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En un battement de cils ─ ft. Lilienthal
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- message #5715
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Rudh. Haha. Si elle savait. Mais il allait jouer le jeu, donc. Elle se défendait qu'elle n'était pas là pour raviver le conflit, et sur ce point, ils étaient tous les deux d'accord. Ni elle, ni lui, ne souhait mettre le feu aux poudres en sachant pertinemment que Vollheim n'était pas encore remis de ses blessures, et qu'Arvandor, plus que jamais, était dangereux dans l'utilisation de ses ressources. Le petit sourire faussement amical que le clone affichait n'était définitivement pas sincère et factice, mais il restait peint sur ses traits comme une habitude à laquelle on ne songe plus.
«Ce n'était rien de plus qu'une diversion pour nos retrouvailles, voyons. » avait-il lâché en sachant que ses mots ne seraient pas pris au sérieux.
Mais ils en étaient rendus là, face à face, et la Foudre de Guerre confirmait d'un geste de tête qu'ils allaient pouvoir marcher ensemble un instant, le temps de se rendre chez le couturier. Acceptant gracieusement de s'occuper des frais, n'allant être nullement ruiné par cette seule réparation, le clone la guida jusqu'à l'entrée de la boutique dans laquelle ils entrèrent. Un homme dans son arrière boutique se penche pour observer ses visiteurs, réajustant ses petites lunettes, et se rapprochait d'eux avec méfiance. C'était que voir une laerte dans sa boutique, accompagnée d'un homme au visage beaucoup trop familier pour être apaisant, n'était pas ce qu'il y avait de plus rassurant. Il tenta d'être accueillant, mais visiblement, ses deux visiteurs n'étaient guère plus à l'aise et la femme aux écailles présentait le problème. Bien. Si ce n'était que ça...
Le couturier hochait la tête lorsqu'elle énumérait la liste de ses effets personnels et se figea sur la question des sous-vêtement, confus ; était-ce à lui qu'elle demandait ?
Pour toute réponse, l'homme aux cheveux blancs dont le regard était bien sur la pochette, tendit la main pour l'attraper. Ses yeux se vissèrent un instant sur la propriétaire.
«Je prends cela comme une invitation. »
Ouverture ; regard, on secoue un peu, on referme, on repose. Il ne s'était pas attendu à y trouver quoique ce soit, mais de cette façon, le contenu avait été vu. Et puis, si cela pouvait irriter encore un peu plus, c'était ça de pris. Le visage se tournant vers le couturier, le clone s'adressa à lui directement.
«Vous pouvez laisser les affaires ici et faire votre travail à l'arrière. Prenez votre temps, nous allons discuter en attendant. »
Des mots qui ressemblaient davantage à un ordre qu'une demande quelconque. Le couturier, sentant bien que l'ambiance était tendue, n'insista pas et prit le sac avant de partir, laissant tout le reste sur le comptoir. La porte de l'arrière boutique se ferma et le clone se retourna, posant ses coudes sur le comptoir et fixant la porte d'entrée qui se refermait derrière la seule personne qui avait été présente dans la boutique et venait de partir.
«Alors ? Comment va notre cher déserteur ? » Il regarda Lilas. « Nous savons tous les deux que vos accusations précédentes sont des mensonges et que l'homme est un déserteur. Nous savons qu'il est aux alentours de Solaria également ─ le lieu d'où vous venez, si j'en crois les premiers rapports sur la présence d'une draconide laerte correspondant à votre description. Avez-vous obtenu ce que vous cherchiez, en venant ici ? »
«
Mais ils en étaient rendus là, face à face, et la Foudre de Guerre confirmait d'un geste de tête qu'ils allaient pouvoir marcher ensemble un instant, le temps de se rendre chez le couturier. Acceptant gracieusement de s'occuper des frais, n'allant être nullement ruiné par cette seule réparation, le clone la guida jusqu'à l'entrée de la boutique dans laquelle ils entrèrent. Un homme dans son arrière boutique se penche pour observer ses visiteurs, réajustant ses petites lunettes, et se rapprochait d'eux avec méfiance. C'était que voir une laerte dans sa boutique, accompagnée d'un homme au visage beaucoup trop familier pour être apaisant, n'était pas ce qu'il y avait de plus rassurant. Il tenta d'être accueillant, mais visiblement, ses deux visiteurs n'étaient guère plus à l'aise et la femme aux écailles présentait le problème. Bien. Si ce n'était que ça...
Le couturier hochait la tête lorsqu'elle énumérait la liste de ses effets personnels et se figea sur la question des sous-vêtement, confus ; était-ce à lui qu'elle demandait ?
Pour toute réponse, l'homme aux cheveux blancs dont le regard était bien sur la pochette, tendit la main pour l'attraper. Ses yeux se vissèrent un instant sur la propriétaire.
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Ouverture ; regard, on secoue un peu, on referme, on repose. Il ne s'était pas attendu à y trouver quoique ce soit, mais de cette façon, le contenu avait été vu. Et puis, si cela pouvait irriter encore un peu plus, c'était ça de pris. Le visage se tournant vers le couturier, le clone s'adressa à lui directement.
«
Des mots qui ressemblaient davantage à un ordre qu'une demande quelconque. Le couturier, sentant bien que l'ambiance était tendue, n'insista pas et prit le sac avant de partir, laissant tout le reste sur le comptoir. La porte de l'arrière boutique se ferma et le clone se retourna, posant ses coudes sur le comptoir et fixant la porte d'entrée qui se refermait derrière la seule personne qui avait été présente dans la boutique et venait de partir.
«
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Titre du joueur :
Foudre de Guerre
Âge :
77
Race·s :
Draconide
Particularités de la race :
Laerte
Métier :
soldate
Magie·s :
Magie Grise Légale - Corps et perceptions - Vol
Nom de l'oeuvre :
Final Fantasy XIV
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Sadu
Manichéisme :
colère
Liges :
7060
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"Foudre de Guerre","age":"77","races":"Draconide","metier":"soldate","magies":"Magie Grise Légale - Corps et perceptions - Vol","manicheisme":"colère","taille":"1m55","poids":"60kg","orientation":"¯\\_(ツ)_/¯","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t480-iron-maiden#2534","nomdeloeuvre":"Final Fantasy XIV","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Sadu","icon":"https://yaoidomination.fr/ForumsRP/Lilienthal/ico.jpg","iconalt":"","autrescomptes":"Calignis Leo, Albirrhoé Haemugi, Kethry, Arie, Ilyès Harlowe"}
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- message #5725
En un battement de cil
feat. Rudh
Fort heureusement pour toi, la pudeur n’est pas quelque chose que tu as chevillée au corps. Tu roules quand même les yeux avec un soupir agacé alors qu’il se permet de toucher à tes affaires, songeant à comment lui faire payer. Plus tard, de toute façon m.
“Vous vous distinguez de plus en plus dans le manque de goût et la muflerie, Rudh.”
Seuls pour tu ne sais combien de temps - tu as bien vu que ce n’est pas que ta présence qui stresse le couturier, après tout - tu t’attends à ce qu’il te questionne, te surveilles encore. Il est incapable de te lâcher comme ça dans la nature, parce qu’il ment - et il n’est pas très bon à l’exercice. Ou tu ne comprends pas où il veut en venir…. Non, clairement, tu sais que tu manques quelque chose. Ca viendra. Tu as le temps après tout.
Tu n’aimes pas vraiment te retrouver seule avec lui, tu t’adosses au mur pour te recoiffer comme si de rien n’était, utilisant tes doigts comme un peigne. Du revers de la manche, tu essuies le sang sur ta joue pour avoir l’air un peu plus présentable. Un peu moins guerrière. Rien ne t’oblige à répondre à cet homme, mais les informations qu’il a sur Evane font froid dans le dos. Est-ce que tu peux lui gagner un peu de temps ? Comment les déserteurs sont-ils vus à Arvandor, exactement ?
“Il est mort.”, pour ce qu’il a fait aux tiens, pour avoir été un perce-écaille, pour t’avoir coûté deux doigts. Tout mène à cette mort que tu ne lui donneras pas. Pas de suite. Mais tu peux parler de tuer ou non quelqu’un sans expression particulière. La guerre t’a fait comme ça. “C’était propre, rapide. Et je suis assez surprise que vous attachiez tant d’importance à sa réputation, alors qu’il vous a tourné le dos ; après tout, nous avons tous deux vu les horreurs de la guerre. Nous savons ce qui peut arriver. Le nom ne remplace pas fondamentalement la chose.”
Ca t’arracherait les écailles d’admettre que les horreurs arrivent des deux côtés. Mais vous savez tous les deux.
Plutôt, tu t’intéresses à sa seconde question ; du bout de l’index ganté, tu tapotes pensivement tes lèvres
“Vous savez… j’en viens à penser que votre général n’a donné aucun ordre dans un sens comme dans l’autre. Ou en tout cas, aucun concernant cette “clémence” dont vous feriez preuve.”
