{"name":"GroupPerso","value":"ananda"},{"name":"ChampTitre","value":"L'Enfant du Lac"},{"name":"prenomPerso","value":"Anamaria"},{"name":"nomPerso","value":"Demeter"},{"name":"titreperso","value":"Enfant du Lac"},{"name":"originefeat","value":"JB"},{"name":"nomfeat","value":"Original Character "},{"name":"iconfiche","value":"https://zupimages.net/up/23/32/khkc.png"},{"name":"racePerso","value":"Sirène pure (Siren)"},{"name":"ageperso","value":"25 ans"},{"name":"metierPerso","value":"Révolutionnaire"},{"name":"LieuNaissance","value":"Un petit village perdu d'Ananda"},{"name":"genreperso","value":"Féminin"},{"name":"pronomsperso","value":"Elle"},{"name":"orientationperso","value":"Asexuelle, demiromantique"},{"name":"manicheismeperso","value":"Diligence"},{"name":"magieperso","value":"Télépathie (Psychomancie, magie grise)"},{"name":"aptitudeperso","value":"Hypnose"},{"name":"habilitesperso","value":"Incapable de parler. Maudite, mutique, muette. Sa magie est une aubaine bienvenue. Anamaria sait parler la langue des signes, mais peu de gens en sont également capables. Ainsi, lorsqu'elle doit implorer pour sa vie, elle transmet à l'intérieur de leur tête.\r\n\r\nPitié pitié pitié pitié.\r\n\r\nPresque trop fort, presque assourdissant. Elle pourrait étourdir, et des fois le fait, lorsqu'ils sont dépourvus d'humanité.\r\n\r\nElle s'enfuit.\r\n\r\nL'hypnose, elle, assomme. Ils plongent leur regard dans le sien et ils ne voient plus que ses yeux écarquillés, plus que le jaune pâle, luisant, tremblant. L'espace d'un instant, le temps est ralenti. Les contours se floutent. Elle est seule à exister en ce monde.\r\n\r\nEt elle en profite pour s'enfuir, encore.\r\n\r\nToujours.\r\n\r\n(MAGIE ACHETÉE LE 05/10 : TÉLÉKINÉSIE)\r\nToujours ?\r\n\r\nPlus maintenant. Plus complètement.\r\n\r\nUne dague vole avec agilité. Une épée flotte avec davantage de lourdeur. Sa propre personne se soulève péniblement du sol.\r\n\r\nPetite sirène évolue. Petite sirène apprend. Plus important, petite sirène s'entraîne.\r\n\r\nPuisqu'elle ne peut égaler les bretteurs les plus expérimentés d'Arathia, elle qui apprend tant en retard, il lui faut compenser. Les sirènes sont réputées douées en magie ; aussi c'est ce qu'Anamaria s'efforcera de devenir.\r\n\r\nCar elle ne peut plus fuir."},{"name":"tailleperso","value":"1m90"},{"name":"poidsperso","value":"Maigre"},{"name":"signesDistinctifs","value":"≈ Aucune bouche, rien qu'une peau lisse là où elle aurait dû se trouver, mais que s'est-il donc passé ? \r\n\r\n≈ Des preuves de son héritage : les marques rouges qui parcourent sa peau, une imposante bague en corail sertie d'un joyau semblable à nul autre, au bleu mouvant comme les marées d'une mer.\r\n\r\n≈ Une peau vert sombre, contaminée par le marécage vicié. \r\n\r\n≈ Des loques pour habits.\r\n\r\n≈ Silhouette androgyne.\r\n\r\n≈ Des yeux aux pupilles et aux iris jaunes pâle et luisants, de longs cheveux crépus et cassés qui tombent jusqu'à ses genoux mais surtout devant le visage.\r\n\r\n≈ Le visage baissé, les yeux fuyants.\r\n\r\n≈ Deux jambes, l'extrême majorité du temps ; une longue queue à l'éclat terne, aux écailles qui bougent comme des dents de lait sur le point de tomber, dans l'eau."},{"name":"factsperso","value":"≈ La peau qui aurait dû être blanche, claire, ou peut-être halée, qui sait. Les écailles qui auraient dû briller de milles feux en bleu vert, ou bien en bleu cyan. À défaut d'avoir subi les tourments de la tour Galate, Anamaria a subi la pollution viciée du royaume. Laide petite sirène.\r\n\r\n≈ Porte sa bague singulière en collier autour du cou, sous ses vêtements, afin qu'elle ne soit jamais vue.\r\n\r\n≈ Plus de bouche. Incapable d'articuler, néanmoins encore capable de produire des sons avec ses cordes vocales ; seulement des sons enfermés, indistincts. Parfois, un lent chant sinistre en hmm hmm émane du fond de sa gorge.\r\n\r\n≈ La voix transmise par télépathie est feutrée, basse tel le murmure qui ose à peine se révéler.