Code:

Indication : Kemet n'est pas Huldra.

Kemet avait bien des tracas en tête, sans compter le fait d'assumer sa mission. Les choses de l'Empire embourbaient ses pensées d'une bruine inquiétante, surtout d'avoir été contraint de le laisser brusquement, toujours sous le contrôle de Zohra, elle-même emprise d'une imprévisibilité que l'on pouvait aisément qualifier de dangereuse. C'était elle la responsable de ce départ du pays en hâte, l'instigatrice de cette soudaine campagne en terres nocturnes. Kemet savait qu'elle avait décelé en lui les qualités d'une graine capable d'éclore en bien de problèmes futurs. Un seul échange de regard entre lui et elle, et les choses avaient perceptiblement dites sans être jamais distinctement prononcées : Huldra avait été découvert. C'était désormais évident. Or, Zohra n'avait pas intérêt à révéler l'identité de son créateur. Il ne s'agissait pas non plus d'un acte frontale de trahison. Après tout, n'importe qui pouvait concourir aux Jeux mortels d'Evren. Mais elle savait ce qu'y représentait l'intrusion d'un soldat en poste comme potentiels de déstabilisation dans sa prise de contrôle du trône. De plus, au seul niveau de l'étiquette, Kemet était en infraction. Son allégeance à l'Empire se trouvait questionnée par celle qui s'était octroyée le plus haut grade de représentation de la Nation. L'Impératrice elle-même. Si Huldra était un combattant, Kemet était à ça d'être en marge du code. Une grave infraction qui le contraignait périodiquement à se cacher derrière un masque d'argent.

Alors, Zohra, sans jamais perdre le contrôle de la situation, décida de tirer parti de la tourmente juvénile de celui qui avait brillé lors de l'Instruction et avait été au centre de la curiosité d'un tas d'officiers du grand corps, d'habitude si conservateurs et inquiets quant à l'avenir.

Elle l'envoya rejoindre l'équipe de garde rapprochée de la délégation ambassadoriale de Bashyr Ak'Maât, représentant malaqii officiel pour les relations entre l'Empire et le Royaume de la Nuit. Kemet n'avait eu guère plus d'une semaine pour s'y préparer : il leur fallait atteindre sans encombre Clara Nocte pour le 307ème anniversaire de la purge de Noctis Tempore, soit à la dernière semaine du mois d'août. En outre, l'événement se tenait dans un peu plus d'un mois et il ne connaissait rien du trajet maritime à emprunter, (impossible de passer par Volheim), rien de la flore et la faune locale, si peu des elfes, qui lui avaient toujours paru, de ce qu'il en connaissait, être une espèce tout à fait imbuvable et paradoxalement si disgracieuse en leur cœur.

Le malaqii n'était pas dupe. Il savait que Zohra ne l'envoyait pas à sa mort. Au contraire. Elle comptait sur lui pour mener sa mission à bien. Cependant, elle avait fait en sorte que les conditions de sa réussite soient des plus fragiles et que la route soit rendue très longue par tout un tas de questionnements existentiels intérieurs. « Votre problème, soldat, c'est que vous ne savez rien du monde qui vous entoure. Or, vous croyez en savoir suffisamment pour vous faire le défenseur de ce qui constitue votre seule vision des choses et de ce qu'elles devraient être. Votre ignorance creuse votre naïveté. Cette dernière pourrait s'avérer être un de vos points faibles les plus béants. » Elle l'avait mis en garde : il ne suffisait pas d'en avoir simplement une idée, il fallait entretenir la Connaissance. C'était la seule quête portant légitimité à toute sage action. Zohra avait raison sur ce point. Que savait-il véritablement du monde ? Finalement, assurer la protection de Bashyr en terre hostile, froide et inconnue, aux confins de la Nuit, privé du Soleil malaqii, se révélait être la plus beau voyage vers l'Humilité que Zohra aurait pu lui assigner.

