attendait pas à ça et ses yeux mercures assaillent l’inopportun, dissimulant sa surprise derrière le masque lisse propre à l'inquisition. «Grand inquisiteur. Ai-je écouler mon temps ? ? » Puis le regard de la vipère glisse sur l'homme en armure qui se contente de hausser les épaules.
Ses deux bras tatoués se croisant sur sa poitrine, tandis qu'elle s'appuie avec indolence sur la balustrade. Simplement vêtue d'une robe de chambre surmontée d'un peignoir de soie d'un bleu sombre, les pieds nus. Une tenue parfaitement scandaleuse et indécente, mais elle n'en avait cure, elle était chez elle et le début de soirée s'annonçait.
Parfois, la douleur est insurmontable.
Parfois, ils choisissent quand ça s'arrête. Ils se choisissent eux.
Parfois..
«
Une intrusion dans la bâtisse attire son attention, entendant sans difficulté que cette fois-ci ses servantes ne suffiront pas, la demeure nobiliaire accablée par le silence face à celui qui n'a pas été invité. La vision hallucinée se brouille et elle en est extirpée brusquement. La belle revient à elle le souffle coupé, peinant à reprendre une respiration plus sereine. Quelles sont les visions de l’héritière du Néant ? Oh, elle n’en parlera jamais, et elles n’appartiennent qu’à elle seule. Mais une chose est sûre : c’est de morts qu’elle rêve et du champ de bataille qu’elle ne parvient pas à quitter. Il n’y a guère que les vapeurs de l’éther pour faire taire ses cauchemars.
La cendre et les cris de ces sordides moments s'éloignent au bout de longues minutes, laissant place aux ronces de la réalité. S'arracher aux souvenirs est une épreuve de taille même pour son esprit habitué aux sels et à l'éther dont elle a pris l'habitude et qu'elle consomme. Ses servantes ont dû prétexter qu'elle était souffrante, la conseillère s'offrait de temps à autre le luxe d'une migraine et les femmes répondent poliment aux visiteurs qu'elle avait du vent dans la tête. Mais plus qu'une brise, la tempête emportait son esprit, la même qu'il y a un siècle. Combien de temps avait duré sa transe ? Quelques heures ?
Elle émerge doucement, en travers du lit comme au bord d’un précipice, ses cheveux obsidiennes où se mêlent un argent sombre étalés autours d’elle, la scène aurait pu être sensuelle, ses lèvres délicates s'entrouvrent, libérant un soupir épuisé, se tirant à contrecœur des draps en soie, elle se lève prenant tout de même le temps d’enfiler quelque chose. T’attendant à te retrouver face à l’un des membres de ta famille.
On pourrait croire que les journées de la mage étaient remplies, mais pas vraiment, le matin était pour ses diverses missives et l'après-midi pour tenter de trouver un sommeil lourd et sans rêve. Beaucoup de silence et peu de contact humain, et un silence pesant depuis plusieurs mois. Seul le Néant prédominait, il la punissait de son silence et par l'absence de tout ce que tous l'éther et les sels ne sauraient combler, la condamnant à une lucidité qui ne lui convenait pas.
Alors elle s'avançait, discrète jusque là, alors qu’elle s’engage dans la descente des escaliers de marbre noir veiné d’argent de l’entrée, visiblement elle ne s’attendait pas à ça et ses yeux mercures assaillent l’inopportun, dissimulant sa surprise derrière le masque lisse propre à l'inquisition. «
Ses deux bras tatoués se croisant sur sa poitrine, tandis qu'elle s'appuie avec indolence sur la balustrade. Simplement vêtue d'une robe de chambre surmontée d'un peignoir de soie d'un bleu sombre, les pieds nus. Une tenue parfaitement scandaleuse et indécente, mais elle n'en avait cure, elle était chez elle et le début de soirée s'annonçait.
Les vivants doivent continuer d’avancer pour la mémoire des morts. - Amset.