Ton regard erre dans la pièce. Tu as volontairement mis de la distance entre ta dague et toi, tu n’as pas d’arme cachée, tu ignores quels pouvoirs il peut déployer. Tu pars du principe qu’il ne t’attaquera pas ; que tu pourras te défendre à mains nues. Cette assurance n’est qu’une manière de lui faire penser que tu ne le crains pas.
Parler à quelqu’un que tu as déjà tué plusieurs fois est terrifiant. Tu sais très bien que les prochaines nuits seront peuplées de cauchemars où il sera omniprésent.
“Va savoir… J’ai pu constater l’agressivité de votre fantastique peuple contre quelqu’un qui, techniquement, n’a rien fait que se balader. Je suis assez fière de me dire que nous avons su être meilleurs hôtes pendant le festival. En toute sincérité, rien que cette connaissance me donne pleine satisfaction, mon voyage n’aura pas été vain.”
Un regard crâneur.
“Vous vous distinguez de plus en plus dans le manque de goût et la muflerie, Rudh.”
Seuls pour tu ne sais combien de temps - tu as bien vu que ce n’est pas que ta présence qui stresse le couturier, après tout - tu t’attends à ce qu’il te questionne, te surveilles encore. Il est incapable de te lâcher comme ça dans la nature, parce qu’il ment - et il n’est pas très bon à l’exercice. Ou tu ne comprends pas où il veut en venir…. Non, clairement, tu sais que tu manques quelque chose. Ca viendra. Tu as le temps après tout.
Tu n’aimes pas vraiment te retrouver seule avec lui, tu t’adosses au mur pour te recoiffer comme si de rien n’était, utilisant tes doigts comme un peigne. Du revers de la manche, tu essuies le sang sur ta joue pour avoir l’air un peu plus présentable. Un peu moins guerrière. Rien ne t’oblige à répondre à cet homme, mais les informations qu’il a sur Evane font froid dans le dos. Est-ce que tu peux lui gagner un peu de temps ? Comment les déserteurs sont-ils vus à Arvandor, exactement ?
“Il est mort.”, pour ce qu’il a fait aux tiens, pour avoir été un perce-écaille, pour t’avoir coûté deux doigts. Tout mène à cette mort que tu ne lui donneras pas. Pas de suite. Mais tu peux parler de tuer ou non quelqu’un sans expression particulière. La guerre t’a fait comme ça. “C’était propre, rapide. Et je suis assez surprise que vous attachiez tant d’importance à sa réputation, alors qu’il vous a tourné le dos ; après tout, nous avons tous deux vu les horreurs de la guerre. Nous savons ce qui peut arriver. Le nom ne remplace pas fondamentalement la chose.”
Ca t’arracherait les écailles d’admettre que les horreurs arrivent des deux côtés. Mais vous savez tous les deux.
Plutôt, tu t’intéresses à sa seconde question ; du bout de l’index ganté, tu tapotes pensivement tes lèvres
“Vous savez… j’en viens à penser que votre général n’a donné aucun ordre dans un sens comme dans l’autre. Ou en tout cas, aucun concernant cette “clémence” dont vous feriez preuve.”
Ton regard erre dans la pièce. Tu as volontairement mis de la distance entre ta dague et toi, tu n’as pas d’arme cachée, tu ignores quels pouvoirs il peut déployer. Tu pars du principe qu’il ne t’attaquera pas ; que tu pourras te défendre à mains nues. Cette assurance n’est qu’une manière de lui faire penser que tu ne le crains pas.
Parler à quelqu’un que tu as déjà tué plusieurs fois est terrifiant. Tu sais très bien que les prochaines nuits seront peuplées de cauchemars où il sera omniprésent.
“Va savoir… J’ai pu constater l’agressivité de votre fantastique peuple contre quelqu’un qui, techniquement, n’a rien fait que se balader. Je suis assez fière de me dire que nous avons su être meilleurs hôtes pendant le festival. En toute sincérité, rien que cette connaissance me donne pleine satisfaction, mon voyage n’aura pas été vain.”
Un regard crâneur.
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- message #5732
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Malgré la situation, la Foudre de Guerre ne se laissait pas démonter aussi facilement. Elle ne se laissait pas intimider, ne le fuyait pas, mais restait prudente et ce n'était pas que des choses que le clone pouvait approuver. Il l'observait depuis la distance qui les séparait et ne cherchait pas à se rapprocher, tandis qu'elle annonçait que le déserteur était mort. Mort ? Peut-être. Elle pouvait bien dire ce qu'elle voulait de toute façon, la vérité finirait tôt ou tard par éclater, et son mensonge précédent perdait encore plus son sens. Pour toute réponse, cela dit, il se contenta d'hocher la tête comme s'il comprenait qu'il n'y avait rien de plus à dire à ce sujet ─ s'il voulait des réponses précises cela dit, il saurait à qui s'adresser et comment aller les chercher. Pas de cadavre, pas de mort.
Puis le regard du clone balaya la boutique, distrait par les paroles de la larte qui exprimait des doutes quant aux ordres du général ou le sens de leurs actions. Le sourire du clone s'était progressivement dissipé, n'affichant plus qu'une mine d'indifférence, bien que le regard était toujours aux aguets.
«Le général ne s'encombre pas de petits problèmes que nous pouvons régler sans son autorité. Il nous fallait juste confirmer si vous alliez être un gros problème, un petit problème, ou bien aucun des deux. Nous aurions pu procéder différemment, il est vrai, mais j'ai éprouvé une certaine... satisfaction à vous provoquer un peu. En souvenir du bon vieux temps, j'imagine. »
Puis il se tourna, ne se reposant plus que sur un coude, et posait les yeux sur la Foudre de Guerre. L'ombre d'un maigre sourire revenait un peu étirer ses lèvres, mais c'était à peine perceptible. Juste assez pour ne pas semble mort de l'intérieur, probablement.
«Le problème dans vos paroles est que vous ne faites pas que vous balader, et nous le savons tous les deux. Jusqu'à ma rencontre, finalement, vous avez été tranquille non ? Si cela peut vous rassurer, je ne suis pas un bon exemple d'arvandien. » Le clone se détacha du comptoir et s'éloigna à son tour de la dague, se promenant dans les rayons avec lenteur. « Vous comprenez qu'en raison de votre passé guerrier et de l'ardeur avec laquelle vous nous avez combattu, la méfiance soit de mise ─ l'inverse serait stupide. Dans la situation inverse, je doute vous apprécieriez voir mon visage rôder du côté d'Handrist. »
Sa main attrapant une écharpe exposée, épaisse et longue, il fit mine de la regarder et d'en découvrir le toucher, non sans continuer à parler. Il n'allait falloir que quelques minutes au couturier pour réparer le sac, mais il y avait fort à parier que tant qu'aucun des deux ne l'appelait, il allait rester planqué dans l'arrière-boutique.
«Vous, et de nombreux autres j'imagine. Je pourrais m'y risquer, mais je pense que la différence essentielle entre vous et moi est que malgré nos différents, j'ai suffisamment de respect envers votre peuple pour ne pas venir vous provoquer à domicile par ma simple présence. »
Une coiffe d'un vert velour surmontée d'une plume ressemblant à celle d'un paon fut retirée de son mannequin d'un geste posé, avant de terminer sur la tête du clone qui se retournait vers la Foudre de Guerre, le sourire plus prononcé, et le regard légèrement plissé.
«C'est pourquoi il est évident que vous n'êtes pas venue par hasard. Vous êtes ici avec un but précis en tête, pas pour faire du tourisme. Mais qu'importe ; ce n'est pas comme si vous étiez capable de découvrir quoique ce soit d'intéressant ici. Parce que vous ne savez pas ce que vous cherchez, ni où chercher. » Finissant de se tourner, il lança un regard à son reflet dans le miroir. « Mh, le vert ne m'a jamais sied. »
Puis le regard du clone balaya la boutique, distrait par les paroles de la larte qui exprimait des doutes quant aux ordres du général ou le sens de leurs actions. Le sourire du clone s'était progressivement dissipé, n'affichant plus qu'une mine d'indifférence, bien que le regard était toujours aux aguets.
«
Puis il se tourna, ne se reposant plus que sur un coude, et posait les yeux sur la Foudre de Guerre. L'ombre d'un maigre sourire revenait un peu étirer ses lèvres, mais c'était à peine perceptible. Juste assez pour ne pas semble mort de l'intérieur, probablement.
«
Sa main attrapant une écharpe exposée, épaisse et longue, il fit mine de la regarder et d'en découvrir le toucher, non sans continuer à parler. Il n'allait falloir que quelques minutes au couturier pour réparer le sac, mais il y avait fort à parier que tant qu'aucun des deux ne l'appelait, il allait rester planqué dans l'arrière-boutique.
«
Une coiffe d'un vert velour surmontée d'une plume ressemblant à celle d'un paon fut retirée de son mannequin d'un geste posé, avant de terminer sur la tête du clone qui se retournait vers la Foudre de Guerre, le sourire plus prononcé, et le regard légèrement plissé.
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Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
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Manichéisme :
colère
Liges :
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- message #5736
En un battement de cil
feat. Rudh
Tu savais déjà que ses paroles ne se forment que pour t’embrouiller un peu plus la tête. Tu restes focalisée : même s’il récupère ton carnet, les informations sont partielles, peu compréhensibles.
