Lise Eurelt
Entre Culpabilité et Compassion ft. Vaël
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Lise Eurelt
Lise Eurelt
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Race·s
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Featuring
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Titre du joueur :
Maitre espion (seconde grande inquisitrice)
Âge :
101 ans
Race·s :
Elfe
Métier :
Maitre espion (seconde grande inquisitrice)
Magie·s :
Magie Grise Légale - Corps et perceptions - Radar, Magie Grise Illégale - Contrôle - Anti Magie
Nom de l'oeuvre :
Final Fantasy XIV
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
WoL (OC)
Manichéisme :
orgueil
Liges :
7238
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Lise Eurelt
- message #4888
feat.
Vaël Malaval
Tu ne veux pas répondre. Pas dans cet état. Pas tout de suite. Tu t’attendais à te faire chasser, brusquement, avec toute la rudesse dont Vaël est capable - et surtout connu. En le sentant bouger tu t’es tendue, tes doigts un peu plus crispés par l’appréhension avant de te sentir étrangement acceptée. Tu as frissonné au contact de ses mains dans ton dos, tu t’es presque retrouvée bête avant de profiter de l’instant, les épaules détendues, les yeux clos pour essayer de calmer cette détresse. Tu ne sais pas combien de temps ce contact a pu durer, probablement trop longtemps pour le pauvre inquisiteur qui ne cessait pourtant de te surprendre, chaque seconde un peu plus en ces lieux.
Alors tu n’insistes pas, reniflant bruyamment, tu essaies de sécher tes larmes, les doigts tremblants en te remettant doucement de tes émotions. Un rire léger, plein de maladresse, s’échappe sans que tu ne puisses le contrôler en écoutant Vaël parler, de sa voix toujours aussi sérieuse. La tête secouée, tes pensées ailleurs, tu viens de nouveau croiser tes bras pour les attraper de tes bras, nerveuse.
«Je sais qu’on me regardera. Que le peuple continuera de penser que je suis une Grande Inquisitrice, tout comme vous. Et depuis le premier jour j’ai accepté de porter ce fardeau jusqu’à ma tombe. Mais parfois, le regard méprisant du haut peuple est dur à encaisser, alors je préfère me cacher dans l’ombre jusqu’au jour où je me sentirais suffisamment … à ma place pour les confronter. »
Il est étrange pour toi de t’ouvrir de cette manière, avec tant de légèreté. Qui aurait cru que le Grand Inquisiteur Malaval aurait été celui que tu avais choisi pour écouter tes maux ? Oh nul doute qu’il y a quelques semaines à peine tu aurais éclaté d’un rire aussi moqueur que sincère. Relevant la tête, les yeux pétillants de tes larmes encore discrètes et d’une curiosité intriguée, tu l’écoutes, la mine surprise par le ton impatient de sa voix. Il n’y a qu’un sourire qui étire tes lippes. «Vous vous fichez effectivement de ce qu’on peut penser de vous, et je vous admire pour ça Vaël. Qu’on jette ceux vous détestant au fond des eaux sombres, s’ils ne peuvent se rendre compte de votre dévotion. » Et de votre tendresse. Mais tu te retiens d’échapper une telle remarque, pas maintenant.
