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En un battement de cils ─ ft. Lilienthal
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- message #5826
feat.
Lilienthal
Le clone sort de ta chambre et tu retournes à ta lecture, ne songeant qu'à peine à ce qui se passe dehors. Tu sais qu'elle est partie, tu sais qu'elle a une épine dans le pied et tu sais que la rencontre ne s'arrêtera pas aux portes d'Arvandor. Au de-là même du fait que ton Roi n'est plus en guerre contre Arvandor, le simple fait qu'on envoie une élite de Vollheim sur ses terres peut être pris comme une provocation. Ta tête se penche et sa tempe touche ton poing, alors que tu te dis que c'est bien dommage de tuer la Foudre de Guerre et que tu préférerais la voir dans tes rangs que six pieds sous terre. Mais sa fierté vollhyr, plus forte que n'importe quel fierté arvandienne, ne peut pas être ni achetée, ni forcée. Elle ne sera jamais dans tes rangs, et elle marche impunément sur un territoire auquel elle veut du mal.
Tant pis. Que pourra dire Vollheim sur la disparition d'une des leurs ? Quand bien même ils en appelleraient à la justice, Arvandor aura mieux à faire que prêter son oreille aux perdants de Selkryssingr.
Tant pis. Que pourra dire Vollheim sur la disparition d'une des leurs ? Quand bien même ils en appelleraient à la justice, Arvandor aura mieux à faire que prêter son oreille aux perdants de Selkryssingr.
L'illusion qu'il n'était plus sur ses talons était efficace. Il fallait dire qu'il ne l'avait pas suivie, en vérité. Parti bien avant qu'elle ne se réveille et fasse un tour au marché, Rudh et deux des clones complices s'étaient rendus au sud et avaient anticipé son retour vers Solaria. La Foudre de Guerre allaient passer par cette route, mais possiblement éviter justement d'emprunter des chemins trop évidents. Alors, ils s'étaient divisés pour couvrir plus de terrain, et Rudh se retrouvait dans le dernier village avant Solaria.
Elle était là. Il l'avait vue sur la route avant qu'elle n'y arrive, et s'était fait discret ; il avait repéré quelle auberge, quelle chambre, et avait juste surveillé. Il pouvait tout aussi bien l'attaquer ici, mais ils risqueraient d'impliquer les locaux et il ne voulait pas avoir à gérer d'autres problèmes. Alors à la place, il fallait faire revenir les autres, se montrer patient et la prendre par surprise. D'autant que plus elle se rapprochait du bosquet, plus elle devait être pressée de le dépasser et de fait, baissait inconsciemment sa garde. La précipitation, le stress et l'anticipation ; un beau mélange.
Le lendemain, elle pourrait reprendre sa route au calme, tranquillement. Elle ne verrait rien sur les routes, et peut-être était-ce rassurant autant qu'inquiétant. Se rapprocher de Solaria la rapprochait irrémédiablement du conflit avec Arvandor et tôt ou tard, elle finirait par rencontrer les forces armées. Tôt ou tard, mais pas maintenant, parce que perché dans un arbre, il y avait Rudh, dont l'arc était bandé et visait la draconide, attendant qu'elle se rapproche encore un peu.
L'inconvénient de prendre en cible quelqu'un qui avait passé, à quelque chose près, toute sa vie sur le champ de bataille, c'était que la garde ne se baissait jamais vraiment. C'était d'autant plus vrai pour la Foudre de Guerre, dont les capacités dépassaient définitivement celle d'un pauvre clone solitaire ; aussi, il ne fut guère étonné de la voir s'arrêter. Elle avait très vite compris, mais peut-être pas suffisamment pour esquiver la flèche qui, si elle ne touchait pas le coeur, allait définitivement saluer l'épaule.
Lilienthal Feliisythar
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Titre du joueur :
Foudre de Guerre
Âge :
77
Race·s :
Draconide
Particularités de la race :
Laerte
Métier :
soldate
Magie·s :
Magie Grise Légale - Corps et perceptions - Vol
Nom de l'oeuvre :
Final Fantasy XIV
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Sadu
Manichéisme :
colère
Liges :
7060
champ vide pour le json :
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- message #5836
En un battement de cil
feat. Rudh
La nuit t’a fait du bien ; elle l’aurait encore plus fait si tu t’étais autorisé une de ces nuits dangereuses, où il n’y a plus rien qu’un puits sans fond de sommeil. Plus de conscience, plus de cauchemars, un repos de plomb… Mais non. Tu dors mal, d’un sommeil léger, suffisant tout de même. Tu prends le repos quand tu peux tout simplement, comme il vient, dans un sens. Plus tard, quand tu seras trop épuisée ou assez en sécurité, tu t’autoriseras autre chose. Et tu presses le pas, dans l’espoir de rentrer plus vite vers ce qui se rapproche d’un endroit où tu seras bien.
Pour t’occuper, tu songes déjà à ce que tu vas écrire au roi, à ce que tu as vu dans la capitale, aux informations importantes ou sans intérêt. Trier, ordonner. Ce n’est pas spécialement quelque chose que tu as l’habitude de faire, tu n’es pas sûre de ce qui compte ou non. Et si le roi estime que tu n’es pas assez douée pour ça ? Que tu as mal effectué cette première tâche, alors qu’il faut te rapatrier ? Tu devras rentrer, honteuse.
Mais si tu es dans tes pensées, au milieu d’une forêt qui n’a encore rien à voir avec la couleur si particulière de Solaria, tu t’arrêtes soudainement. C’est des petits détails, une habitude que tu commences à prendre dans tes lieux qui ne sont pas chez toi. Le silence étrange de la nature qui, à l’approche de Cerah, chante d’habitude généreusement. Quelqu’un et ce n’est pas Lobo.
Un pas de côté, rapide, avant même de comprendre ce qui se passe. Tu feules de douleur alors que la flèche transperce. Le devant de la cape, les vêtements, la chair sous la clavicule, sous l’omoplate, en biais, pour s’arrêter presque là. Le tissu qui frotte dans ton dos contre la pointe ressortie t’envoie un signal de douleur qui te coupe le souffle un instant, et déjà tu cherches d’où l’attaque vient. Déjà, tu cours derrière un arbre pour te mettre à l’abri d’une nouvelle attaque aérienne.
