{"name":"GroupPerso","value":"claraNocte"},{"name":"ChampTitre","value":"Pour le meilleur et pour le pire"},{"name":"prenomPerso","value":"Octa' et Yolf"},{"name":"nomPerso","value":"Caelistis"},{"name":"titreperso","value":"Gepetto"},{"name":"originefeat","value":"Violet Evergarden / Crimslower"},{"name":"nomfeat","value":"Violet Evergarden / OC"},{"name":"iconfiche","value":"https://images.alphacoders.com/912/912259.jpg"},{"name":"racePerso","value":"Elfe Augmentée / Automate"},{"name":"ageperso","value":"57 ans / 45 ans"},{"name":"metierPerso","value":"Adjudante / Soldat·e/Majordome/Garde du corps"},{"name":"LieuNaissance","value":"Champs d'argent / Iter Caedis"},{"name":"genreperso","value":"Féminin / Non-Binaire"},{"name":"pronomsperso","value":"Elle / Iel"},{"name":"orientationperso","value":"Bisexuelle / Asexuel·le"},{"name":"manicheismeperso","value":"Patience"},{"name":"magieperso","value":"Chance"},{"name":"aptitudeperso","value":"Ingénierie elfique"},{"name":"habilitesperso","value":"Octavia est une ingénieure de talent, cela ne fait aucun doute. Ses connaissances lui permettent de bricoler un grand nombre de choses, bien qu’elle soit spécialisée en prothèses et en automates. Il ne lui faut pas longtemps pour comprendre le fonctionnement de ces objets, pas plus qu’il ne lui faut de temps pour détecter ce qui ne va pas. Capable de réparer, d’améliorer ou de créer, Octavia ne s’arrête pas tant que ce n’est pas parfait.\r\n\r\nIl est sans doute utile de préciser que ses bras ont été montés par ses soins, et que, forcément, la qualité est de mise. Seulement voilà, ses bras ne sont pas que des bras. Dans le gauche se cache une longe lame. Capable de sortir en une seconde en passant entre son index et son majeur, l’arme est légère et discrète. Elle est totalement invisible depuis l’extérieur, car même la fente entre ses doigts est cachée. Elle mesure la taille de son avant-bras et se trouve parfaite pour percer, bien qu’elle soit également tranchante. Dans le second bras se trouve un ingénieux système de plaques reliées entre elles. D’un mouvement, les plaques s’ouvrent et laissent place à un petit bouclier ovale. De la longueur du bras d’Octavia, il mesure une trentaine de centimètres de large et se déploie en un clin d’œil.\r\n\r\nQuant à son don, c’est quelque chose qu’Octavia utilise rarement, puisqu’il se trouve être illégal. Elle a dû apprendre à le contrôler très tôt afin d’éviter qu’il ne transparaisse par mégarde. Ainsi, aux yeux des gens, Octavia est juste chanceuse. Pourtant, d’une phrase, elle peut demander à sa bonne étoile de jouer en sa faveur. Il suffit de quelques mots, d’une phrase d’apparence anodine, pour que la chance accepte d’être de son côté. Il faut savoir qu’elle possède malgré tout ses limites et que, plus Octavia use de son don dans la journée, et plus il faiblit. Ainsi, sa première demande a de grandes chances d’être accordée, mais la dixième ne se trouve presque jamais offerte. Et seule une bonne nuit de sommeil peut réinitialiser cela ! L’elfe n’utilise pas ce pouvoir pour rien, cela dit, et s’arrange toujours pour avoir une bonne raison : un besoin immédiat, la défense de quelqu’un, etc..\r\n\r\nEn vérité, Octavia sait se battre et n’est pas à prendre à la légère. Elle est rapide et agile, et pour quelqu’un de non informé, ses bras peuvent retourner une situation. Elle possède une force plus grande dans les bras à cause de ses mécanismes, mais aussi dans son corps, tout simplement, pour les porter et les supporter tous les jours. Malgré leur poids, elle bouge vite et bien, et son entraînement au combat ne fait aucun doute. Ses domaines de prédilection sont les armes à feu et le combat à mains nues — la lame de son bras étant considérée comme telle —, même si elle se débrouille avec une épée ou une rapière.\r\n\r\nCela et puis… Octavia est rarement seule, en vérité. Depuis bien longtemps, l’elfe est accompagnée de Yolf l’automate. Intelligent·e et conscient·e, l’automate, malgré sa liberté, refuse de laisser Octavia seule trop longtemps et a juré d’être là pour elle, en tout temps. Et si Yolf est un·e majordome précis·e et efficace, agréable au quotidien, iel est également un·e combattant·e hors pair. Iel excelle au maniement de la hache et du marteau, et possède une arme de grande taille, associant les deux. Son style de combat est plus lent à cause de cette arme, mais Yolf est capable de mouvements rapides et d’esquives efficaces. Notons également que, sans son arme, Yolf est également très doué·e au combat à mains nues."},{"name":"tailleperso","value":"1m87 / 2m25"},{"name":"poidsperso","value":"78 kg / 157 kg"},{"name":"signesDistinctifs","value":"Toujours extrêmement bien habillée, Octa' aime les robes élégantes et les talons claquants. Ses cheveux blonds comme les blés sont toujours très bien coiffés.