La renarde reprend son souffle, ne voit même pas la main tendue de Kang-Dae et s'écroule tout contre lui. Son corps est encore chaud, la fraîcheur de la nuit ne l'atteint pas, même alors que sa peau nue de son dos n'est pas à l'abri des courants d'air de la pièce. Mais elle s'endort sans se demander si la pièce se retrouvera dans le noir une fois les lumières du dehors éteintes. Elle s'endort dans les bras du raton laveur sans rien demander de plus, sans penser à un lendemain.

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Le soleil réchauffe la peau froide de son bras droit. Le soleil venant de la toute petite fenêtre de la toute petite chambre avec son tout petit lit. Elle ouvre les yeux, embrumés par la migraine qui tape sous son crâne. Et alors qu'elle se rend compte qu'elle est nue, dans le même lit que le célèbre Kang-Dae, son sang ne fait qu'un tour. Elle retient un gémissement de désespoir, observant le pectoral si douillet sur lequel elle a dormi toute la nuit d'un sommeil sans rêves. Mais quelle idiote. Mais quelle imbécile. Qu'est-ce qui a bien pu lui prendre ? Elle se redresse doucement pour ne pas le réveiller. Oh non hors de question de devoir lui faire face. Elle ne le reverra plus, plus jamais. Comme si tout ça n'avait jamais existé. Des bribes de la nuit lui reviennent en tête, rougissant ses joues alors qu'elle se dépêche de rassembler ses affaires. Mais elle ne retrouve pas sa petite culotte, avec un juron étouffé, elle s'habille sans, se maudit de tout les noms et lui aussi.

Et sans un regard en arrière, elle sort dans la fraîcheur de la matinée. Il faut rentrer au dojo avant que son maître ne se rende compte qu'elle a découché.