Tu ne nieras pas que tu n’es pas là pour rien - tu ne viendrais jamais à Arvandor sans raison - mais tu as un soupir à sa question.
“Relativement tranquille oui… plusieurs regards de travers, de la méfiance, mais personne ne m’avait encore attaqué avant vous. Et je ne fais pas partie de la garde mais de l’armée. Au pire, j’aurais ralé auprès du Roi...”, une seconde de silence. Un sourire, empli de toutes les promesses. “Ou je vous aurais éliminé en toute discrétion. Encore une fois. Autant de fois qu’il le faudrait…”
Un frisson malgré toi. Non, définitivement les souvenirs ne te laissent pas en paix et tu n’es pas à l’aise face à Rudh. Il y a quelque chose de particulièrement anathème, pour une vollhyr comme toi, à voir un mort marcher devant toi. Un mort que tu as tué toi-même. Plusieurs fois. Si ta position semble détendue, c’est tout le contraire.
Tu hausses un sourcil en voyant la parure qu’il se fourre sur la tête, soupirant doucement. Il n’y a aucun univers où vous auriez pu vous entendre, c’est une évidence.
“Le vert est dur à assortir ; vous n’en portez pas assez pour effacer le côté déteint de votre visage. Du pastel serait plus assorti. Enfin, ça ne convient pas à tout le monde.”
Toi ? Avec les cheveux verts, tu serais fantastique, c’est une certitude. Mais avec ce chapeau… Non, clairement, tu ne vois pas qui pourrait porter ça.
“Mais très bien. Si je résume, d’après vous, je suis là pour quelque chose, que je n’ai de toute façon aucune possibilité de trouver ? Ou parce que je ne sais pas ce que je cherche. C’est assez paradoxal…”, tu lui laisses une chance de corriger ce que tu as compris. Ce qu’il fera sûrement pour t’embrouiller, te donner la sensation de ne rien comprendre, rien suivre. C’est épuisant. “Alors, de facto, à part notre rancune qui, soyons réalistes, ne s’effacera pas d’avant plusieurs générations, en partant du principe que la guerre ne reprendra pas…. Vous n’avez aucune raison de craindre ma présence ?”
Ton culot te ferait presque frémir. Mais tu es acculée et tu n’as pas le droit de mordre alors…
“Donc je suppose que je peux rester sur le territoire sans souci, avec votre bénédiction, ou celle du général…”
Enfin tu t’écartes de ton mur pour commencer à plier tes affaires. Tu vas t’en sortir avec une grosse frayeur. Il ne fera rien de plus. Lui aussi, il est impuissant… certainement.
“Et que vous allez arrêter de me suivre. Trouvez-vous un autre passe-temps, Rudh, vous n’arriverez à rien.”
Tu veux y croire, mais tu n’es sûre de rien. Quelqu’un qui oublie de mourir est bien trop dangereux pour être pris à la légère.
“Vous vous en sortez avec le sac ? J’aimerais pouvoir repartir !”, hèles-tu un peu plus fort, comme si ça allait faire bouger les choses.
Tu ne nieras pas que tu n’es pas là pour rien - tu ne viendrais jamais à Arvandor sans raison - mais tu as un soupir à sa question.
“Relativement tranquille oui… plusieurs regards de travers, de la méfiance, mais personne ne m’avait encore attaqué avant vous. Et je ne fais pas partie de la garde mais de l’armée. Au pire, j’aurais ralé auprès du Roi...”, une seconde de silence. Un sourire, empli de toutes les promesses. “Ou je vous aurais éliminé en toute discrétion. Encore une fois. Autant de fois qu’il le faudrait…”
Un frisson malgré toi. Non, définitivement les souvenirs ne te laissent pas en paix et tu n’es pas à l’aise face à Rudh. Il y a quelque chose de particulièrement anathème, pour une vollhyr comme toi, à voir un mort marcher devant toi. Un mort que tu as tué toi-même. Plusieurs fois. Si ta position semble détendue, c’est tout le contraire.
Tu hausses un sourcil en voyant la parure qu’il se fourre sur la tête, soupirant doucement. Il n’y a aucun univers où vous auriez pu vous entendre, c’est une évidence.
“Le vert est dur à assortir ; vous n’en portez pas assez pour effacer le côté déteint de votre visage. Du pastel serait plus assorti. Enfin, ça ne convient pas à tout le monde.”
Toi ? Avec les cheveux verts, tu serais fantastique, c’est une certitude. Mais avec ce chapeau… Non, clairement, tu ne vois pas qui pourrait porter ça.
“Mais très bien. Si je résume, d’après vous, je suis là pour quelque chose, que je n’ai de toute façon aucune possibilité de trouver ? Ou parce que je ne sais pas ce que je cherche. C’est assez paradoxal…”, tu lui laisses une chance de corriger ce que tu as compris. Ce qu’il fera sûrement pour t’embrouiller, te donner la sensation de ne rien comprendre, rien suivre. C’est épuisant. “Alors, de facto, à part notre rancune qui, soyons réalistes, ne s’effacera pas d’avant plusieurs générations, en partant du principe que la guerre ne reprendra pas…. Vous n’avez aucune raison de craindre ma présence ?”
Ton culot te ferait presque frémir. Mais tu es acculée et tu n’as pas le droit de mordre alors…
“Donc je suppose que je peux rester sur le territoire sans souci, avec votre bénédiction, ou celle du général…”
Enfin tu t’écartes de ton mur pour commencer à plier tes affaires. Tu vas t’en sortir avec une grosse frayeur. Il ne fera rien de plus. Lui aussi, il est impuissant… certainement.
“Et que vous allez arrêter de me suivre. Trouvez-vous un autre passe-temps, Rudh, vous n’arriverez à rien.”
Tu veux y croire, mais tu n’es sûre de rien. Quelqu’un qui oublie de mourir est bien trop dangereux pour être pris à la légère.
“Vous vous en sortez avec le sac ? J’aimerais pouvoir repartir !”, hèles-tu un peu plus fort, comme si ça allait faire bouger les choses.
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Même pour lui, il n'était pas courant d'échanger avec quelqu'un qui avait tué un certain nombre de clones. Certaines personnes avaient été terrifiées à la vue d'un seul autre clone, tandis que la plupart luttait contre la peur et continuait de les affronter. La Foudre de Guerre, en définitive, était une des plus farouches sur le champ de bataille. Ce n'était pas pour rien qu'elle s'était retrouvée face aux Perce-écailles plus d'une fois, eux seuls avaient vraiment été capables de lui tenir tête. Un clone comme lui, définitivement, ne ferait que mourir en deux minutes.
«Du pastel, hein... »
On ne pouvait pas dire qu'il en avait. Puis la mode... en vrai, ce n'était pas dans ses pensées quotidiennes mais puisqu'ils étaient là, il en profitait. La Foudre de Guerre serait-elle une femme coquette, en dehors du champ de bataille ?
Reposant le couvre-chef là où il l'avait trouvé, le clone semblait écouter d'une oreille distraite, ne relevant qu'à peine sa question, comme si cela n'avait réellement aucune importance.
«Vous n'avez aucune possibilité de trouver quoique ce soit, parce qu'il n'y a rien à trouver en ville, oui... du coup vous ne trouverez rien, et ne pouviez pas savoir, car vous imaginiez qu'il y avait quelque chose ici, probablement... » marmonnait-il en tirant sur quelques vêtements pour en observer la couleur.
Puis il haussa les épaules. L'attitude qu'il affichait maitenant était presque trop désinvolte. Était-ce encore un acte, ou était-il réellement intéressé par les vêtements qu'il découvrait ? La laerte décollait du mur et revenait vers le comptoir, son mouvement forçant le clone à regarder dans sa direction. Elle appelait le couturier, mais ce dernier ne venait pas. Probablement que la peur d'obéir à une étrangère le clouait dans l'attelier, ou bien qu'un seul des deux ne suffisait pas à le faire sortir de son trou. Relâchant la rangée dans laquelle il se trouvait, le clone s'avança et tapa doucement du plat de sa main sur le comptoir, élevant la voix pour être à nouveau entendu.
«S'il vous plait, notre lune de miel nous attend ! Il n'y a que moi qu'elle aime manger, aucune inquiétude à avoir !
─ J-j'arrive ! »
Puis son visage se tourna vers la Foudre de Guerre, reculant d'un pas pour s'éloigner, ne voulant guère prendre un coup.
«Un seul coup, et tous les prix vont augmenter pour vous. » lui soufflait-il en levant le doigt, voulant la dissuader de se venger avec une agression physique.
Parce que pour une raison qui lui échappait, il n'aurait pas été surpris de se prendre une claque ou un coup de pied...
«
On ne pouvait pas dire qu'il en avait. Puis la mode... en vrai, ce n'était pas dans ses pensées quotidiennes mais puisqu'ils étaient là, il en profitait. La Foudre de Guerre serait-elle une femme coquette, en dehors du champ de bataille ?