\r\n\r\n≈ Fascinée par les choses belles et lumineuses, Anamaria se brûlerait les yeux à regarder trop longtemps le soleil.\r\n\r\n≈ Intimidée par les eaux profondes, par les étendues bleues sans fin. La curiosité pique, elle aimerait, mais elle a peur.\r\n\r\n≈ S'improviserait historienne et archéologue si elle avait suffisamment de courage pour explorer les tréfonds d'Amsupolis. Anamaria rêverait de trouver d'autres vestiges du royaume oublié des sirènes.\r\n\r\n≈ Ne sait même pas lire, et pourtant aimerait dévorer tous les livres d'Histoire, de sciences politiques, de théologie, d'étiquette, en s'imaginant que cela lui apprendra comment être bon régent (un jour, fantasme-t-elle, un jour).\r\n\r\n≈ Inapte au combat. Apprend tout juste à manier quelques armes, à acquérir les bases, au sein de la révolte.\r\n\r\n≈ A appris à survivre au royaume d'Ananda, cependant. Elle sait reconnaître la flore traître et sent les frissons lui caresser l'échine lorsqu'un prédateur lorgne tapi dans l'ombre.\r\n\r\n≈ L'instinct aiguisé, la peur au ventre. Si quelqu'un ou quelque chose la fixe, Anamaria se retourne et cherche du regard son mauvais pressentiment.\r\n\r\n≈ Se détourne complètement, à l'écart, lorsqu'elle doit manger, et ne se laisse jamais voir."},{"name":"traitcaract","value":"Craintive ~ N'a pas la place d'être fière ~ Rêve d'être ambitieuse ~ Farouche ~ Expressive ~ Vigilante"},{"name":"caractereperso","value":"Elle aimerait être forte. Elle aimerait avoir un royaume, elle aimerait guider un peuple, elle aimerait diriger une armée. Elle aimerait être pleine de savoir, elle aimerait être sage, elle aimerait devancer tous les autres royaumes et régner sur le plus beau, le plus lumineux d'entre tous. Elle aimerait commander aux océans et elle aimerait connaître leurs tréfonds, elle aimerait que personne, jamais personne, ne puisse plus l'agresser.\r\n\r\nAnamaria aimerait être une Reine, mais pour cela il lui faudrait un royaume.\r\n\r\nAnamaria est étrangement fière. Elle n'a aucune raison de l'être. Cela ne lui sert à rien. Elle ne peut se permettre de refuser d'être régressée et piétinée. Face aux initiés, aux adeptes, aux terrifiants diacres et archidiacres, et même rien qu'aux fous qui peuplent ce royaume elle ploie l'échine, elle implore pour sa vie avec les deux mains serrées devant elle dans une prière muette, prise de tremblements incontrôlables et de l'effroi de quiconque sent approcher la mort. Elle doit survivre, c'est tout ce qui importe. Elle craint tant que son héritage soit perdu avec elle.\r\n\r\nIl est rare que la mort ne guette pas à Ananda. Quand il n'y aucune raison de craindre, néanmoins, Anamaria est calme. Pas paisible, seulement calme, seulement aux aguets. Son regard va et vient aux alentours, incapable de s'en empêcher. Elle sait s'exprimer, se faire comprendre ; pour qui peut comprendre, elle parle le langage des signes, et pour qui ne le peut pas, elle signe un langage, avec des révérences, des hochements de tête, des doigts pointés.\r\n\r\nQuand elle est en confiance, quand rien ne prédit qu'elle le regretta, Anamaria s'adresse à l'esprit. Ce n'est pas si rare, c'est seulement une manœuvre prudente. La gentillesse est suspecte et il est difficile de s'empêcher d'imaginer de quelle façon elle sera trahie.\r\n\r\nAnamaria n'a reçu aucune sorte d'éducation, mais elle manie plutôt bien les mots. Elle en joue, elle ose parfois même être piquante et insolente (comme une reine, aime-t-elle penser), quand elle sait que ça ne la tuera pas. Elle essaye de bien parler, d'être intelligente ou au moins de le paraître. \r\n\r\nElle se confie peu principalement parce qu'une existence de survie n'est faite que d'anecdotes macabres et de journées qui ne se ressemblent pas et qui pourtant sont difficiles à narrer sans redondance. Elle aime toutefois écouter les histoires des autres et toujours essayer d'apprendre une leçon pour quand un jour, qui sait, elle devra être grande et sage."