\r\n\r\nOctavia porte souvent des vêtements à manches longues et des gants pour cacher ses bras. Pourquoi les cacher ? Elle-même l’ignore, mais probablement par confort.\r\n\r\nChaque bras fait 7 kg, et est relié à partir de l’épaule. Le tout fonctionne grâce au cerveau d’Octavia, et se trouve tellement instinctif qu’un regard non averti pourrait croire qu’il s’agit de vrais bras lorsqu’elle les cache.\r\n\r\nElle possède de grands yeux bleus, mais la lumière les fait parfois passer pour verts.\r\n\r\nOctavia a un style de combat rapide et agile, le genre avec des acrobaties élégantes. C’est d’autant plus élégant quand on remarque qu’elle est en talons.\r\n\r\nDerrière toute son élégance et sa beauté, Octavia cache une part sombre. Les cheveux graisseux, des taches d’huile sur le visage… Elle n’a absolument pas peur de se tacher et se salir, bien loin de là. En général, elle préfère quand même se changer, pour ne pas détruire ses beaux habits. Quand même : ce n’est pas un monstre !\r\n\r\nDe même, même si elle a l’air d’une poupée, l’elfe n’est nullement dérangée par le sang, pas plus que de l’idée de dormir à la belle étoile.\r\n\r\nElle est presque tout le temps accompagnée de Yolf, un·e automate de deux mètres vingt-cinq de haut. Ce n’est pas Octavia qui l’a crée·e, mais presque.\r\n\r\nS’il n’est pas rare de voir une arme à feu à la taille d’Octavia, il est extrêmement rare de voir Yolf sans son marteau-hache. Le côté marteau est représenté par une lourde tête de loup, et la lame est fixée à l’arrière de celle-ci.\r\n\r\nOctavia est bien habillée, mais ce n’est pas le cas de Yolf, qui se contente d’un foulard et d’un chapeau qu’iel possède depuis qu’Octavia lui a offert.\r\n\r\nYolf est très bien ouvragé·e, conçu dans plusieurs plaques de métal solide. Ses points faibles les plus grands sont les espaces sous ses articulations, mais iel le sait et tâche de ne pas laisser qui que ce soit y accéder."},{"name":"factsperso","value":"☾ ENFJ (Protagoniste)\r\n☾ Signe de l’Oiseau Tonnerre (9 janvier)\r\n☾ Ambidextre\r\n☾ Adore l’astrologie et l’astronomie\r\n☾ Férue de ragots\r\n☾ Voudrait voir et étudier une Floraleth, juste par curiosité\r\n☾ Apprécie se cacher dans les arbres, surtout ceux dans lesquels elle peut disparaître\r\n☾ Adore globalement la nature et aurait aimé voir la flore de Xing Alda\r\n☾ Songe adopter un Pyjak, mais a peur de manquer de temps\r\n☾ Possédait un Astraeus du nom de Solveig, ainsi qu’un Skypacer nommé Linelion, durant sa jeunesse\r\n☾ Travaille sur un projet de Bellator Scorpio monté par ses soins\r\n☾ N’utilise plus qu’aquaforma depuis une mésaventure l’ayant teinte en rouge\r\n☾ Était Est probablement la plus grande fan de sa sœur, mais adore prétendre le contraire pour l’embêter\r\n☾ Mais ça marche moins qu’avant, puisque la petite SAIT que c’est faux\r\n☾ Sauf que voilà, ça devient sûrement vrai, et ça tape sur le système d’Octavia\r\n☾ Très observatrice, H24\r\n☾ N’abandonne jamais, mais est capable de se mettre en retrait pour mieux revenir\r\n\r\n✼ INTJ (Architecte)\r\n✼ Originellement Marteau d’Arme (3 octobre), mais considéré·e comme natif·ve de l’Hydrorosa (12 décembre)\r\n✼ Cela s’explique par le fait que sa première prise de conscience date du 3 octobre 29, mais qu’iel a été récupéré·e par Octavia le 17 décembre 32\r\n✼ Ambidextre également\r\n✼ Voue une admiration certaine pour la nuit, mais une curiosité sans failles pour le jour\r\n✼ Ne saurait pas se réparer, mais Octavia est là pour ça\r\n✼ A juré d’être là pour sa protection, mais se rend compte qu’en vérité les deux sont là pour l’autre\r\n✼ Est un peu le psy d'Octavia\r\n✼ Automate à chat\r\n✼ Attire tous les chats du coin, mais pourquoi ? Sûrement à cause de l’herbe à chat cachée dans son torse. Oui, iel le sait, sa présence n’est pas anodine.\r\n✼ Sait rester immobile durant des heures sans le moindre mal\r\n✼ A souvent pu observer des animaux sauvages de cette manière\r\n✼ Parle parfois sous forme de cliquetis pour agacer les gens\r\n✼ Octavia sait déchiffrer pas mal de cliquetis, qui sont devenus un langage codé à part entière\r\n✼ Pourrait patpat toute petite personne en mimant la prendre de haut, juste pour observer les réactions\r\n✼ Très taquin·e une fois qu’iel connait les gens\r\n✼ Mais recevoir sa confiance prend un temps astronomique"},{"name":"traitcaract","value":"Droite • Patiente • Confiante • Altruiste • Intuitive • Logique • Organisée • Optimiste • Curieuse • Intelligente • Attentionnée • Délicate\r\nBornée ᵡ Rancunière ᵡ Perfectionniste ᵡ Ambitieuse ᵡ Secrète ᵡ Maniaque ᵡ Calculatrice ᵡ Rêveuse ᵡ Sait très bien mentir\r\n\r\nLoyal·e • Droit·e • Minutieux·se • Aventureux·se • Courageux·se • À l’écoute • Honnête • Réaliste • Ordonné·e • Philosophe\r\nMéfiant·e ᵡ Parfois sauvage ᵡ Cynique ᵡ Susceptible ᵡ Revanchard·e ᵡ Impatient·e ᵡ Abrupt·e ᵡ Emotif·ve ᵡ Autoritaire ᵡ Impulsif·ve"},{"name":"caractereperso","value":"D’abord, il y a Octavia.