Reposant le couvre-chef là où il l'avait trouvé, le clone semblait écouter d'une oreille distraite, ne relevant qu'à peine sa question, comme si cela n'avait réellement aucune importance.
«
Puis il haussa les épaules. L'attitude qu'il affichait maitenant était presque trop désinvolte. Était-ce encore un acte, ou était-il réellement intéressé par les vêtements qu'il découvrait ? La laerte décollait du mur et revenait vers le comptoir, son mouvement forçant le clone à regarder dans sa direction. Elle appelait le couturier, mais ce dernier ne venait pas. Probablement que la peur d'obéir à une étrangère le clouait dans l'attelier, ou bien qu'un seul des deux ne suffisait pas à le faire sortir de son trou. Relâchant la rangée dans laquelle il se trouvait, le clone s'avança et tapa doucement du plat de sa main sur le comptoir, élevant la voix pour être à nouveau entendu.
«
─ J-j'arrive ! »
Puis son visage se tourna vers la Foudre de Guerre, reculant d'un pas pour s'éloigner, ne voulant guère prendre un coup.
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Parce que pour une raison qui lui échappait, il n'aurait pas été surpris de se prendre une claque ou un coup de pied...
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Nom de l'oeuvre :
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Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
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Manichéisme :
colère
Liges :
7060
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En un battement de cil
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Il confirme qu’il ne sait pas pourquoi tu es là, et qu’il ne peut pas être un frein à ta mission puisqu’il part du principe que tu ne comprends rien, que tu ne sais rien. C’est pratique en un sens ; ça t’enlève un poids sur les épaules, un parmi tous ceux dont il est responsable. Tu pourras au moins remplir ta mission à peu près correctement pour cette fois. Et tu reviendras. Tu éviteras juste la capitale.
Alors qu’il se rapproche, tu regardes ton arme. La mettre à nouveau dans ta besace semble plus dangereux - tout semble dangereux - et tu retires ta ceinture qui n’est là que pour accrocher ton arme pour la passer en diagonale de tes épaules. Le passage sur ton sternum n’est pas agréable - tes bandes te manquent - mais tu glisses ton arme dans le dos, encore dissimulée par ta capeline improvisée. Tu es en train de terminer le mouvement lorsque Rudh vient parler de lune de miel et, un instant, tu vois rouge. Ta main cherche sur le comptoir tout ce qui pourrait faire une arme. Tes doigts accrochent un… Petit présentoir à mini-kit de couture avant que tu ne parviennes à te reprendre, relâcher la chose. Tu as presque l’impression de sentir ta tempe ressortir de ta peau tellement ton sang bat fort, vite. Tu souris à sa menace, sachant bien qu’il ne ment pas.
“Si la guerre reprend, je me ferai une joie de vous tuer à chaque fois que nous nous y croiserons.”
Peut-être même que tu feras durer le plaisir, mais autant ne pas en parler devant le pauvre couturier qui n’a rien demandé. A lui, tu souris en essayant de ne pas être crispée.
“Merci. Désolée pour l’inquiètude mais sur un point il a raison : vous ne risquez aucun coup de dent de ma part.”
Tu vérifies la solidité de la réparation, laissant ton “galant” payer le temps de remballer tes affaires. Et tu ne l’attends pas, tournant les talons pour quitter les lieux. Tu ne sais pas ce qui est le mieux : accélérer dans l’espoir de le semer et avoir l’impression qu’il est encore là, dans ton dos, ou t’en servir de guide. Et le supporter. Il n’y a aucune solution. Lentement, tu lèves tes doigts pour masser tes tempes quelques secondes. Tu n’as pas assez bougé, il est déjà là.
“Vous êtes. Pire qu’un chien en manque d’affection.”
Peux-tu l’utiliser à ton avantage ? La guerre nerveuse qu’il mène contre toi ne t’aide pas. Tu n’es pas bonne à ça, clairement. Tu es une guerrière, tu connais la rigueur militaire, l’obéissance, mais pas ce genre de petits jeux psychologiques. Cela dit, tu as bien vu qu’il ne met pas les gens à l’aise. Donc… Avec lui, tu es immunisée. Sûrement parce que le plus gros danger, c’est lui, justement.
“Si vous comptez me coller, va falloir payer. On peut commencer par une visite de musée ou deux, si vous en avez, je goûterais bien à la gastronomie locale aussi, cuisine sans alcool de préférence. Et pour l’après-midi… Bah, nous verrons à ce moment-là. Peut-être qu’enfin vous aurez quelque chose de mieux à faire que me pomper l’air.”
Et tu pourras commencer à préparer ton départ. Quoi qu’il dise, tu n’es pas en sécurité à présent, si tu écoutes tes tripes…
Alors qu’il se rapproche, tu regardes ton arme. La mettre à nouveau dans ta besace semble plus dangereux - tout semble dangereux - et tu retires ta ceinture qui n’est là que pour accrocher ton arme pour la passer en diagonale de tes épaules. Le passage sur ton sternum n’est pas agréable - tes bandes te manquent - mais tu glisses ton arme dans le dos, encore dissimulée par ta capeline improvisée. Tu es en train de terminer le mouvement lorsque Rudh vient parler de lune de miel et, un instant, tu vois rouge. Ta main cherche sur le comptoir tout ce qui pourrait faire une arme. Tes doigts accrochent un… Petit présentoir à mini-kit de couture avant que tu ne parviennes à te reprendre, relâcher la chose. Tu as presque l’impression de sentir ta tempe ressortir de ta peau tellement ton sang bat fort, vite. Tu souris à sa menace, sachant bien qu’il ne ment pas.
“Si la guerre reprend, je me ferai une joie de vous tuer à chaque fois que nous nous y croiserons.”
Peut-être même que tu feras durer le plaisir, mais autant ne pas en parler devant le pauvre couturier qui n’a rien demandé. A lui, tu souris en essayant de ne pas être crispée.
“Merci. Désolée pour l’inquiètude mais sur un point il a raison : vous ne risquez aucun coup de dent de ma part.”
Tu vérifies la solidité de la réparation, laissant ton “galant” payer le temps de remballer tes affaires. Et tu ne l’attends pas, tournant les talons pour quitter les lieux. Tu ne sais pas ce qui est le mieux : accélérer dans l’espoir de le semer et avoir l’impression qu’il est encore là, dans ton dos, ou t’en servir de guide. Et le supporter. Il n’y a aucune solution. Lentement, tu lèves tes doigts pour masser tes tempes quelques secondes. Tu n’as pas assez bougé, il est déjà là.
“Vous êtes. Pire qu’un chien en manque d’affection.”
Peux-tu l’utiliser à ton avantage ? La guerre nerveuse qu’il mène contre toi ne t’aide pas. Tu n’es pas bonne à ça, clairement. Tu es une guerrière, tu connais la rigueur militaire, l’obéissance, mais pas ce genre de petits jeux psychologiques. Cela dit, tu as bien vu qu’il ne met pas les gens à l’aise. Donc… Avec lui, tu es immunisée. Sûrement parce que le plus gros danger, c’est lui, justement.
“Si vous comptez me coller, va falloir payer. On peut commencer par une visite de musée ou deux, si vous en avez, je goûterais bien à la gastronomie locale aussi, cuisine sans alcool de préférence. Et pour l’après-midi… Bah, nous verrons à ce moment-là. Peut-être qu’enfin vous aurez quelque chose de mieux à faire que me pomper l’air.”
Et tu pourras commencer à préparer ton départ. Quoi qu’il dise, tu n’es pas en sécurité à présent, si tu écoutes tes tripes…
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- message #5756
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Lilienthal
Ah, les menaces sonnaient presque comme des mots doux, mais cela rentrait par une oreille et ressortait par l'autre pour celui qui savait qu'être tué ne l'empêcherait pas de revenir. Le sourire du clone à l'égard du commerçant accompagnait le lancé d'une pièce initialement posée sur sa main, lancé avec son pouce.
«Merci pour vos services, mon brave. »
La Foudre de Guerre tournait déjà les talons et partait, laissant le clone en retrait. Il l'observa un instant de dos, silencieux, sous le regard un peu craintif mais curieux du couturier qui se demandait si autre chose allait se passer. Mais rien. Le clone finit par talonner la Foudre de Guerre, s'invitant à ses côtés malgré le fait qu'elle rouspète et l'insulte.
«Très bien ma chère, je serai donc votre guide du jour, vous dévoilant les secrets d'Arvandor, ses délices et ses beautés ! Et tout ça, au frais de la princesse... »
Presque trop enthousiaste à l'idée de servir de guide, celui-là. Faussement, en vérité, cet enthousiasme feint n'étant là que pour accentuer l'écart d'attitude entre la vollhyr et lui. Le contraste était volontaire, souligné, comme si rien de tout ça n'était sérieux et qu'il s'agissait d'un jeu.