Ton poignard dans la main, tu déchires la capeline pour l’abandonner, brisant la penne de la flèche - autant laisser le reste là pour l’instant - pour ne pas être gênée. Ton gant droit aussi disparait, pour tenir fermement ta lame. Pas ta main directrice, encore moins maintenant qu’elle n’est plus complète, qu’importe. Tes ailes se déploient pour un combat qui sera, tant que tu n’as pas fait tomber ton adversaire, aérien.
Comme si la flèche allait te permettre de voler, quand chaque mouvement d’ailes, fussent-elles magiques, la font bouger. Tu retombes, jurant malgré toi. Le combat va se faire au sol, tant pis. Quand ton adversaire sera descendu de son perchoir. S’il est seul. Ton regard erre autour de toi, cherchant tout ce qui pourrait signifier un mouvement, comptant, estimant. Non, il n’est pas seul.
Tu comptes tes options. En hauteur par rapport à toi, il - ils - a un avantage certain. Reste la provocation, vu que tu ne vas pas voler - et encore moins sous une nuée de flèches.
“Allez, sors de ta cachette, c’est assez pathétique, non, d’attaquer comme ça ?”, ta voix rauque résonne dans la forêt. “Tu sais exactement ce que j’ai comme arme, tu as peur d’une femme armée d’un seul couteau ? Ou c’est la frustration que j’aie refusé de partager ta couche ?”
Parce que c’est Rudh, non ? Ca ne peut être que lui.
Pour t’occuper, tu songes déjà à ce que tu vas écrire au roi, à ce que tu as vu dans la capitale, aux informations importantes ou sans intérêt. Trier, ordonner. Ce n’est pas spécialement quelque chose que tu as l’habitude de faire, tu n’es pas sûre de ce qui compte ou non. Et si le roi estime que tu n’es pas assez douée pour ça ? Que tu as mal effectué cette première tâche, alors qu’il faut te rapatrier ? Tu devras rentrer, honteuse.
Mais si tu es dans tes pensées, au milieu d’une forêt qui n’a encore rien à voir avec la couleur si particulière de Solaria, tu t’arrêtes soudainement. C’est des petits détails, une habitude que tu commences à prendre dans tes lieux qui ne sont pas chez toi. Le silence étrange de la nature qui, à l’approche de Cerah, chante d’habitude généreusement. Quelqu’un et ce n’est pas Lobo.
Un pas de côté, rapide, avant même de comprendre ce qui se passe. Tu feules de douleur alors que la flèche transperce. Le devant de la cape, les vêtements, la chair sous la clavicule, sous l’omoplate, en biais, pour s’arrêter presque là. Le tissu qui frotte dans ton dos contre la pointe ressortie t’envoie un signal de douleur qui te coupe le souffle un instant, et déjà tu cherches d’où l’attaque vient. Déjà, tu cours derrière un arbre pour te mettre à l’abri d’une nouvelle attaque aérienne.
Ton poignard dans la main, tu déchires la capeline pour l’abandonner, brisant la penne de la flèche - autant laisser le reste là pour l’instant - pour ne pas être gênée. Ton gant droit aussi disparait, pour tenir fermement ta lame. Pas ta main directrice, encore moins maintenant qu’elle n’est plus complète, qu’importe. Tes ailes se déploient pour un combat qui sera, tant que tu n’as pas fait tomber ton adversaire, aérien.
Comme si la flèche allait te permettre de voler, quand chaque mouvement d’ailes, fussent-elles magiques, la font bouger. Tu retombes, jurant malgré toi. Le combat va se faire au sol, tant pis. Quand ton adversaire sera descendu de son perchoir. S’il est seul. Ton regard erre autour de toi, cherchant tout ce qui pourrait signifier un mouvement, comptant, estimant. Non, il n’est pas seul.
Tu comptes tes options. En hauteur par rapport à toi, il - ils - a un avantage certain. Reste la provocation, vu que tu ne vas pas voler - et encore moins sous une nuée de flèches.
“Allez, sors de ta cachette, c’est assez pathétique, non, d’attaquer comme ça ?”, ta voix rauque résonne dans la forêt. “Tu sais exactement ce que j’ai comme arme, tu as peur d’une femme armée d’un seul couteau ? Ou c’est la frustration que j’aie refusé de partager ta couche ?”
Parce que c’est Rudh, non ? Ca ne peut être que lui.
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- message #5890
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Quand bien même les clones avaient été omniprésents et qu'ils savaient se battre, ils étaient l'équivalent d'une personne sans magie ou aptitude spéciale pouvant les aider à se démarquer du lot. Ils étaient des combattants parce que c'était ce qu'on attendait d'eux, pas parce qu'ils étaient les meilleurs, et c'était bien pour ça qu'ils ne sous-estimaient pas leur adversaire, jamais. En particulier celle-ci.
Pas le temps de décocher une deuxième flèche ; la cible se cachait derrière un arbre. Rudh attendait ; il n'avait pas beaucoup de flèches avec lui, et l'archerie n'était pas un art auquel il excellait ; gaspiller ses flèches en tirant au hasard ne le servirait pas. Néanmoins, en la voyant s'élever dans les airs, Rudh banda à nouveau son arc, mais ne tira pas ; ses mouvements irrégulière furent finalement ce qui l'empêcha de viser correctement, mais ce fut une performance de courte durée car elle retombait, mais pas suffisamment dans son champ de vision. Il claqua sa langue, puis relâcha la tension sur l'arc. Les deux autres sont plus proches, et l'un est au sol. S'il se déplace, il lui signalera sa position, alors autant laisser couler pour l'instant.
La provocation n'était qu'un élément stratégique et elle aurait pu marcher s'il avait pu ressentir de la peur ou de l'indignation, mais ce n'était pas le cas. Elle était dangereuse, avec ou sans arme, et ce n'était pas pour la flatter qu'il le pensait, mais bien un fait avéré. Sombre crétin celui qui oserait penser l'inverse. Elle n'allait pas se laisser dominer par la peur, ni fuir le combat, il le savait.
Une nouvelle flèche fut tirée dans sa direction et la frôla, allant se loger au pied d'un arbre un peu plus loin ; cette flèche avait visiblement visiblé la tête et raté son coup.
Mais avant qu'elle ne s'élance à la poursuite d'un des leurs, un clone sortit de l'ombre, dans son dos, au pas tranquille, se baissant pour ramasser la flèche au sol.
