Lyra Olobe
Séparés par le temps, liés par le sang.
Lyra Olobe
Lyra Olobe
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
L'éternelle seconde
Âge :
115 ans
Race·s :
Elfe
Métier :
Inquisitrice
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Anti Magie
Nom de l'oeuvre :
Baldur Gate II
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Ombrecoeur
Manichéisme :
gourmandise
Liges :
1000
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"L'éternelle seconde","age":"115 ans","races":"Elfe","metier":"Inquisitrice","magies":"Magie Grise Illégale - Contrôle - Anti Magie","manicheisme":"gourmandise","taille":"1m72","poids":"74 killo","orientation":"Pansexuelle","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t978-toujours-seconde","nomdeloeuvre":"Baldur Gate II","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Ombrecoeur","icon":"https://i.imgur.com/yek5O3x.jpg","iconalt":"","autrescomptes":"Treag-Daras-Macha-Heater"}
Lyra Olobe
dévoiler
masquer
Lyra Olobe
- message #7764
Bon, elle se demandait un peu pourquoi elle s’y collait. Non, à vrai dire, elle savait pourquoi c’était elle qui allait. Elle l’avait demandée. Elle savait même pourquoi elle l’avait demandée. Elle voulait des nouvelles de son demi-frère. Certes, cela l’usait qu’elle soit toujours considéré que comme sa sœur, mais elle avait toujours ce sentiment tenance de fraternité… Alors qu’ils n’avaient jamais vraiment été très proches.
Pourtant, la voilà qui allait vers son atelier pour demander où était l’avancement de la commande. Oui, il lui fallait tout de même une raison aussi trivial soit-il. Elle avait une certaine pudeur dans les affections ou les intentions qu’elle voulait donner aux autres. C’était les restes d’une éducation trop stricte. Le simple souvenir de cette éducation lui créait une démangeaison sur le visage. Son visage était à jamais marquer de cette éducation.
De plus, elle avait entendu dire qu’il y avait eu des problèmes récemment. Elle ne savait pas ce qu’il en retournait exactement, mais elle voulait aussi s’assurer que tout soit bien ok. Même si elle n’allait absolument pas assumé ces sentiments, elle comptait tout de même mener à bien ce qu’elle s’était fixée.
S’incrustant dans la pièce, elle ne le vit que de derrière. Evidemment, elle se déplaçait sans un bruit depuis le temps. Croisant les bras, elle pouvait difficilement se faire une idée de comment il allait. Elle avait du moins l’impression qu’il était un peu plus robotique, non ? Difficile à dire et il fallait dire qu’elle n’avait pas pris beaucoup de temps de se souvenir de tous ses changements lorsqu’elle pouvait le croiser.
S’adossant à un mur, les bras croisés, elle attendit un peu. Elle portait son armure d’inquisition. Comme à son habitude, ses cheveux étaient coiffés en une longue tresse. Finalement, sa voix s’éleva.
« Ca bosse dur, on dirait »
Hm ? Politesse. Un bonjour ? Oui, non. Elle n’était pas vraiment à l’aise avec des retrouvailles. C’était un peu bizarre de lui reparler réellement après tant d’années. Elle ne savait pas trop comment s’y prendre. Elle préférait garder un visage et une position un peu plus distant. C’était plus facile que faire face à ses émotions tumultueuses.
Pourtant, la voilà qui allait vers son atelier pour demander où était l’avancement de la commande. Oui, il lui fallait tout de même une raison aussi trivial soit-il. Elle avait une certaine pudeur dans les affections ou les intentions qu’elle voulait donner aux autres. C’était les restes d’une éducation trop stricte. Le simple souvenir de cette éducation lui créait une démangeaison sur le visage. Son visage était à jamais marquer de cette éducation.
De plus, elle avait entendu dire qu’il y avait eu des problèmes récemment. Elle ne savait pas ce qu’il en retournait exactement, mais elle voulait aussi s’assurer que tout soit bien ok. Même si elle n’allait absolument pas assumé ces sentiments, elle comptait tout de même mener à bien ce qu’elle s’était fixée.
S’incrustant dans la pièce, elle ne le vit que de derrière. Evidemment, elle se déplaçait sans un bruit depuis le temps. Croisant les bras, elle pouvait difficilement se faire une idée de comment il allait. Elle avait du moins l’impression qu’il était un peu plus robotique, non ? Difficile à dire et il fallait dire qu’elle n’avait pas pris beaucoup de temps de se souvenir de tous ses changements lorsqu’elle pouvait le croiser.
S’adossant à un mur, les bras croisés, elle attendit un peu. Elle portait son armure d’inquisition. Comme à son habitude, ses cheveux étaient coiffés en une longue tresse. Finalement, sa voix s’éleva.
« Ca bosse dur, on dirait »
Hm ? Politesse. Un bonjour ? Oui, non. Elle n’était pas vraiment à l’aise avec des retrouvailles. C’était un peu bizarre de lui reparler réellement après tant d’années. Elle ne savait pas trop comment s’y prendre. Elle préférait garder un visage et une position un peu plus distant. C’était plus facile que faire face à ses émotions tumultueuses.
Calignis Leo
Calignis Leo
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
L'Artisan
Âge :
101
Race·s :
Elfe, Humain, Mécanique
Particularités de la race :
augmenté
Métier :
Ingénieur
Magie·s :
Magie Grise Légale - Astromancie - Divination
Nom de l'oeuvre :
Reliah Δ. Szade
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Amenothep
Manichéisme :
orgueil
Liges :
5720
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"L'Artisan","age":"101","races":"Elfe, Humain, Mécanique","metier":"Ingénieur","magies":"Magie Grise Légale - Astromancie - Divination","manicheisme":"orgueil","taille":"1.82","poids":"73","orientation":"S/O","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t80-les-mains-qui-creent-ne-","nomdeloeuvre":"Reliah Δ. Szade","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Amenothep","icon":"https://yaoidomination.fr/ForumsRP/Calignis/icoCali.jpg","iconalt":"","autrescomptes":"Albirrhoé, Kethry, Lilienthal"}
Calignis Leo
dévoiler
masquer
Calignis Leo
Calignis Leo
- message #7872
feat.
Lyra Olone
Sont-elles réellement symétriques ? Les plans étaient pourtant parfaits - il y a veillé. La réalisation, aussi belles que possible, comme son bras mécanique. Et pourtant, amputé de ses sensations à part quelques retours haptiques, Calignis se perd. Depuis combien de temps est-il dans cet atelier, seul, à fixer ses doigts droits sans avoir l’impression qu’ils sont siens ? A quoi s’accrocher encore, comment accepter ? Le pire sûrement, ce sont les sensations rémanentes. Les nerfs amputés qui s’agitent, lui envoient des douleurs, des sensations fantôme, sans qu’il ne puisse rien faire d’autre que s’abîmer. Dans l’alcool, dans les drogues légères ou plus lourdes, dans ce qu’il trouve pour oublier ceux qui l’ont rendu ainsi. Il sait ; il fallait être plus prudent, ne pas baisser la garde au milieu de ceux qui espéraient le voir tomber. Il ne peut que faire semblant de garder la tête droite, pour faire croire qu’il n’a pas été atteint. Il ne s’occupe pas des regards, de la fausse pitié, de la satisfaction des autres ingénieurs.
Entre ses deux mains posées à plat sur le plan de travail, il y a des pièces mécaniques qui se mélangent avec ses propres membres. Il sait qu’il devrait s’en occuper, mais son esprit est vide. Ce serait plus simple d’attraper la bouteille entamée, de la vider, d’oublier… Mais alors qu’il songe à céder, une voix résonne derrière lui, et il sursaute violemment.
“Ah !”, l’ingénieur se retourne d’un bloc, l’air effrayé ; le temps de comprendre, de reprendre contenance. “Ly… Inquisitrice Olobe.”
Il avait longtemps considéré Lyra comme sa soeur ; il y avait cru, au début, sans remettre quoi que ce soit en question, même si leurs différences étaient flagrantes. Et progressivement, il avait compris. Il aurait fallu être stupide pour ne pas comprendre. Lyra n’avait pas vraiment changé de comportement avec lui pour autant, certainement n’avait-elle jamais été dupe comme lui avait pu l’être. Puis, comme tous ces gens avec qui il avait grandi, tout s’était coupé brutalement sans droit pour lui de voir qui que ce soit, ou même d’évoquer le fait d’avoir été un Olobe un jour.