},{"name":"histoireperso","value":"An 59 (0 ans) ~ Naissance\r\nAn 64 (5 ans) ~ Début de la révolte\r\nAn 72 (13 ans) ~ Mort de sa mère\r\nAn 75 (16 ans) ~ Travail aux cultures sanguines\r\nAn 78 (19 ans) ~ Travaux divers à la capitale Amsupolis\r\nAn 83 (24 ans) ~ Rejoint la révolte\r\nAn 84 (25 ans) ~ De nos jours\r\n\r\n- C'est notre héritage, ma petite anémone.\r\n\r\nSa mère caresse le long du front, le long des bras, le long du ventre. Elle suit les lignes rouges tracées là telles des constellations inéluctables, et elle lui répète, sans cesse, d'une voix douce, d'une magie qui s'imprègne, comme sa mère avant elle, et comme peut-être le père de sa mère avant cela.\r\n\r\n- Nous sommes des reines.\r\n\r\nAnamaria est un peu jeune, un peu endormie sous les tendresses. Elle ne comprend pas bien ses mots.\r\n\r\n- N'oublie pas.\r\n\r\nMais puisque sa mère le lui demande, elle n'oubliera pas.\r\n\r\n≈\r\n\r\nDes reines bafouées, des reines mortes, un héritage perdu ; un royaume disparu.\r\n\r\n- Maman, est-ce que j'ai un papa ?\r\n\r\nNon, non, surtout pas. Le père n'avait été qu'un représentant du peuple sirène parmi tant d'autres. Son sang pur lui avait donné le droit de donner un enfant à sa mère, mais celle-ci s'était ensuite dérobée. Préserver l'héritage, répétait-elle toujours. Sa fille le ferait également, le moment venu, insistait-elle ensuite.\r\n\r\n- Maman, quand est-ce qu'on mange ?\r\n\r\nIl était difficile de survivre au sein d'un royaume vicié. Les dangers étaient multiples. Maligne, sa mère lui enseigna le langage des signes afin qu'elles communiquent la majorité du temps dans le plus parfait des silences. Ni hommes ni bêtes ne sauraient les trouver aisément lorsqu'elles devaient se cacher.\r\n\r\nC'est sans doute pour cette raison que la magie d'Anamaria s'exprima si tôt. Elle commença à parler par télépathie pour dire les mots qu'elle avait oublié comment articuler avec ses mains.\r\n\r\nLa paranoïa de sa mère à l'égard de leur lignée les força à vivre loin de la capitale, en bordure d'un village misérable, où pour une naissance survenaient deux trépas. Les habitants y étaient suffisamment peu nombreux pour que tous puissent se qualifier de voisins et se connaître de nom et d'histoire.\r\nCela, même en ce qui concernait Mirelia Demeter, qui avait débarqué un beau jour avec un bébé dans les bras et dont la vie était au moins aussi tragique et ennuyeuse que celle de tous les autres villageois.\r\n\r\nElle ne confiait son secret à personne. Sa fille avait pour consigne stricte d'en faire de même.\r\n\r\nParfois, sa mère les faisait voyager jusqu'en bord de mer, afin qu'elles puissent nager, s'éloigner de la corruption, de la lune rouge et des horreurs. Elle refusait toutefois de quitter le royaume. C'était le leur, après tout. La lignée devait rester jusqu'au jour où elle pourrait reprendre sa place sur le trône.\r\n\r\nAnamaria adorait le soleil, adorait les étoiles, adorait le ciel. Pour lui faire plaisir, sa mère lui apprit le nom que l'on donnait aux constellations.\r\n\r\nAnamaria ne se souvient pas aujourd'hui si elle a déjà réellement manqué de mourir de faim. Sa mère, en tout cas, tenait à s'assurer que ce ne soit jamais le cas.\r\n\r\nElle volait les cultures sanguines.\r\n\r\nCela dura un temps.\r\n\r\n- MAMAN ! MAMAAAAN !\r\n\r\nSeulement un temps.\r\n\r\nPersonne ne savait trop comment ils pouvaient être au courant, car Mirelia n'avait pas été prise sur le fait, autrement elle n'aurait jamais eu le loisir de revenir avec ses précédentes victuailles. Peut-être était-ce une dénonciation, peut-être était-ce simplement l'envie d'en faire un exemple. Un matin, simplement, des initiés toquèrent à la porte, et ils l'emportèrent aux yeux de tous.\r\n\r\nPuisqu'elle s'était servie au sein des cultures sanguines, elle devrait rendre ce qui avait été volé. \r\n\r\nElle les nourrirait à leur tour.\r\n\r\n- MAMAAAAAAAAAAN !\r\n\r\nAnamaria cria trop fort.\r\n\r\nL'un des initiés se retourna, et s'il hésita à la prendre aussi en sacrifice pour l'offense de ses tympans, l'histoire ne le dirait jamais. Il préféra la laisser orpheline et la faire taire à tout jamais.