Et si certains de ses mots ont pu être comme des poignards, ceux-là sont réconfortants. Ils sont cette douleur chaleur, agréable et confiante. Celle qui t’arracha un petit rire, sincère, qui sèche tes dernières larmes. «Et je continuerai à vous tenir tête, encore plus à la cantine. Sinon qui pourra divertir nos pauvres inquisiteurs ? Personne n’a le culot pour vous répondre avec autant de véhémence. »
Jetant un coup d’oeil rapide autour de toi, tu veux t’assurer que personne ne vous espionne. Hors de question de retourner dans le jardin intérieur, encore plus en sachant que le diacre allait t’y attendre de pied ferme. D’un geste irréfléchi, tu attrapes son poignet pour lui donner l’impulsion de te suivre avant de le lâcher et continuer ta route. «Suivez moi, je commence à étouffer ici. » Et tes talons claquent contre le carrelage, tu descends les marches en tenant parfois ta jupe longue pour ne pas t’entraver en te retournant pour voir s’il suivait bien le rythme de tes pas rapides. « Vous devriez savoir que vous ne pouvez pas me dire ça sans aller jusqu’au bout de vos pensées. De quel moyen parlez-vous ? » Tu souffles, passe par les couloirs en évitant de bousculer les pauvres soeurs surprises de te voir si pressées jusqu’à arriver à l’un des couloirs ouverts offrant accès à quelques balcons donnant vue sur la mer. Les rayons de la Lune éternelle traversant les piliers tenant fermement la bâtisse alors qu’au fond, à l’horizon, vous pouviez apercevoir les lumières de la capitale noctem alors que tu viens t’installer, pour observer le paysage. « Dites moi Vaël. » Tu cherches son regard, à moitié avachie sur la rambarde, avant de finalement observer l’étendue d’eau, à la recherche des bons mots en venant glisser tes cheveux devant tes yeux. « Je-Je vous ai dit tout à l’heure, que je préférais me cacher dans l’ombre. Je serais très honorée si … vous m’acceptiez dans votre ombre, à l’abri des regards. »
Alors tu n’insistes pas, reniflant bruyamment, tu essaies de sécher tes larmes, les doigts tremblants en te remettant doucement de tes émotions. Un rire léger, plein de maladresse, s’échappe sans que tu ne puisses le contrôler en écoutant Vaël parler, de sa voix toujours aussi sérieuse. La tête secouée, tes pensées ailleurs, tu viens de nouveau croiser tes bras pour les attraper de tes bras, nerveuse.
«
Il est étrange pour toi de t’ouvrir de cette manière, avec tant de légèreté. Qui aurait cru que le Grand Inquisiteur Malaval aurait été celui que tu avais choisi pour écouter tes maux ? Oh nul doute qu’il y a quelques semaines à peine tu aurais éclaté d’un rire aussi moqueur que sincère. Relevant la tête, les yeux pétillants de tes larmes encore discrètes et d’une curiosité intriguée, tu l’écoutes, la mine surprise par le ton impatient de sa voix. Il n’y a qu’un sourire qui étire tes lippes. «
Et si certains de ses mots ont pu être comme des poignards, ceux-là sont réconfortants. Ils sont cette douleur chaleur, agréable et confiante. Celle qui t’arracha un petit rire, sincère, qui sèche tes dernières larmes. «
Jetant un coup d’oeil rapide autour de toi, tu veux t’assurer que personne ne vous espionne. Hors de question de retourner dans le jardin intérieur, encore plus en sachant que le diacre allait t’y attendre de pied ferme. D’un geste irréfléchi, tu attrapes son poignet pour lui donner l’impulsion de te suivre avant de le lâcher et continuer ta route. «
Vaël Malaval
Vaël Malaval
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Race·s
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Featuring
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Titre du joueur :
Grand Inquisiteur
Âge :
173
Race·s :
Elfe
Métier :
Grand Inquisiteur
Magie·s :
Magie Grise Légale - Psychomancie - Lecture mentale
Nom de l'oeuvre :
Fire Emblem Three Houses
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Seteth
Manichéisme :
orgueil
Liges :
1375
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"Grand Inquisiteur","age":"173","races":"Elfe","metier":"Grand Inquisiteur","magies":"Magie Grise Légale - Psychomancie - Lecture mentale","manicheisme":"orgueil","taille":"1,90m","poids":"81kg","orientation":"Hétérosexuel","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t347-real-darkness-has-love-","nomdeloeuvre":"Fire Emblem Three Houses","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Seteth","icon":"https://64.media.tumblr.com/46fad3b1e6c59af6118c4e8690e30670/ecc20d62023e9d5e-14/s400x600/586b73b3ca99a78172f88155ccf1821476f2dc7e.jpg","iconalt":"","autrescomptes":""}
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Vaël Malaval
- message #6074
feat.
Lise Eurelt
Qu’on jette ceux vous détestant au fond des eaux sombres, s’ils ne peuvent se rendre compte de votre dévotion.
« Je vous remercie » , répondit-il, la voix voilée par la pudeur.