A vrai dire, ce n'était que sur la route qu'il avait appris ce que signifiait réellement la célébration de cet anniversaire : un génocide. Ni plus ni moins. Et voilà qu'en quelques centenaires, sa mémoire était devenu un endroit de festoiement, de calculs et de réunion diplomatique et géopolitique. Voilà ce que Kemet identifiait comme la réalité. Selon lui, ce que les elfes voulaient s'assurer d'imprégner dans le crâne de toutes les nations d'Arathia : qu'elles s'abstiennent d'ardeurs guerrières, car ici nous n'avons aucun mal à fêter l'éradication en nos terres de toutes celles et ceux qui ont le malheur de ne pas être nées elfes. Un parallèle inquiétant quand on sait quelles idées rétrogrades étaient en train de naître actuellement au sein de l'Empire.

Vous ne savez rien du monde.

Kemet repensait timidement aux mots de Zohra quand l'explosion retentit, provoquant sa sortie précipitée du véhicule. Après un roulé-boulé décapant, Kemet se redressa immédiatement pour s'assurer avant toute chose de la position de l'ambassadeur ainsi que de celle des membres de la garde rapprochée. Cette dernière était distinguable, au loin et aux abords de la forêt menant au village, où il semblait se préparer à évacuer Bashyr. Le Capitaine criait la retraite et commandait comme seul mot d'ordre la protection de l'ambassadeur. Avant que Kemet ne put statuer d'une réponse aux ordres, voilà qu'il était tombé nez-à-nez avec la gueule mécanique de la monture de l'Inquisitrice qui l'enjoignait de rejoindre le combat. Celle-là avait l'air de s'être préparée à une attaque imminente de la part d'un ennemi redoutable.

En effet, Kemet percevait, dans la direction du barrage d'argent, le faible bruissement de l'herbe battue par une présence clairement hostile. Et ce bruissement se densifiait dans son oreille en un crescendo fou. L'air était chargé de ce sentiment d'humidité palpable précédant un brusque changement de décor. Celui auquel sont préparés toutes celles et ceux qui suivent l'instruction militaire malaqite. Alors, quand certains et certaines prirent la décision de courir se réfugier au village, les autres, que Bellatrix avaient appelé combattants, se dirigeaient instinctivement dans les bras d'une menace inconnue. Ils et elles représentaient une vingtaine de personnes à tout casser, dont Magyar St-Lazare, que les rumeurs s'étaient empressées de faire savoir de la présence, ainsi que quelques malaqii de son unité qui savaient que pour assurer de la protection de Bashyr, il leur fallait avoir une meilleure compréhension de ce qu'il se passait, afin de pouvoir gagner du temps et organiser l'évacuation de la délégation.

Il ne s'agissait pas d'une mince affaire pour lui qui ne connaissait rien du territoire où il allait devoir combattre et qui devrait alors principalement se fier à la théorie, à l'intuition et aux indices déposées par le Son.

Résumé:

TW : probable léger gore durant toute la durée de ce RP




« Apportez-moi leurs yeux … Et dévorez les restes.»

C’étaient les consignes qu’avait donné Rasha à la marée de créature qu’elle avait invoqué spécialement pour cette occasion. Les champs d’Argent, comme l’avait désiré Dame Isolde, sera teinté du rouge dont se repaîtront ses invocations ainsi que les bêtes impies de… Ce pitre de Jofrta. Elle le supportera aujourd’hui car il sera d’une aide précieuse, elle le savait. D’habitude, Rasha aurait porté une certaine réserve à l’idée de massacrer un peuple… Mais elle ferait exception pour Clara Nocte. Ces elfes prétentieux dont elle faisait partie par le passé, qui ont chassé ses parents et les ont repoussé à Fleurs des Lacs, dans le territoire de son allier du jour… Où toute cette ivresse de corruption avait commencé.

« Jofrta… J’espère pouvoir compter sur toi pour rassembler les fuyards. » Perchée sur une énorme bête de roche, la sorcière à l’énorme chapeau se tenait à une des épines sur son dos, une jambe pendant dans le vide avec nonchalance, son visage, dont le bas était la seule part visible, orné d’un rictus agacé. « J’suis pas d’humeur à jouer au chat et à la souris… »

Techniquement, Jofrta étant un diacre et elle une archidiacre, elle était en position de lui donner des ordres mais elle n’applique sa hiérarchie que lors de situation grave. En l’occurrence, elle se fichait s’il lui obéissait ou non. Dame Isolde lui avait ordonné d’envoyer ses créatures massacrer les elfes durant leur petite sauterie, alors elle le fera et puis … Basta.