\r\n\r\nPrécise, ordonnée, logique, calculatrice et intelligente. Ce sont probablement les qualités qui permettront à Octavia de monter haut. Sans doute pourra-t-elle encore grimper les échelons, un par un. Ajoutons à cela une intuition fort présente, qu’elle sait écouter quand il le faut, mais qu’elle sait surtout associer à sa logique implacable. L’elfe est disciplinée et droite. Elle sait obéir et donner des ordres, écouter et parler. Non, les relations ne l’effraient pas. Adaptative, Octavia sait se placer là où elle doit se trouver.\r\n\r\nPatiente, gentille, douce, délicate, et altruiste. Octavia est une personne agréable à fréquenter. Sa douceur charme et son calme enchante. Elle s’énerve très peu, et fait preuve de toujours plus de patience envers les gens, même si une personne de son entourage, involontairement, semble l’agacer de plus en plus. Et Octavia déteste cela, puisqu’elle est le genre à soutenir, l’amie qui offre des conseils sages, murement réfléchis. Après tout, de son avis, mieux vaut se taire plutôt que donner un conseil non avisé. Octavia aide et aime aider. Elle apprécie donner de son temps pour permettre aux autres de progresser, ou simplement pour les rendre heureux.\r\n\r\nCurieuse, aventureuse, confiante et optimiste. Peu de choses l’effraient, car elle tente toujours de les comprendre et de comprendre sa peur. Sa curiosité est sans limites, et Octavia a besoin de comprendre les choses pour mieux les appréhender. Sa tendance à voir le verre à moitié plein ne l’aveugle pas, mais lui permet de voir les choses parfois autrement. Pour autant, elle n’est pas complètement naïve, détrompez-vous.\r\n\r\nDroite. Bornée, calculatrice, menteuse et perfectionniste. Octavia est optimiste, certes, elle est curieuse et veut comprendre. Mais elle reste têtue et sa vision des choses est déjà toute faite. Elle accepte les avis divergeant, mais il est de son devoir de remettre les gens dans le droit chemin. Et pour cela, elle est prête à bien des choses. Se remettre en question ? Parfois, mais pas toujours. Mentir ? Bien sûr, si cela ne risque pas d’aller contre elle-même. Manipuler et calculer ? Forcément.\r\n\r\nRancunière, ambitieuse, maniaque et secrète. Parce qu’Octavia, elle ne veut pas être celle qu’on envoie comme chair à canon. Octavia ne veut pas souffrir, elle ne veut pas perdre. Ses ambitions se sont forgées dans cette idée, sa tendance à garder ses secrets au fond d’elle-même aussi. Octavia ne vous montrera pas son malheur, puisqu’elle sait vous offrir un merveilleux sourire. Octavia ne vous dira pas qu’elle souffre, puisqu’elle cherchera à se débarrasser de la cause de cette souffrance. Octavia, ce qu’elle préfère, c’est de ne laisser aucune échappatoire à l’adversaire. Alors sans doute qu’on peut dire d’elle qu’elle est maniaque, mais pour l’instant, ça fonctionne. Enfin presque… Puisqu’actuellement, on peut trouver un petit souci dans l’équation : sa sœur. Malgré son adoration pour celle-ci, Octavia s’agace, sa rancune grandit. Oui, oui, sa petite sœur est parfaite, mais… trop parfaite ? Trop parfaite, puisqu’on la compare toujours à elle. Trop parfaite, puisqu’elle a été choisie. Et maintenant, tout ce qui arrive de bien à Octavia, c’est grâce à elle. La demoiselle tente de le cacher, d’ignorer cette colère naissante, mais… qui prendra le dessus ?\r\n\r\nRêveuse. Au fond d’elle, cet idéal de vie heureuse, de fin de gangrène, d’alternative joyeuse et douce, trône. Sans doute n’est-ce qu’une délicate utopie. Oh oui, très certainement. Mais c’est pour cela qu’il arrive à Octavia de se cacher des gens, de s’enfuir dans les branches d’un arbre ou d’écouter les animaux sauvages. De se rapprocher de l’innocence. Ah oui, il faut la protéger, cette innocence. Et c’est pour ça qu’elle travaille dans l’Inquisition. \r\n\r\nEt puis il y a Yolf.\r\n\r\nLoyal·e, attentif·ve, honnête, généreux·se et facile à vivre. C’est un·e automate qu’on apprécie pour son apparente simplicité, pour ses démarches naturelles et sans prises de tête. Yolf est honnête, et iel ne sait pas mentir, c’est un fait avéré. Lorsque Yolf apprécie quelqu’un, cette personne le sait, et ce n’est pas sans raison. C’est un·e automate qu’il est presque impossible de détourner de ses amis, qui sait les écouter et les soutenir sous toutes les circonstances.\r\n\r\nDroit·e, réaliste, ordonné·e, minutieux·se et rusé·e. L’influence d’Octavia a poussé Yolf à devenir quelqu’un·e de méthodique et de droit·e. Il est difficile de sortir Yolf de ses sentiers battus. Ce qui est doit continuer d’être, et ce qui fonctionne, ce qui ne nécessite pas de changement ne doit pas bouger. Associons à cela le réalisme et l’intelligence de Yolf, et c’est un·e automate très plongé dans des valeurs qui ne sont pas foncièrement dénuées de sens.