«J'ai une question pour vous, Foudre de Guerre. » disait-il en regardant la flèche. « A quoi pensez-vous le soir, dernièrement ? » Il releva les yeux vers elle. « Est-ce que vous vous rappelez les jours de guerre ? Chaque fois que nos regards se sont croisés, que nous nous sommes affrontés pour que chacune de nos rencontres soient toujours soldées par ma défaite ; je ne fais pas le poids. Vous êtes la Foudre de Guerre. »
Son visage, absolument dénué de toute émotion, rappelait bien trop les jours de guerre où il avait longuement fixé le champ de bataille, sans démontrer ni de colère, ni de peur, ni de compassion pour ses propres compagnons d'armes. Créé pour mourir, créé pour servir ; c'était pour quoi il arborait à nouveau ce visage, le sien, celui de son quotidien, tandis qu'il pointait la flèche dans sa direction, comme une provocation.
«Vous pouvez me vaincre, mais vous ne pourrez jamais me tuer. Je continuerai de vous hanter, encore et encore, et je vous survivrai. »
L'arc en fond était à nouveau bandé, et prêt à décocher.
Pas le temps de décocher une deuxième flèche ; la cible se cachait derrière un arbre. Rudh attendait ; il n'avait pas beaucoup de flèches avec lui, et l'archerie n'était pas un art auquel il excellait ; gaspiller ses flèches en tirant au hasard ne le servirait pas. Néanmoins, en la voyant s'élever dans les airs, Rudh banda à nouveau son arc, mais ne tira pas ; ses mouvements irrégulière furent finalement ce qui l'empêcha de viser correctement, mais ce fut une performance de courte durée car elle retombait, mais pas suffisamment dans son champ de vision. Il claqua sa langue, puis relâcha la tension sur l'arc. Les deux autres sont plus proches, et l'un est au sol. S'il se déplace, il lui signalera sa position, alors autant laisser couler pour l'instant.
La provocation n'était qu'un élément stratégique et elle aurait pu marcher s'il avait pu ressentir de la peur ou de l'indignation, mais ce n'était pas le cas. Elle était dangereuse, avec ou sans arme, et ce n'était pas pour la flatter qu'il le pensait, mais bien un fait avéré. Sombre crétin celui qui oserait penser l'inverse. Elle n'allait pas se laisser dominer par la peur, ni fuir le combat, il le savait.
Une nouvelle flèche fut tirée dans sa direction et la frôla, allant se loger au pied d'un arbre un peu plus loin ; cette flèche avait visiblement visiblé la tête et raté son coup.
Mais avant qu'elle ne s'élance à la poursuite d'un des leurs, un clone sortit de l'ombre, dans son dos, au pas tranquille, se baissant pour ramasser la flèche au sol.
«
Son visage, absolument dénué de toute émotion, rappelait bien trop les jours de guerre où il avait longuement fixé le champ de bataille, sans démontrer ni de colère, ni de peur, ni de compassion pour ses propres compagnons d'armes. Créé pour mourir, créé pour servir ; c'était pour quoi il arborait à nouveau ce visage, le sien, celui de son quotidien, tandis qu'il pointait la flèche dans sa direction, comme une provocation.
«
L'arc en fond était à nouveau bandé, et prêt à décocher.
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Sadu
Manichéisme :
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- message #5919
En un battement de cil
feat. Rudh
Une nouvelle flèche ; tu estimes un peu mieux la position de ton ennemi. Tu espères pouvoir le contourner ; brièvement, tu as un plan, mais… Il sort de l’ombre, et tu fronces les sourcils. Peut-être qu’il n’est pas seul ; peut-être qu’il cherche à te faire perdre du temps, à en gagner, tu n’es pas sûre. Tes sourcils se froncent.
Il se souvient.
Et toi aussi, même si tu préfèrerais oublier. De lui, d’autres également. De ceux que tu as éliminés comme ceux que tu as perdus, surtout ceux que tu as perdus. Ils nourrissent ta rage, après tout. Ils te font tenir debout…
“Comment pourrais-je oublier, Rudh ? Les jours de guerre ; les morts, d’un côté comme de l’autre. Ceux qu’on pleure, ceux qui soulagent, car on espère qu’un peu moins viendra demain ; ceux qui ont juste fait l’erreur d’être là. ”, un fantôme de sourire erre sur tes lèvres. Il a perdu à chaque fois. Combien de fois ? Tu te souviens de la sensation d’avoir manqué, de désespoir de voir toujours le même ennemi. Proche de la folie. “Mes nuits en sont remplies depuis bien avant de vous avoir recroisé.”
Tu n’iras pas plus loin. Tu n’as parlé à personne - à peine à Evane - des cauchemars qui te prennent parfois. De la terreur, de la solitude. Et la colère qui balaie tout ensuite, comme seule énergie pour tenir le coup.
Et peut-être que ça te rassurerait un peu, qu’il ait une émotion. Qu’il montre de la colère, de la haine, autre chose que le vide qui semblait vouloir les absorber tous les deux. Quelque chose que tu ne veux plus jamais voir. Tu restes encore immobile à sa provocation.
“Nous verrons ça ; qu’importe que vous reveniez, vous rencontrerez toujours la même fin. Vous serez forcé de répéter toujours la même danse macabre, avec toujours le même faux-pas au même instant. Et moi, je continuerai à évoluer, à grandir. Je n’ai pas peur, Rudh ! Vous mourrez à chaque fois.”
Tu te projettes en avant sans hésiter, sans marquer la position de ta jambe pour indiquer que tu pars. Il n’est pas vraiment armé de toute façon. Tu ne t’inquiètes même pas de la flèche qu’il tient. Elle n’est rien. Ta lame trouve facilement son chemin, comme s’il l’attendait. Tu n’éprouves aucune satisfaction, juste la certitude d’un devoir accompli.
Mais alors que tu accompagnes son corps dans sa chute, tu l’entends - trop tard - et tu choies avec lui. Une seconde flèche, plantée un peu plus haut que l’os de ta hanche, te tire un gémissement douloureux. Tu sais qu’à une seconde, sans ton mouvement, elle se serait plantée plus haut, peut-être mortelle. Tu ne peux pas lui permettre de t’immobiliser. Te tirer comme un lapin. Non. Ce n’est pas lui, tu viens de le tuer, un complice sûrement. Ca ne changera rien. S’ils te tuent maintenant, même mort, il aura gagné.