La détresse de Lise était pure. Son émoi, sa souffrance et sa tristesse étaient irréprochables de leur sincérité. Pour avoir détruit bon nombre de vies, il connaissait plus que nul autre dans quels mauvais retranchements les Hommes pouvaient être amenés. Ils devenaient mesquins. Ils devenaient destructeurs. Quand la volonté leur manquait, ils se faisaient veules. Mais pas la jeune femme. Fallait-il que la Lune le guide jusqu’à une athée pour qu’il rencontre enfin une âme sincère ? Le présage le laissait incrédule.
Il avait commencé à suggérer quelque chose, mais il hésitait désormais, une rareté. La seconde question de Lise lui laissa cependant le loisir de la laisser en suspens.
« Je-Je vous ai dit tout à l’heure, que je préférais me cacher dans l’ombre. Je serais très honorée si … vous m’acceptiez dans votre ombre, à l’abri des regards. »
« Eh bien, elle est assez grande pour deux » , concéda-t-il, pince-sans-rire. « Mais que voulez-vous dire ? Vous pouvez vous assurer de mon soutien, devant la foule ou autrement. Je serai là, vous n'êtes pas seule. Qu’est-ce que vous pourriez demander de plus ? »
Ne l’était-elle pas déjà plus que lui, à l’abri des regards ? Elle pouvait y retourner quand elle le voulait, lui n’avait pas ce loisir… Et il n’était pas bien discret, de toutes façons.
« Quand au moyen dont je parlais… je ne sais pas s’il vous conviendrait, Lise. J’ai peut-être parlé trop vite. Si votre détresse se fait trop grande, je pourrais… je pourrais tenter d’effacer certains pans de votre mémoire. Votre peur des regards vous vient bien de quelque part. Les souvenirs qui vous causent du doute, de la peur. Les traumatismes qui se dressent entre vous et le devoir que vous souhaitez accomplir. C’est un sort qui vous laisse transformée à jamais, pour le meilleur et parfois pour le pire.
C’est la solution que j’ai offert à certains de mes soldats à leur demande, incapables de combattre à nouveau à cause des horreurs qu’ils avaient vues durant la guerre. C’est la seule que je sois capable d’offrir. »
La fraîcheur de la nuit sifflait à leurs oreilles, le vent portant les paroles de Vaël, qui ne regardait pas Lise. Il semblait regarder la silhouette confuse de l’Iter Caedis dont on distinguait la faible lueur à travers la nappe de brume et le bras de mer qui séparait l’île du reste du continent. Ou peut-être bien que son regard était à milles lieues de là.
« Et également celle que j’ai prise, après la bataille de Selkissyngr. J'étais tourmenté par des pensées et des doutes qui m'empêchaient d'accomplir mon devoir correctement. » Il en avait déjà peut-être un peu trop dit, il devait s'arrêter. « Mon esprit a été plus reposé après m'être administré cette amnésie. J'ai été plus... efficace. »
Le doute s'insinua dans son esprit, comme s'il disait un mensonge et qu'il le savait.
Au départ, il s'était trouvé concentré, apaisé par la couverture cotonneuse de l'oubli. Pleinement dévoué à son devoir, et sans peur. Mais ça avait juste duré un temps. Les terribles images et la culpabilité, immense, avaient fini par revenir d'une autre manière, comme à travers une outre fissurée, qui suppliait de dégueuler son contenu. Ca aurait été tellement facile d’effacer pour toujours les atrocités qu’il avait pu entrevoir dans les esprits les plus veules de Clara Nocte; oubliées, les horreurs de la guerre, le sang et les camarades disparus. Oubliés, les ruisseaux de sang, les crânes écrasés, les corps déchiquetés, les supplications des martyrs.
Mais quand venait le soir, et que l’Inquisiteur se retrouvait seul, ne se retrouvait-il pas face aux rêves auxquels il souhaitait échapper, aux images fantômes qui l’attendaient au tournant d’une pensée pour disparaître aussitôt, aux voix oubliées et pourtant présentes quelques part dans sa psyché, étouffées par la magie, sa magie, ne laissant derrière elles qu’une impression de danger permanent et confus ?
Il lui semblait que quelqu'un criait, quelque part au loin. Il écarta l'idée, d'un bref clignement nerveux, et posa à nouveau ses yeux verts sur Lise.