Si c’est à présent un secret de polichinelle, il le garde pourtant, et ne sait comment se comporter avec la jeune femme.
“Je peux faire quelque chose pour vous ?”
Si, elle aussi, est venue voir à quoi en est réduit le bâtard d’Iter Caedis… Non. Son coeur se serre à cette idée, ses épaules mécaniques se carrent un peu plus. Comme pour tout le reste, il gardera la tête haute.
Entre ses deux mains posées à plat sur le plan de travail, il y a des pièces mécaniques qui se mélangent avec ses propres membres. Il sait qu’il devrait s’en occuper, mais son esprit est vide. Ce serait plus simple d’attraper la bouteille entamée, de la vider, d’oublier… Mais alors qu’il songe à céder, une voix résonne derrière lui, et il sursaute violemment.
“Ah !”, l’ingénieur se retourne d’un bloc, l’air effrayé ; le temps de comprendre, de reprendre contenance. “Ly… Inquisitrice Olobe.”
Il avait longtemps considéré Lyra comme sa soeur ; il y avait cru, au début, sans remettre quoi que ce soit en question, même si leurs différences étaient flagrantes. Et progressivement, il avait compris. Il aurait fallu être stupide pour ne pas comprendre. Lyra n’avait pas vraiment changé de comportement avec lui pour autant, certainement n’avait-elle jamais été dupe comme lui avait pu l’être. Puis, comme tous ces gens avec qui il avait grandi, tout s’était coupé brutalement sans droit pour lui de voir qui que ce soit, ou même d’évoquer le fait d’avoir été un Olobe un jour.
Si c’est à présent un secret de polichinelle, il le garde pourtant, et ne sait comment se comporter avec la jeune femme.
“Je peux faire quelque chose pour vous ?”
Si, elle aussi, est venue voir à quoi en est réduit le bâtard d’Iter Caedis… Non. Son coeur se serre à cette idée, ses épaules mécaniques se carrent un peu plus. Comme pour tout le reste, il gardera la tête haute.
Lyra Olobe
Lyra Olobe
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
L'éternelle seconde
Âge :
115 ans
Race·s :
Elfe
Métier :
Inquisitrice
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Anti Magie
Nom de l'oeuvre :
Baldur Gate II
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Ombrecoeur
Manichéisme :
gourmandise
Liges :
1000
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"L'éternelle seconde","age":"115 ans","races":"Elfe","metier":"Inquisitrice","magies":"Magie Grise Illégale - Contrôle - Anti Magie","manicheisme":"gourmandise","taille":"1m72","poids":"74 killo","orientation":"Pansexuelle","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t978-toujours-seconde","nomdeloeuvre":"Baldur Gate II","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Ombrecoeur","icon":"https://i.imgur.com/yek5O3x.jpg","iconalt":"","autrescomptes":"Treag-Daras-Macha-Heater"}
Lyra Olobe
dévoiler
masquer
Lyra Olobe
Lyra Olobe
- message #7899
Evidemment qu’il n’allait pas la remarquer. Elle avait pu voir un peu l’état de l’endroit. Franchement, elle n’arrivait pas à comprendre tous ces trucs technologiques. Cela la dépassait un peu. Ca fonctionnait et c’était tout ce qui importait. Alors qu’elle regardait tout ce bazar, ce fut l’état de son frère qui l’importait essentiellement.
Son état était catastrophique. Ha oui, il semblait être en un seul morceau, mais très honnêtement… Il commençait à davantage ressembler à un robot qu’à autre chose. Elle voulait être meilleure, avoir un meilleur nom… Mais elle ne voulait pas d’une telle victoire personnelle au détriment de voir Calignis finir dans un tel état. Il n’y aurait aucun mérité et elle n’était pas si odieuse. Si seulement, il ne lui avait pas fait de l’ombre…
Ainsi, elle n’émit aucun sourire. Son regard se contenta de dévier sur le côté. Elle ne comptait pas montrer de la pitié ou de la compassion, mais elle ne voulait pas affronter la douleur que de voir, qu’elle veuille le dire ou non, son petit frère être dans un si sale état. Elle haussa les épaules donc à sa demande.
« Pour moi non, mais les instances se montrent un peu pressé de voir les commandes arrivées. »
Elle se promena un peu, son regard s’arrêtant sur la bouteille d’alcool, puis sur son frère. Quelle misère. Elle voyait très bien ce qui se tramait là. Elle s’approcha, venant récupérer la bouteille. Elle prit son ton sarcastique. C’était sa manière de dédramatiser les situations.
« Je comprends mieux le retard. Ce n’est pas le moment de faire la fête. »
Son ton reprit cependant un ton plus sérieux.
«Pas le premier, ni le dernier qui tente de surmonter une perte avec l’alcool. Rien de bien incroyable… ou de quoi surprendre, j’ai envie de dire. »
Oui, manière très détournée et maladroite pour dire qu’elle ne le jugeait pas et que sa réaction était normale et qu’il ne devait pas se morfondre sur ça. Oui, ce serait techniquement plus simple à dire, mais c’était montré ses sentiments.
« Va falloir penser à consulter. Je n’ai pas envie qu’on pense que je bois au travail. Du moins, qu’on commence à le remarquer. »
Son état était catastrophique. Ha oui, il semblait être en un seul morceau, mais très honnêtement… Il commençait à davantage ressembler à un robot qu’à autre chose. Elle voulait être meilleure, avoir un meilleur nom… Mais elle ne voulait pas d’une telle victoire personnelle au détriment de voir Calignis finir dans un tel état. Il n’y aurait aucun mérité et elle n’était pas si odieuse. Si seulement, il ne lui avait pas fait de l’ombre…
Ainsi, elle n’émit aucun sourire. Son regard se contenta de dévier sur le côté. Elle ne comptait pas montrer de la pitié ou de la compassion, mais elle ne voulait pas affronter la douleur que de voir, qu’elle veuille le dire ou non, son petit frère être dans un si sale état. Elle haussa les épaules donc à sa demande.
« Pour moi non, mais les instances se montrent un peu pressé de voir les commandes arrivées. »
Elle se promena un peu, son regard s’arrêtant sur la bouteille d’alcool, puis sur son frère. Quelle misère. Elle voyait très bien ce qui se tramait là. Elle s’approcha, venant récupérer la bouteille. Elle prit son ton sarcastique. C’était sa manière de dédramatiser les situations.
« Je comprends mieux le retard. Ce n’est pas le moment de faire la fête. »
Son ton reprit cependant un ton plus sérieux.
«Pas le premier, ni le dernier qui tente de surmonter une perte avec l’alcool. Rien de bien incroyable… ou de quoi surprendre, j’ai envie de dire. »
Oui, manière très détournée et maladroite pour dire qu’elle ne le jugeait pas et que sa réaction était normale et qu’il ne devait pas se morfondre sur ça. Oui, ce serait techniquement plus simple à dire, mais c’était montré ses sentiments.
« Va falloir penser à consulter. Je n’ai pas envie qu’on pense que je bois au travail. Du moins, qu’on commence à le remarquer. »
Calignis Leo
Calignis Leo
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
L'Artisan
Âge :
101
Race·s :
Elfe, Humain, Mécanique
Particularités de la race :
augmenté
Métier :
Ingénieur
Magie·s :
Magie Grise Légale - Astromancie - Divination
Nom de l'oeuvre :
Reliah Δ. Szade
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Amenothep
Manichéisme :
orgueil
Liges :
5720
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"L'Artisan","age":"101","races":"Elfe, Humain, Mécanique","metier":"Ingénieur","magies":"Magie Grise Légale - Astromancie - Divination","manicheisme":"orgueil","taille":"1.82","poids":"73","orientation":"S/O","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t80-les-mains-qui-creent-ne-","nomdeloeuvre":"Reliah Δ. Szade","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Amenothep","icon":"https://yaoidomination.fr/ForumsRP/Calignis/icoCali.jpg","iconalt":"","autrescomptes":"Albirrhoé, Kethry, Lilienthal"}
Calignis Leo
dévoiler
masquer
Calignis Leo
Calignis Leo
- message #8756
feat.
Lyra Olobe
L’augmenté se pince le nez, les yeux fermés. Les instances supérieures, pressées, son travail qui pâtit de son état, tout le monde qui s’en fout. Rien ne va bien. Si seulement, seulement Alter pouvait venir le voir, lui parler, ne serait-ce que quelques instants. S’il pouvait cesser de se bouffer d’angoisse sur son couple, en plus de son corps, sa place, ses collègues… Si quelqu’un pouvait s’inquiéter pour lui, juste lui, et non l’ingénieur qu’il est.