“Connard…”, ça glisse entre tes lèvres alors que tu t’écartes de son corps déjà froid - si vite ?.
D’un mouvement, tu arraches la flèche, qu’importe le sang, qu’importe de bander la plaie. Tu pourrais courir, comme si joindre Solaria allait résoudre tes soucis mais non. Plutôt, cette fois, tu sais d’où vient la flèche. Tu fonces ; au moins savoir qui est complice.
Il se souvient.
Et toi aussi, même si tu préfèrerais oublier. De lui, d’autres également. De ceux que tu as éliminés comme ceux que tu as perdus, surtout ceux que tu as perdus. Ils nourrissent ta rage, après tout. Ils te font tenir debout…
“Comment pourrais-je oublier, Rudh ? Les jours de guerre ; les morts, d’un côté comme de l’autre. Ceux qu’on pleure, ceux qui soulagent, car on espère qu’un peu moins viendra demain ; ceux qui ont juste fait l’erreur d’être là. ”, un fantôme de sourire erre sur tes lèvres. Il a perdu à chaque fois. Combien de fois ? Tu te souviens de la sensation d’avoir manqué, de désespoir de voir toujours le même ennemi. Proche de la folie. “Mes nuits en sont remplies depuis bien avant de vous avoir recroisé.”
Tu n’iras pas plus loin. Tu n’as parlé à personne - à peine à Evane - des cauchemars qui te prennent parfois. De la terreur, de la solitude. Et la colère qui balaie tout ensuite, comme seule énergie pour tenir le coup.
Et peut-être que ça te rassurerait un peu, qu’il ait une émotion. Qu’il montre de la colère, de la haine, autre chose que le vide qui semblait vouloir les absorber tous les deux. Quelque chose que tu ne veux plus jamais voir. Tu restes encore immobile à sa provocation.
“Nous verrons ça ; qu’importe que vous reveniez, vous rencontrerez toujours la même fin. Vous serez forcé de répéter toujours la même danse macabre, avec toujours le même faux-pas au même instant. Et moi, je continuerai à évoluer, à grandir. Je n’ai pas peur, Rudh ! Vous mourrez à chaque fois.”
Tu te projettes en avant sans hésiter, sans marquer la position de ta jambe pour indiquer que tu pars. Il n’est pas vraiment armé de toute façon. Tu ne t’inquiètes même pas de la flèche qu’il tient. Elle n’est rien. Ta lame trouve facilement son chemin, comme s’il l’attendait. Tu n’éprouves aucune satisfaction, juste la certitude d’un devoir accompli.
Mais alors que tu accompagnes son corps dans sa chute, tu l’entends - trop tard - et tu choies avec lui. Une seconde flèche, plantée un peu plus haut que l’os de ta hanche, te tire un gémissement douloureux. Tu sais qu’à une seconde, sans ton mouvement, elle se serait plantée plus haut, peut-être mortelle. Tu ne peux pas lui permettre de t’immobiliser. Te tirer comme un lapin. Non. Ce n’est pas lui, tu viens de le tuer, un complice sûrement. Ca ne changera rien. S’ils te tuent maintenant, même mort, il aura gagné.
“Connard…”, ça glisse entre tes lèvres alors que tu t’écartes de son corps déjà froid - si vite ?.
D’un mouvement, tu arraches la flèche, qu’importe le sang, qu’importe de bander la plaie. Tu pourrais courir, comme si joindre Solaria allait résoudre tes soucis mais non. Plutôt, cette fois, tu sais d’où vient la flèche. Tu fonces ; au moins savoir qui est complice.
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- message #5924
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La lame s'enfonçait mais le vide qui se lisait sur son visage ne disparaissait pas. Il n'y avait rien à montrer ; ni peur, ni douleur, ni peine, ni colère. Juste un gouffre émotionnel duquel même la mort ne s'en tirait pas. Il aurait pu y survivre d'ailleurs, à cette blessure, s'il avait été comme d'autres, mais malgré l'absence de vie dans son corps, la magie qui le tenait se dissipait aussi très facilement.
Alors le cadavre retomba, les yeux ouverts et fixant le vide, tandis que la vollhyr retombait et se prenait une deuxième flèche. Elle pestait, et l'individu perché dans les arbres baissait son arc, se sachant découvert. Il ne lui restait plus que deux flèches et ces dernières allaient être ses armes, de toute façon. La Foudre de Guerre n'allait pas s'enfuir, aussi il se préparait à se faire bondir dessus ; ce qu'elle fit.
Mais c'était sans compter qu'en partant dans sa direction, elle revenait dans le champ de vision de Rudh, toujours dans son coin, qui pu décocher une nouvelle flèche qui lui érafla sévèrement l'arrière du bras et une partie du dos, passant si proche que le sifflement avait également dû se faire entendre ; ce simple tir offra une courte diversion qui permit au clone prit en chasse de pouvoir descendre en s'accrochant à la branche, balançant ses pieds en direction de la vollhyr qui fonçait, lui envoyant son poids dans la cage thoracique. Il fallait faire vite et bien. Si elle se relevait, si elle se déchaînait, même un simple couteau allait les finir. Alors, Rudh descendait aussi de son perchoir.
Le clone se jeta sur elle, les pointes en avant, et les planta respectivement chacune dans un ses épaules, l'un des avant-bras rappuyant au passage sur la première qu'elle s'était déjà prises dans l'épaule. Il forçait, enfonçait, mais elle résistait et lui, sur le modèle de Tarabas, ne faisait pas bien le poids. Mais sous sa capuche, le regard violacé était parfaitement visible, désinteressé et fixe.
Rudh, lui se rapprochait en encochant une nouvelle flèche. Si l'autre clone ne la surpassait pas en force, il allait être le dernier à lui faire face.
Alors le cadavre retomba, les yeux ouverts et fixant le vide, tandis que la vollhyr retombait et se prenait une deuxième flèche. Elle pestait, et l'individu perché dans les arbres baissait son arc, se sachant découvert. Il ne lui restait plus que deux flèches et ces dernières allaient être ses armes, de toute façon. La Foudre de Guerre n'allait pas s'enfuir, aussi il se préparait à se faire bondir dessus ; ce qu'elle fit.