\r\n\r\nQuelle horreur que cette magie du démembrement. \r\n\r\nAinsi dans l'incapacité de se nourrir, Anamaria aurait dû mourir de faim ; une ironie savamment administrée. La chance lui sourit seulement car il s'agissait là d'un initié, dont la punition n'était pas parfaite. Elle découvrit comment faire, mais préféra pour cela à jamais tourner le dos aux yeux curieux.\r\n\r\n- Maman, où es-tu ?\r\n\r\nAnamaria ne revit plus jamais sa mère.\r\n\r\nAucun villageois ne l'adopta, car ils avaient déjà trop à faire de leur propre survie. Ils partagèrent néanmoins, chacun leur tour, à petite dose, ce qu'ils pouvaient posséder, par charité ou par pitié, pour ne pas regarder la petite sirène dépérir sous leurs yeux, pour ne pas avoir la conscience trop lourde, ou bien pour l'avoir plus légère. Elle ne parvint jamais à s'attacher réellement à eux, trop farouche, trop méfiante, trop rancunière.\r\n\r\nLequel d'entre eux avait dénoncé sa mère ?\r\n\r\nElle partit un beau jour.\r\n\r\nElle travailla plusieurs années aux cultures sanguines. L'ironie n'était qu'apparente, car c'était des rêves de vengeance qui motivaient un tel retournement. Anamaria, toutefois, ne retrouva jamais aucune trace ni des initiés qui avaient pris sa mère et ses lèvres, ni aucun indice de comment ils avaient appris pour ses vols.\r\n\r\nLe manque de résultat fit d'elle une créature résignée.\r\n\r\n- Maman, quand est-ce que je deviendrai reine ?\r\n\r\nAnamaria s'embourba dans la paresse et l'inaction d'une vie monotone. Elle habita la capitale plusieurs années, durant lesquelles elle eut la jugeote de ne jamais rester bien longtemps au service de chacun des différents riches de la ville. Quasiment tous avaient, en effet, un goût prononcé pour les magies noires qui requéraient d'innocents sacrifices ; ou bien immanquablement un autre vice peu recommandable. Son don d'hypnose se déploya à plusieurs reprises afin de survivre aux revirements sinistres. La chance, également, lui permit de ne pas être cueillie par surprise.\r\n\r\nElle fut payée et nourrie pour nettoyer, cuisiner, pour ranger et dépoussiérer, pour installer le matériel, pour se taire.\r\n\r\nN'était-ce pas indigne d'une reine ?\r\n\r\n- Moi, je suis volontaire.\r\n\r\nAnamaria rejoignit les rangs de la révolte sur un coup de tête. Frustrée de sa propre inaction, de son présent morne et de son avenir mort. \r\n\r\nElle n'était pas très utile. On la garda pour cuisiner, pour entretenir le matériel, pour transmettre des messages sans importance et pour faire toutes ces petites choses pour lesquelles ces petites mains nombreuses et invisibles demeuraient malgré tout indispensables. Anamaria, pourtant, au milieu des avides de liberté qui donnaient envie de respirer un air moins vicié, commençait à vouloir accomplir davantage, et se surprenait à rêver de gloire et de reconnaissance.\r\n\r\nSon héritage reposait sur des marques de naissance rougeoyantes qui auraient aussi bien pu passer pour les traces d'une malédiction malencontreuse ainsi que sur une bague sertie d'un joyau à la nature mystérieuse, semblable à nul autre, qu'elle ne montrait jamais à personne.\r\n\r\nElle ne révéla rien ni de ses origines ni de ses ambitions. Si on la croyait, elle deviendrait une cible ; et si on la croyait pas, elle deviendrait leur risée.\r\n\r\nAnamaria finit par être rattachée à un petit groupe dirigé par un émissaire compétent, qui voyageait régulièrement en dehors du pays pour établir des alliances, des traités, pour ramener des ressources. Il était compétent, car il était de ceux qui n'avaient pas été attrapés.\r\n\r\nC'était une aubaine, l'occasion qui manquait à Anamaria de pouvoir partir seulement pour mieux revenir, de devenir forte, de devenir digne.\r\n\r\nDe devenir, un jour, une Reine."},{"name":"pseudoJoueur","value":" Luciole"},{"name":"pronomsJoueur","value":" Elle"},{"name":"TrucADire","value":" Des bisous."}