“Oui, je comprends… ”
La gêne, le malaise se voient sur le visage de l’ingénieur. La honte également, lorsque sa soeur aînée… Non, sa demi-soeur, récupère la bouteille entamée. Il détourne les yeux, pince les lèvres sous la remontrance. Il aurait aimé des mots rassurants, qui l’auraient poussé un peu vers le haut. Il n’est pas capable de supporter qu’on lui enfonce un peu plus la tête sous l’eau…
“Il n’y a aucune raison qu’on pense que vous buvez au travail parce que je bois au lieu de bosser, Mlle Olobe. Et si c’est pour me faire payer le fait qu’on sache que nous sommes… partiellement affiliés, c’est pas ma faute, je n’ai jamais évoqué … J’ai jamais rien dit. Pour tout le monde, je suis qu’un bâtard d’Iter Caedis. Je dois quoi, disparaître à nouveau pour ne pas souiller votre nom, ne pas faire de tache, ne pas déranger ?”
Est-ce ce qu’on attend de lui ? La raison pour laquelle les portes des appartements royaux lui sont closes, les autres qui se moquent dans son dos, ses jambes qui le lancent, qui se souviennent de la douleur de cette foutue poudre bluffeuse de chair. Les cauchemars, l’horreur, la solitude qui se mêle aux souvenirs des ténèbres d’Alter.
“Rendez-moi ma bouteille. C’est la seule qui ne me décevra pas au palais.”, grogne-t-il, mauvais, amer.
“Oui, je comprends… ”
La gêne, le malaise se voient sur le visage de l’ingénieur. La honte également, lorsque sa soeur aînée… Non, sa demi-soeur, récupère la bouteille entamée. Il détourne les yeux, pince les lèvres sous la remontrance. Il aurait aimé des mots rassurants, qui l’auraient poussé un peu vers le haut. Il n’est pas capable de supporter qu’on lui enfonce un peu plus la tête sous l’eau…
“Il n’y a aucune raison qu’on pense que vous buvez au travail parce que je bois au lieu de bosser, Mlle Olobe. Et si c’est pour me faire payer le fait qu’on sache que nous sommes… partiellement affiliés, c’est pas ma faute, je n’ai jamais évoqué … J’ai jamais rien dit. Pour tout le monde, je suis qu’un bâtard d’Iter Caedis. Je dois quoi, disparaître à nouveau pour ne pas souiller votre nom, ne pas faire de tache, ne pas déranger ?”
Est-ce ce qu’on attend de lui ? La raison pour laquelle les portes des appartements royaux lui sont closes, les autres qui se moquent dans son dos, ses jambes qui le lancent, qui se souviennent de la douleur de cette foutue poudre bluffeuse de chair. Les cauchemars, l’horreur, la solitude qui se mêle aux souvenirs des ténèbres d’Alter.
“Rendez-moi ma bouteille. C’est la seule qui ne me décevra pas au palais.”, grogne-t-il, mauvais, amer.
Lyra Olobe
Lyra Olobe
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
L'éternelle seconde
Âge :
115 ans
Race·s :
Elfe
Métier :
Inquisitrice
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Anti Magie
Nom de l'oeuvre :
Baldur Gate II
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Ombrecoeur
Manichéisme :
gourmandise
Liges :
1000
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"L'éternelle seconde","age":"115 ans","races":"Elfe","metier":"Inquisitrice","magies":"Magie Grise Illégale - Contrôle - Anti Magie","manicheisme":"gourmandise","taille":"1m72","poids":"74 killo","orientation":"Pansexuelle","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t978-toujours-seconde","nomdeloeuvre":"Baldur Gate II","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Ombrecoeur","icon":"https://i.imgur.com/yek5O3x.jpg","iconalt":"","autrescomptes":"Treag-Daras-Macha-Heater"}
Lyra Olobe
dévoiler
masquer
Lyra Olobe
Lyra Olobe
- message #8911
Lyra n’était pas vraiment un exemple en ce qui concernait l’expression de ses sentiments ou même très douée pour montrer son empathie. Alors réconforter quelqu’un ? C’était un boulet d’un niveau inimaginable. Bon, ce n’était pas le seul domaine où elle était absolument à la ramasse, mais on n’allait pas épiloguer là-dessus.
Lyra l’écoutait, le cœur serré. Il avait eu sa dose de malheur, mais elle était strictement incapable de montrer sa compassion. Son visage restait sévère. On lui avait bien trop appris à se créer une carapace. Elle ne pouvait pas se laisser aller. Elle peinait à être autre que ce qu’on lui avait appris à être.
« Oh. Sérieusement ? Les gens rient dans ton dos ? Tu veux une surprise ? Tout le monde parle sur le dos de tout le monde. »
L’avantage d’être une ombre, c’était qu’on entendait souvent tout ce qui se passait, on entendait tous les bruits de couloir. Elle aurait surement fait une excellente espionne, mais elle voulait briller dans ses fonctions sans grand succès. Et oui, elle était partie dans le tutoiement parce qu’elle ne s’en souciait pas spécialement.
« Déjà, on partage du sang commun… un sang de merde, certes, mais du sang quand même. Merci d’arrêter de te décrire comme un simple bâtard. Je n’ai pas envie qu’on me dise qu’un simple bâtard puisse avoir une prestance plus importante que moi. Donc, merci d’assumer fièrement ta position, ça, ça ferait déjà moins chier. Puis, dis toi que tu emmerdes bien mes géniteurs là. »
Elle les détestait, mais elle cherchait constamment leur approbation. Elle était dans une situation plus que toxique. Elle avait beau faire sa petite rebelle, elle était complètement soumise à leur bon vouloir. D’une certaine façon, elle était heureuse que son demi-frère ait pu se soustraire à cette influence.
« Et aussi… Bon sang, je ne pensais pas que les ingénieurs pouvaient être aussi cons… Mister, tu t’es pas dit que les autres te jalousaient ? Non ? Le petit qui vient des bas-fond et qui arrivent à se faire une place au palais en éclipsant les autres ? Bien sûr que plus tu montes, plus les gens voudront te descendre. Et ça, c’est parce que tu as de quoi les effrayer. »
Elle s’installa nonchalamment sur le plan de travail, toujours la bouteille en main, le regard perdu dans le vide. Elle se demandait si elle parlait pour lui ou pour elle. Peut-être un peu des deux.
« Et non, je ne te rends pas la bouteille. L’alcool, ça se déguste. On ne boit pas ça ainsi. Ca risque juste de décevoir ton palais… Et clairement, si elle devient ta confidente, là, tu vas être au fond du trou. En plus, à terme, ça ne fera même plus effet. »
Elle n’était pas douée pour encourager les gens, mais elle essayait tout en gardant une certaine distance émotionnelle.
Lyra l’écoutait, le cœur serré. Il avait eu sa dose de malheur, mais elle était strictement incapable de montrer sa compassion. Son visage restait sévère. On lui avait bien trop appris à se créer une carapace. Elle ne pouvait pas se laisser aller. Elle peinait à être autre que ce qu’on lui avait appris à être.
« Oh. Sérieusement ? Les gens rient dans ton dos ? Tu veux une surprise ? Tout le monde parle sur le dos de tout le monde. »
L’avantage d’être une ombre, c’était qu’on entendait souvent tout ce qui se passait, on entendait tous les bruits de couloir. Elle aurait surement fait une excellente espionne, mais elle voulait briller dans ses fonctions sans grand succès. Et oui, elle était partie dans le tutoiement parce qu’elle ne s’en souciait pas spécialement.
« Déjà, on partage du sang commun… un sang de merde, certes, mais du sang quand même. Merci d’arrêter de te décrire comme un simple bâtard. Je n’ai pas envie qu’on me dise qu’un simple bâtard puisse avoir une prestance plus importante que moi. Donc, merci d’assumer fièrement ta position, ça, ça ferait déjà moins chier. Puis, dis toi que tu emmerdes bien mes géniteurs là. »
Elle les détestait, mais elle cherchait constamment leur approbation. Elle était dans une situation plus que toxique. Elle avait beau faire sa petite rebelle, elle était complètement soumise à leur bon vouloir. D’une certaine façon, elle était heureuse que son demi-frère ait pu se soustraire à cette influence.