Mais c'était sans compter qu'en partant dans sa direction, elle revenait dans le champ de vision de Rudh, toujours dans son coin, qui pu décocher une nouvelle flèche qui lui érafla sévèrement l'arrière du bras et une partie du dos, passant si proche que le sifflement avait également dû se faire entendre ; ce simple tir offra une courte diversion qui permit au clone prit en chasse de pouvoir descendre en s'accrochant à la branche, balançant ses pieds en direction de la vollhyr qui fonçait, lui envoyant son poids dans la cage thoracique. Il fallait faire vite et bien. Si elle se relevait, si elle se déchaînait, même un simple couteau allait les finir. Alors, Rudh descendait aussi de son perchoir.
Le clone se jeta sur elle, les pointes en avant, et les planta respectivement chacune dans un ses épaules, l'un des avant-bras rappuyant au passage sur la première qu'elle s'était déjà prises dans l'épaule. Il forçait, enfonçait, mais elle résistait et lui, sur le modèle de Tarabas, ne faisait pas bien le poids. Mais sous sa capuche, le regard violacé était parfaitement visible, désinteressé et fixe.
Rudh, lui se rapprochait en encochant une nouvelle flèche. Si l'autre clone ne la surpassait pas en force, il allait être le dernier à lui faire face.
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Lilienthal Feliisythar
- message #5939
En un battement de cil
feat. Rudh
Un autre. Ces petits fils de chien étaient au moins trois, et toi tu es en train de laisser une trainée de cadavres derrière toi. Ce que tu ne devais pas faire, ce qui va poser problème. Tu y réfléchiras après ; pour l’instant, survivre. Ensuite réfléchir. La brûlure dans ton dos t’a ralenti, assez pour ne plus avoir l’initiative ; tu veux t’écarter. Trop tard. Tu hurles de rage plus que de douleur, tu le hais de toute ton âme, alors qu’il te blesse encore. Qu’il ose.
Ton regard de glace croise ses yeux impassibles ; ta rage se heurte à son indifférence. Tu bascules sous l’impact.
Et il n’y a plus rien.
Quand l’or teint ton corps, quand la conscience t’abandonne pour quelque chose de plus bestial, dangereux, il n’a plus le temps de réagir. Dans cet état, tu n’es plus vraiment toi - ou tu l’es plus entièrement que jamais. Tu es la furie de la bataille, la violence personnifiée ; il n’est rien qu’un voyageur égaré qui apprend à ses dépens les vents mortels de Brattsti et qui plie sans autre choix, balayé.
Les secondes passent, les minutes peut-être ; tu n’en as aucune idée. Il n’y a plus que le danger à éliminer, la fureur qu’il t’aie blessée trop souvent, la douleur qui te rend folle, les coups, les griffures, jusqu’à t’assurer que la menace s’est tu, que ta soif commence à s’apaiser. Le silence de mort, l’odeur du sang, ce corps méconnaissable aux cheveux trop blancs, ces yeux que tu as éliminés pour ne plus supporter ce regard vide.
Dans ton crâne, plutôt qu’un ronronnement satisfait, c’est la Soif du prochain qui t’appelle. Une seconde avant d’attaquer quand tu retires la flèche qu’il t’a planté dans le bras que tu réalises qu’une mèche s’est prise dans ta furie. Tu souris.
“Vous aviez raison, le rouge me va mieux…”
Tu as mal, mais l’adrénaline te fait faire des miracles, alors que tu cherches le - les ? - dernier complice.
S’il a été malin, il a fui. Sinon, il subira le même sort que les autres. Tu les élimineras tous avant de t’écrouler… Et tu souris, dans ton plus parfait élément.
Ton regard de glace croise ses yeux impassibles ; ta rage se heurte à son indifférence. Tu bascules sous l’impact.
Et il n’y a plus rien.
Quand l’or teint ton corps, quand la conscience t’abandonne pour quelque chose de plus bestial, dangereux, il n’a plus le temps de réagir. Dans cet état, tu n’es plus vraiment toi - ou tu l’es plus entièrement que jamais. Tu es la furie de la bataille, la violence personnifiée ; il n’est rien qu’un voyageur égaré qui apprend à ses dépens les vents mortels de Brattsti et qui plie sans autre choix, balayé.
Les secondes passent, les minutes peut-être ; tu n’en as aucune idée. Il n’y a plus que le danger à éliminer, la fureur qu’il t’aie blessée trop souvent, la douleur qui te rend folle, les coups, les griffures, jusqu’à t’assurer que la menace s’est tu, que ta soif commence à s’apaiser. Le silence de mort, l’odeur du sang, ce corps méconnaissable aux cheveux trop blancs, ces yeux que tu as éliminés pour ne plus supporter ce regard vide.
Dans ton crâne, plutôt qu’un ronronnement satisfait, c’est la Soif du prochain qui t’appelle. Une seconde avant d’attaquer quand tu retires la flèche qu’il t’a planté dans le bras que tu réalises qu’une mèche s’est prise dans ta furie. Tu souris.
“Vous aviez raison, le rouge me va mieux…”
Tu as mal, mais l’adrénaline te fait faire des miracles, alors que tu cherches le - les ? - dernier complice.
S’il a été malin, il a fui. Sinon, il subira le même sort que les autres. Tu les élimineras tous avant de t’écrouler… Et tu souris, dans ton plus parfait élément.
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Rudh vit un éclat d'une colère qu'il reconnaissait pour l'avoir vue sur le champ de bataille, chez elle mais également chez d'autres. Une colère sanglante, réputée pour rendre les vollhyr encore plus dangereux, décuplant leur force et leur agressivité. Un avantage comme un inconvénient car s'ils devenaient plus prévisibles, ils étaient bien plus féroces. C'était une des raisons pour lesquelles il valait mieux éviter de les acculer et juste les tuer, sèchement, Mais ça n'allait pas être possible sans prendre de risque, tristement. Avec deux clones en moins, Rudh seul n'était pas bien menaçant. S'il se devait d'être honnête, il n'avait pas eu la prétention qu'il allait la tuer facilement, ni même la garantie que ça allait être possible. Ses écailles, sa résistance naturelle et sa puissance faisaient d'elle une adversaire que seules les élites des troupes arvandiennes pouvaient affronter d'égal à égal. C'était bien pour ça que les clones ne faisaient pas le poids, après tout.