Une créature la rejoint sur le dos du béhémoth de roche, un canidé d’ombre qu’elle appela « Solitude », une de ses plus belle création, alors que d’autres chasseurs, des créatures de feu et d’ombre égorgeaient, écrasaient et éventraient les faibles mortels qui s’étaient visiblement rassemblé au milieu de ce champs. Des hommes et des femmes mourraient, des créatures périssaient mais cela n’affectait pas Rasha qui tendait ses mains vers des corbeaux invoqué qui lui ramenaient de temps en temps des paires d’yeux qu’elle plaça dans des bocaux à sa ceinture… Lorsqu’elle n’en croquait pas un. Le géant sur lequel Rasha était posté essuyait flèches et javelots sans sembler vaciller jusqu’à ce qu’il se présente à quelques vingtaines de mètres d’un cercle de ses créatures qui semblaient se méfier d’avantage du groupe de personne qu’elle apercevait.

Les yeux dans l’ombre de son chapeau s’ouvrirent, ses vêtements pullulant de petites créatures cyclopéennes qui servaient d’yeux à l’aveugle. Elle esquissa un maigre sourire en leur direction. « Vous avez l’air coriace… » Reprenant son air agacé, venant glisser un œil entre ses crocs pour le percer et le savourer. « Vous qui vous vous dressez... Vous prouvez votre stupidité en lutant contre votre destin. Offrez moi vos yeux. Peut-être vous laisserais-je la vie sauve. » Mais elle en doutait.

Un claquement de doigt et un cercle magique apparu devant la petite troupe de ses ennemis où du feu jaillit pour laisse en sortir un ours de lave, rugissant vers eux. Les petites frappes engagèrent le combat alors que l’imposante bête incandescente se ruait pour faucher les valeureux guerriers à l’avant de ses puissantes pattes, prêt à arracher les yeux de leur victime par la force... Alors que la sorcière se prélassait à nouveau, Solitude venant poser sa tête sur son épaule.

Résumé:

La situation avait très rapidement pris une tournure inquiétante. Trop rapidement. Les vibrations dissonantes des êtres corrompues dominaient désormais le paysage sonore et d'ores et déjà des hommes et des femmes commençaient à perdre violemment la vie sous les crocs des bestiaux invoqués par un opposant qui avait finalement montré le bout de son chapeau. Tout cela était distinctement percevable au creux de l'oreille de Kemet et se traduisait par la suppression pure et simple des battements de cœur environnants. Un spectacle auditif glaçant tant il se produisait à répétition depuis les cinq dernières minutes où déjà, une dizaine de personnes avaient été mis hors d'état de nuire. Un invocateur... constatait Kemet. C'était la première fois qu'il voyait la magie noire à l’œuvre. Il se raidissait d'avoir à constater que tout cela avait été réalisé par une seule personne, accompagnée d'un effet de surprise hors-norme. S'il y avait un après à tout ça, l'Empire d'Al'Malaq serait en droit de demander rétribution à son hôte.

Après l'appel de Bellatrix auquel il avait répondu par la positive, dans ses propres intérêts, l'Espoir malaqii, comme il se faisait appeler au sein des rangs, accompagné de deux de ses camarades, s'était rapidement mis en retrait pour aller se percher en haut d'un arbre et établir autour d'eux une zone insonore qui avait pour effet de les rendre momentanément indétectable. Kemet n'avait pas pour objectif de fuir le combat, loin de là. Plutôt, il était à la recherche d'un objet en particulier, responsable du clinquement qu'il avait cru percevoir en même temps que quelqu'un passait de vie à trépas. Le bruit de résonance des objets issus de l'ingénierie argentique noctem était particulièrement reconnaissable de Kemet, qui était lui-même détenteur d'un article bien particulier, le masque d'argent d'Huldra. Il savait alors que se trouvait non loin d'eux l'équipement d'un soldat de l'Inquisition qui avait péri, mais qu'il ne pouvait faire confiance à ses yeux qui n'étaient pas habitués au spectacle permanent de l’œuvre de la Nuit éternel. Lui, après tout, était un enfant du Soleil. Il lui fallait donc au moins l'invoquer dans sa tête et le faire vivre dans la lucidité éclairante d'une stratégie à mettre en œuvre..