Pour autant, il n'y eut aucune entourloupe. Il fit ce qu'il avait promis, et la laissa même choisir ses destinations la plupart du temps, ne servant qu'à lui conter l'Histoire de tel ou tel lieu, accompagnant le tout d'anecdotes. Le fait qu'un incendie avait ravagé trois fois de suite la même maison, créant une petite légende locale il y a soixante ans, ou bien la vie d'un peintre ayant créé une oeuvre terminée au sang ; un jeune fermier, contraint de rejoindre la guerre alors qu'il était abusé par sa famille, mort brutalement quelques années après. Il lui présenta quelques plats locaux, l'invitant même à observer les autres pour se laisser tenter sur différents assortiments de plats ; le clone prit même le temps d'expliquer comment la population avait réussi à survivre aux siècles de guerre et au détour d'une promenade, ils traversèrent un parc au milieu duquel se trouvait une fontaine, érigée à la mémoire des arvandiens tombés au combat. Un beau monument recouvert de gravure, sur la statue elle-même également, où des offrandes jonchaient continuellement le sol. Mais le clone ne s'attarda même pas dessus, préférant parler des plantes autour, passant à côté sans même y accorder un regard, car de l'autre côté, un petit spectacle avait lieu. Une pièce de théâtre rejouant le couronnement du nouveau roi. Le sourire du clone diminua légèrement et à la fin de la pièce, s'éloigna en premier. Lorsqu'il fut rejoint, il s'exprima sur un ton plus... neutre.
«Les rumeurs ont couru dans les rues, à cette époque. Perdre deux monarques aussi rapidement a été brutal, mais pointer du doigt un coupable n'était pas difficile pour beaucoup ─ c'était forcément un coup de Vollheim qui chercherait à se venger. Aussi brutal et belliqueux soit votre peuple, notre Roi n'a jamais voulu porter la moindre accusation ou raviver les flammes de la guerre contre vous ; les plus pragmatiques et vétérans de la guerre savaient. S'il y a bien une chose que nous avons appris de vous au travers de ces trois siècles de guerre, c'est que vous être trop fiers pour vous abaisser à des manigances de ce genre. »
Peut-être était-ce un compliment caché sous cette anecdote qu'il prenait au sérieux. Certains le croyaient toujours, d'ailleurs, mais même lui n'y avait jamais cru en dépit de sa position. Constatant l'heure par le soleil disparaissant derrière les bâtisses, le clone se tourna vers son invitée, continuant de marcher pour sortir du parc.
«Je vous raccompagne à un logement spécifique ou vous nous quittez ? »
«
La Foudre de Guerre tournait déjà les talons et partait, laissant le clone en retrait. Il l'observa un instant de dos, silencieux, sous le regard un peu craintif mais curieux du couturier qui se demandait si autre chose allait se passer. Mais rien. Le clone finit par talonner la Foudre de Guerre, s'invitant à ses côtés malgré le fait qu'elle rouspète et l'insulte.
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Presque trop enthousiaste à l'idée de servir de guide, celui-là. Faussement, en vérité, cet enthousiasme feint n'étant là que pour accentuer l'écart d'attitude entre la vollhyr et lui. Le contraste était volontaire, souligné, comme si rien de tout ça n'était sérieux et qu'il s'agissait d'un jeu.
Pour autant, il n'y eut aucune entourloupe. Il fit ce qu'il avait promis, et la laissa même choisir ses destinations la plupart du temps, ne servant qu'à lui conter l'Histoire de tel ou tel lieu, accompagnant le tout d'anecdotes. Le fait qu'un incendie avait ravagé trois fois de suite la même maison, créant une petite légende locale il y a soixante ans, ou bien la vie d'un peintre ayant créé une oeuvre terminée au sang ; un jeune fermier, contraint de rejoindre la guerre alors qu'il était abusé par sa famille, mort brutalement quelques années après. Il lui présenta quelques plats locaux, l'invitant même à observer les autres pour se laisser tenter sur différents assortiments de plats ; le clone prit même le temps d'expliquer comment la population avait réussi à survivre aux siècles de guerre et au détour d'une promenade, ils traversèrent un parc au milieu duquel se trouvait une fontaine, érigée à la mémoire des arvandiens tombés au combat. Un beau monument recouvert de gravure, sur la statue elle-même également, où des offrandes jonchaient continuellement le sol. Mais le clone ne s'attarda même pas dessus, préférant parler des plantes autour, passant à côté sans même y accorder un regard, car de l'autre côté, un petit spectacle avait lieu. Une pièce de théâtre rejouant le couronnement du nouveau roi. Le sourire du clone diminua légèrement et à la fin de la pièce, s'éloigna en premier. Lorsqu'il fut rejoint, il s'exprima sur un ton plus... neutre.
«
Peut-être était-ce un compliment caché sous cette anecdote qu'il prenait au sérieux. Certains le croyaient toujours, d'ailleurs, mais même lui n'y avait jamais cru en dépit de sa position. Constatant l'heure par le soleil disparaissant derrière les bâtisses, le clone se tourna vers son invitée, continuant de marcher pour sortir du parc.
«
Lilienthal Feliisythar
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Titre du joueur :
Foudre de Guerre
Âge :
77
Race·s :
Draconide
Particularités de la race :
Laerte
Métier :
soldate
Magie·s :
Magie Grise Légale - Corps et perceptions - Vol
Nom de l'oeuvre :
Final Fantasy XIV
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Sadu
Manichéisme :
colère
Liges :
7060
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"Foudre de Guerre","age":"77","races":"Draconide","metier":"soldate","magies":"Magie Grise Légale - Corps et perceptions - Vol","manicheisme":"colère","taille":"1m55","poids":"60kg","orientation":"¯\\_(ツ)_/¯","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t480-iron-maiden#2534","nomdeloeuvre":"Final Fantasy XIV","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Sadu","icon":"https://yaoidomination.fr/ForumsRP/Lilienthal/ico.jpg","iconalt":"","autrescomptes":"Calignis Leo, Albirrhoé Haemugi, Kethry, Arie, Ilyès Harlowe"}
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- message #5761
En un battement de cil
feat. Rudh
Tu rêverais qu’il s’en aille mais tu en doutes ; il confirme rapidement et tu roules des yeux. Tu as parfaitement compris son expression mais… une information est une information, si jamais il peut confirmer que le trône n’a toujours pas d’héritier…
“Je ne savais pas que la Reine avait déjà produit une héritière. Félicitations à elle, je suppose.”, clignement de cils innocent.
La réalité, tu aurais préféré être tranquille, mais tant pis. Au moins tu l’as sous les yeux, c’est ce que tu te répètes au début. Puis tu écoutes simplement. Ce n’est pas agréable, mais connaître mieux Arvandor ne peut être qu’utile. Ca ne change rien au fond. Quand la guerre reprendra, tu seras à nouveau sauvage et sans pitié, eux aussi. Ca reste important, bien que tu gardes à l’esprit qu’il est nécessairement biaisé. Tout le monde le serait à sa place, surtout face à quelqu’un dont on se méfie.
Tu profites du repas pour vider joyeusement sa bourse, appréciant la nourriture bien qu’elle manque de piquant à ton goût. Si tu restes sans cesse sur tes gardes, tu lui offres toute ton attention auditive. Les histoires pathétiques, tragiques, plus joyeuses. Tu notes tout de même qu’il a une préférence pour ce qui tourne autour du glauque, mais qu’importe ?
S’il s’intéresse aux plantes, toi tu ralentis pour le monument aux morts. Les mains brièvement jointes devant toi, bien que basses, tu observes les différences avec cette statue érigée sur les rives de Selkryssingr. Les noms diffèrent mais au fond, les soldats ne sont que de la chair envoyée périr sous la lame des ennemis. Tu remarques quand même à quel point il évite le monument ; peut-être pour éviter que tu cherches les noms, peut-être parce qu’il veut que tu voies autre chose.
La pièce qui se joue de l’autre côté, comme de par hasard pile quand vous passez ; tu n’es pas dupe, tu regardes sagement en te retenant de rouler des yeux. La propagande adverse, ce n’est pas réellement ton truc. C’est instructif, et lorsqu’il s’éloigne tu songes brièvement à le semer dans la foule. Mais après t’es déboires précédents, tu préfères étrangement avoir ton ennemi à portée de vue. Tu ne t’attends clairement pas - et ça se voit à ton expression - à parler politique, et ça ne t’étonne qu’à moitié que la faute ait manqué de vous tomber dessus.
“Le roi Reidimagni ne s’abaisserait pas à ça, effectivement. Il sait qu’il n’est pas temps de relancer la guerre… et j’ai foi en lui.”, tu en as eu la confirmation récemment, puisque tu voulais à la base éliminer famille royale, généraux et capitaines. Et toi ? Oh toi, tu t’en fous de voir ton honneur souillé si c’est pour ton royaume. “Mais il est plus simple de rejeter la faute sur un ennemi séculaire que regarder les saletés dans son propre nombril.”
Après tout, le crime ne profitait pas à Vollheim. Là, maintenant, alors que la ligne de succession est moins claire, ce serait le bon moment. Mais bon. Qu’ils se déchirent de l’intérieur après tout. Ça vous arrange.