« Je pourrais le faire pour vous, mais vous risquez de ne plus être la même. Le choix vous appartient. »
La détresse de Lise était pure. Son émoi, sa souffrance et sa tristesse étaient irréprochables de leur sincérité. Pour avoir détruit bon nombre de vies, il connaissait plus que nul autre dans quels mauvais retranchements les Hommes pouvaient être amenés. Ils devenaient mesquins. Ils devenaient destructeurs. Quand la volonté leur manquait, ils se faisaient veules. Mais pas la jeune femme. Fallait-il que la Lune le guide jusqu’à une athée pour qu’il rencontre enfin une âme sincère ? Le présage le laissait incrédule.
Il avait commencé à suggérer quelque chose, mais il hésitait désormais, une rareté. La seconde question de Lise lui laissa cependant le loisir de la laisser en suspens.
Ne l’était-elle pas déjà plus que lui, à l’abri des regards ? Elle pouvait y retourner quand elle le voulait, lui n’avait pas ce loisir… Et il n’était pas bien discret, de toutes façons.
C’est la solution que j’ai offert à certains de mes soldats à leur demande, incapables de combattre à nouveau à cause des horreurs qu’ils avaient vues durant la guerre. C’est la seule que je sois capable d’offrir. »
La fraîcheur de la nuit sifflait à leurs oreilles, le vent portant les paroles de Vaël, qui ne regardait pas Lise. Il semblait regarder la silhouette confuse de l’Iter Caedis dont on distinguait la faible lueur à travers la nappe de brume et le bras de mer qui séparait l’île du reste du continent. Ou peut-être bien que son regard était à milles lieues de là.
Le doute s'insinua dans son esprit, comme s'il disait un mensonge et qu'il le savait.
Au départ, il s'était trouvé concentré, apaisé par la couverture cotonneuse de l'oubli. Pleinement dévoué à son devoir, et sans peur. Mais ça avait juste duré un temps. Les terribles images et la culpabilité, immense, avaient fini par revenir d'une autre manière, comme à travers une outre fissurée, qui suppliait de dégueuler son contenu. Ca aurait été tellement facile d’effacer pour toujours les atrocités qu’il avait pu entrevoir dans les esprits les plus veules de Clara Nocte; oubliées, les horreurs de la guerre, le sang et les camarades disparus. Oubliés, les ruisseaux de sang, les crânes écrasés, les corps déchiquetés, les supplications des martyrs.
Mais quand venait le soir, et que l’Inquisiteur se retrouvait seul, ne se retrouvait-il pas face aux rêves auxquels il souhaitait échapper, aux images fantômes qui l’attendaient au tournant d’une pensée pour disparaître aussitôt, aux voix oubliées et pourtant présentes quelques part dans sa psyché, étouffées par la magie, sa magie, ne laissant derrière elles qu’une impression de danger permanent et confus ?
Il lui semblait que quelqu'un criait, quelque part au loin. Il écarta l'idée, d'un bref clignement nerveux, et posa à nouveau ses yeux verts sur Lise.
Lise Eurelt
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Titre du joueur :
Maitre espion (seconde grande inquisitrice)
Âge :
101 ans
Race·s :
Elfe
Métier :
Maitre espion (seconde grande inquisitrice)
Magie·s :
Magie Grise Légale - Corps et perceptions - Radar, Magie Grise Illégale - Contrôle - Anti Magie
Nom de l'oeuvre :
Final Fantasy XIV
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
WoL (OC)
Manichéisme :
orgueil
Liges :
7238
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- message #6079
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Vaël Malaval
« Elle est grande, mais je suis encombrante. » Un rire s’échappe d’entre tes lèvres, comme pour espérer le faire sourire. Tu lui as jeté un regard, amusée par la situation malgré ta maladresse. « Je pourrais vous demander de rester sur le devant de la scène, ou simplement faire en sorte qu’on soit là, quand l’autre a besoin … de craquer. » Tes mots sont hésitants, tes yeux de nouveau fuyants alors que tu viens te hisser sur la rambarde, dos aux monts jumeaux pour observer les murs joliment décorés et ornés de fresques.