« Et aussi… Bon sang, je ne pensais pas que les ingénieurs pouvaient être aussi cons… Mister, tu t’es pas dit que les autres te jalousaient ? Non ? Le petit qui vient des bas-fond et qui arrivent à se faire une place au palais en éclipsant les autres ? Bien sûr que plus tu montes, plus les gens voudront te descendre. Et ça, c’est parce que tu as de quoi les effrayer. »
Elle s’installa nonchalamment sur le plan de travail, toujours la bouteille en main, le regard perdu dans le vide. Elle se demandait si elle parlait pour lui ou pour elle. Peut-être un peu des deux.
« Et non, je ne te rends pas la bouteille. L’alcool, ça se déguste. On ne boit pas ça ainsi. Ca risque juste de décevoir ton palais… Et clairement, si elle devient ta confidente, là, tu vas être au fond du trou. En plus, à terme, ça ne fera même plus effet. »
Elle n’était pas douée pour encourager les gens, mais elle essayait tout en gardant une certaine distance émotionnelle.
Calignis Leo
Calignis Leo
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
L'Artisan
Âge :
101
Race·s :
Elfe, Humain, Mécanique
Particularités de la race :
augmenté
Métier :
Ingénieur
Magie·s :
Magie Grise Légale - Astromancie - Divination
Nom de l'oeuvre :
Reliah Δ. Szade
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Amenothep
Manichéisme :
orgueil
Liges :
5720
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"L'Artisan","age":"101","races":"Elfe, Humain, Mécanique","metier":"Ingénieur","magies":"Magie Grise Légale - Astromancie - Divination","manicheisme":"orgueil","taille":"1.82","poids":"73","orientation":"S/O","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t80-les-mains-qui-creent-ne-","nomdeloeuvre":"Reliah Δ. Szade","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Amenothep","icon":"https://yaoidomination.fr/ForumsRP/Calignis/icoCali.jpg","iconalt":"","autrescomptes":"Albirrhoé, Kethry, Lilienthal"}
Calignis Leo
dévoiler
masquer
Calignis Leo
Calignis Leo
- message #9482
feat.
Lyra Olobe
Le regard de l’ingénieur s’assombrit pour dissimuler qu’il est blessé. Ses lèvres se pincent, mais il ne dit rien. Il ne sait pas vraiment ce qu’il espère ou attend, de toute façon… Quelque chose qui le fasse se sentir mieux, miraculeusement. C’est un petit rire grèle pourtant qui accueille les paroles d’encouragement de sa demi-soeur. Il n’est pas sûr de savoir où elle veut en venir. Jalousie ? Un vague sursaut d’orgueil lui souffle qu’elle a raison. Après tout, peu de monde peut se targuer d’avoir été choisi par le roi. Mais l’orgueil s’éssouffle ; à quoi bon avoir été choisi puisqu’à présent il n’avait plus accès à son amant, mis à l’écart par celui-ci sans raison apparente ?
“Qu’est-ce que j’en ai à faire de les emmerder ? Ils m’ont effacé de leur vie.”
Un running-gag qu’il ne parvient pas à trouver amusant, qui semble accompagner sa vie.
Sa demi-soeur semble pourtant avoir raison ; la jalousie, c’est quelque chose qu’il comprend - n’est-il pas supérieur aux autres ? - tout en détestant ce sentiment, lorsqu’il l’éloigne encore de ceux dont il voudrait se rapprocher. Il aurait voulu être comme Felix, attirer les gens par ses compétences et son charisme, mais ce n’est pas le cas. De par son caractère de merde, il agace quelles que soient ses compétences. Il rend les autres agacés autant qu’envieux. Et sans appui, sans nom connu, il est plus facile de le pousser à terre que de faire semblant de le respecter. Et puisqu’il ne peut être assez charismatique pour leur donner envie de le suivre, il faudrait qu’il soit craint… En étant ni l’un ni l’autre, il est simplement en danger.
“Je pensais que ma position me protègerait.”, avoue-t-il, piteux. “Le roi ne fera pas de moi son ingénieur en chef, quelle que soit son estime pour moi. Je ne ferai pas de grand mariage pour entrer dans une famille de noble, je n’ai pas de poids politique. Je voulais juste… ”
Etre auprès de son aimé ; avoir un endroit où il se sent chez lui. Une place où il n’ait pas l’impression d’être un intrus. Pendant quelques années, il a cru avoir trouvé tout ça. Il a suffi que le Roi se détourne de lui pour qu’il perde tout…
Doucement, il passe sa main mécanique sur son visage, inspirant pour lutter contre l’envie d’oublier ses sentiments. Sa déception, cette trahison. L’alcool n’est certainement pas une solution, mais c’est tout ce qu’il a trouvé… Alors qu’il ose dire ce qui lui pèse sur le coeur depuis plusieurs décennies.
“Tu sais, j’ai vraiment espéré qu’un de mes parents viendrait me chercher, qu’un de vous viendrait prendre des nouvelles. Que j’étais pas… Simplement oublié.”
Il n’en a plus rien à faire à présent, de garder la tête haute envers et contre tout.
“Tu m’as manqué.”, avoue-t-il, mettant son égo de côté.
“Qu’est-ce que j’en ai à faire de les emmerder ? Ils m’ont effacé de leur vie.”
Un running-gag qu’il ne parvient pas à trouver amusant, qui semble accompagner sa vie.
Sa demi-soeur semble pourtant avoir raison ; la jalousie, c’est quelque chose qu’il comprend - n’est-il pas supérieur aux autres ? - tout en détestant ce sentiment, lorsqu’il l’éloigne encore de ceux dont il voudrait se rapprocher. Il aurait voulu être comme Felix, attirer les gens par ses compétences et son charisme, mais ce n’est pas le cas. De par son caractère de merde, il agace quelles que soient ses compétences. Il rend les autres agacés autant qu’envieux. Et sans appui, sans nom connu, il est plus facile de le pousser à terre que de faire semblant de le respecter. Et puisqu’il ne peut être assez charismatique pour leur donner envie de le suivre, il faudrait qu’il soit craint… En étant ni l’un ni l’autre, il est simplement en danger.
“Je pensais que ma position me protègerait.”, avoue-t-il, piteux. “Le roi ne fera pas de moi son ingénieur en chef, quelle que soit son estime pour moi. Je ne ferai pas de grand mariage pour entrer dans une famille de noble, je n’ai pas de poids politique. Je voulais juste… ”
Etre auprès de son aimé ; avoir un endroit où il se sent chez lui. Une place où il n’ait pas l’impression d’être un intrus. Pendant quelques années, il a cru avoir trouvé tout ça. Il a suffi que le Roi se détourne de lui pour qu’il perde tout…
Doucement, il passe sa main mécanique sur son visage, inspirant pour lutter contre l’envie d’oublier ses sentiments. Sa déception, cette trahison. L’alcool n’est certainement pas une solution, mais c’est tout ce qu’il a trouvé… Alors qu’il ose dire ce qui lui pèse sur le coeur depuis plusieurs décennies.
“Tu sais, j’ai vraiment espéré qu’un de mes parents viendrait me chercher, qu’un de vous viendrait prendre des nouvelles. Que j’étais pas… Simplement oublié.”
Il n’en a plus rien à faire à présent, de garder la tête haute envers et contre tout.
“Tu m’as manqué.”, avoue-t-il, mettant son égo de côté.
Lyra Olobe
Lyra Olobe
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
L'éternelle seconde
Âge :
115 ans
Race·s :
Elfe
Métier :
Inquisitrice
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Anti Magie
Nom de l'oeuvre :
Baldur Gate II
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Ombrecoeur
Manichéisme :
gourmandise
Liges :
1000
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"L'éternelle seconde","age":"115 ans","races":"Elfe","metier":"Inquisitrice","magies":"Magie Grise Illégale - Contrôle - Anti Magie","manicheisme":"gourmandise","taille":"1m72","poids":"74 killo","orientation":"Pansexuelle","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t978-toujours-seconde","nomdeloeuvre":"Baldur Gate II","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Ombrecoeur","icon":"https://i.imgur.com/yek5O3x.jpg","iconalt":"","autrescomptes":"Treag-Daras-Macha-Heater"}
Lyra Olobe
dévoiler
masquer
Lyra Olobe
Lyra Olobe
- message #9508
« Si tu les emmerdes, c’est qu’ils t’ont pas si effacé que ça. »
Il existait. Même si ils voulaient le nier très fort, il existait. Lyra ne comprenait que difficilement son cadet. Il souffrait de l’isolement, de l’éloignement de sa famille biologique. Elle, elle avait l’impression d’étouffer. Elle voulait quitter cet environnement. Elle ne comprenait pas qu’il déteste autant cette jalousie. Elle, elle n’était personne, juste une ombre qui passe et qu’on ne remarquait quasiment jamais.
