Auguste Havenstein
diamond and gold — Llyr
Auguste Havenstein
Auguste Havenstein
informations
Race·s
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Featuring
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Titre du joueur :
Sir Auguste / Prince de Cœur.
Âge :
20 ans
Métier :
Chevalier. (Haute noblesse)
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Psychomancie - Onirisme
Nom de l'oeuvre :
Fire Emblem Three Houses
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Claude von Riegan
Manichéisme :
charité
Liges :
130
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Auguste Havenstein
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Auguste Havenstein
- message #11799
diamond and gold Llyr Nonius-Havenstein
Les heures avaient-elles défilé aussi vite qu'il ne le pensait ? C'était là la première réflexion que se fit Auguste lorsqu'il leva la tête vers le ciel, dont la pâleur matinale avait laissé place à un majestueux azuré de pleine journée. Ses bras débordaient de cadeaux et c'est le pas pressé qu'il se hâta d'atteindre le seuil de la porte de sa Demeure, après avoir passé sa matinée à vagabonder au milieu des étalages marchandes de la cité ; son ventre grondait son mécontentement, mais Auguste n'en avait cure. Sa seule préoccupation était de ne pas arriver en retard à son rendez-vous. Cette entrevue lui tenait terriblement à cœur et il aurait sacrifié corps et âme pour ne pas la manquer.
Quand les premiers membres du personnel l'aperçurent, ils s'empressèrent de le débarrasser de son manteau et de toutes décorations superflues qu'il s'aimait à porter ; on lui indiqua poliment la direction à prendre pour rejoindre la personne qui l'attendait, et l'éphèbe ne se fit pas prier. Il passa un bref instant ses doigts dans ses cheveux pour leur donner fière allure et il vérifia une dernière fois, dans son miroir, que son apparence convenait. Après quoi, il dissimula son bras gauche dans son dos tandis que son bras droit portait en équilibre un étui à bijoux et une boîte de chocolats, de ceux que sa Mère préférait.
Parce que c'était la vérité : c'était sa Mère qu'il ne souhaitait pas décevoir en se faisant trop prier. C'était pour elle qu'il voulait se montrer impeccable, discipliné ; en outre parfait en toutes circonstances. Un vulgaire passant aurait pu croire qu'il s'agissait d'un rendez-vous galant, mais Auguste ne s'intéressait pour l'instant à aucune autre femme que celle qui l'avait mis au monde, et pour laquelle son affection et son respect s'inclinaient en tout temps.
Auguste s'introduisit dans la Cour intérieure du Domaine. Il n'eut pas besoin de chercher longtemps la femme de son cœur ; une mélodie familière retentit à ses oreilles et le fit se diriger naturellement vers le bassin le plus prisé de sa Mère. A pas silencieux, il se fit tout petit afin de ne pas l'alerter de sa présence. Cela participait à la surprise qu'il souhaitait lui faire. Lorsqu'il se pensa suffisamment proche de cette dernière, le petit prince racla sa gorge, un sourire doux sur ses lèvres.
Il attendit que sa Mère le remarque pour la saluer respectueusement, inclinant légèrement son buste vers l'avant, tête orientée vers le bas.
«— Bien le bonjour, Mère. Permettez-moi de vous dévouer le plus beau bouquet d'Arvandor en l'honneur de la plus belle Reine d'Arathia. »
Il se redressa ensuite et tendit fièrement son bouquet de fleurs, à la manière de ces enfants qui, innocemment, seraient parti les accueillir eux-mêmes en pleine campagne pour leur maman. Auguste avait pris soin de prendre celles qu'il lui semblait être les préférées de sa tendre aînée afin de lui faire plaisir. Il lui tendit ensuite l'étui à bijoux et la boîte de chocolat, sans plus attendre.
«— Comment vous portez-vous aujourd'hui ? Veuillez m'excuser pour mon absence de ce matin ; sitôt après avoir déjeuner, je suis partie en quête des meilleurs présents pour vous ravir. Quelle expression idiote aurais-je eu faite si j'en avais aperçu un autre partir avec ce qui vous revenait de droit ! » Se permit-il de rire doucement, dans ce qui semblait être une timide plaisanterie. Auguste était doué pour les flatteries et les expressions de convenance et pourtant, il n'aurait ô grand jamais usé de mensonges pour s'adresser à sa génitrice. Il l'admirait autant qu'il l'aimait.
Quand les premiers membres du personnel l'aperçurent, ils s'empressèrent de le débarrasser de son manteau et de toutes décorations superflues qu'il s'aimait à porter ; on lui indiqua poliment la direction à prendre pour rejoindre la personne qui l'attendait, et l'éphèbe ne se fit pas prier. Il passa un bref instant ses doigts dans ses cheveux pour leur donner fière allure et il vérifia une dernière fois, dans son miroir, que son apparence convenait. Après quoi, il dissimula son bras gauche dans son dos tandis que son bras droit portait en équilibre un étui à bijoux et une boîte de chocolats, de ceux que sa Mère préférait.
Parce que c'était la vérité : c'était sa Mère qu'il ne souhaitait pas décevoir en se faisant trop prier. C'était pour elle qu'il voulait se montrer impeccable, discipliné ; en outre parfait en toutes circonstances. Un vulgaire passant aurait pu croire qu'il s'agissait d'un rendez-vous galant, mais Auguste ne s'intéressait pour l'instant à aucune autre femme que celle qui l'avait mis au monde, et pour laquelle son affection et son respect s'inclinaient en tout temps.
Auguste s'introduisit dans la Cour intérieure du Domaine. Il n'eut pas besoin de chercher longtemps la femme de son cœur ; une mélodie familière retentit à ses oreilles et le fit se diriger naturellement vers le bassin le plus prisé de sa Mère. A pas silencieux, il se fit tout petit afin de ne pas l'alerter de sa présence. Cela participait à la surprise qu'il souhaitait lui faire. Lorsqu'il se pensa suffisamment proche de cette dernière, le petit prince racla sa gorge, un sourire doux sur ses lèvres.
Il attendit que sa Mère le remarque pour la saluer respectueusement, inclinant légèrement son buste vers l'avant, tête orientée vers le bas.
«
Il se redressa ensuite et tendit fièrement son bouquet de fleurs, à la manière de ces enfants qui, innocemment, seraient parti les accueillir eux-mêmes en pleine campagne pour leur maman. Auguste avait pris soin de prendre celles qu'il lui semblait être les préférées de sa tendre aînée afin de lui faire plaisir. Il lui tendit ensuite l'étui à bijoux et la boîte de chocolat, sans plus attendre.
«
diamond and gold — Llyr