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"Snap click crank whirr whizz wham boom!" ft. Calignis
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- message #7019
Munditia. Cette ville si belle, si calme, si prospère et si... différente de lui. Marcher dans ses rues causait plus de tort qu'autre chose à Zeno, ce territoire béni entrant en conflit avec sa nature colérique. Il détestait toute cette propreté, cette allure de perfection et ses elfes magnifiques, si purs, si beaux ; pas quand tout ceci lui avait été interdit arbiraitrement. Il enviait ces gens, malgré lui, mais il était aussi affreusement en colère et luttait pour ne pas prendre ses jambes à son cou et s'enfuir. Mais il y avait plus important que sa colère, plus important que Munditia ; il y avait Tiago. Tiago Faust, absent depuis l'attaque sur le barrage, mais dont aucune explication officielle avait été donnée.
Pour le début de ses recherches, Zeno avait voulu confronter la famille directement, mais connaissant sa relation avec eux, il savait que rien ne se déroulerait en sa faveur et qu'il commettrait probablement l'irréparable. Et quand bien même il se voyait en arriver jusque là, la vérité était qu'il ne savait pas encore comment s'infiltrer chez eux. Sur les vingt dernières années, de nombreux automates avaient rejoint la demeure des Faust et nul doute qu'il ne pourrait entrer discrètement. Fort heureusement pour Zeno, le nom de Calignis Leo n'était pas inconnu ; celui qui était à l'origine de quelques automates dont les Faust aimaient se vanter, affichant ses créations comme des bijoux de technologie. Un orgueil qui n'avait fait que gonfler depuis qu'ils avaient su que cet homme avait réussi à s'attirer des faveurs de la couronne de Clara Nocte.
Un détail qui n'empêchait pas Zeno de suivre l'artisan au travers de Munditia, attendant le moment propice pour le confronter et le questionner. Une occasion qui ne manqua pas de se présenter au détour d'une ruelle, un petit passage plus rapide pour se rendre au palais mais se perdait dans un petit parc résidentiel que peu fréquentaient.
L'elfe devant lui pu voir alors une figure, Zeno, se planter sur sa route, l'air sévère, et faire éclater quelques petits éclairs de sa main zébrée, comme une menace silencieuse.
«J'ai des questions, Calignis Leo, et vous feriez bien d'y répondre. »
Le ton était froid, sec, mais le volume de sa voix restait faible. Il ne voulait pas qu'on les entende, mais surtout il luttait intérieurement pour ne pas laisser ses défauts l'emporter. Cet homme, malgré lui, le terrifiait un peu. Il se rappelait qu'il était un elfe et son regard se concentrait sur le sien, se refusant à regarder tout part de son corps qui avait été augmentée.
«Combien d'automates avec-vous fournis aux Faust ? »
Pour le début de ses recherches, Zeno avait voulu confronter la famille directement, mais connaissant sa relation avec eux, il savait que rien ne se déroulerait en sa faveur et qu'il commettrait probablement l'irréparable. Et quand bien même il se voyait en arriver jusque là, la vérité était qu'il ne savait pas encore comment s'infiltrer chez eux. Sur les vingt dernières années, de nombreux automates avaient rejoint la demeure des Faust et nul doute qu'il ne pourrait entrer discrètement. Fort heureusement pour Zeno, le nom de Calignis Leo n'était pas inconnu ; celui qui était à l'origine de quelques automates dont les Faust aimaient se vanter, affichant ses créations comme des bijoux de technologie. Un orgueil qui n'avait fait que gonfler depuis qu'ils avaient su que cet homme avait réussi à s'attirer des faveurs de la couronne de Clara Nocte.
Un détail qui n'empêchait pas Zeno de suivre l'artisan au travers de Munditia, attendant le moment propice pour le confronter et le questionner. Une occasion qui ne manqua pas de se présenter au détour d'une ruelle, un petit passage plus rapide pour se rendre au palais mais se perdait dans un petit parc résidentiel que peu fréquentaient.
L'elfe devant lui pu voir alors une figure, Zeno, se planter sur sa route, l'air sévère, et faire éclater quelques petits éclairs de sa main zébrée, comme une menace silencieuse.
«
Le ton était froid, sec, mais le volume de sa voix restait faible. Il ne voulait pas qu'on les entende, mais surtout il luttait intérieurement pour ne pas laisser ses défauts l'emporter. Cet homme, malgré lui, le terrifiait un peu. Il se rappelait qu'il était un elfe et son regard se concentrait sur le sien, se refusant à regarder tout part de son corps qui avait été augmentée.