C'est donc éclairé qu'il commandait à ses compagnons :

Yakmar, Dessim, la manière la plus efficace pour nous d'affronter ces bêtes est soit de s'équiper des épées des soldats noctems soit de leur permettre de les utiliser le plus longtemps possible. Vous allez vous poster et combattre aux côtés de l'Inquisition comme si nous étions en terre d'Al'Malaq. Si jamais la situation se présentait, récupérez les armes et faites en bon usage! Nous devons assurer l'évacuation de l'ambassadeur à tout prix et être en mesure de rapporter ces événements à l'Empire. Est-ce entendu ?
Et compris! Tous deux acquiescèrent avec détermination, et une pointe de soulagement s'esquissait subrepticement sur leur visage, ravis de suivre des ordres précis dans un champ de bataille si trouble et si austère qu'il n'avait aucunement vu venir.
Dernière chose. Si jamais l'un d'entre vous venaient à se trouver en grande difficulté avant l'arrivée de renforts, qu'il siffle! Ce sera le signal pour l'autre d'aller trouver l'équipe d'évacuation immédiatement. Je dis bien immédiatement. Je resterai sur le champ de bataille. Maintenant, au combat!

Alors que les deux soldats malaqii restants fonçaient rejoindre les forces inquisitrices, Kemet sautait également de son arbre, révélant sa position, et se dirigeait à tout bout de champ à l'endroit du clinquement. Il était poursuivi par un canidé d'ombre dont il avait repéré l'incroyable rapidité au moment de son invocation et qui le suivait à la trace. Au moment où sa gueule ouverte menaçait de l'engloutir tout entier, Kemet empoigna la fusée de l'épée d'argent trouvé près du corps de l'Inquisiteur, et, d'un mouvement de bascule habile, lui trancha nettement la tête presque encouragée et accompagnée par la bénédiction de l'arme.
Il avait officiellement rejoint le combat.

Résumé:

"Pff... Rien dans la tête, tout dans les muscles."

Cet homme, ce barbare, elle devait le reconnaitre, il était impressionnant pour avoir évité cette créature de lave avec une telle aisance mais lui foncer dessus n'allait pas être la solution. Elle ne savait pas encore quel genre de magie l'animait mais qu'importe. D'un mouvement de la main, elle ordonna à la créature de roche qui lui servait de monture de se redresser, de manière à ce qu'elle soit cachée dans son dos et que sa créature se mette devant. Il se fracassera contre la roche et finira écrasé sous les puissant muscles de sa créature.

Sauf qu'autre chose se produit.

Le coup de cet homme fut bien plus efficace qu'elle ne l'aurait cru et elle fut surprise de tomber de sa créature, elle et "Solitude", son fidèle chien. Celui-ci veilla sur la sécurité de Rasha pendant que celle-ci se ramassait à la petite cuillère, réajustant son chapeau en ronchonnant entre ses dents. "Je comprend, je comprend ... Je ne pensais pas devoir invoquer un de mes chef d'œuvre aujourd'hui" Les "chefs d'oeuvre" de Rasha étaient ses créatures les plus perfectionnées, telle que Solitude à ses coté. Le besoin se fit sentir quand sa monture de pierre, située entre elle et le guerrier lui ayant foncé dessus, sembla périr sous de puissantes attaques. Sans risquer un nouveau discours, un sceau magique se forma sous le cadavre de sa créature de roche dont le sang s'écoulait au sol.

"Vengeance ! Lui ! En priorité !"