\r\n\r\nAventureux·se, courageux·se et curieux·se. Rien ne semble pouvoir arrêter Yolf. Lorsqu’iel décide d’entrer dans une caverne d’aspect effrayant afin de sauver une créature blessée, même Octavia ne peut l’en empêcher. Yolf aime l’aventure, iel est doté·e d’un courage sans failles, qu’il semble impossible d’éteindre. Sa curiosité lea pousse également à se mettre dans des situations parfois délicates, mais ce n’est pas grave. Le danger ne semble pas déranger l’automate.\r\n\r\nPhilosophe. Méfiant·e, sauvage, abrupt·e et émotif·ve. Parce que Yolf, ce n’est pas qu’une boite de conserve. Yolf, c’est plus que cela. Iel aime réfléchir au sens des choses, qu’il soit purement métaphorique ou véritable. Yolf aime avoir son avis, Yolf aime converser. Iel est capable de se montrer très, voire trop direct·e quand iel parle. Parfois, Yolf vexe, mais ça ne lea dérange pas. Iel apprécie les discussions philosophiques. Mais Yolf est méfiant·e. Iel n’aime pas converser avec tout le monde, seulement avec celles et ceux qui ont su attirer sa confiance. Parce qu’en vérité, c’est un·e automate sensible, doté·e d’une grande émotivité. Il est relativement aisé de l’ébranler, en usant des bons mots ou des bons gestes.\r\n\r\nSusceptible, cynique, mauvais·e perdant·e et la dent longue comme un bras. Blesser Yolf n’est pas une idée franchement intelligente. L’automate est facile à atteindre, par les bons mots, et il est assez aisé de laisser disparaître l’aimable personnage qu’iel était. Cynique et moqueur·euse, Yolf n’hésite jamais lorsqu’il y a une pique à lancer. On peut ajouter à cela le fait qu’iel déteste perdre, et qu’il est hautement préférable de recommencer jusqu’à victoire, plutôt que d’abandonner. Oui, Yolf est le genre de personne qui relancera mille parties d’échecs et qui ne s’arrêtera que lorsqu’iel aura gagné.\r\n\r\nAutoritaire, impatient·e et impulsif·ve. Yolf ne ferait probablement pas un·e bon·ne chef·fe. Certes, sa capacité d’écoute est grande, et comme iel préfère écouter à parler, c’est un bon ami à qui raconter ses malheurs. Pour autant, Yolf apprécie quand les choses sont comme iel les aime. S’il faut attendre un certain nombre de ratés pour en arriver là, Yolf peut se montrer autoritaire et impatient·e. Iel est capable de presser les gens pour en arriver au bon endroit, s’iel estime que cette personne a déjà usé de trop d’énergie pour échouer. Si l’on ajoute à cela sa tendance à être impulsif·e, cela donne un bon cocktail parfois explosif.\r\n\r\nOui, il y a Octavia. Oui, il y a Yolf. Mais il y a aussi Octavia et Yolf.\r\n\r\nEnsemble, pour le meilleur et pour le pire. L’une ne va pas sans l’autre et il leur serait impossible de se séparer trop longtemps. Pourquoi ? C’est ainsi, et aucun des deux ne pourrait vraiment l’expliquer. S’éloigner quelque temps, d’accord, mais Octavia gravite autour de Yolf, tout en étant son soleil. C’est ainsi, et n’essayez pas de le changer, vous n’y arriveriez pas. Leur relation est bien trop solide, bien trop encrée en eux pour pouvoir disparaître si facilement.\r\n\r\nSeul on va plus vite, à plusieurs on va plus loin. À eux deux, Yolf et Octavia forment un duo incroyable. Leurs intelligences combinées leur permettent d’analyser rapidement, de comprendre vite. Là où Yolf est rationnel·le et censé·e, Octavia brille par sa compréhension des gens et des mentalités.\r\n\r\nJ’ai juré de te protéger. Yolf n’a qu’un véritable objectif : défendre Octavia. Prendre les coups pour elle ? Cela ne l’effraie pas, loin de là. Assumer et prendre les ratés ? S’il le faut, iel le fera. Octavia, quant à elle, s’occupe de Yolf comme elle fait de sa petite sœur. Parce que, finalement, Yolf est de sa famille. Parce que, même si elle le fait différemment, elle aussi, elle protège son acolyte.\r\n\r\nParce qu'Octavia et Yolf, c’est un tout, un ensemble."},{"name":"histoireperso","value":"Vous ouvrez le carton dans un demi-sourire. Ah, les souvenirs qu'il doit posséder doivent probablement être nombreux ! Vous souriez un peu plus en découvrant deux piles de livres. L’une est colorée, les bouquins sont dotés de motifs divers de l’un à l’autre. De l’autre côté de la boîte, les livres sont plus ternes, généralement gris ou noirs. Vous attrapez le premier de la pile colorée. Le carnet est plutôt vieux, abimé et décoré de fleurs. Les pages sont jaunies par le temps, mais l’encre semble avoir bien tenu. La première page est remplie de dessins d’enfants, mais la seconde est remplie d’une petite écriture serrée, pleine de ratures. Quelques fautes d’orthographe sont également lisibles, mais rien qui n’empêche la lecture.\r\n\r\n« Bonjour, journal !\r\nNous sommes le 9 janvier 22, je m’appelle Octavia Caelistis et j’ai cinq ans. Aujourd’hui, ma maman m’a demandé de choisir un cadeau, celui que je voulais, et j’ai voulu avoir mon journal rien qu’à moi, que personne pourrait lire. Je voulais te raconter tout jusqu’à maintenant, mais maman m’a appelée pour faire des gâteaux, alors je vais faire un résumé ! J’habite aux Champs d’Argent, à Clara Nocte, et c’est trop cool ! Mon papa a un grand champ et je l’aide souvent. Je vais à l’école aussi, et la maîtresse dit que j’ai de bonnes notes !