Mais ce n'était pas grave, s'ils mourraient là. Alors, Rudh sortit de sa cachette, arc bandé, droit sur elle. Il n'y eut aucun mot échangé, à peine un regard, mais elle pourrait le confirmer après l'avoir tué ; c'était bien Rudh. Même vêtements que lors de leur rencontre. Dans les yeux bleus de la vollhyr brûlaient des flammes d'une colère qu'il ne pouvait pas partager et lorsqu'elle s'élança dans sa direction, la flèche fut décochée, sans qu'ils ne décrochent le regard l'un de l'autre. Elle lui tombait dessus, ignorant royalement la flèche qui lui transperçait le flanc, flèche presque complètement esquivée.
Pour autant, le combat ne s'arrêtait pas là. Rudh était le dernier et le plus armé, un des clones ayant reçu de l'entraînement ; la petite lame de la vollhyr fut rencontrée par une autre que le clone retirait rapidement de sa ceinture. Malheureusement pour lui, sa force était bien inférieure à celle de la guerrière et il fut repoussé sauvagement. Il eut à peine le temps de relever la tête qu'elle lui fonçait à nouveau dessus. Il fit un pas sur le côté, le tranchant venant entailler son bras ─ un détail.
Il devait bien se rendre à l'évidence que cette rencontre allait mal se terminer pour lui. Malgré ses blessures, elle l'assaillait de toute part et s'il parvenait à se défendre tant bien que mal, il n'avait guère l'occasion de riposter. C'était comme être face à une bête sauvage enragée ne craignant plus la mort. Lui non plus, ne la craignait pas ; mais il n'avait pas la rage de vaincre non plus. Inconsciemment, l'idée que mourir ne soit pas grave définissait un plafond plus bas pour son gain de puissance par rapport à d'autres, comme la Foudre de Guerre.
Alors qu'elle l'acculait, il reculait, utilisait les arbres pour se défendre, esquivait, prenait des coups, mais ne tombait pas encore. Rudh, définitivement, était meilleurs que les deux autres. Ce clone n'avait pas quelques mois et n'avait pas été celui initiant le contact pour rien. Malgré tout, cela ne suffisait pas.
Car il y eut bien un moment où elle finit par l'avoir. Lui qui avait tenté de l'épuiser avant de pouvoir la finir, se retrouvait empalé sur la lame, couvert de blessures à son tour. Sa main attrapa l'avant bras assassin, ses yeux lavande vissé sur ceux de sa tueuse.
«C'était un... plaisir... de te rencontrer... » lâchait-il dans un sourire morbide.
________________________
Mais ce n'était pas grave, s'ils mourraient là. Alors, Rudh sortit de sa cachette, arc bandé, droit sur elle. Il n'y eut aucun mot échangé, à peine un regard, mais elle pourrait le confirmer après l'avoir tué ; c'était bien Rudh. Même vêtements que lors de leur rencontre. Dans les yeux bleus de la vollhyr brûlaient des flammes d'une colère qu'il ne pouvait pas partager et lorsqu'elle s'élança dans sa direction, la flèche fut décochée, sans qu'ils ne décrochent le regard l'un de l'autre. Elle lui tombait dessus, ignorant royalement la flèche qui lui transperçait le flanc, flèche presque complètement esquivée.
Pour autant, le combat ne s'arrêtait pas là. Rudh était le dernier et le plus armé, un des clones ayant reçu de l'entraînement ; la petite lame de la vollhyr fut rencontrée par une autre que le clone retirait rapidement de sa ceinture. Malheureusement pour lui, sa force était bien inférieure à celle de la guerrière et il fut repoussé sauvagement. Il eut à peine le temps de relever la tête qu'elle lui fonçait à nouveau dessus. Il fit un pas sur le côté, le tranchant venant entailler son bras ─ un détail.
Il devait bien se rendre à l'évidence que cette rencontre allait mal se terminer pour lui. Malgré ses blessures, elle l'assaillait de toute part et s'il parvenait à se défendre tant bien que mal, il n'avait guère l'occasion de riposter. C'était comme être face à une bête sauvage enragée ne craignant plus la mort. Lui non plus, ne la craignait pas ; mais il n'avait pas la rage de vaincre non plus. Inconsciemment, l'idée que mourir ne soit pas grave définissait un plafond plus bas pour son gain de puissance par rapport à d'autres, comme la Foudre de Guerre.
Alors qu'elle l'acculait, il reculait, utilisait les arbres pour se défendre, esquivait, prenait des coups, mais ne tombait pas encore. Rudh, définitivement, était meilleurs que les deux autres. Ce clone n'avait pas quelques mois et n'avait pas été celui initiant le contact pour rien. Malgré tout, cela ne suffisait pas.
Car il y eut bien un moment où elle finit par l'avoir. Lui qui avait tenté de l'épuiser avant de pouvoir la finir, se retrouvait empalé sur la lame, couvert de blessures à son tour. Sa main attrapa l'avant bras assassin, ses yeux lavande vissé sur ceux de sa tueuse.
«
Trois.
Tu viens d'en perdre trois, Tarabas. Peut-être as-tu sous-estimée ton adversaire, peut-être pensais-tu que l'arcanite l'aurait affectée négativement. Tu as maintenant la preuve que ce n'est pas le cas. Pourtant, depuis ta tour d'ivoire, tu ne peux pas affirmer avec une certitude absolue qu'elle seule est l'auteure de ces disparitions. Peut-être a-t-elle reçu de l'aide ? Peu probable. Aucun de tes clones n'avait prévu de marcher sur un territoire qui n'est pas arvandien et à moins que de l'aide en bordure de Solaria ne lui ait été donnée, elle aura tué tes clones seule.
Quoiqu'il en soit, tu vas être patient et attendre qu'on te ramène ton dû pour récupérer ce qui t'appartient ; leurs souvenirs, leurs connaissances. A ceux qui sont tombés, que tes autres vont récupérer pour ensuite nettoyer la scène, tu feras en sorte que leur existent n'a pas été vaine. Aucune d'elle ne l'est. Chaque clone a son utilité. Et ça ne te dérange pas plus que ça que la vollhyr s'échappe ─ ça n'est pas la première fois, après tout.
Tu croises les jambes sur son canapé, te met à ton aise, et retournes à ta lecture.