Lyra croisa les jambes, alors qu’elle s’appuyait sur la table. Il voulait vivre via quelqu’un. Elle aurait aimé ne pas être noble. Elle aurait pu être cuisinière. Non, là, elle avait élevé pour monter les grades. Et elle peinait à le faire.
Silencieuse, elle l’écoutait, le visage absent. Elle ne voulait pas avoir l’air si fermée, mais c’était sa façon à elle de se protéger. Sa main courra sur son visage, touchant la cicatrice sur son visage. Un geste inconscient qui l’ancrait dans la réalité des choses. La cicatrice lui barrait le visage, mais n’était pas si horrible que cela, même minime. Pourtant, elle était une marque indélébile de son échec pour sa famille, un traumatisme qui l’enchainait.
« Tu n’étais pas oublié… »
Elle murmura ses mots. Cela lui coutait aussi de dire ça. Mais elle se bloquait elle-même, se protégeait, craignant un retour de bâton. Elle détourna le regard, la voix plus ferme, sa main se fermant à s’en faire blanchir les jointures, mais le visage aussi fermé aux émotions.
« Je ne te comprendrai jamais. Pourquoi tu as envie d’être lié à eux… Tu peux être libre de ce monde de politique. Tu as le talent pour aller n’importe où d’autres. Pourquoi tu veux absolument vivre pour quelqu’un d’autre ? Pourquoi tu veux t’élever ainsi ? Pourquoi tu veux la noblesse ? Tu pourrais vivre pour toi-même et ne pas vivre pour avoir la validation des autres. Pourquoi tu gaches ta liberté en pensant à nous… On en vaut pas le coup. »
Car elle le savait très bien. Elle avait été une piètre grande sœur, même pas capable de protéger ses frères.
Il existait. Même si ils voulaient le nier très fort, il existait. Lyra ne comprenait que difficilement son cadet. Il souffrait de l’isolement, de l’éloignement de sa famille biologique. Elle, elle avait l’impression d’étouffer. Elle voulait quitter cet environnement. Elle ne comprenait pas qu’il déteste autant cette jalousie. Elle, elle n’était personne, juste une ombre qui passe et qu’on ne remarquait quasiment jamais.
Lyra croisa les jambes, alors qu’elle s’appuyait sur la table. Il voulait vivre via quelqu’un. Elle aurait aimé ne pas être noble. Elle aurait pu être cuisinière. Non, là, elle avait élevé pour monter les grades. Et elle peinait à le faire.
Silencieuse, elle l’écoutait, le visage absent. Elle ne voulait pas avoir l’air si fermée, mais c’était sa façon à elle de se protéger. Sa main courra sur son visage, touchant la cicatrice sur son visage. Un geste inconscient qui l’ancrait dans la réalité des choses. La cicatrice lui barrait le visage, mais n’était pas si horrible que cela, même minime. Pourtant, elle était une marque indélébile de son échec pour sa famille, un traumatisme qui l’enchainait.
« Tu n’étais pas oublié… »
Elle murmura ses mots. Cela lui coutait aussi de dire ça. Mais elle se bloquait elle-même, se protégeait, craignant un retour de bâton. Elle détourna le regard, la voix plus ferme, sa main se fermant à s’en faire blanchir les jointures, mais le visage aussi fermé aux émotions.
« Je ne te comprendrai jamais. Pourquoi tu as envie d’être lié à eux… Tu peux être libre de ce monde de politique. Tu as le talent pour aller n’importe où d’autres. Pourquoi tu veux absolument vivre pour quelqu’un d’autre ? Pourquoi tu veux t’élever ainsi ? Pourquoi tu veux la noblesse ? Tu pourrais vivre pour toi-même et ne pas vivre pour avoir la validation des autres. Pourquoi tu gaches ta liberté en pensant à nous… On en vaut pas le coup. »
Car elle le savait très bien. Elle avait été une piètre grande sœur, même pas capable de protéger ses frères.
Calignis Leo
Calignis Leo
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
L'Artisan
Âge :
101
Race·s :
Elfe, Humain, Mécanique
Particularités de la race :
augmenté
Métier :
Ingénieur
Magie·s :
Magie Grise Légale - Astromancie - Divination
Nom de l'oeuvre :
Reliah Δ. Szade
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Amenothep
Manichéisme :
orgueil
Liges :
5720
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"L'Artisan","age":"101","races":"Elfe, Humain, Mécanique","metier":"Ingénieur","magies":"Magie Grise Légale - Astromancie - Divination","manicheisme":"orgueil","taille":"1.82","poids":"73","orientation":"S/O","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t80-les-mains-qui-creent-ne-","nomdeloeuvre":"Reliah Δ. Szade","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Amenothep","icon":"https://yaoidomination.fr/ForumsRP/Calignis/icoCali.jpg","iconalt":"","autrescomptes":"Albirrhoé, Kethry, Lilienthal"}
Calignis Leo
dévoiler
masquer
Calignis Leo
Calignis Leo
- message #9648
feat.
Lyra Olone
Bec cloué. Calignis n’y aurait pas pensé, pas dans ce sens là. Qu’il dérange serait un signe de souvenir ? Paradoxe intéressant, auquel il n’arrive pas encore à adhérer entièrement. Silencieux, le cadet de cette famille dysfonctionnelle réfléchit, partagé entre désir de croire sa demi-soeur et besoin de se protéger.
Il finit cependant par baisser la tête, blessé de toute évidence par les remarques, les questions pourtant justifiées. Pourquoi, exactement ?
“Parce que tu penses qu’à Iter, on est libre ? Mon avenir, c’était vivre dans un trou minable, à bosser en baissant la tête et en espérant rentrer chez moi vivant. Les gens ne partent pas d’Iter Caedis facilement. La meilleure manière… C’était de me faire remarquer. Et à partir de là, autant viser le plus haut possible. Et pourquoi pas la CII, tu vas me dire ? Des types jaloux ont fait exploser une invention que je présentais, c’est comme ça que j’ai perdu mon bras et ma gorge. Après ça… je pouvais plus être là-bas.”
Il n’en a pas parlé souvent, de ça. Il aurait sûrement arrêté tout, s’il n’avait pas eu la confirmation d’un sabotage. Une preuve suffisante pour lui, pas pour la CII, et surtout, personne pour enquêter ou trouver réellement les coupables. Une injustice de plus, comme celle qui lui avait coûté son corps, qui resterait impunie.
“Initialement, j’aurais juste voulu pouvoir créer sans limite, et être reconnu pour ça. J’aurais aimé montrer que même sans nom, je pouvais devenir ce que je voulais… Je me disais qu’en étant au palais, en plus d’être avec le roi… ”, non, il ne peut pas en parler, de ça. Il se mord la lèvre, soupire. “J’aurais toutes les possibilités de laisser parler mon Art. J’imaginais que mes collègues seraient aussi exaltés que moi à ce sujet.”
Un soupir. A présent, il a surtout l’impression que sa place n’est nulle part. Peut-être devrait-il laisser tomber, disparaître, faire sa vie ailleurs. Mais son orgueil le maintient là…
“Et toi ? Qu’est-ce qui t’a poussé à être inquisitrice ? Pourquoi t’as pas dit merde, t’es pas partie ailleurs ? Tu serais pas la première expatriée, il y a des royaumes accueillants, paraît-il… ”
Il finit cependant par baisser la tête, blessé de toute évidence par les remarques, les questions pourtant justifiées. Pourquoi, exactement ?
“Parce que tu penses qu’à Iter, on est libre ? Mon avenir, c’était vivre dans un trou minable, à bosser en baissant la tête et en espérant rentrer chez moi vivant. Les gens ne partent pas d’Iter Caedis facilement. La meilleure manière… C’était de me faire remarquer. Et à partir de là, autant viser le plus haut possible. Et pourquoi pas la CII, tu vas me dire ? Des types jaloux ont fait exploser une invention que je présentais, c’est comme ça que j’ai perdu mon bras et ma gorge. Après ça… je pouvais plus être là-bas.”