«
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Titre du joueur :
L'Artisan
Âge :
101
Race·s :
Elfe, Humain, Mécanique
Particularités de la race :
augmenté
Métier :
Ingénieur
Magie·s :
Magie Grise Légale - Astromancie - Divination
Nom de l'oeuvre :
Reliah Δ. Szade
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Amenothep
Manichéisme :
orgueil
Liges :
5720
champ vide pour le json :
{"titredujoueur":"L'Artisan","age":"101","races":"Elfe, Humain, Mécanique","metier":"Ingénieur","magies":"Magie Grise Légale - Astromancie - Divination","manicheisme":"orgueil","taille":"1.82","poids":"73","orientation":"S/O","fichedepresentation":"https://7goldenrings.forumactif.com/t80-les-mains-qui-creent-ne-","nomdeloeuvre":"Reliah Δ. Szade","nomdupersonnagedansloeuvreoriginale":"Amenothep","icon":"https://yaoidomination.fr/ForumsRP/Calignis/icoCali.jpg","iconalt":"","autrescomptes":"Albirrhoé, Kethry, Lilienthal"}
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Calignis Leo
Calignis Leo
- message #7318
feat.
ZENOPE
Munditia, à défaut d’aller enfin où ses pas voudraient le mener, à Iter. C’est une ville où il n’a pas sa place, mais il fait semblant d’y être bien. Ses oreilles rondes dissimulées derrière des bijoux délicats, qui donnent l’impression qu’il est un réel elfe, lui donnent un sens de protection futile dans cette cité où il n’est qu’un étranger à peine accepté. Qu’importe. Les mauvaises langues parlent, et lui il agit, il a toujours les faveurs du Roi, il oeuvre pour le bien de Clara Nocte, pour un futur dans lequel il croit profondément.
Il n’imagine pas un instant risquer plus que des quolibets dans cette ville à son sens décadente. Rien ne fonctionne normalement ici, et il ne s’y fait pas. Alors qu’il savait déjà qu’à Iter, rien non plus n’était bien… Alors il ne peut que s’accrocher à la vision d’Alter ; la Rédemption viendra de la technologie, et il sera les mains, le cerveau, les outils de la royauté pour mener leur royaume vers ce but.
De toute façon, il a terminé ses courses. Ne reste qu’à rentrer au palais, où sa commande arrivera. Plus tard. Il réfléchit déjà à ce qu’il fera avec les pièces, à la manière dont il se mettra encore au service de la couronne, en une relation à sens unique dont il ne comprend pas encore bien les contours. Il devrait pourtant ; cela fait près de douze ans qu’il est au palais. Un raccourci, ses pensées qui s’égarent, qui reviennent à la réalité lorsqu’un éclair apparaît dans son champ de vision.
Immédiatement, le bâtard tressaille, son expression se fait plus inquiète, avant de se reprendre. Du paraître avant tout. Il songe à son bras modifié, qu’il pourrait utiliser comme arme, et qu’il n’a pas appris à manier.
“Si vous vous êtes perdu, je me ferai un plaisir de vous indiquer votre chemin, oui…”
Il ne se démonte pas, la gueule toujours un peu trop grande, mauvais juge de situation. C’est sûrement quelqu’un de mêmes origines que lui, pour le connaître ; aucun ingénieur du palais ne s’abaisserait à ça. Mais il se trompe, et son expression se fait perplexe.
“Je ne travaille plus pour les Faust depuis longtemps. Je suis ingénieur au palais, maintenant.”, ton guindé, un peu pincé. Un froissement d’égo, peut-être. “Quant à vous donner des informations sur d’anciens clients…”, de son maître, d’autant plus, “il n’en est pas question. J’ai une certaine éthique. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser… ”
Il le regarde de haut, de toute cette noblesse qu’il s’invente dans une course désespérée pour rentrer dans une norme qui ne veut pas de lui. Et son coeur bat la chamade, mais il n’en montre rien. Comme si l’affection du Roi seule pouvait lui servir de bouclier, il continue son chemin, le menton haut.
Il n’imagine pas un instant risquer plus que des quolibets dans cette ville à son sens décadente. Rien ne fonctionne normalement ici, et il ne s’y fait pas. Alors qu’il savait déjà qu’à Iter, rien non plus n’était bien… Alors il ne peut que s’accrocher à la vision d’Alter ; la Rédemption viendra de la technologie, et il sera les mains, le cerveau, les outils de la royauté pour mener leur royaume vers ce but.
De toute façon, il a terminé ses courses. Ne reste qu’à rentrer au palais, où sa commande arrivera. Plus tard. Il réfléchit déjà à ce qu’il fera avec les pièces, à la manière dont il se mettra encore au service de la couronne, en une relation à sens unique dont il ne comprend pas encore bien les contours. Il devrait pourtant ; cela fait près de douze ans qu’il est au palais. Un raccourci, ses pensées qui s’égarent, qui reviennent à la réalité lorsqu’un éclair apparaît dans son champ de vision.
Immédiatement, le bâtard tressaille, son expression se fait plus inquiète, avant de se reprendre. Du paraître avant tout. Il songe à son bras modifié, qu’il pourrait utiliser comme arme, et qu’il n’a pas appris à manier.
“Si vous vous êtes perdu, je me ferai un plaisir de vous indiquer votre chemin, oui…”
Il ne se démonte pas, la gueule toujours un peu trop grande, mauvais juge de situation. C’est sûrement quelqu’un de mêmes origines que lui, pour le connaître ; aucun ingénieur du palais ne s’abaisserait à ça. Mais il se trompe, et son expression se fait perplexe.
“Je ne travaille plus pour les Faust depuis longtemps. Je suis ingénieur au palais, maintenant.”, ton guindé, un peu pincé. Un froissement d’égo, peut-être. “Quant à vous donner des informations sur d’anciens clients…”, de son maître, d’autant plus, “il n’en est pas question. J’ai une certaine éthique. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser… ”
Il le regarde de haut, de toute cette noblesse qu’il s’invente dans une course désespérée pour rentrer dans une norme qui ne veut pas de lui. Et son coeur bat la chamade, mais il n’en montre rien. Comme si l’affection du Roi seule pouvait lui servir de bouclier, il continue son chemin, le menton haut.
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- message #7709
Pourquoi est-ce qu'un homme tel que lui voulait tant changer sa nature ? Zeno ne comprenait pas et l'indifférence qu'il semblait faire naître chez cet individu le dérangeait. Tant d'orgueil et de vanité chez les elfes pour finalement se réduire à de la machinerie... plus que de l'incompréhension, il y avait aussi de la peur. Et de la colère ─ surtout quand le dénommé Calignis voulut mettre fin à la conversation, qui ne faisait pourtant que commencer, en lui claquant figurativement la porte au nez. Zeno dû se faire violence pour ne pas exploser d'entrée de jeu et lorsque l'ingénieur passa à côté, le demi-elfe serra les dents et les poings.
«L'éthique ? Et dans le cas où vos clients n'en ont pas, hein ? Complice, ça vous va aussi ? »
Zeno ne se retourna qu'à moitié et laissa échapper un éclair qui éclata sur le sol, devant l'ingénieur, pour le contraindre à s'arrêter. Malgré la peur que toute cette machinerie pouvait faire naître en lui, ses objectifs étaient plus importants que ses ressentis.
«En imaginant que vos créations permettent aux propriétaires de commettre des atrocités avec, qu'est-ce qui vous protègerait ? Qu'est-ce qui sauverait votre crédibilité si votre incompétence vous a rendu complice de crimes, hein ? Le Roi ? Les elfes qui sont plus machines qu'être organiques ? »
Bien évidemment, il n'avait aucune preuve de ce qu'il avançait. Il n'avait aucune certitude non plus sur ce que faisaient les Faust avec ces créations, mais le maigre espoir de parler à quelqu'un ayant un sens moral et des responsabilités faisait qu'il ne cédait pas encore à l'agression. Peut-être aussi cherchait-il l'humanité dans cet augmenté, la preuve qu'il ne parlait pas à une machine. C'était même plutôt ça, à bien y réfléchir.
«Je n'hésiterai pas à employer la force s'il le faut. » souffla-t-il d'une voix plus basse.
«
Zeno ne se retourna qu'à moitié et laissa échapper un éclair qui éclata sur le sol, devant l'ingénieur, pour le contraindre à s'arrêter. Malgré la peur que toute cette machinerie pouvait faire naître en lui, ses objectifs étaient plus importants que ses ressentis.
«
Bien évidemment, il n'avait aucune preuve de ce qu'il avançait. Il n'avait aucune certitude non plus sur ce que faisaient les Faust avec ces créations, mais le maigre espoir de parler à quelqu'un ayant un sens moral et des responsabilités faisait qu'il ne cédait pas encore à l'agression. Peut-être aussi cherchait-il l'humanité dans cet augmenté, la preuve qu'il ne parlait pas à une machine. C'était même plutôt ça, à bien y réfléchir.
«
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Titre du joueur :
L'Artisan
Âge :
101
Race·s :
Elfe, Humain, Mécanique
Particularités de la race :
augmenté
Métier :
Ingénieur
Magie·s :
Magie Grise Légale - Astromancie - Divination
Nom de l'oeuvre :
Reliah Δ. Szade
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Amenothep
Manichéisme :
orgueil
Liges :
5720
champ vide pour le json :
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- message #7859
feat.
ZE-weeeeeeeeee
Calignis n’a que faire des paroles pleines de hargne du jeune homme. Ennuyé visiblement, il eut un regard de biais, de haut, pour l’autre, qui était aussi elfe que lui, de toute évidence.
“Vous confondez l’éthique et la morale ; je ne vous en tiendrai pas rigueur, mais si vous craignez que d’anciens clients usent des automates Leo d’une manière dont la morale le réprouve, n’hésitez pas à vous rapprocher de l’inquisition.”
Condescendant, certes, mais il se pense intouchable. Surtout, il pense que l’homme n’est qu’un beau parleur. Ah, l’éclair qui tombe à ses pieds le fait immédiatement pâlir, alors qu’il fixe l’autre avec incompréhension. Appréhension. Il se redresse, crispé.
“Fournir des automates n’est pas un crime.”, il se retranche, sans comprendre pourquoi toute cette haine soudaine déferle sur lui. “Si vous utilisez un fusil pour tuer quelqu’un, est-ce le créateur de fusil qui est en tort ? En quoi devrais-je me sentir plus coupable de ce que font les Faust avec ces automates qu’avoir participé à l’effort de guerre ?”
Ah, l’appel à la raison… Il sait que ça ne fonctionne pas, pourtant. Mais que faire face à la violence, exactement ? Quand le racisme qu’il a face à lui, cette fois, n’est pas tourné vers sa naissance honteuse mais vers ce corps qui n’est plus réellement le sien. Il songe même à pointer son bras, celui qui se transforme en arme, pour se défendre. Creuser un peu plus l’écart entre eux… Non. Felix n’aurait pas fait ça. Felix trouverait le moyen de désarmer le conflit. Mais lui… il n’est pas son père adoptif. S’il l’a dépassé en compétences, ça s’arrête là. Humainement, Calignis n’a jamais compris comment faire avec autrui.
Preuve en est, le doigt qu’il montre, bien mécanique, bien haut.
Les menaces le terrifient. Mais il refuse de le montrer.
“Vous confondez l’éthique et la morale ; je ne vous en tiendrai pas rigueur, mais si vous craignez que d’anciens clients usent des automates Leo d’une manière dont la morale le réprouve, n’hésitez pas à vous rapprocher de l’inquisition.”
Condescendant, certes, mais il se pense intouchable. Surtout, il pense que l’homme n’est qu’un beau parleur. Ah, l’éclair qui tombe à ses pieds le fait immédiatement pâlir, alors qu’il fixe l’autre avec incompréhension. Appréhension. Il se redresse, crispé.
“Fournir des automates n’est pas un crime.”, il se retranche, sans comprendre pourquoi toute cette haine soudaine déferle sur lui. “Si vous utilisez un fusil pour tuer quelqu’un, est-ce le créateur de fusil qui est en tort ? En quoi devrais-je me sentir plus coupable de ce que font les Faust avec ces automates qu’avoir participé à l’effort de guerre ?”
Ah, l’appel à la raison… Il sait que ça ne fonctionne pas, pourtant. Mais que faire face à la violence, exactement ? Quand le racisme qu’il a face à lui, cette fois, n’est pas tourné vers sa naissance honteuse mais vers ce corps qui n’est plus réellement le sien. Il songe même à pointer son bras, celui qui se transforme en arme, pour se défendre. Creuser un peu plus l’écart entre eux… Non. Felix n’aurait pas fait ça. Felix trouverait le moyen de désarmer le conflit. Mais lui… il n’est pas son père adoptif. S’il l’a dépassé en compétences, ça s’arrête là. Humainement, Calignis n’a jamais compris comment faire avec autrui.
Preuve en est, le doigt qu’il montre, bien mécanique, bien haut.
Les menaces le terrifient. Mais il refuse de le montrer.
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- message #7978
« Parce que c'est toi qui a rendu possible le crime. » crachait Zeno en se rapprochant de l'homme.
Malgré la peur que pouvait lui inspirer Calignis, il s'arrêta bien plus proche que précédemment, les yeux vissés sur les siens, la haine luisant avec férocité dans son regard. Le poing serré, il voulait lui tenir tête, cherchant à faire comprendre à cet individu que rien ne le détournerait de la voie qu'il avait choisie. Qu'importait le doigt que l'ingénieur lui montrait, le mercenaire se faisait violence pour garder la tête haute et dominer la situation, quitte à s'abaisser au pire. Dents serrés, il lui siffla des paroles acerbes, la rage au bord des lèvres.
«J'en ai rien à foutre de ta vie. Je sais où tu vis, pour qui tu bosses, et ça m'empêche pas de venir te chercher des merdes ici. S'il le faut, j'effacerai les traces de mon passage. J'ai qu'à te griller sur place et bordel j'en suis bien capable, tu serais pas le premier, et j'ai plus dans mon arsenal que cette petite foudre pitoyable. Alors tu vas me répondre. Tu vas tout me dire, et t'iras chouiner dans les jupes de qui tu veux qu'on est venu te chercher des emmerdes, mais je peux te garantir qu'une fois que j'aurais foutu mon nez dans ces affaires, t'auras pas envie qu'on se penche sur ça. Pas de chance pour toi, la morale je m'en branle, l'éthique aussi, et éclater ton bras me prendra qu'un claquement de doigts. »
Il fallait croire que les mots de Calignis avaient touché une corde sensible. En était-il vraiment capable cela dit ?
«Maintenant, parle. Combien d'automates, sur combien d'années. »
La émotions que Zeno s'efforçait de contenir surchargeait sa magie dans son point. Il n'y eut que quelques crépitements, avant qu'il ne se force à inspirer et relève davantage le nez en signe de dédain, se forçant à apaiser la tension en lui. Qu'importait les menaces, il avait surtout besoin de réponses. L'autre devait bien le savoir aussi, mais jusqu'à où Zeno était-il capable d'aller pour les obtenir ?... lui-même se le demandait encore. Avait-il vraiment envie d'en venir à ces extrêmes ? Pour Tiago était l'excuse qu'il se répétait. Pour son cousin, pour lui. Comme d'un mantra pour se donner du courage.
Malgré la peur que pouvait lui inspirer Calignis, il s'arrêta bien plus proche que précédemment, les yeux vissés sur les siens, la haine luisant avec férocité dans son regard. Le poing serré, il voulait lui tenir tête, cherchant à faire comprendre à cet individu que rien ne le détournerait de la voie qu'il avait choisie. Qu'importait le doigt que l'ingénieur lui montrait, le mercenaire se faisait violence pour garder la tête haute et dominer la situation, quitte à s'abaisser au pire. Dents serrés, il lui siffla des paroles acerbes, la rage au bord des lèvres.
«
Il fallait croire que les mots de Calignis avaient touché une corde sensible. En était-il vraiment capable cela dit ?
«
La émotions que Zeno s'efforçait de contenir surchargeait sa magie dans son point. Il n'y eut que quelques crépitements, avant qu'il ne se force à inspirer et relève davantage le nez en signe de dédain, se forçant à apaiser la tension en lui. Qu'importait les menaces, il avait surtout besoin de réponses. L'autre devait bien le savoir aussi, mais jusqu'à où Zeno était-il capable d'aller pour les obtenir ?... lui-même se le demandait encore. Avait-il vraiment envie d'en venir à ces extrêmes ? Pour Tiago était l'excuse qu'il se répétait. Pour son cousin, pour lui. Comme d'un mantra pour se donner du courage.
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Particularités de la race :
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Nom de l'oeuvre :
Reliah Δ. Szade
Nom du personnage dans l'oeuvre originale :
Amenothep
Manichéisme :
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Liges :
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- message #8768
feat.
Zépeur
Pathétique réalité. Si l’autre homme ne lui inspire que peu de choses positives, Calignis se sent pathétique à avoir peur. Pour lui, avant tout, pour son maître, ensuite. Oh, non, les babillages qu’un gamin qui ne comprend pas la logique ne le secouent pas le moins du monde. Il sait parfaitement qu’il n’a rien rendu possible, qu’un outil n’est jamais bon ou mauvais. Accuser l’outil, c’est n’avoir pas compris que la main qui le manie est la seule responsable. Il sait aussi que le Roi comprendrait ; et les autres ingénieurs, ses “collègues” ? Eux, de toute façon, le méprisent quoi qu’il se passe, quoi qu’il fasse, quoi qu’il réussisse. Mais les menaces, la douleur, ça, ça l’effraie.
“Je…”
Ce à quoi il tient, l’aspect confidentiel des commandes, tout ce que lui a appris Felix Leo lui revient à l’esprit. Son père adoptif, lui, aurait su calmer les choses. Il lui aurait offert une tasse de café, à ce gosse énervé, il lui aurait tendu une oreille attentive, il l’aurait aidé et embobiné en même temps.
L’ingénieur déglutit. Il ne songe même pas à l’arme qu’il pourrait utiliser, dans son bras. Il n’est pas un combattant, il ne le sera jamais. Ce ne sont pas des choses qui l’intéressent ; la violence est le recours des faibles. Et lui, à ne pas savoir y faire face, à pâlir un peu plus, qu’est-il ? Il a peur, tout simplement.
“Une dizaine d’automates. Moins de douze c’est certain, peut-être 11. Sur, quoi… Entre il y a 20 ans et il y a 12 ans, s’il y en a eu d’autres ensuite, je n’étais plus dans les ateliers Leo. Cependant, ils n’étaient pas dangereux. Faits pour faire des tâches basiques, ménage, ce genre de choses. Un qui était spécialisé dans la musique. Une véritable oeuvre d’art, celui-ci, j’ai adoré le créer. J’y avais même mis un programme supplémentaire pour danser, je doute qu’il ait servi un jour.”
Non, réellement, il pourra en vouloir aux Faust si ceux-ci ont fait n’importe quoi avec les automates fournis, les abîmer, refaire leur programmation en étant peu compétent, mais Calignis ne se sentira jamais coupable de ce à quoi ils ont servi. Peut-être, dans un univers où il n’aurait pas grandi avec comme certitude que sa famille ne voulait pas de lui et qu’il ne pouvait compter que sur son talent pour se sortir de la misère d’Iter, les choses auraient été différentes. Mais là…
“Nous n’avons pas fourni d’armes aux Faust, ces automates n’étaient pas des armes et si pour vous tout ce qui est mécanique est dangereux, allez vivre à Vollheim, vous devriez vous sentir plus en sécurité.”
“Je…”
Ce à quoi il tient, l’aspect confidentiel des commandes, tout ce que lui a appris Felix Leo lui revient à l’esprit. Son père adoptif, lui, aurait su calmer les choses. Il lui aurait offert une tasse de café, à ce gosse énervé, il lui aurait tendu une oreille attentive, il l’aurait aidé et embobiné en même temps.
L’ingénieur déglutit. Il ne songe même pas à l’arme qu’il pourrait utiliser, dans son bras. Il n’est pas un combattant, il ne le sera jamais. Ce ne sont pas des choses qui l’intéressent ; la violence est le recours des faibles. Et lui, à ne pas savoir y faire face, à pâlir un peu plus, qu’est-il ? Il a peur, tout simplement.
“Une dizaine d’automates. Moins de douze c’est certain, peut-être 11. Sur, quoi… Entre il y a 20 ans et il y a 12 ans, s’il y en a eu d’autres ensuite, je n’étais plus dans les ateliers Leo. Cependant, ils n’étaient pas dangereux. Faits pour faire des tâches basiques, ménage, ce genre de choses. Un qui était spécialisé dans la musique. Une véritable oeuvre d’art, celui-ci, j’ai adoré le créer. J’y avais même mis un programme supplémentaire pour danser, je doute qu’il ait servi un jour.”
Non, réellement, il pourra en vouloir aux Faust si ceux-ci ont fait n’importe quoi avec les automates fournis, les abîmer, refaire leur programmation en étant peu compétent, mais Calignis ne se sentira jamais coupable de ce à quoi ils ont servi. Peut-être, dans un univers où il n’aurait pas grandi avec comme certitude que sa famille ne voulait pas de lui et qu’il ne pouvait compter que sur son talent pour se sortir de la misère d’Iter, les choses auraient été différentes. Mais là…
“Nous n’avons pas fourni d’armes aux Faust, ces automates n’étaient pas des armes et si pour vous tout ce qui est mécanique est dangereux, allez vivre à Vollheim, vous devriez vous sentir plus en sécurité.”
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