Tu viens d'en perdre trois, Tarabas. Peut-être as-tu sous-estimée ton adversaire, peut-être pensais-tu que l'arcanite l'aurait affectée négativement. Tu as maintenant la preuve que ce n'est pas le cas. Pourtant, depuis ta tour d'ivoire, tu ne peux pas affirmer avec une certitude absolue qu'elle seule est l'auteure de ces disparitions. Peut-être a-t-elle reçu de l'aide ? Peu probable. Aucun de tes clones n'avait prévu de marcher sur un territoire qui n'est pas arvandien et à moins que de l'aide en bordure de Solaria ne lui ait été donnée, elle aura tué tes clones seule.
Quoiqu'il en soit, tu vas être patient et attendre qu'on te ramène ton dû pour récupérer ce qui t'appartient ; leurs souvenirs, leurs connaissances. A ceux qui sont tombés, que tes autres vont récupérer pour ensuite nettoyer la scène, tu feras en sorte que leur existent n'a pas été vaine. Aucune d'elle ne l'est. Chaque clone a son utilité. Et ça ne te dérange pas plus que ça que la vollhyr s'échappe ─ ça n'est pas la première fois, après tout.
Tu croises les jambes sur son canapé, te met à ton aise, et retournes à ta lecture.
Lilienthal Feliisythar
Lilienthal Feliisythar
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Race·s
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Titre du joueur :
Foudre de Guerre
Âge :
77
Race·s :
Draconide
Particularités de la race :
Laerte
Métier :
soldate
Magie·s :
Magie Grise Légale - Corps et perceptions - Vol
Nom de l'oeuvre :
Final Fantasy XIV
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Sadu
Manichéisme :
colère
Liges :
7060
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"Foudre de Guerre","age":"77","races":"Draconide","metier":"soldate","magies":"Magie Grise Légale - Corps et perceptions - Vol","manicheisme":"colère","taille":"1m55","poids":"60kg","orientation":"¯\\_(ツ)_/¯","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t480-iron-maiden#2534","nomdeloeuvre":"Final Fantasy XIV","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Sadu","icon":"https://yaoidomination.fr/ForumsRP/Lilienthal/ico.jpg","iconalt":"","autrescomptes":"Calignis Leo, Albirrhoé Haemugi, Kethry, Arie, Ilyès Harlowe"}
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Lilienthal Feliisythar
Lilienthal Feliisythar
- message #5957
En un battement de cil
feat. Rudh
Des bruits, tu te tournes. Il est encore là, encore, encore, et tu sais que tu le tueras à chaque fois. Cette certitude légère brûle dans ton regard alors que ton esprit, lui, note les similitudes avec la première fois. Rien que tu n’analyses pour l’instant : il est un danger à éliminer, le reste, ce sera pour plus tard. Tu t’élances, il tire. La douleur n’est rien, qu’une expression brièvement chiffonnée sur ton visage. Tu n’es en rien comme lui ; même s’il est entraîné, même s’il fait son possible pour t’abattre, il ne fait pas le poids. Il ne tient à rien, il ne se bat pour rien. Il n’a pas la rage de combattre. Il se défend au moins, tu pourrais lui reconnaître ça si tu n’étais pas entièrement fureur et danger.
Enfin, sa lame ne peut plus rien contre toi ; enfin, la tienne s’enfonce jusqu’à la garde ; ton bras se fait saisir, tu fixes son regard, un instant. Il est mort, tu peux bien lui offrir ça ; tes dents se dévoilent à son ultime salut.
“Crève.”, ta voix rauque ne montre aucune pitié.
Tu ne lui mentiras pas alors qu’il est sur le point de mourir. Il s’affaisse, tu tires ton bras pour récupérer ta lame qui revient dans ton dos. Brève hésitation, tu récupères la sienne aussi, qui tombe dans ta besace. L’or de tes écailles se tarit, alors que tu réalises que c’est terminé. Tu n’es pas fière de ton résultat, bien trop blessée pour juste trois malheureux … Trois malheureux Rudh. Trois fois la même personne. Tu secoues la tête. pas le temps. D’autres arriveront peut-être et, dans ton état, ça commence à devenir dangereux.
Alors tu tournes les talons, direction Solaria, et tu t’élances. Ou plutôt tu voudrais t’élancer. Tu cours, trottes, tu t’interrompts pour reprendre ta respiration, la main sur ta blessure au flanc. Tu as froid, trop pour que ce soit normal, mais tu ne peux pas t’arrêter trop longtemps.
Quelques mètres plus loin, tu sembles te rappeler que la flèche dans ton épaule ne peut pas rester là ; tu imagines déjà l’enfer de la retirer une fois la cicatrisation commencée. Tes doigts glissent, ripent, les gants qui commencent à sécher durcissent désagréablement. Ton grondement résonne dans la forêt trop silencieuse lorsque tu arraches la flèche. L’humidité imbibe plus vite ta tunique ; une vague de chaud te prend soudainement. Tu n’as même pas le temps de réaliser, tu sombres déjà dans l’inconscience…
La chaleur est surprenante, semble s’enrouler autour de toi. Lorsque tu ouvres les yeux enfin - combien de temps a passé ? Il fait presque nuit - c’est pour voir une fourrure blanche maculée de rouge. Ton sang, te souffle quelque chose. Tu remues, sans vraiment comprendre, faible, le corps courbaturé et douloureux. Et c’est un sursaut qui te prend lorsque les fourrures dans lesquelles on t’a mise bougent, qu’une grosse tête lupine, ornée de bijoux, vient te fixer.
Dans le regard animal, tu lis la curiosité, la sagesse, une étincelle trop humaine et en même temps distante. Non, ce n’est pas un animal. Peut-être es-tu en train de délirer, à te vider de ton sang dans un coin…
“Je me demandais si tu te réveillerais ou si je ne ferais que rendre tes derniers instants moins solitaires.”
Sa voix est profonde, plus douce que la tienne, sa cage thoracique contre laquelle reposent tes jambes vibre quand il parle. Tu as la sensation d’être face à un esprit de la nature, tes yeux s’écarquillent, tu lèves une main maladroite pour te frotter le visage.
“Q.. Qu’est-ce que… Vous… ”
La créature semble avoir un rire, alors que tu remets petit à petit les choses en place. Tu reconnais, de ce que tu as pu lire, un Ulvgrim. Tu te rappelles de bribes de légendes autour d’eux, qu’il confirme en rajoutant :
“Tu semblais avoir besoin d’aide, jeune draconide.”