Il n’en a pas parlé souvent, de ça. Il aurait sûrement arrêté tout, s’il n’avait pas eu la confirmation d’un sabotage. Une preuve suffisante pour lui, pas pour la CII, et surtout, personne pour enquêter ou trouver réellement les coupables. Une injustice de plus, comme celle qui lui avait coûté son corps, qui resterait impunie.
“Initialement, j’aurais juste voulu pouvoir créer sans limite, et être reconnu pour ça. J’aurais aimé montrer que même sans nom, je pouvais devenir ce que je voulais… Je me disais qu’en étant au palais, en plus d’être avec le roi… ”, non, il ne peut pas en parler, de ça. Il se mord la lèvre, soupire. “J’aurais toutes les possibilités de laisser parler mon Art. J’imaginais que mes collègues seraient aussi exaltés que moi à ce sujet.”
Un soupir. A présent, il a surtout l’impression que sa place n’est nulle part. Peut-être devrait-il laisser tomber, disparaître, faire sa vie ailleurs. Mais son orgueil le maintient là…
“Et toi ? Qu’est-ce qui t’a poussé à être inquisitrice ? Pourquoi t’as pas dit merde, t’es pas partie ailleurs ? Tu serais pas la première expatriée, il y a des royaumes accueillants, paraît-il… ”
Lyra Olobe
Lyra Olobe
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
L'éternelle seconde
Âge :
115 ans
Race·s :
Elfe
Métier :
Inquisitrice
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Anti Magie
Nom de l'oeuvre :
Baldur Gate II
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Ombrecoeur
Manichéisme :
gourmandise
Liges :
1000
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"L'éternelle seconde","age":"115 ans","races":"Elfe","metier":"Inquisitrice","magies":"Magie Grise Illégale - Contrôle - Anti Magie","manicheisme":"gourmandise","taille":"1m72","poids":"74 killo","orientation":"Pansexuelle","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t978-toujours-seconde","nomdeloeuvre":"Baldur Gate II","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Ombrecoeur","icon":"https://i.imgur.com/yek5O3x.jpg","iconalt":"","autrescomptes":"Treag-Daras-Macha-Heater"}
Lyra Olobe
dévoiler
masquer
Lyra Olobe
Lyra Olobe
- message #9691
Lyra souleva un sourcil. Un sabotage ? Elle n’en avait jamais entendu parler de ça. Elle doutait même qu’une enquête avait été menée. Elle n’en dit un mot là-dessus, mais elle allait ouvrir le dossier. Oui, ce n’était pas forcément quelque chose que ses supérieurs verraient d’un bon œil, mais avaient-ils besoin de le savoir ? Si c’était fait en discrétion, qui avait besoin de savoir après tout ? Un accident pouvait si bien arriver que personne ne s’en soucierait, pas vrai ? Les rues sont si dangereuses dans cette nuit éternelle.
Elle écouta ses raisons. Il avait espéré pouvoir s’élever en toute quiétude. Il avait surement cru que la noblesse était plus douce. Peut-être avait-il raison ? Elle avait déjà été dans Iter pour des missions, cela n’avait rien de bien agréable. Le monde de la haute était surement plus enviable, mais pas forcément plus heureux.
«La réalité a été brutale, n’est-ce pas ? Les rêves et les espoirs peuvent être vicieux. »
Une pointe de ses propres émotions perçait à travers sa carapace d’insensibilité. Elle avait été habituée à si peu d’expression, à rester renfermer. Elle ne se rendait même pas compte que même ses mots d’encouragements et de compassions pouvaient être si froids.
Poussant un soupire, elle tourna la tête vers son demi-frère, son regard émeraude le traversant. Elle semblait hésitante, avant de tout simplement hausser les épaules.
« Parce que c’est mon rôle. Tu as seulement l’aperçu de la noblesse. J’y ai grandi. Je fais ce que j’ai à faire. Je ne compte pas fuir mes responsabilités. Je les laisserai pas retomber sur quelqu’un d’autre. Crois-moi. J’ai grandi noble, ce n’est pas pour autant que j’en suis libre. »
Elle l’avouait à demi-mots. Elle n’était pas dans quelque chose qu’elle aimait. Elle l’avait fait par pression et parce qu’elle considérait que c’était son rôle. Elle devait prendre toute l’attention de ses parents, être la meilleure, avoir leur validation. Elle ne voulait pas qu’ils regardent à ses frères…qu’ils n’aient pas à devoir vivre pour eux comme elle le faisait.
« De toute façon, je finirai bien par voir ces pays. Je vais commencer à faire des expéditions vers l’extérieur. On a besoin de personnes pour enquêter sur la serre d’argent. Et visiblement, mon atout d’être peu remarquable va m’aider. »
Elle écouta ses raisons. Il avait espéré pouvoir s’élever en toute quiétude. Il avait surement cru que la noblesse était plus douce. Peut-être avait-il raison ? Elle avait déjà été dans Iter pour des missions, cela n’avait rien de bien agréable. Le monde de la haute était surement plus enviable, mais pas forcément plus heureux.
«La réalité a été brutale, n’est-ce pas ? Les rêves et les espoirs peuvent être vicieux. »
Une pointe de ses propres émotions perçait à travers sa carapace d’insensibilité. Elle avait été habituée à si peu d’expression, à rester renfermer. Elle ne se rendait même pas compte que même ses mots d’encouragements et de compassions pouvaient être si froids.
Poussant un soupire, elle tourna la tête vers son demi-frère, son regard émeraude le traversant. Elle semblait hésitante, avant de tout simplement hausser les épaules.
« Parce que c’est mon rôle. Tu as seulement l’aperçu de la noblesse. J’y ai grandi. Je fais ce que j’ai à faire. Je ne compte pas fuir mes responsabilités. Je les laisserai pas retomber sur quelqu’un d’autre. Crois-moi. J’ai grandi noble, ce n’est pas pour autant que j’en suis libre. »
Elle l’avouait à demi-mots. Elle n’était pas dans quelque chose qu’elle aimait. Elle l’avait fait par pression et parce qu’elle considérait que c’était son rôle. Elle devait prendre toute l’attention de ses parents, être la meilleure, avoir leur validation. Elle ne voulait pas qu’ils regardent à ses frères…qu’ils n’aient pas à devoir vivre pour eux comme elle le faisait.
« De toute façon, je finirai bien par voir ces pays. Je vais commencer à faire des expéditions vers l’extérieur. On a besoin de personnes pour enquêter sur la serre d’argent. Et visiblement, mon atout d’être peu remarquable va m’aider. »
Calignis Leo
Calignis Leo
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
L'Artisan
Âge :
101
Race·s :
Elfe, Humain, Mécanique
Particularités de la race :
augmenté
Métier :
Ingénieur
Magie·s :
Magie Grise Légale - Astromancie - Divination
Nom de l'oeuvre :
Reliah Δ. Szade
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Amenothep
Manichéisme :
orgueil
Liges :
5720
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"L'Artisan","age":"101","races":"Elfe, Humain, Mécanique","metier":"Ingénieur","magies":"Magie Grise Légale - Astromancie - Divination","manicheisme":"orgueil","taille":"1.82","poids":"73","orientation":"S/O","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t80-les-mains-qui-creent-ne-","nomdeloeuvre":"Reliah Δ. Szade","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Amenothep","icon":"https://yaoidomination.fr/ForumsRP/Calignis/icoCali.jpg","iconalt":"","autrescomptes":"Albirrhoé, Kethry, Lilienthal"}
Calignis Leo
dévoiler
masquer
Calignis Leo
Calignis Leo
- message #10609
feat.
Lyra Olone
Brutale réalité. Pour avoir grandi à Iter Caedis, Calignis aurait pensé en avoir vu assez. Mais non, il n’y arrive pas. Il y a toujours quelque chose, au fond de son crâne, qui ne veut pas accepter que c’est ça, ce qui l’attend, ce qui se développera toujours. La solitude.
Un regard vers sa demi-soeur, il se demande si elle aussi, c’est ce qu’elle ressent. Si elle l’a accepté. Mais il n’ose pas poser la question, trop à vif. Il lui faudra du temps pour s’adapter, accepter ce qui s’est passé.