\r\nAllez, les gâteaux m’appellent !\r\nÀ plus tard. »\r\n\r\nÀ lire les pages suivantes, il semblerait qu’Octavia ait été une demoiselle intelligente. Elle a semblé intéressée par la mécanique et la construction d’objets divers, bien que son jeune âge ne lui ait pas permis d’être encore très efficace. Octavia parle plusieurs fois de ses amis, de sa vie aux Champs d'Argent, de l’aide qu’elle apportait à ses parents et à d’autres personnes.\r\n\r\n« Maximilien m’a vue alors que j’étais en train de fabriquer un petit bonhomme de bois. J’ai eu l’idée d’utiliser des élastiques pour qu’il bouge, et ça marchait pas trop mal. Et puis Max est venu et l’a cassé ! Il a pas fait exprès, je crois, mais maintenant il bouge plus du tout…\r\nJe vais demander à monsieur Arcadius peut m’aider. »\r\n\r\nEst-ce que Maximilien l’avait fait exprès ou non ? De ce que vous pouvez lire, le gamin semblait apprécier embêter la gamine, même si cette dernière voulait toujours croire qu’il était innocent. Vérité ou non ? Vous ne pouvez déterminer. Quoiqu’il en soit, à partir de cet instant, Octavia a l’air d’avoir trouvé une autre personne à ajouter dans sa liste d’intérêt : Arcadius. Les pages suivantes vous informent que l’elfe semble déterminé à aider la demoiselle, notamment en lui apprenant quelques connaissances basiques.\r\n\r\n•••\r\nVotre lecture vous emmène toujours plus loin dans le passé d’Octavia Caelistis. Vous découvrez quelques dessins techniques simplifiés, dessinés de la main d’Arcadius, quelques croquis d’enfant pressé, et beaucoup, beaucoup de pages écrites. La jeune fille ne décroche pas de sa passion, vit sa vie d’enfant sans encombre. À ses quinze ans, elle semble avoir un niveau mécanique bien avancé, même s’il est certain que le chemin à parcourir est encore long. Octavia vit heureuse, son écriture s’est largement améliorée, Maximilien a l’air de s’être calmé sur les bêtises, mais quelque chose de nouveau entre en piste.\r\n\r\n« Cher journal,\r\nJe viens de découvrir quelque chose, et tu ne devineras jamais quoi ! Attends, je vais le dessiner, et tu vas devoir deviner de quoi il s’agit. »\r\n\r\nUn dessin accompagne effectivement le petit morceau de texte. Il s’agit d’une tête d’automate, ronde, dotée de plusieurs yeux. Une pièce ressemblant à un masque de canidé agrémente son visage, et il y a écrit « 40LF » juste à côté.\r\n\r\n« C’est un automate ! Il a été abandonné en morceaux dans une grotte, je ne comprends pas pourquoi. Il est tout cassé, mais je vais le réparer ! Je vais l’appeler Yolf, parce que les chiffres et les lettres, c’est un peu casse-pieds. Et puis c’est triste 40LF, ça n’a pas de personnalité ! Yolf, c’est mieux. »\r\n\r\nEt la demoiselle tient ses dires. Les pages suivantes, elle raconte comment elle parvient à réparer l’automate abandonné. Elle se sert des connaissances acquises les dernières années, mais il est évident que la technologie employée sur l’être mécanique est bien plus développée que ses propres acquis. La jeune fille raconte comment elle doit enquêter, comment elle doit forcer Arcadius à l’aider sans le savoir et comment elle parvient à déjouer les questions de son maître. Têtue, elle l’est ! Octavia semble bien déterminée à réparer entièrement l’être de métal, sans demander de l’aide à la pratique.\r\n\r\n« Je crois que quelqu’un est entré dans la grotte, journal.\r\nJe suis sûre que c’est Yolf qui a bougé ! J’ai réussi à rattacher ses jambes à son corps, et il a dû vouloir les tester. Oui, oui, c’est forcément ça. Je suis restée discrète et je suis sûre que personne ne m’a jamais vue venir ici. »\r\n\r\nOu peut-être que si, songez-vous. Sans doute qu’Arcadius est venu dans la grotte, afin de comprendre pourquoi les questions d’Octavia sont devenues plus poussées, plus techniques, et surtout, bien plus ciblées. Et, au fur et à mesure de la lecture, cette hypothèse grandit. Oui, même la jeune fille remarque que son mentor ne lui pose plus autant de questions. Il donne des informations sans plus être curieux. Forcément, il a dû découvrir Yolf. Pourtant, il ne touche pas à l’automate, si c’est le cas. Sans doute est-il un peu fier de son apprentie, ou sans doute est-il curieux de savoir si elle va parvenir à le réparer dans son intégralité.\r\n\r\n« Je crois que Yolf est fini, journal. »\r\n\r\nLe carnet s’arrête sur cette dernière phrase. Vous souriez, posez le bouquin au sol. Et sans la moindre hésitation, vous attrapez le second. Sur celui-ci, les décorations sont divers objets mécaniques, montrant sa passion. Mais vous ne vous attardez pas sur les décorations, non. Vous ouvrez le livre, jusqu’à pouvoir lire les premiers mots.