Alors tu l’écoutes, surprise par une telle proposition. Tu t’es penchée pour le regarder, être certaine de bien comprendre ce qu’il osait te proposer. Un instant tu as entrouvert les lèvres, mais tu t’es tu, pour le laisser finir. Il est rare d’entendre Vaël Malaval aussi bavard, il n’est pas très causant, te rappeler des dires de la femme aux cheveux d’argent t’arrache un petit soufflement de nez. Tu pourrais effectivement choisir l’option de facilité, te laisser aller à l’abandon, oublier ta détresse, tes peurs, toute ton appréhension. Chasser tes traumatismes, les mots durs te faisant souffrir. Enterrer pour de bon chaque petit élément qui, à un moment où un autre de ton existence a brisé ton être.
«Je suis touchée par votre proposition, Vaël. Si vous pensez avoir fait le bon choix vous concernant alors c’est une bonne chose. Mais je pense que ce n’est pas une bonne idée, en tout cas pour moi. Le regard des autres est et sera toujours angoissant pour quelqu’un qui considère que l’erreur n’est pas tolérable. » Tu as tout abandonné pour arriver là où tu es aujourd’hui, quand bien même tu t’efforces à le cacher derrière ton excentricité. « Je suis l’ombre son Altesse, je ne suis qu’une arme, et une arme n’a pas le droit de s’enrayer sinon elle devient inefficace. » Et peu peuvent se vanter de t’avoir réellement vu à l’action, chassant tes moqueries pour une froideur mortelle. « Et ces traumatismes sont une partie intégrante de moi, ils font ce que je suis aujourd’hui, quand bien même c’est déplaisant pour la haute noblesse. » Sans les reproches de tes parents, aurais-tu trouvé la force de t’entrainer tous les jours, sans relâche ? Aurais-tu poussé l’inquisition aussi loin pour faire taire les réprimandes ? Aurais-tu atteint un tel niveau, un tel statut si tu n’avais pas cherché à faire taire les langues de vipère ?
«Et puis soyez honnête Vaël, si je change du tout au tout je ne pourrais plus vous emmerder. Qui viendra dans votre bureau vous raconter les derniers ragots amoureux de l’Inquisition ? Qui collera des petits mots sur les dossiers pour vous rappeler de faire une pause ou qui vous tiendra tête à la cantine ? Qui vous rappellera à quel point vous êtes ferme, chiant et toujours de mauvaise humeur ? »
Un nouveau rire, vient plus sincère alors que tu viens gentiment le bousculer d’un coup d’épaule, léger mais assez taquin pour accompagner ton regard empli d’une certaine malice. «Si on m’avait dit que je craquerais bêtement devant Vaël Malaval, Grand Inquisiteur, je me serais étouffée de rire. Je vous ai proposé cette entrevue sans trop savoir à quoi m’attendre et je dois avouer qu’elle est pleine de rebondissements. » Il suffisait simplement de prendre son temps et savoir chasser les uniformes vous forçant à avoir une certaine attitude en public - chose que tu ne respectes de toute évidence pas souvent. « Mais ça fait du bien, de pouvoir lâcher tout ce qu’on a sur le coeur de temps en temps, sans avoir peur de se faire juger. » Se sentir écoutée, soutenue malgré la maladresse.
«Merci Vaël. S’il … y a quelque chose que je peux faire pour vous en retour, ça serait avec plaisir. »
Alors tu l’écoutes, surprise par une telle proposition. Tu t’es penchée pour le regarder, être certaine de bien comprendre ce qu’il osait te proposer. Un instant tu as entrouvert les lèvres, mais tu t’es tu, pour le laisser finir. Il est rare d’entendre Vaël Malaval aussi bavard, il n’est pas très causant, te rappeler des dires de la femme aux cheveux d’argent t’arrache un petit soufflement de nez. Tu pourrais effectivement choisir l’option de facilité, te laisser aller à l’abandon, oublier ta détresse, tes peurs, toute ton appréhension. Chasser tes traumatismes, les mots durs te faisant souffrir. Enterrer pour de bon chaque petit élément qui, à un moment où un autre de ton existence a brisé ton être.
«
«
Un nouveau rire, vient plus sincère alors que tu viens gentiment le bousculer d’un coup d’épaule, léger mais assez taquin pour accompagner ton regard empli d’une certaine malice. «
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Entre Culpabilité et Compassion ft. Vaël