Alors l’ingénieur écoute l’inquisitrice. Il n’imagine pas bien, non, puisqu’il a été coupé de cette vie trop vite. Il sait que, dans un sens, il a été chanceux avec Felix ; le maître lui avait tout appris, dans l’espoir qu’il soit libre. Sans réel succès, puisqu’il était encore coincé, dans un sens. Quand à savoir lequel des deux s’en sortait le mieux… Ce n’était pas un concours, et Calignis n’aurait pas ressenti de joie à battre sa soeur sur ce plan-là.
“Tu n’as pas envie que notre frère ait les responsabilités d’héritier.”
Ambigu, comme formulation. Impossible de savoir si c’était un reproche ou une manière de confirmer qu’il comprend son désir de protection. Même lui n’en est pas vraiment sûr. A la place, il soupire doucement, avant de secouer la tête.
“Tu te bats avec quelle arme ?”, il le sait, il a demandé à Lise. “Si tu pars en mission loin, tu n’auras pas un accès aussi facile à la technologie noctem. Autant que je te fasse des armes de qualité. Et si tu poses la demande pour une arme en argent, je peux aussi m’en charger.”
Se dégageant de sa position avachie, l’ingénieur farfouille pour trouver un papier avec un espace vide. Avec un crayon, il esquisse la tête d’une lance, agrémentée de deux tuyaux discrets.
“On pourrait faire quelque chose de facile, comme déployer un champ électrique pour sonner tes adversaires. On pourrait aussi partir sur un innoculateur de tout type de liquides… Les possibilités sont infinies, si j’ai une meilleure idée de ce qu’il te faudrait, je pourrais être plus précis…”
Oh, bien sûr, il a toujours le prototype sur lequel il travaille, qu’il aurait déjà dû terminer. Mais la fibre créatrice ne se contrôle pas…
“Et si tu t’inquiètes de la qualité, je suis le seul qui a le droit d’améliorer et d’entretenir les armes de Mlle Eurelt…”, petite pointe de fierté. Il est doué dans ce qu’il fait…
Un regard vers sa demi-soeur, il se demande si elle aussi, c’est ce qu’elle ressent. Si elle l’a accepté. Mais il n’ose pas poser la question, trop à vif. Il lui faudra du temps pour s’adapter, accepter ce qui s’est passé.
Alors l’ingénieur écoute l’inquisitrice. Il n’imagine pas bien, non, puisqu’il a été coupé de cette vie trop vite. Il sait que, dans un sens, il a été chanceux avec Felix ; le maître lui avait tout appris, dans l’espoir qu’il soit libre. Sans réel succès, puisqu’il était encore coincé, dans un sens. Quand à savoir lequel des deux s’en sortait le mieux… Ce n’était pas un concours, et Calignis n’aurait pas ressenti de joie à battre sa soeur sur ce plan-là.
“Tu n’as pas envie que notre frère ait les responsabilités d’héritier.”
Ambigu, comme formulation. Impossible de savoir si c’était un reproche ou une manière de confirmer qu’il comprend son désir de protection. Même lui n’en est pas vraiment sûr. A la place, il soupire doucement, avant de secouer la tête.
“Tu te bats avec quelle arme ?”, il le sait, il a demandé à Lise. “Si tu pars en mission loin, tu n’auras pas un accès aussi facile à la technologie noctem. Autant que je te fasse des armes de qualité. Et si tu poses la demande pour une arme en argent, je peux aussi m’en charger.”
Se dégageant de sa position avachie, l’ingénieur farfouille pour trouver un papier avec un espace vide. Avec un crayon, il esquisse la tête d’une lance, agrémentée de deux tuyaux discrets.
“On pourrait faire quelque chose de facile, comme déployer un champ électrique pour sonner tes adversaires. On pourrait aussi partir sur un innoculateur de tout type de liquides… Les possibilités sont infinies, si j’ai une meilleure idée de ce qu’il te faudrait, je pourrais être plus précis…”
Oh, bien sûr, il a toujours le prototype sur lequel il travaille, qu’il aurait déjà dû terminer. Mais la fibre créatrice ne se contrôle pas…
“Et si tu t’inquiètes de la qualité, je suis le seul qui a le droit d’améliorer et d’entretenir les armes de Mlle Eurelt…”, petite pointe de fierté. Il est doué dans ce qu’il fait…
Lyra Olobe
Lyra Olobe
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
L'éternelle seconde
Âge :
115 ans
Race·s :
Elfe
Métier :
Inquisitrice
Magie·s :
Magie Grise Illégale - Contrôle - Anti Magie
Nom de l'oeuvre :
Baldur Gate II
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Ombrecoeur
Manichéisme :
gourmandise
Liges :
1000
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"L'éternelle seconde","age":"115 ans","races":"Elfe","metier":"Inquisitrice","magies":"Magie Grise Illégale - Contrôle - Anti Magie","manicheisme":"gourmandise","taille":"1m72","poids":"74 killo","orientation":"Pansexuelle","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t978-toujours-seconde","nomdeloeuvre":"Baldur Gate II","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Ombrecoeur","icon":"https://i.imgur.com/yek5O3x.jpg","iconalt":"","autrescomptes":"Treag-Daras-Macha-Heater"}
Lyra Olobe
dévoiler
masquer
Lyra Olobe
Lyra Olobe
- message #10700
« On se moque de mes envies. »
Elle fit un signe dédaigneux. Si elle avait envie d’agir selon son cœur, sa vie serait bien différente. Ou peut-être pas. Elle n’avait pas le courage d’assumer pleinement son amour fraternel. Elle était ainsi faite. Une vraie tsundere si on puit dire. Ne pas avoir de sentiments, c’était plus simple à vivre au quotidien.
« Une lance pour ? »
Elle avait haussé les épaule. Elle s’efforçait à combattre avec cela. Cela n’était clairement pas la plus populaire des armes. Peut-être que, inconsciemment, c’était même pour ça qu’elle avait aimé se tourner vers celle-ci. Privilégier les malaimés.
Pour la suite, Lyra resta de marbre. Bien sûr qu’elle voyait bien qu’il essayait de se montrer gentil, d’une certaine façon, mais cela la rendait plus malade qu’autre chose. Elle serrait ses jointures. Elle détestait qu’on fasse comme si elle avait besoin d’aides, même si le but n’était clairement pas celui-là. Elle ne voulait pas vivre dans l’ombre.
Croisant les bras, elle regardait ce qu’il dessinait. Il avait déjà réussi à développer de bonnes idées. Il venait vraiment d’y penser à l’instant ? Elle haussait un sourcil. Visiblement, il était largement mieux entouré qu’elle. Aucun doute ne se faisait qu’elle était encore réduite à être la sœur de Calignis aux yeux de sa supérieure.
« Et qui te dis que j’ai foutrement besoin d’aide pour obtenir une arme en argent ? »
Ok…Elle comptait user de l’argent et l’influence familiale, mais elle n’avait pas envie de devoir quoi que ce soit de la sorte. Elle ne voulait pas se concrétiser par rapport aux autres. Elle avait du mal à se créer un nom, ça, ça n’allait pas spécialement l’arranger.
« Enfin…Bref… Je vois que tu as des idées pour la technologie, mais j’avoue que je n’ai jamais été très fan de…tout ca. »
Elle désigna un geste aux équipements tous plus technologique les uns que les autres.
« Comme tu le dis, si je pars loin d’ici, je n’aurais pas moyen de me réapprivoiser. Compter sur ça peut être dangereux. Une lance, ça se remplace plus vite. Puis, les fonctions secondaires ne font pas tout. Ton design est très joli. C’est pratique. Mais je suis quelqu’un qui gère sur la discrétion et les coups rapides. »
Elle pris son crayon des mains sans gêne, entournant bien les options ajoutés.
« Une lance, c’est fin. Ce gros machin que tu mets là, c’est juste un bon pointeur disant ‘hé, regardez, j’ai une arme technologique.’ Si tu veux vraiment upgrade une lance pour moi, faut voir discret comme modification. Qu’on ne sache pas à quoi s’attendre. »
Elle n’était pas très douée en technologie, mais elle était bonne dans ce qu’elle faisait. Pas du talent, mais beaucoup d’entrainement.
Elle fit un signe dédaigneux. Si elle avait envie d’agir selon son cœur, sa vie serait bien différente. Ou peut-être pas. Elle n’avait pas le courage d’assumer pleinement son amour fraternel. Elle était ainsi faite. Une vraie tsundere si on puit dire. Ne pas avoir de sentiments, c’était plus simple à vivre au quotidien.