\r\n\r\n« C’est encore moi !\r\nJ’ai voulu finir comme ça sur l’autre, pour pas que l’histoire de Yolf se termine sur rien, mais en vérité, c’est pas vrai. Il n’est pas fini, mon automate. Tu sais pourquoi ? Parce qu’il ne se réveille pas. Ça fait trois mois que je travaille dessus pour rattacher chaque pièce au reste, mais je ne sais pas comment on active un automate. Je crois que je vais devoir tout avouer à Arcadius. »\r\n\r\nEn effet, c’est ce que la jeune fille fait ensuite. Et, comme vous avez pu le comprendre, l’elfe n’est pas surpris de l’annonce de la jeune fille, bien au contraire. Il demande tout de même à voir l’automate, afin d’inspecter le travail de son apprentie. Il la félicite pour ce qu’elle a accompli, avant de lui promettre de se renseigner sur la façon dont on active un automate. Enfin, ce qu’il ne manque pas de préciser, c’est que, pour en arriver là, lui-même a dû faire quelques recherches. Après tout, les automates, ce n’était pas son domaine initial !\r\n\r\nLes jours passent, parlent de sujets plus tranquilles. Jusqu’à ce que, finalement, Arcadius ne revienne avec de bonnes nouvelles. Les réparations de Yolf vont pouvoir être terminées !\r\n\r\n« Bonjour journal !\r\nJe suis trop heureuse ! Arcadius était à côté, mais il n’a rien touché, il m’a laissée faire. Il m’a tout dit, m’a montré, et puis j’ai fait ce qu’il m’a dit. J’avais un peu le trac, je t’avoue, mais… Yolf est enfin réveillé ! Il est un peu dans le flou, il ne comprend pas grand-chose encore. C’est peut-être ma faute. J’étais tellement excitée que je lui ai sûrement donné trop d’infos. Même Arcadius n’a pas réussi à me calmer. Oups. »\r\n\r\n•••\r\nVotre lecture continue, sans lassitude. Vous alternez les journaux, après avoir découvert que Yolf avait imité Octavia. Ainsi, les carnets gris et noir lui appartenaient ! L’automate y raconte certains de ses souvenirs, ses pensées. On y apprend qu’iel ne se genre pas, que ça ne lui importe pas. Yolf écrit pourquoi iel reste aux Champs d’Argents avec la famille d’Octavia et il est certain, avec vos lectures, que l’attachement envers la gamine est déjà bien présent.\r\n\r\n« Entrée 38.\r\nOctavia m’a demandé, pour la huitième fois ce mois-ci, pourquoi je ne parle pas de mon passé. J’ai dû lui expliquer que mon créateur s’était enfui en me laissant après l’attaque de brigands. Ce n’était pas un bon individu, et j’ignore ce qu’il est devenu. Ce n’est pas grave, je m’en fiche. J’ai aussi dû expliquer à Octavia qu’il avait débuté ma conception pour des raisons qui ne sont pas de son âge. Elle a fait sa tête de hamster. Alors je lui ai raconté. »\r\n\r\nYolf indique ensuite que son créateur voulait l’utiliser pour ses « affaires ». Peu d’informations sur lesdites affaires sont données, bien que vous pouvez lire qu’elles touchaient à l’Arcanite Dorée. Mais globalement, Yolf se tait. Est-ce parce qu’iel ignore des choses ou par refus de parler ? C’est une excellente question.\r\n\r\nQuoiqu’il en soit, les jours, les mois, puis les années passent. Vous découvrez une relation fusionnelle entre l’automate et la jeune ingénieure. Yolf sert parfois de cobaye, mais iel se plie aux jeux de la demoiselle. L’automate semble extrêmement reconnaissant·e envers la jeune fille. Ajoutons à cela qu’iel ne connaissait guère le monde en dehors de son ancien créateur, et vous pouvez voir ses émerveillements. S’il est certain que Yolf est « né·e » avec une maturité qui dépasse de loin celle de tous les enfants du monde, il est assez amusant de lea voir découvrir le monde au fur et à mesure que son histoire avance.\r\n\r\n•••\r\nC’est trois ans plus tard, aux dix-huit ans d’Octavia que leur évolution prend un nouveau tournant. Vous avez parfois survolé les pages, compte tenu du caractère habituel de certaines d’entre elles. En effet, l’adolescence d’Octavia est commune. L’enfant que vous suiviez a évolué, a grandi. Ses passions se sont affinées, son caractère également. La jeune femme semble avoir pris de l’assurance au fil des pages, son amour pour la technologie — et surtout pour les automates — a évolué.\r\n\r\n« Entrée 469.\r\nOctavia vient d’annoncer à sa famille qu’elle veut poursuivre ses études d’ingénierie. Ça n’a surpris personne. Arcadius est heureux pour elle, il lui a conseillé l’académie de Munditia. Sa famille est un peu triste d’apprendre qu’elle part, et son père m’a demandé de veiller sur elle. Il m’a dit que je ne devais pas la laisser dans les ennuis, et qu’il comptait sur moi. J’ai juste hoché de la tête. Bien sûr que je vais faire ça. C’est ce que j’ai toujours fait, et ce que je ferai toujours. Je lui dois bien ça, à Octavia.\r\nElle est un peu tout, en vrai. »\r\n\r\nLe journal d’Octavia montre l’excitation de la jeune femme. Il y a des dessins partout, elle semble totalement énervée. Quelques pages plus tard, on apprend que les concours d’entrée ont été relevés — haut la main, de ce qu’elle écrit — et encore plus loin, qu’elle est — évidemment — acceptée. Le carnet se termine dessus, comme pour montrer qu’une nouvelle page se tourne.