Par habitude tu le suis, pensive, avant de relever la tête vers lui lorsqu’il te demande quoi faire. Tu voudrais te débarrasser de lui avant tout mais…
“J’hésite, vous m’avez offert une première nuit si mémorable, serait-ce trop gourmand d’en vouloir une seconde ?”, pensive, tu réfléchis. Le choix fermé n’est pas confortable, mais il t’a bien aidé. Il est temps d’envoyer un premier plan de la capitale arvandienne au roi, tu n’as plus rien à faire là. “Je vais prendre congé, au moins de vous. Non bien sûr. Je suppose que tant que je ne quitte pas l’enceinte d’Arvandor vous ne me lâcherez pas les talons…”
Et tu ne dormiras pas si tu sais qu’il te surveille. Tu n’es plus sûre de pouvoir dormir sereinement pendant un moment, tu as juste appris à séparer les choses, et planquer l’horreur bien au fond de ton esprit.
“J’ai repéré des marchands qui n’étaient pas du coin, je pensais négocier une place dans leur calèche… est-ce que ce serait assez sécurisant pour vous ? Ou vous comptez me raccompagner jusqu’à la frontière peut-être. Vous perdriez votre temps, cela dit… ”
Doucement, tu lèves ta main mutilée pour lui tapoter l’épaule. S’il sent les doigts vides dans ton gants, ce n’est pas important.
“Ne gâchez pas cette fin de journée, séparons nous ici.”
Qui sait. Peut-être que l’argument fera mouche.
“Je ne savais pas que la Reine avait déjà produit une héritière. Félicitations à elle, je suppose.”, clignement de cils innocent.
La réalité, tu aurais préféré être tranquille, mais tant pis. Au moins tu l’as sous les yeux, c’est ce que tu te répètes au début. Puis tu écoutes simplement. Ce n’est pas agréable, mais connaître mieux Arvandor ne peut être qu’utile. Ca ne change rien au fond. Quand la guerre reprendra, tu seras à nouveau sauvage et sans pitié, eux aussi. Ca reste important, bien que tu gardes à l’esprit qu’il est nécessairement biaisé. Tout le monde le serait à sa place, surtout face à quelqu’un dont on se méfie.
Tu profites du repas pour vider joyeusement sa bourse, appréciant la nourriture bien qu’elle manque de piquant à ton goût. Si tu restes sans cesse sur tes gardes, tu lui offres toute ton attention auditive. Les histoires pathétiques, tragiques, plus joyeuses. Tu notes tout de même qu’il a une préférence pour ce qui tourne autour du glauque, mais qu’importe ?
S’il s’intéresse aux plantes, toi tu ralentis pour le monument aux morts. Les mains brièvement jointes devant toi, bien que basses, tu observes les différences avec cette statue érigée sur les rives de Selkryssingr. Les noms diffèrent mais au fond, les soldats ne sont que de la chair envoyée périr sous la lame des ennemis. Tu remarques quand même à quel point il évite le monument ; peut-être pour éviter que tu cherches les noms, peut-être parce qu’il veut que tu voies autre chose.
La pièce qui se joue de l’autre côté, comme de par hasard pile quand vous passez ; tu n’es pas dupe, tu regardes sagement en te retenant de rouler des yeux. La propagande adverse, ce n’est pas réellement ton truc. C’est instructif, et lorsqu’il s’éloigne tu songes brièvement à le semer dans la foule. Mais après t’es déboires précédents, tu préfères étrangement avoir ton ennemi à portée de vue. Tu ne t’attends clairement pas - et ça se voit à ton expression - à parler politique, et ça ne t’étonne qu’à moitié que la faute ait manqué de vous tomber dessus.
“Le roi Reidimagni ne s’abaisserait pas à ça, effectivement. Il sait qu’il n’est pas temps de relancer la guerre… et j’ai foi en lui.”, tu en as eu la confirmation récemment, puisque tu voulais à la base éliminer famille royale, généraux et capitaines. Et toi ? Oh toi, tu t’en fous de voir ton honneur souillé si c’est pour ton royaume. “Mais il est plus simple de rejeter la faute sur un ennemi séculaire que regarder les saletés dans son propre nombril.”
Après tout, le crime ne profitait pas à Vollheim. Là, maintenant, alors que la ligne de succession est moins claire, ce serait le bon moment. Mais bon. Qu’ils se déchirent de l’intérieur après tout. Ça vous arrange.
Par habitude tu le suis, pensive, avant de relever la tête vers lui lorsqu’il te demande quoi faire. Tu voudrais te débarrasser de lui avant tout mais…
“J’hésite, vous m’avez offert une première nuit si mémorable, serait-ce trop gourmand d’en vouloir une seconde ?”, pensive, tu réfléchis. Le choix fermé n’est pas confortable, mais il t’a bien aidé. Il est temps d’envoyer un premier plan de la capitale arvandienne au roi, tu n’as plus rien à faire là. “Je vais prendre congé, au moins de vous. Non bien sûr. Je suppose que tant que je ne quitte pas l’enceinte d’Arvandor vous ne me lâcherez pas les talons…”
Et tu ne dormiras pas si tu sais qu’il te surveille. Tu n’es plus sûre de pouvoir dormir sereinement pendant un moment, tu as juste appris à séparer les choses, et planquer l’horreur bien au fond de ton esprit.
“J’ai repéré des marchands qui n’étaient pas du coin, je pensais négocier une place dans leur calèche… est-ce que ce serait assez sécurisant pour vous ? Ou vous comptez me raccompagner jusqu’à la frontière peut-être. Vous perdriez votre temps, cela dit… ”
Doucement, tu lèves ta main mutilée pour lui tapoter l’épaule. S’il sent les doigts vides dans ton gants, ce n’est pas important.
“Ne gâchez pas cette fin de journée, séparons nous ici.”
Qui sait. Peut-être que l’argument fera mouche.
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« Je n'aurais pas dit mieux. » avait-il répondu avec un sourire.
Sous-entendre que la cause de la disparition des monarques pouvait effectivement venir de l'intérieur aurait été une suspicion grave de la part du général, mais le clone n'était rien de plus que Rudh, un fantôme du passé semblant ne rien prendre au sérieux. Peut-être était-il sarcastique après tout mais voulait jouer une nouvelle fois sur les subtilités, ayant bien remarqué que certaines notions pouvaient se perdre.
Dans tous les cas, il y avait bien d'autres choses qu'elle comprenait vite. Il n'avait pas besoin de lui dire qu'il ne la lâcherait pas d'une semelle pour qu'elle le sache et il le confirma d'un simple mouvement de tête positif ; tant qu'elle était là, il lui collerait aux basques. Et ce, tant qu'elle resterait dans l'enceinte de la ville. Elle venait lui tapoter l'épaule et s'il ne lança pas même un regard à sa main, il ne décrochait pas de ses yeux et la fixait avec ce même sourire faussement amical.
«Une deuxième nuit tout aussi passionnée que la première peut effectivement être une option. Tant que vous resterez dans l'enceinte de la ville, je crains que vous ne puissiez vous débarrasser de moi. J'apprécie bien trop votre mordant et votre compagnie pour m'en défaire aussi facilement. »
Sa main vient doucement prendre la sienne ; il constate l'absence de dois mais ne s'attarde pas dessus, profitant qu'elle porte un gant pour ne pas sentir la froideur de son corps. Il ne serrait pas sa main dans la sienne, la soutenant juste de ses doigts comme s'il s'adressait à une riche noble. Il leva légèrement son bras, inclina la tête, offrant une sorte de révérence discrète.
«Où que vous alliez dans notre magnifique ville, je vous suivrai. Quoique vous fassiez, je le verrai et quoique vous disiez, je l'entendrai. Comme votre ombre, je suivrai chacun de vos pas. » Puis il relâcha sa main. « Ne vous inquiétez pas pour mon temps ; ce n'est absolument pas ce qu'il me manque. Sachez juste une chose : une deuxième nuit en ma compagnie n'impliquera pas de chambre séparée. »
Pour d'autres, on aurait pu croire à une invitation spécifique ; pour lui, il s'agissait surtout de toucher du doigt différentes barrières, ici et là, et potentiellement pousser le vice un peu trop dans une direction pour voir où elle préférerait se détourner. Même s'il se savait inapte pour ce genre de choses, le sous-entendre ne lui était nullement interdit ou impossible.
Sous-entendre que la cause de la disparition des monarques pouvait effectivement venir de l'intérieur aurait été une suspicion grave de la part du général, mais le clone n'était rien de plus que Rudh, un fantôme du passé semblant ne rien prendre au sérieux. Peut-être était-il sarcastique après tout mais voulait jouer une nouvelle fois sur les subtilités, ayant bien remarqué que certaines notions pouvaient se perdre.
Dans tous les cas, il y avait bien d'autres choses qu'elle comprenait vite. Il n'avait pas besoin de lui dire qu'il ne la lâcherait pas d'une semelle pour qu'elle le sache et il le confirma d'un simple mouvement de tête positif ; tant qu'elle était là, il lui collerait aux basques. Et ce, tant qu'elle resterait dans l'enceinte de la ville. Elle venait lui tapoter l'épaule et s'il ne lança pas même un regard à sa main, il ne décrochait pas de ses yeux et la fixait avec ce même sourire faussement amical.