« Une lance pour ? »
Elle avait haussé les épaule. Elle s’efforçait à combattre avec cela. Cela n’était clairement pas la plus populaire des armes. Peut-être que, inconsciemment, c’était même pour ça qu’elle avait aimé se tourner vers celle-ci. Privilégier les malaimés.
Pour la suite, Lyra resta de marbre. Bien sûr qu’elle voyait bien qu’il essayait de se montrer gentil, d’une certaine façon, mais cela la rendait plus malade qu’autre chose. Elle serrait ses jointures. Elle détestait qu’on fasse comme si elle avait besoin d’aides, même si le but n’était clairement pas celui-là. Elle ne voulait pas vivre dans l’ombre.
Croisant les bras, elle regardait ce qu’il dessinait. Il avait déjà réussi à développer de bonnes idées. Il venait vraiment d’y penser à l’instant ? Elle haussait un sourcil. Visiblement, il était largement mieux entouré qu’elle. Aucun doute ne se faisait qu’elle était encore réduite à être la sœur de Calignis aux yeux de sa supérieure.
« Et qui te dis que j’ai foutrement besoin d’aide pour obtenir une arme en argent ? »
Ok…Elle comptait user de l’argent et l’influence familiale, mais elle n’avait pas envie de devoir quoi que ce soit de la sorte. Elle ne voulait pas se concrétiser par rapport aux autres. Elle avait du mal à se créer un nom, ça, ça n’allait pas spécialement l’arranger.
« Enfin…Bref… Je vois que tu as des idées pour la technologie, mais j’avoue que je n’ai jamais été très fan de…tout ca. »
Elle désigna un geste aux équipements tous plus technologique les uns que les autres.
« Comme tu le dis, si je pars loin d’ici, je n’aurais pas moyen de me réapprivoiser. Compter sur ça peut être dangereux. Une lance, ça se remplace plus vite. Puis, les fonctions secondaires ne font pas tout. Ton design est très joli. C’est pratique. Mais je suis quelqu’un qui gère sur la discrétion et les coups rapides. »
Elle pris son crayon des mains sans gêne, entournant bien les options ajoutés.
« Une lance, c’est fin. Ce gros machin que tu mets là, c’est juste un bon pointeur disant ‘hé, regardez, j’ai une arme technologique.’ Si tu veux vraiment upgrade une lance pour moi, faut voir discret comme modification. Qu’on ne sache pas à quoi s’attendre. »
Elle n’était pas très douée en technologie, mais elle était bonne dans ce qu’elle faisait. Pas du talent, mais beaucoup d’entrainement.
Calignis Leo
Calignis Leo
informations
Race·s
•
Featuring
•
icon :
Titre du joueur :
L'Artisan
Âge :
101
Race·s :
Elfe, Humain, Mécanique
Particularités de la race :
augmenté
Métier :
Ingénieur
Magie·s :
Magie Grise Légale - Astromancie - Divination
Nom de l'oeuvre :
Reliah Δ. Szade
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Amenothep
Manichéisme :
orgueil
Liges :
5720
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"L'Artisan","age":"101","races":"Elfe, Humain, Mécanique","metier":"Ingénieur","magies":"Magie Grise Légale - Astromancie - Divination","manicheisme":"orgueil","taille":"1.82","poids":"73","orientation":"S/O","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t80-les-mains-qui-creent-ne-","nomdeloeuvre":"Reliah Δ. Szade","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Amenothep","icon":"https://yaoidomination.fr/ForumsRP/Calignis/icoCali.jpg","iconalt":"","autrescomptes":"Albirrhoé, Kethry, Lilienthal"}
Calignis Leo
dévoiler
masquer
Calignis Leo
Calignis Leo
- message #10791
feat.
Lyra Olone
Calignis cligne des yeux, sans réellement comprendre. Comment ça “pour” ? Pour se battre, pardi ! C’est bien l’arme qu’elle utilise, non ? Ou il s’est trompé ? La suite le fait déchanter un peu plus ; c’est comme si quelque chose se fanait, à l’intérieur. La sensation de se recroqueviller sur lui-même, d’être remis à sa place, l’égo mis à mal encore une fois.
“Hm… non c’est moi qui ne peut pas en travailler sans avoir une raison, vu les propriétés… Je pensais que toi, comme t’es inquisitrice… ”
Calignis abandonne ses justifications, observe les traits qui viennent modifier ses idées, sans rien dire. Il sait bien, le “client” est roi, on lui a toujours appris. Bien sûr, il n’est pas spécialiste dans l’utilisation des armes. Son bras modifié après tout, il ne l’a utilisé qu’une fois, et pour quel résultat ?
Lorsque Lyra a terminé, il a un sourire sans joie, un bruit entre rire et reniflement, du nez, pas très classe, avant de se détourner. Il pensait quoi, qu’elle allait accrocher sa création sur le frigo, par fierté ? Il n’en est plus là. Mais il est devenu accro à ce sentiment de bien-être qui suit des félicitations, la manière dont son égo se gonfle sous les compliments. Ça efface les heures de travail, les doutes, les échecs en chemin. Brièvement, il se souvient de l’émerveillement d’Alter et du bonheur qu’il ressentait alors.
“Compris. Je verrai ce que je peux faire avant que tu partes. Ca me laisse combien de temps environ ?”
Son ton est beaucoup moins animé, il s’est à nouveau refermé sur lui-même. A-t-il déjà sombré dans l’oubli ?
Pour s’occuper, il s’éloigne, reprend le projet qu’il devait terminer quelques temps plus tôt, observe ce qui reste à faire. En y allant à fond, il pourrait avoir fini en quelques heures. Mais il n’a plus envie, voilà tout. Sa source de motivation a disparu et il ne sait pas comment redémarrer. Il va finir comme ces automates bousillés, qui s’éteignent pour ne plus jamais se rallumer, sans que la panne soit réellement définie…
“Tu fais comment, quand t’es pas sûre qu’une histoire soit terminée ?”
Et qu’il est impossible de demander à l’autre, vu que le Roi n’a plus de temps pour lui. Mais à force de donner des détails, Calignis aurait peur de griller leur couverture ; rien ne serait pire que faire honte à leur roi…
“Hm… non c’est moi qui ne peut pas en travailler sans avoir une raison, vu les propriétés… Je pensais que toi, comme t’es inquisitrice… ”
Calignis abandonne ses justifications, observe les traits qui viennent modifier ses idées, sans rien dire. Il sait bien, le “client” est roi, on lui a toujours appris. Bien sûr, il n’est pas spécialiste dans l’utilisation des armes. Son bras modifié après tout, il ne l’a utilisé qu’une fois, et pour quel résultat ?
Lorsque Lyra a terminé, il a un sourire sans joie, un bruit entre rire et reniflement, du nez, pas très classe, avant de se détourner. Il pensait quoi, qu’elle allait accrocher sa création sur le frigo, par fierté ? Il n’en est plus là. Mais il est devenu accro à ce sentiment de bien-être qui suit des félicitations, la manière dont son égo se gonfle sous les compliments. Ça efface les heures de travail, les doutes, les échecs en chemin. Brièvement, il se souvient de l’émerveillement d’Alter et du bonheur qu’il ressentait alors.
“Compris. Je verrai ce que je peux faire avant que tu partes. Ca me laisse combien de temps environ ?”
Son ton est beaucoup moins animé, il s’est à nouveau refermé sur lui-même. A-t-il déjà sombré dans l’oubli ?
Pour s’occuper, il s’éloigne, reprend le projet qu’il devait terminer quelques temps plus tôt, observe ce qui reste à faire. En y allant à fond, il pourrait avoir fini en quelques heures. Mais il n’a plus envie, voilà tout. Sa source de motivation a disparu et il ne sait pas comment redémarrer. Il va finir comme ces automates bousillés, qui s’éteignent pour ne plus jamais se rallumer, sans que la panne soit réellement définie…
“Tu fais comment, quand t’es pas sûre qu’une histoire soit terminée ?”
Et qu’il est impossible de demander à l’autre, vu que le Roi n’a plus de temps pour lui. Mais à force de donner des détails, Calignis aurait peur de griller leur couverture ; rien ne serait pire que faire honte à leur roi…
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
informations
Race·s
•
Featuring
•
Contenu sponsorisé
dévoiler
masquer
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
- message #0
Séparés par le temps, liés par le sang.