Tu te renfrognes immédiatement, malgré toi. Tu es le Foudre de guerre, tu as arpenté les champs de bataille, ton nom est craint parmi les arvandiens…
“Je ne suis plus une enfant depuis longtemps…”
- Alors tu n’as pas besoin d’aide ?”
Il - ou elle - se moque, ça s’entend, et commence déjà à se relever. Tu chutes. Tu es déjà à moitié couchée, mais tu chutes en gémissant, manquant l’inquiétude de la bête. Face à toi, elle est immense. Impressionnante… Elle aurait pu te dévorer facilement, de toute évidence.
“Préfères-tu que je parte ?
- Non… S’il te plait.”
L’Ulvgrim se penche, tu t’accroches aux ornements de son poitrail. Tu te sens faible, alors qu’il te hisse sur son dos autant que tu y grimpes. Les mains serrées sur ce que tu peux, tu essaies de te redresser, mais il s’ébroue, t’envoyant allongée d’un mouvement autoritaire.
“Dors. Tu as beaucoup appelé dans ton sommeil ; je trouverai où t’amener.”
Tu ne poses pas plus de questions - tu n’y arrives pas. Tu t’accroches, tout simplement, pour te blottir contre son échine puissante. Bien rapidement, son pas régulier cesse de réveiller la douleur qui rythme votre trajet. Tu soupires dans les poils gris ; tu lui obéis, incapable de toute façon d’encore bouger par toi-même.
Enfin, sa lame ne peut plus rien contre toi ; enfin, la tienne s’enfonce jusqu’à la garde ; ton bras se fait saisir, tu fixes son regard, un instant. Il est mort, tu peux bien lui offrir ça ; tes dents se dévoilent à son ultime salut.
“Crève.”, ta voix rauque ne montre aucune pitié.
Tu ne lui mentiras pas alors qu’il est sur le point de mourir. Il s’affaisse, tu tires ton bras pour récupérer ta lame qui revient dans ton dos. Brève hésitation, tu récupères la sienne aussi, qui tombe dans ta besace. L’or de tes écailles se tarit, alors que tu réalises que c’est terminé. Tu n’es pas fière de ton résultat, bien trop blessée pour juste trois malheureux … Trois malheureux Rudh. Trois fois la même personne. Tu secoues la tête. pas le temps. D’autres arriveront peut-être et, dans ton état, ça commence à devenir dangereux.
Alors tu tournes les talons, direction Solaria, et tu t’élances. Ou plutôt tu voudrais t’élancer. Tu cours, trottes, tu t’interrompts pour reprendre ta respiration, la main sur ta blessure au flanc. Tu as froid, trop pour que ce soit normal, mais tu ne peux pas t’arrêter trop longtemps.
Quelques mètres plus loin, tu sembles te rappeler que la flèche dans ton épaule ne peut pas rester là ; tu imagines déjà l’enfer de la retirer une fois la cicatrisation commencée. Tes doigts glissent, ripent, les gants qui commencent à sécher durcissent désagréablement. Ton grondement résonne dans la forêt trop silencieuse lorsque tu arraches la flèche. L’humidité imbibe plus vite ta tunique ; une vague de chaud te prend soudainement. Tu n’as même pas le temps de réaliser, tu sombres déjà dans l’inconscience…
La chaleur est surprenante, semble s’enrouler autour de toi. Lorsque tu ouvres les yeux enfin - combien de temps a passé ? Il fait presque nuit - c’est pour voir une fourrure blanche maculée de rouge. Ton sang, te souffle quelque chose. Tu remues, sans vraiment comprendre, faible, le corps courbaturé et douloureux. Et c’est un sursaut qui te prend lorsque les fourrures dans lesquelles on t’a mise bougent, qu’une grosse tête lupine, ornée de bijoux, vient te fixer.
Dans le regard animal, tu lis la curiosité, la sagesse, une étincelle trop humaine et en même temps distante. Non, ce n’est pas un animal. Peut-être es-tu en train de délirer, à te vider de ton sang dans un coin…
“Je me demandais si tu te réveillerais ou si je ne ferais que rendre tes derniers instants moins solitaires.”
Sa voix est profonde, plus douce que la tienne, sa cage thoracique contre laquelle reposent tes jambes vibre quand il parle. Tu as la sensation d’être face à un esprit de la nature, tes yeux s’écarquillent, tu lèves une main maladroite pour te frotter le visage.
“Q.. Qu’est-ce que… Vous… ”
La créature semble avoir un rire, alors que tu remets petit à petit les choses en place. Tu reconnais, de ce que tu as pu lire, un Ulvgrim. Tu te rappelles de bribes de légendes autour d’eux, qu’il confirme en rajoutant :
“Tu semblais avoir besoin d’aide, jeune draconide.”
Tu te renfrognes immédiatement, malgré toi. Tu es le Foudre de guerre, tu as arpenté les champs de bataille, ton nom est craint parmi les arvandiens…
“Je ne suis plus une enfant depuis longtemps…”
- Alors tu n’as pas besoin d’aide ?”
Il - ou elle - se moque, ça s’entend, et commence déjà à se relever. Tu chutes. Tu es déjà à moitié couchée, mais tu chutes en gémissant, manquant l’inquiétude de la bête. Face à toi, elle est immense. Impressionnante… Elle aurait pu te dévorer facilement, de toute évidence.
“Préfères-tu que je parte ?
- Non… S’il te plait.”
L’Ulvgrim se penche, tu t’accroches aux ornements de son poitrail. Tu te sens faible, alors qu’il te hisse sur son dos autant que tu y grimpes. Les mains serrées sur ce que tu peux, tu essaies de te redresser, mais il s’ébroue, t’envoyant allongée d’un mouvement autoritaire.
“Dors. Tu as beaucoup appelé dans ton sommeil ; je trouverai où t’amener.”
Tu ne poses pas plus de questions - tu n’y arrives pas. Tu t’accroches, tout simplement, pour te blottir contre son échine puissante. Bien rapidement, son pas régulier cesse de réveiller la douleur qui rythme votre trajet. Tu soupires dans les poils gris ; tu lui obéis, incapable de toute façon d’encore bouger par toi-même.
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En un battement de cils ─ ft. Lilienthal