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Sa main vient doucement prendre la sienne ; il constate l'absence de dois mais ne s'attarde pas dessus, profitant qu'elle porte un gant pour ne pas sentir la froideur de son corps. Il ne serrait pas sa main dans la sienne, la soutenant juste de ses doigts comme s'il s'adressait à une riche noble. Il leva légèrement son bras, inclina la tête, offrant une sorte de révérence discrète.
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Pour d'autres, on aurait pu croire à une invitation spécifique ; pour lui, il s'agissait surtout de toucher du doigt différentes barrières, ici et là, et potentiellement pousser le vice un peu trop dans une direction pour voir où elle préférerait se détourner. Même s'il se savait inapte pour ce genre de choses, le sous-entendre ne lui était nullement interdit ou impossible.
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Particularités de la race :
Laerte
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Magie Grise Légale - Corps et perceptions - Vol
Nom de l'oeuvre :
Final Fantasy XIV
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Sadu
Manichéisme :
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- message #5819
En un battement de cil
feat. Rudh
A mesure qu’il parle, tu te sens sale. Il te touche, et tu as la sensation qu’il faudra brûler ta paire de gants pour te défaire de cette sensation qu’il fait couler sur toi. Même les pires journées sur le champ de bataille, souillée de pluie sanglante et de boue, tu t’étais sentie moins sale qu’à présent.
Ton expression ne peut dissimuler le malaise qu’il fait grimper chez toi. Tu sais que c’est simplement pour te pousser à bout. Mais entre la promesse de ne pas te laisser respirer et le sous-entendu que vous passiez la nuit ensemble, tu te demandes vaguement si tu dois lui vomir sur les pieds pour lui faire comprendre à quel point c’est non.
C’est dommage, la journée s’était presque bien passée…
Lentement, tu récupères ta main, te contrôlant pour ne pas lui envoyer dans le visage. Tu secoues doucement le tête, confirmant qu’il peut toujours rêver pour que tu passes une nuit en sa compagnie - même si tu sais très bien que ça ne serait qu’une manière de te surveiller un peu plus.
“Je vais donc rester sur mon premier plan : trouver des marchands qui quittent la ville ce soir. Vous ne tiendriez pas à une seconde nuit avec moi.”
Ton regard d’acier montre que tu n’as pas dit “survivriez” mais que c’est ce que tu penses. Et sans attendre, tu te détournes pour avancer vers le marché. Tu te doutes qu’il n’y a plus grand monde vu l’heure, mais tu espère trouver encore une carriole sur le départ. Et t’y faire accepter, mais ça… Tu as l’impression d’avoir un genre de passe-droit à côté de toi. Grand, flippant et clairement malsain… Tu veux t’en débarrasser, de toutes les manières possibles, et tu as pu remarquer que les gens ne sont pas sereins lorsqu’ils le reconnaissent.
Comme tu pensais, le marché se vide en partie. Tu tentes un premier étal qui t’envoie gentiment sur les roses. Le second ? Pas plus de chance. Et la place se vide des marchands du jour, sans que tu ne trouves quelqu’un qui accepte de t’embarquer avec le reste de son stock. Tu ne sais pas si c’est normal, si c’est parce que tu es une laerte… Mais tu ne te décourages pas. Tu es épuisée, malgré ton menton haut et tes épaules droite, et l’idée de passer une nuit proche de Rudh t’es insupportable - quand bien même ce serait le plus raisonnable.
Mais s’il suffit réellement de passer l’enceinte, te caler dans un arbre un peu plus loin en hauteur et dormir… Tu peux le faire. Sans rien dire, tu prends la direction vers la sortie de la ville. Partir, t’éloigner de lui - plus dangereux que le reste, tant que les gardes ne reviennent pas à tes trousses - rentrer en sécurité. Récupérer tes armes auprès d’Evane…
“Ne rêvez pas, je ne change pas mon plan.”
Tu savais qu’il fallait s’installer en douce entre les marchandises. Tu l’aurais fait sans lui, mais… Tant pis.
Ton expression ne peut dissimuler le malaise qu’il fait grimper chez toi. Tu sais que c’est simplement pour te pousser à bout. Mais entre la promesse de ne pas te laisser respirer et le sous-entendu que vous passiez la nuit ensemble, tu te demandes vaguement si tu dois lui vomir sur les pieds pour lui faire comprendre à quel point c’est non.
C’est dommage, la journée s’était presque bien passée…
Lentement, tu récupères ta main, te contrôlant pour ne pas lui envoyer dans le visage. Tu secoues doucement le tête, confirmant qu’il peut toujours rêver pour que tu passes une nuit en sa compagnie - même si tu sais très bien que ça ne serait qu’une manière de te surveiller un peu plus.
“Je vais donc rester sur mon premier plan : trouver des marchands qui quittent la ville ce soir. Vous ne tiendriez pas à une seconde nuit avec moi.”
Ton regard d’acier montre que tu n’as pas dit “survivriez” mais que c’est ce que tu penses. Et sans attendre, tu te détournes pour avancer vers le marché. Tu te doutes qu’il n’y a plus grand monde vu l’heure, mais tu espère trouver encore une carriole sur le départ. Et t’y faire accepter, mais ça… Tu as l’impression d’avoir un genre de passe-droit à côté de toi. Grand, flippant et clairement malsain… Tu veux t’en débarrasser, de toutes les manières possibles, et tu as pu remarquer que les gens ne sont pas sereins lorsqu’ils le reconnaissent.
Comme tu pensais, le marché se vide en partie. Tu tentes un premier étal qui t’envoie gentiment sur les roses. Le second ? Pas plus de chance. Et la place se vide des marchands du jour, sans que tu ne trouves quelqu’un qui accepte de t’embarquer avec le reste de son stock. Tu ne sais pas si c’est normal, si c’est parce que tu es une laerte… Mais tu ne te décourages pas. Tu es épuisée, malgré ton menton haut et tes épaules droite, et l’idée de passer une nuit proche de Rudh t’es insupportable - quand bien même ce serait le plus raisonnable.
Mais s’il suffit réellement de passer l’enceinte, te caler dans un arbre un peu plus loin en hauteur et dormir… Tu peux le faire. Sans rien dire, tu prends la direction vers la sortie de la ville. Partir, t’éloigner de lui - plus dangereux que le reste, tant que les gardes ne reviennent pas à tes trousses - rentrer en sécurité. Récupérer tes armes auprès d’Evane…
“Ne rêvez pas, je ne change pas mon plan.”
Tu savais qu’il fallait s’installer en douce entre les marchandises. Tu l’aurais fait sans lui, mais… Tant pis.
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- message #5821
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Elle voulait partir ; il lui offrit un sourire entendu. Sage décision, selon lui. La Foudre de Guerre se détourna de lui et le clone balaya rapidement la zone du regard. Il ne cherchait pas spécialement quelqu'un ou quelque chose en particulier, mais avait tout de même cette habitude de regarder l'entourage à intervalles réguliers, simplement par mesure de sécurité et une fois que ce fut fait, il lui emboita le pas, la laissant donc prendre les devants.
Et cette fois-ci, il resta un peu en retrait, à la regarder faire et se débrouiller. Quand bien même il était là, les marchands avaient leur propre agenda et lui-même n'irait pas leur voler dans les plumes. Elle leur demandait un service après tout, ils étaient libres de refuser et l'absence d'intervention de sa part en disait long. Il n'était pas pressé, et s'il avait voulu l'aider, il l'aurait déjà fait.
Alors sans surprise, ils s'étaient mis en marche vers la sortie, suivante une des routes principales. Mine de rien, à vadrouiller de la sorte durant la journée, le temps avait vite filé et le soleil déclinant assombrissait progressivement les rues. Les bruits se faisaient plus discrets, les rues désemplissaient et les lumières s'allumaient dans les rues. On croisait encore des adultes essentiellement, les enfants étant rentrés, lorsqu'ils approchaient de la sortie de la ville. Arvandor n'avait pas qu'une entrée, et celle-ci donnait vers le sud-est, une des entrées les plus fréquentées mais aussi des plus surveillées. Alors qu'ils arrivaient vers l'entrée du pont qui les ferait passer de l'autre côté, un garde tourna sa lampe pour les éclairer et se figea, la surprise peinte sur le visage. Puis il abaissa sa lumière et recula d'un pas.
« M-mes excuses. Bon voyage retour. »
Peut-être était-ce le visage de la Foudre de Guerre qui l'avait surpris, ou peut-être était-ce le visage absolument mort d'expression du clone qui l'avait choqué ; voire les deux. Quoiqu'il en fut, le clone reprit la marche pour traverser la porte dont la grille était levée, puis il s'arrêta quelques mètres après, se tournant vers celle qu'il avait escortée.
«En continuant sur cette route, vous finirez à un carrefour. En partant à droite, ce sera en direction de Vollheim. A gauche, direction le sud, vers Cerah. Vous en aurez pour un certain temps mais... » Léger sourire. « Je sais que vous ferez bon trajet, et je sais que nous nous reverrons. »
Et pour la saluer, il lui fit une nouvelle révérence.
Quoiqu'il se passe, tant qu'elle serait dans son champ de vision, il resterait là. Pire encore ; il avait déjà décidé qu'il camperait ici, ce soir-même. Il laissait l'extérieur aux autres.
Ils finiraient bien par la croiser avant qu'elle n'arrive à Cerah.
Et cette fois-ci, il resta un peu en retrait, à la regarder faire et se débrouiller. Quand bien même il était là, les marchands avaient leur propre agenda et lui-même n'irait pas leur voler dans les plumes. Elle leur demandait un service après tout, ils étaient libres de refuser et l'absence d'intervention de sa part en disait long. Il n'était pas pressé, et s'il avait voulu l'aider, il l'aurait déjà fait.
Alors sans surprise, ils s'étaient mis en marche vers la sortie, suivante une des routes principales. Mine de rien, à vadrouiller de la sorte durant la journée, le temps avait vite filé et le soleil déclinant assombrissait progressivement les rues. Les bruits se faisaient plus discrets, les rues désemplissaient et les lumières s'allumaient dans les rues. On croisait encore des adultes essentiellement, les enfants étant rentrés, lorsqu'ils approchaient de la sortie de la ville. Arvandor n'avait pas qu'une entrée, et celle-ci donnait vers le sud-est, une des entrées les plus fréquentées mais aussi des plus surveillées. Alors qu'ils arrivaient vers l'entrée du pont qui les ferait passer de l'autre côté, un garde tourna sa lampe pour les éclairer et se figea, la surprise peinte sur le visage. Puis il abaissa sa lumière et recula d'un pas.
« M-mes excuses. Bon voyage retour. »
Peut-être était-ce le visage de la Foudre de Guerre qui l'avait surpris, ou peut-être était-ce le visage absolument mort d'expression du clone qui l'avait choqué ; voire les deux. Quoiqu'il en fut, le clone reprit la marche pour traverser la porte dont la grille était levée, puis il s'arrêta quelques mètres après, se tournant vers celle qu'il avait escortée.
«
Et pour la saluer, il lui fit une nouvelle révérence.
Quoiqu'il se passe, tant qu'elle serait dans son champ de vision, il resterait là. Pire encore ; il avait déjà décidé qu'il camperait ici, ce soir-même. Il laissait l'extérieur aux autres.
Ils finiraient bien par la croiser avant qu'elle n'arrive à Cerah.
Lilienthal Feliisythar
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Titre du joueur :
Foudre de Guerre
Âge :
77
Race·s :
Draconide
Particularités de la race :
Laerte
Métier :
soldate
Magie·s :
Magie Grise Légale - Corps et perceptions - Vol
Nom de l'oeuvre :
Final Fantasy XIV
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Sadu
Manichéisme :
colère
Liges :
7060
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- message #5823
En un battement de cil
feat. Rudh
Vous arrivez à une des portes sans que tu aies décroché un mot. La fatigue te barre le front mais tu essaies d’avoir l’air … à ne pas arrêter en voyant un garde qui pourtant réagit surtout à la présence de Rudh - peut-être te projettes-tu. Tu sais reconnaître la peur quand tu la vois, et tu pinces les lèvres, toujours silencieuse. Il y a quelque chose que tu n’as pas encore bien saisi avec lui, mais ce sera pour une prochaine fois. La frustration d’avoir trop d’informations qui s’accumulent sans pour autant parvenir à quelque chose de satisfaisant. Les raisons sont multiples, tu n’es pas dans ton élément, trop nerveuse, trop agressée par tout ce qui t’entoure. Un mouvement de tête pour remercier le garde, sans plus, toujours flanquée par l’homme aux cheveux pâles.
Tu ne comptes pas le saluer si c’est ce qu’il attend, mais tu écoutes ses indications avec une moue un peu perplexe. Pourquoi te dit-il tout ça, tu n’en sais rien. Et sa promesse finale semble de bien sinistre augure.
“J’espèrerais que non, à votre place.”
Tu te détournes, refusant de répondre à sa révérence. Et son regard te suit - tu ne te retournes pas mais tu le sens, sur ton dos, sur tes pas. C’est purement psychologique et tu le sais. Il a autre chose à faire que te suivre ou t’observer, non ? Mais plusieurs minutes plus tard, quand tu décides que tu es assez loin pour t’envoler et reposer un peu tes pieds fatigués, tu fais l’erreur d’un regard en arrière.
Il est toujours là, fixe comme une statue, t’envoyant un frisson glacé dans le dos. Le présage te fait secouer la tête, alors que tu donnes une impulsion sur le sol pour t’éloigner plus vite. Quand les lueurs de la ville disparaissent enfin, tu retombes au sol. Le ciel sans lune ne t’aide pas à te repérer, le début d’hiver reste froid, même si tu es habituée à pire. Tu espères surtout, une fois arrivée au carrefour en question, que tu es assez loin pour qu’on ne sache pas où tu vas. Tu marches encore un peu, discrète vu l’absence de luminosité, avant de décréter que tu n’iras pas plus loin.
Te repérant principalement aux grandes ombres qui se découpent dans la nuit, tu finis par jeter ton dévolu sur un arbre assez haut, dont quelques branches semblent former un abri suffisant pour s’y blottir. Tassée sur toi-même pour garder ta chaleur, tu n’as que faire du confort ; tu sombres, tant que tu peux te le permettre, en sachant bien que le moindre bruit te réveillera à moitié…
C’est à peine si tu t’es réellement reposée, des demi-cauchemars te donnant la sensation que tu vas être attaquée m, quand tu te abandonnes le sommeil avec l’aube. Ton corps est raide, douloureux, tu as faim. Tu t’étire, à moitié surprise de ne pas retrouver Rudh dans les parages. Soulagée aussi, mais tu ne l’avoues qu’à moitié, même s’il n’y a personne à qui confier tes aveux. La seconde nuit, tu t’arrêtes dans un petit village, soulagée que cette fois le numéro de la céranne un peu perdue qui cherche à rentrer chez elle fonctionne. Tu te sens beaucoup mieux avec des provisions pour la fin du trajet, une nuit dans un vrai lit et un baquet d’eau chaude pour te laver, comme si la crasse de cette rencontre avec un mort qui ne l’était plus y’avait salie profondément. Tu as hâte de rejoindre la frontière… encore une nuit et tu pourras traverser Solaria. Bientôt en sécurité… et l’idée te donne le courage de continuer…
Tu ne comptes pas le saluer si c’est ce qu’il attend, mais tu écoutes ses indications avec une moue un peu perplexe. Pourquoi te dit-il tout ça, tu n’en sais rien. Et sa promesse finale semble de bien sinistre augure.
“J’espèrerais que non, à votre place.”
Tu te détournes, refusant de répondre à sa révérence. Et son regard te suit - tu ne te retournes pas mais tu le sens, sur ton dos, sur tes pas. C’est purement psychologique et tu le sais. Il a autre chose à faire que te suivre ou t’observer, non ? Mais plusieurs minutes plus tard, quand tu décides que tu es assez loin pour t’envoler et reposer un peu tes pieds fatigués, tu fais l’erreur d’un regard en arrière.
Il est toujours là, fixe comme une statue, t’envoyant un frisson glacé dans le dos. Le présage te fait secouer la tête, alors que tu donnes une impulsion sur le sol pour t’éloigner plus vite. Quand les lueurs de la ville disparaissent enfin, tu retombes au sol. Le ciel sans lune ne t’aide pas à te repérer, le début d’hiver reste froid, même si tu es habituée à pire. Tu espères surtout, une fois arrivée au carrefour en question, que tu es assez loin pour qu’on ne sache pas où tu vas. Tu marches encore un peu, discrète vu l’absence de luminosité, avant de décréter que tu n’iras pas plus loin.
Te repérant principalement aux grandes ombres qui se découpent dans la nuit, tu finis par jeter ton dévolu sur un arbre assez haut, dont quelques branches semblent former un abri suffisant pour s’y blottir. Tassée sur toi-même pour garder ta chaleur, tu n’as que faire du confort ; tu sombres, tant que tu peux te le permettre, en sachant bien que le moindre bruit te réveillera à moitié…
C’est à peine si tu t’es réellement reposée, des demi-cauchemars te donnant la sensation que tu vas être attaquée m, quand tu te abandonnes le sommeil avec l’aube. Ton corps est raide, douloureux, tu as faim. Tu t’étire, à moitié surprise de ne pas retrouver Rudh dans les parages. Soulagée aussi, mais tu ne l’avoues qu’à moitié, même s’il n’y a personne à qui confier tes aveux. La seconde nuit, tu t’arrêtes dans un petit village, soulagée que cette fois le numéro de la céranne un peu perdue qui cherche à rentrer chez elle fonctionne. Tu te sens beaucoup mieux avec des provisions pour la fin du trajet, une nuit dans un vrai lit et un baquet d’eau chaude pour te laver, comme si la crasse de cette rencontre avec un mort qui ne l’était plus y’avait salie profondément. Tu as hâte de rejoindre la frontière… encore une nuit et tu pourras traverser Solaria. Bientôt en sécurité… et l’idée te donne le courage de continuer…
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En un battement de cils ─ ft. Lilienthal
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