\r\n\r\n•••\r\nL’Académie Ingénieure de Munditia se suit en six années. Recrutant de bons éléments pour les former à l’ingénierie, les élèves doivent choisir des spécialités, comme Armement, Automate, Prothèses, Usinage, et bien d’autres. C’est tout naturellement et sans aucune difficulté à y croire que vous apprenez que la jeune femme s’est tournée vers les automates. Associant ce cursus avec celui des prothèses, Octavia se déclare certaine qu’elle deviendra parmi les meilleurs ingénieurs que le monde connaîtra.\r\n\r\n« Cher journal,\r\nCe n’est pas parce que les jours passent sans que je ne te remplisse que je t’oublie. Mon emploi du temps est chargé, sans doute bien plus que ce à quoi je m’attendais. Ce n’est pas grave ! J’aime ce que je fais. J’apprends énormément de choses, c’est incroyable ! Arcadius a beau m’avoir appris beaucoup, je dois avouer que le niveau ici est largement supérieur.\r\nYolf aussi, est occupé·e. Iel a trouvé un métier, et on se voit peu. J’avoue qu’iel me manque, comme maman et papa. Même la tête de papy ronchon d’Arcadius me manque ! Mais je ne vais pas abandonner pour si peu. Avec Yolf, on a décidé qu’on allait adopter un Skypacer. On en a trouvé un, il s’appelle Linelion et il est parfait. On pourra revoir tout le monde, les weekends, comme ça ! Enfin pas tous, parce qu’il faut que je révise. »\r\n\r\nEt, en effet, Linelion vient rapidement faire parler de lui. Le gros animal ne leur permet pas d’aller tous les deux jusqu’aux Champs d’Argent, et Yolf doit rester à Munditia, lorsqu’Octavia décide d’aller voir sa famille. Parfois, l’automate s’y rend en semaine, si son travail de gardien lui permet. Garder un portail toute la journée est un travail ennuyant, mais Yolf semble s’en satisfaire, utilisant l’argent pour payer le loyer de leur appartement, ainsi que la nourriture.\r\n\r\n•••\r\nLes péripéties de ces six années sont plus nombreuses que celles des années ayant suivi le réveil de Yolf, mais vous avez encore un peu abrégé. Finalement, les cours restent des cours, les payes restent des payes, les soucis de loyers sont compréhensibles… Les parties sur les examens, en revanche, sont parfois assez intéressantes, comme la fois où Octavia était persuadée d’avoir échoué.\r\n\r\nIl n’empêche qu’à la fin de ces six longues années d’études, l’examen final laisse place à la cérémonie des diplômes et… Bien évidemment, la jeune femme de vingt-trois ans en fait partie. Pour l’occasion, ses parents ont fait le trajet jusqu’à la ville, afin d’assister à la cérémonie, et c’est le cœur léger que la fête s’ensuit.\r\n\r\nMais vous imaginez bien que l’histoire est loin d’être terminée. Même si un nouveau carnet — bleu nuit et décoré d’étoiles — se termine, vous savez qu’il en reste encore un certain nombre à parcourir. \r\n\r\n« Salut journal,\r\nJe viens de commencer à travailler. Les horaires sont un peu plus doux que l’école, mais le rythme est tellement différent ! On me demande de réparer des prothèses abimées, et ça me convient bien. Je découvre plein de gens, plein de prothèses. Certaines d’entre elles sont vraiment faites à l’arrache ! Parfois, ça ne me surprend pas de savoir qu’elles ont cédé.\r\nDes collègues me parlent de l’Iter Caedis, et même si je connais, je n’y suis jamais allée. Pour être honnête, l’ambiance ne me plaît pas. La CII m’a toujours intriguée, en revanche, et je me dis que je pourrais aller les aider.\r\nMais l’Iter Caedis est vraiment très sale et vétuste. C’est sûr qu’ils ont besoin d’aide. »\r\n\r\nMalgré cette envie, la suite ne vous dévoile pas une Octavia qui s’en va aider les gens du bas. Non, la jeune femme et l’automate restent tous deux à Lava Proditores, où ils ont un travail, un appartement et une vie. Octavia envoie souvent de l’argent à ses parents, mais préfère rester dans une vie calme, pour le moment.\r\n\r\nOui, « pour le moment ». Après une année de travail, voici que la jeune femme reçoit une annonce qui la fait changer de ville, encore une fois.\r\n\r\n« Hey, journal.\r\nMaman vient de me dire qu’elle est enceinte. On ne connait pas encore le genre du bébé, mais ce n’est pas important… Je vais devenir grande sœur, tu imagines ! J’ai déjà pris ma décision.\r\nJe vais partir de Lava Proditores et retourner aux Champs d’Argent. Je travaillerai dans les champs et j’utiliserai mes connaissances pour améliorer la vie des gens. Mais il faut que j’y retourne ! Je ne veux pas être la sœur absente, celle qu’on connait à peine. Ce n’est pas parce qu’on a vingt-quatre ans d’écart qu’iel ne doit pas me connaitre !