Le sang de sa monture sembla former une créature, un humanoïde de deux fois la taille d'un homme, maniant des lames cruelles de sang. Même pas entièrement formé, "Vengeance" repoussa avec force la corps sans vie de la montagne de roche dont il prenait forme pour donner deux larges coups de lames horizontal, un croissant de lune meurtrier qui suffit à trancher en deux de pauvres soldats Noctems qui étaient aux alentour, en train de se défendre de vagues de bêtes incessante.

Pendant que "Vengeance" faisait barrage de son corps, Rasha se familiarisa à nouveau la situation autour d'elle, usant des créatures doté d'yeux autour d'elle. "... Où il est passé celui-là ?" grogna-t-elle en référence à Jofrta.

Résumé:

La bataille battait son plein et déjà un sifflement. Kemet basculait son regard vers la source du bruit pour identifier quel danger guettait. Lorsqu’il l’eut (a)perçu, il abandonna immédiatement Bellatrix et fonça à la rescousse du camarade blessé réfugié auprès de Dessim et Yakbar qui peinaient à repousser les ennemis, complètement débordés. Le soldat malaqii, un compagnon de route durant le long voyage qui les ont menés sur les terres de la Nuit, s’était battu jusque l’effluve dernière de son Honneur pour porter deux messages à l’Espoir : Le premier, Bashyr est sauf. Il se dirige avec la Garde impériale vers le nord-est, en direction de Lava Proditores. Le deuxième… non loin de là a lieu une autre bataille dont l’issue pourrait déstabiliser Arathia tout entière. Isolde et son officine sont de sortie et menacent actuellement l’élue de l’Orgueil.

Désormais, la posture de Kemet avait changé. Il pressentait qu’il ne retournerait pas à Evren de sitôt. Il chargeait Dessim et Yakbar de quitter le champ de bataille afin de rejoindre l’ambassadeur et de porter le corps sans vie de leur compagnon en Terre de Feu. Le plus important désormais était d’informer l’Empire de la situation à Clara Nocte… et de faire en sorte que la corruption gagne le moins de terrain possible. La première ne pouvant être assurer par Kemet, il se chargerait de la seconde mission.

Mettez-vous le plus loin possible ! Je vais débroussailler le terrain.

Corruption ou pas, haine du royaume de la nuit ou pas, Kemet ne pouvait que constater le risque que prenait Ananda en s’attaquant aux Malaqii, mettant en péril les accords commerciaux qui liaient les deux pays. Quel était donc le sens de tout ça ? Ananda avait-elle sûreté de gagner le combat ? Au loin, il croisait le regard lubrique de l’être humain-insecte porté par un animal sur lequel il avait jusqu’à présent simplement lu. Cette créature faisait volcandre quelque chose en lui. Par précaution, puisqu’il ne savait pas quels étaient la propriété des spores que son corps dégageait, il sortit son masque d’argent pour le porter à son visage.

Code:

Indication : Kemet est Huldra

L’impulsion combattive prononcée par le Champion Magyar arriva à point nommé. La quantité indécente de bêtes impies affectaient le moral des troupes, affaiblissant le mental et laissant se développer un terrain idéal aux œufs de la Corruption. Malgré ses airs rustres, il était évident que Magyar s'en était aperçu. Il n'était pas question pour e eux de perdre des forces armées dans une répartition déjà si inégale. C’était le moment ou jamais de dégager le terrain.
En attrapant tous les sons que provoquaient la bataille : coups, crépis, éclats, souffles et craquements, le Champion des Jeux de Zohra provoqua sur la zone une sorte de vide sonore extrêmement perturbant pour les uns comme pour les autres, suspendant tout mouvement.

L’on s’arrêta un instant de surprise. C'était le silence absolu, un phénomène presque paranormal après tant de cacophonies guerrières et infernales.
C'était un calme suspect. Le calme avant...

Qu’il ne relâche le tout d’un claquement de doigt créant une puissante onde de choc sonore hébétant les créatures invoquées et repoussant les spores ainsi que l’ensemble du menu fretin hors de la zone. Les seules personnes qui ne semblaient pas avoir été affectées étaient Bellatrix et Magyar, l'Invocateur sur sa monture et sa créature humanoïde, l'Insecte-humain et son chien.

Résumé: