Ciara laissa un mince sourire en coin étirer son visage.

Les taquineries de Carolyn l'amusaient, mais elle ne devait pas oublier dans quelle situation ils se trouvaient. Même alors que ses deux partenaires se mettaient à deviser comme si tout allait bien, elle restait aux aguets. L'avertissement de l'étrange humaine résonnait dans ses oreilles. Elle devait être prête à tout moment, et ne pouvait se permettre la moindre erreur, ainsi entourée. Le claquement soudain de l'air l'incita à tourner la tête, avant de voir si le reste de son corps devait suivre... Et elle laissa échapper un juron. Là, dans cette gorge cruelle, elle voyait une lumière orange qui ne lui inspirait rien de bon.

Si les créatures de chair voulaient éviter de cuire, la moindre flamme sur son écorce suffirait sans doute à la condamner, à cette hauteur. Raison de plus pour prendre son envol à son tour.

D'un bond à demi vrillé, elle se jeta dos au sol, en dessous du rocher de Dogemius, et replia les jambes pour ne laisser aucune prise aux flammes. Dans son esprit apparaissaient mille plans, de qualité variable, mais au final, un seul revenait régulièrement. Ce n'était peut être pas le meilleur, pour elle, mais c'était indiscutablement celui qui permettrait à ses alliés de gagner le plus de temps. Et, à entendre les légers glapissement de douleur de Dogemius, elle avait envie de l'aider. Pathétique réflexe. Elle détestait ne pas pouvoir retenir cette part d'elle. Elle maudit son maître en silence, jusqu'à entendre un nouveau claquement d'ailes. La créature faisait demi-tour.

"Dogemius, lancez le rocher !"

D'un poussement sur ses jambes, elle s'était sortie de son abri de fortune, lance toujours dans les mains, s'était redressée d'une roulade, et immédiatement, avait bondi sur le rocher. Si elle avait une force, par rapport à ces humains, c'était de pouvoir ignorer la chaleur de ce rocher pour se concentrer sur l'essentiel. De toutes ses forces, elle saisit une aspérité du rocher, et s'y cramponna. Si Dogemius ou elle faisaient une erreur, c'en était fini de la Veilleuse... Mais il était trop tard pour se préoccuper de cela. Elle leva son bras droit, inversa sa prise sur sa lance, et la planta avec violence dans le rocher.

Sans lui laisser le temps de mieux assurer sa prise, elle fut soudain jetée en avant, ses coudes et ses poignets l'implorant de lâcher prise, et, très vite, malgré sa détermination, sa main gauche finir par lâcher sa prise, ne la laissant cramponnée que par sa lance. Elle ne pouvait pas se permettre de perdre aussi facilement. Ses yeux se fermèrent sous la violence des vents. Elle n'avait plus qu'une chose à faire. Tenir bon et attendre. Une éternité, pour son bras déjà endolori.

Enfin, un choc, un hurlement. Toutes les forces qu'elle avait emmagasinées devaient être mises à contribution maintenant. Elle rouvrit les yeux. Le rocher avait atteint la bête en plein dos.

Elle tira sur son bras, trouva des prises pour ses pieds, et se jeta vers la bête, emmenant sa Gae Bolga avec elle. Son bras gauche vint se verrouiller autour de la gorge de la créature, plus pour se retenir que pour l'étrangler, tandis que ses jambes venaient se refermer sur son abdomen. En revanche, son bras droit vint violemment s'abattre, plongeant la Gae Bolga au centre de l'articulation intermédiaire de l'aile droite du Monstre aérien. Avec la rage de vaincre, Ciara vint ensuite faire levier dans l'articulation, achevant de la déboiter.

Maintenant venait la partie la moins planifiée de cette histoire.

Comment allait elle négocier l'atterissage catastrophique du Voldrak ?

Résumé :

Ciara s'abrite sous le rocher pour échapper aux flammes.
Elle grimpe ensuite dessus pour atteindre l'oiseau en vol.
Elle se cramponne à lui, et lui disloque une partie de l'aile pour l'empêcher de continuer à voler, en espérant qu'il ne se crash pas trop violemment.

Ciara avait roulé dans la neige, chaque choc lui tirant un grognement ou un cri de douleur.

Elle ne parvint pas tout de suite à se redresser. Les premiers instants succédant sa chute, elle ne parvint pas même à avoir conscience de tout son corps. Son esprit flottait dans une brume gelée, et c'est lorsque tout son corps lui hurla sa douleur qu'elle parvint à se redresser, presque dans un sursaut. Elle tendit sa conscience vers chacun de ses membres pour tenter d'estimer les dégats. Ses jambes et son bras droit étaient éraflés, et avaient subi quelques chocs, mais cela n'avait rien de trop préoccupant. Elle s'en remettrait en quelques heures, voire en une ou deux nuits de repos... Son bras gauche, en revanche, était dans un état désastreux. Elle ne parvenait plus à le bouger, et il était impossible pour elle, en cet instant, de savoir si c'était dû à une dislocation ou un membre brisé.

Elle n'avait pas le temps de s'en préoccuper. En regardant en hauteur, elle put estimer l'endroit où elle était par rapport à celui où elle avait quitté le sol. Il faudrait plusieurs minutes au groupe pour la retrouver. Et en face d'elle, entre les arbres, elle pouvait le voir sans problème. Il se débattait au sol, convulsant de rage et de douleur. L'angle avec lequel la lance avait été planté dans son articulation faisait qu'il était très dangereux pour le Voldrak de la retirer, mais pouvait il seulement s'en rendre compte ? Elle ignorait le degré d'intelligence de la créature. Dans tous les cas, il était condamné. Un oiseau, peu importe sa taille, qui ne pouvait plus se servir de ses ailes ne pouvait plus ni chasser ni se défendre. Il mourrait de faim ou serait la proie d'autres bêtes hantant les lieux.

Une mort qu'il ne méritait pas.

En titubant, elle se releva, et se mit en mouvement. Elle tendit le bras sur le côté, tandis que le tronc d'un arbre poussait vigoureusement, produisant une nouvelle branche le long du tronc, particulièrement longue, uniforme et pointue. D'un mouvement sec, sans s'arrêter, elle arracha sa nouvelle lance temporaire à son présentoir, et continua sa route.

Que devait elle faire ? Que pouvait elle faire ? La bête n'était pas privée de son souffle, et même si son aile blessée était trop douloureuse pour être blessée, il lui en restait une qui pouvait sans problème blesser ses chasseurs, sans parler de ses serres acérées. Elle était blessée, mais guère plus que Ciara. Et il était hors de question de manquer d'honneur face à elle. Hors de question aussi de mourir. Elle soupira et se prépara au prochain assaut.

A la droite du Voldrak apparut une Ciara assise contre un arbre, comme cherchant à se dissimuler. Si il mordait à l'appât, elle n'aurait qu'un court instant pour grimper sur son dos et lui planter une nouvelle lance dans l'autre aile. Elle connaissait mieux son anatomie, maintenant qu'elle avait dû y plonger une lance, une arme de qualité inférieure ne poserait donc pas de problème.

Le temps en poserait un. Pouvait elle gagner, sans ses compagnons ? Pouvait elle seulement tenir ? Elle ferma son esprit à ces questionnements, et se concentra. Elle n'aurait qu'un instant.

Résumé :
Ciara ne peut plus bouger le bras gauche. Elle a fabriqué une nouvelle lance avec un arbre non loin, et a posé un appât sous forme d'illusion d'elle assise dos au voldrak, contre un arbre, comme si elle essayait de se cacher. Sitôt le Voldrak attaquera t'il cette Ciara, sitôt la vraie sautera sur son dos pour lui planter une nouvelle lance dans l'autre aile.

Dogemius ne perdait pas un instant, suivant les indications de la draconide mais la devançant. Le Voldrak s’était échoué quelque part et il visualisait l’endroit, continuant tout droit quitte à devoir sauter les plus profonds précipices ou craquer la plus solide des roches. Un coin boisé qui n’a vu que destruction face au passage et à l’atterrissage forcé de la créature. Il était conscient du danger, il l’avait déjà vécu et … Sans vouloir paraitre défaitiste ou faire preuve d’un manque de confiance, il ne pensait pas que Ciara pourrait faire face à cette chose seule. Lui-même avait à peine survécu, il y a de ça des années.

Traçant et devançant clairement les deux autres femmes, Dogemius pu remarquer, au bout d’un moment, la silhouette mouvante, se débattant du Voldrak qui devait être tout aussi paniqué qu’il ne devait être furieux. Ce genre de chose… Il les avaient déjà vu. Une bête blessée est une bête féroce et encore plus dangereuse. Et au fond de lui, ça l’effrayait. Il revoyait la folie de sa jeunesse d’avoir défier une telle bête seule, et le miracle de sa survie, simplement sur un coup du sort. Pourtant, Dogemius ne ralentit pas, faisant face à ses peurs car il y avait plus important que lui-même, à l’heure actuelle. Il y avait Ciara, Carolyn, la draconide dont il oublia honteusement de demander le nom… Mais aussi tous les gens incapable de se défendre d’une telle menace.

Il ignorait si Ciara était là, ou même si elle était encore vivante, mais l’adrénaline le poussa à agir. Sur sa route, il ramassa un tronc d’arbre arraché du sol et le brandit comme une lance, un bélier, ciblant la créature alors qu’il hurla de toutes ses forces pour attirer l’attention sur lui mais également pour se donner lui-même du courage.

« MON CŒUR EST FORT ! MON ÂME EST EN FEU ! ET DEVANT MON ARDEUR, LES TENEBRES VONT PLIER !! RRRAAAAAAAAAAAAH !!! »

Mais alors que ses pa-pattes galopaient dans la neige, sa charge fut freinée par, justement, l’abondance de celle-ci… « AAAAAAA- » Le tronc prêt à bouter cette créature hors des montagnes mais celui-ci ralentissant, encore, encore. « AAAAaaaaa … » Jusqu’à ce que le bout du tronc ralentisse près de la bête, l’ardeur de Dogemius diminuant au fur et à mesure que la neige ne devienne plus profonde « …aaaaaa ? » Arrivant à un arrêt net alors que la neige lui arrivait en dessous des aisselles.

Il y eu un moment de blanc où le petit canidé avait le bec cloué face à la bête qui remuait et finirait par se redresser devant lui… Son petit museau noir remuant un peu alors qu’il regardait autour de lui, incrédule.

… … …

Et il leva finalement le tronc d’arbre pour l’abattre frénétiquement sur la créature devant lui, de multiple fois, non pas sans rappeler une féroce série de coup de journal enroulé punissant un animal de compagnie récalcitrant.

« COUCHÉ, SALE BÊTE ! Je suis ton adversaire aujourd’hui !! »

Résumé:

La bête approchait du piège, lentement.

Elle chassait, certaine de pouvoir se débarasser pour de bon de la créature qui l'avait estropiée. Elle ne tarderait pas à répandre sa fureur sur elle, la briser pour pouvoir mieux la dévorer. Au moment où elle allait se jeter sur elle, un cri éveilla son attention, furieux, inquisiteur. Le cri d'un guerrier en quête de sang et de gloire... Qui mourut dans un silence gênant, dont même le Voldrak ne semblait savoir quoi faire. Au moment où elle allait crier des instructions à Dogemius, il se mit à agiter son tronc d'arbre en tous sens, cherchant à assomer, ou même tuer sur le coup, la créature, tandis que la Veilleuse entendait Caro se faufiler jusqu'à elle.

"Soigne-moi le nécessaire. Rien de plus, on n'a pas le temps."

Elle se força à reprendre une respiration plus calme, observant la scène avec attention. Elle devait être guérie pour aller assister Dogemius, mais si elle perdait trop de temps, il risquait de périr avant qu'elle ne puisse le rejoindre. Elle détestait ce genre de contretemps, mais elle savait, depuis l'affreuse cicatrice déchirant son épaule gauche, que c'était nécessaire... Elle ferma les yeux et se concentra sur ses blessures, cherchant à ressentir l'action de l'étrange blonde... qui disparut bientôt, juste après qu'elle se sente à nouveau capable de bouger le bras.

Un claquement de la corde d'un arc s'éleva dans l'air, et la façon dont les grognements de l'oiseau s'interrompirent, avant que les glapissements de Dogemius reprennent la surprirent. Brutalement, elle rouvrit les yeux, et la vision d'un Dogemius désarmé face à un bec cruel lui fit rater un battement.

Personne ne pouvait s'en prendre à son cabot !

Sa poigne sur sa lance se raffermit, tandis qu'elle se jetait en avant. Dans le même temps, la Ciara cachée entre les arbres réapparut dans le champ de vision de la créature, sa lance dorée en main, amenant le Voldrak à la suivre du regard alors qu'elle approchait par son flanc gauche, encore indemne. A l'opposé de là, Ciara courait hors du couvert des arbres, lança sa lance à Dogemius, pointe vers le haut pour l'armer en évitant qu'il se blesse, et en un bond puissant, vient à nouveau atterrir sur le dos de la créature, pied droit sur l'ossature de son aile droite, avant d'arracher la lance de son articulation d'un coup sec. Tournant sur elle même pour donner plus d'ampleur à son geste suivant, elle prenait la pleine mesure de l'endroit où frapper ensuite.

Elle allait le tuer.

Cette fois, elle allait lui ficher sa lance en travers du cou.

Bien entendu, ses coups étaient puissants mais manquaient une certaine finesse, chose que ce maudit oiseau exploita pour lui arracher le tronc des mains. Dans son malheur, Dogemius fut au moins extirpée de sa prison de neige dans le processus, essayant de retenir la bête mais n’ayant pas un bon appuie sur le « sol » où il se tenait. La flèche de Dame Carolyn et les quelques coups de matraque n’allaient pas être suffisent, même pour tuer un voldrak à l’aile brisée… Alors il se redressa, s’enfonçant moins dans la neige maintenant qu’il était au-dessus de celle-ci… Levant les poings, prêt à intercepter une attaque, montrant les crocs. Bien entendu, il avait peur… Mais il y avait tellement plus en jeu que sa propre personne. Il y avait la vie d’innocent et, plus personnellement… La fierté de son maitre.

« Je gagnerais mes couleurs… Et mon maitre pourra reposer en paix. JE NE VACILLERAI PAS ! »

Mais alors qu’il allait profiter de cet instant funeste où la bête releva son bec pour saisir l’os qu’il avait accroché au dos, son regard dévia vers Ciara qui approchait… Et lui lança sa lance. Par réflexe, il l’attrapa et l’horreur pu se lire sur son visage. Une arme. Il avait une arme en main. Une VRAI arme.

« N-Non, Ciara ! JE NE PEUX PAS ! »

Il ne l’avait pas mérité, pas encore. Son défunt maitre n’avait pas encore donné son accord pour lui confier de vraies armes. Mais dans l’instant présent, il n’avait plus le choix, plus le temps, plus le luxe de jeter la lance pour dégainer son os. Et pourtant, il ne pouvait pas utiliser cette lance. Au lieu de transpercer la bête, il saisit la lance à deux mains et, d’avantage comme un bâton que comme une lance, donna un coup sur le côté de son bec. A défaut de réellement le blesser, la force fit s’éclater la lance qui n’était pas prévue pour être utilisée ainsi et le bec dévia… Peut-être pas assez. Il ne se fit pas gober ou couper en deux par le bec mais la pointe de la moitié basse transperça son armure au niveau du torse. La lance détruite dans ses mains, il lâcha tout pour à la place stopper la mâchoire supérieur de la bête, sa main gantée contre la bordure de son bec… Il ne ressentait presque pas la douleur, sans doute à cause de l’adrénaline mais il avait bel et bien un bout de bec fiché dans son armure et un peu de sang coulant sur le métal. Il serait sans doute déjà mort sans celle-ci.

« Je ne … Vascillerai pas … »

Mais sous le contacte de Ciara, la bête voulait se retirer pour changer sa focalisation. Non. Il n’allait pas la laisser faire. Au lieu de la repousser, Dogemius tira ce bec vers lui.

« Non ! Tu me voulais … Tu m’auras !! »

Dans un duel de force, d’animal mythique à Beathach à la force herculéenne, il grogna de douleur alors qu’il essaya de s’arracher à ce bec… Et fermer celui-ci pour le maintenir. Peut-être que ça donnera à Ciara l’occasion rêvée… Ou peut-être allait-il se faire balayer mais il ne pouvait pas simplement sauver sa propre peau !

Résumé:

Sitôt Ciara sentira t'elle les dernières forces quitter le Voldrak, sitôt un soupir quittera ses lèvres, alors que toute la tension du combat trouve enfin un échappatoire.

D'un mouvement de poignet, elle retira sa lance de cette gorge qu'elle venait de déchirer, avant de la nettoyer dans la neige, tandis que derrière elle, elle pouvait entendre Carolyn faire encore un trait d'humour. Cette femme ne se reposait elle donc jamais ? Ah, quoique... Voilà que l'adrénaline semblait retomber pour elle aussi, et qu'elle adressait maintenant des mots amers à la Draconide. Des mots qu'elle avait répétés maintes fois, sans jamais comprendre pourquoi on ne la relançait pas dessus... Si elle n'était pas aussi arrogante, elle ferait une charmante compagne de voyage.

Mais voilà qu'elle décrivait une tanière, un endroit où les éclaireurs auraient pu s'abriter. Sans doute était-ce le même pouvoir qui lui avait permis de prévoir l'attaque du Voldrak. Un pouvoir qui leur avait été sans doute plus utile que leurs capacités combinées... Il n'était que naturel de le suivre, aussi s'accorda t'elle quelques secondes de plus pour évacuer la tension de son corps, avant de se redresser en attachant à nouveau sa lance dans son dos. Sa voix était à nouveau plus grave, maintenant qu'elle avait retrouvé son calme, alors qu'elle prit la parole pour interpeller la guide.

"N'oubliez pas que c'est notre proie. Jusqu'à notre retour, elle ne bouge pas d'ici. Doge, suis-nous."

Doge. Voilà qu'elle l'appelait de petits surnoms. La descente d'adrénaline tapait fort.

Elle rattrapa rapidement Carolyn, vigilante mais respectueuse de son talent pour les guider. Elle marchait à sa droite, juste un pas derrière elle, prête à ressortir sa gae bolga à tout moment. La jeune femme semblait mal en point, elle aussi. Etrange, elle n'avait souffert aucune blessure directe. En revanche, ses soins avaient été particulièrement puissants... Elle espérait ne pas avoir été soignée par une magie impie, mais si cela avait été le cas, eh bien cela ne l'empêcherait pas de dormir... Tant que Carolyn s'en remettait.

"Trouver les survivants tant que le Voldrak était vivant aurait été une erreur. Nous les aurions mis en danger, en plus de nous rajouter une charge à protéger en cas de combat... Mais maintenant que la bête est morte, nous avons le temps. Alors dis-moi. Veux-tu que je parte en éclaireuse ? Tu as fait une description assez précise, et je pense pouvoir trouver plus rapidement que toi, malgré mes restes de blessure. En revanche, si je fais ça, tu restes avec Dogemius. Hors de question que tu te promènes seule dans ton état."

Résumé :
Ciara nettoie son arme, revendique sa proie et exige de la draconide qu'elle ne soit pas déplacée, avant de suivre Carolyn, demandant à Dogemius de les suivre. Elle propose ensuite à la jeune femme de partir en éclaireur pour trouver l'endroit décrit par ses dons d'oracle.