\r\nSi tu savais comme j’ai hâte ! »\r\n\r\n•••\r\nEt, en effet, quelques mois plus tard, la jeune femme est de retour dans sa ville natale. Est-ce une lecture plus ou moins intéressante qu’à Lava Proditores ? Les premières années, moins, c’est certain. Mais rapidement le jeune frère d’Octavia, semble attirer votre douceur.\r\n\r\nSept ans plus tard et autant de livres survolés, vous pouvez découvrir un jeune garçon adorable et plein de vie, qui vole les cœurs de tous ceux qu’il croise. Octavia fait évidemment partie de ses victimes, puisque chacun des mots écrits au sujet du jeune blondinet est rempli d’un amour très largement palpable. Oui, il est un petit soleil ambulant, et il semble jouer son rôle à la perfection.\r\n\r\n« Entrée 612.\r\nJ’ai dit à Octavia qu’utiliser son don comme elle le fait n’aide pas son frère, mais elle ne m’écoute pas. Bien sûr, je comprends la volonté de l’aider, comme aujourd’hui, où elle a souhaité que la maîtresse perde les contrôles — qui se sont désagrégés dans une malheureuse flaque — dont celui que son frère pensait avoir raté. Mais est-ce que cela va l’aider ? Je persiste à croire que non. J’ai dit à Octavia qu’elle trichait, mais elle m’a répondu qu’il n’était pas le seul gagnant dans l’histoire, et que plus de la moitié de la classe l’avait raté parce qu’il était bien trop dur pour eux. Peut-être n’a-t-elle pas tort, mais ce n’est pas le point !\r\nJe l’adore, mais elle peut être insupportable parfois ! »\r\n\r\nCe n’est pas la seule entrée que vous pouvez découvrir sur l’utilisation du don d’Octavia. On pourrait même dire cela autrement. Jusqu’à la naissance de son frère, aucun journal ne parlait du don de la jeune elfe, comme si elle n’en avait jamais eu. Pourtant, dès à présent, vous pouvez lire plusieurs textes à son sujet. Généralement, les utilisations sont rares, et parfois, Octavia dit avoir voulu l’utiliser, mais ne pas l’avoir fait, puisque son frère se débrouillait « comme un chef ». Il s’agit souvent de petites choses sans grand intérêt, avouons-le. Des broutilles pour aider son frère sous toutes les circonstances imaginables. D’ailleurs, dans l’une de ses entrées, Yolf dit d’elle qu’elle semble vouloir devenir « l’héroïne du petit ». Héroïne agissant dans l’ombre, certes, mais tout de même.\r\n\r\n•••\r\nLes années défilent ainsi, inlassablement. Les petites anecdotes entre le frère et la sœur vous font rire parfois, vous rendent nostalgique d’autres fois. Vous ne pouvez pas vous empêcher de vous dire que le frère et la sœur sont adorables. Avec le temps, vous découvrez même que le petit frère ne se sent pas homme, et qu’il aimerait entamer une transition, quand il en aura l’âge. Une demande acceptée sans aucun mal, et le voici devenir Aurelia.\r\n\r\nEt, quelques années plus tard, la demande d’Aurelia devient purement définitive, puisque sa transition se déroule sans accroc. L’elfe devenue majeure, un nouveau tournant se dessine dans la vie d’Octavia, cependant.\r\n\r\n« Salut journal,\r\nTu sais, ça fait longtemps que j’y réfléchis, mais je veux protéger. Je veux protéger Aurelia, mais aussi tous les enfants comme elle — enfin même si elle est adulte maintenant. Je veux protéger ma famille, je veux protéger les gens, mon royaume, tout ! J’aime ma vie aux Champs d’Argent, mais je ne me sens pas vraiment complète. Voir Aurelia transitionner m’a fait réfléchir, tu sais. Elle, elle a tout fait pour en arriver là. Je me rappelle de ces années d’études, et je me dis que leur potentiel n’est pas utile à son paroxysme.\r\nJe crois que j’ai envie de rejoindre l’Inquisition, journal. »\r\n\r\nEt, quelques jours plus tard, c’est au livre de Yolf, d’en parler. Vous comprenez qu’elle a finalement cédé, et qu’elle en a parlé, au moins à son ami·e de toujours.\r\n\r\n« Entrée 1198.\r\nOctavia veut rejoindre l’Inquisition. Elle m’a dit de ne pas me forcer, qu’elle ne m’obligera pas à la suivre. Je m’en fiche, j’irai avec elle si j’en ai envie. Je sais que c’est un boulot dangereux, mais je ne vais pas l’en interdire, elle est assez mature pour savoir ce qui est bon pour elle et ce qui ne l’est pas.\r\nJe la soutiendrai, quoiqu’il arrive, c’est tout.\r\nJ’ai peur qu’Aurelia et ses parents aient plus de craintes que moi à ce sujet, mais je les rassurerai. Il n’arrivera rien à Octavia, de toute manière. »\r\n\r\nEt si, en effet, quelques pages plus tard, on apprend que les parents ne sont pas sereins à cette idée, ils tentent de le masquer. Octavia s’en rend compte, et elle apprécie leur geste et leur soutien, là où Yolf se retrouve en effet à devoir rassurer les craintes du duo. Iel dit même avoir été remercié, sans trop savoir pourquoi.\r\n\r\n•••\r\nLe temps défile, encore et toujours. Fraichement recrutée, le journal d’Octavia ne parle désormais plus que de l’Inquisition, des journées qu’elle y passe. Lorsqu’elle rejoint sa famille, un trou de quelques jours s’opère, aussitôt suivi de deux pages d’écriture sur ce qu’elle a fait avec eux, ce qu’elle leur a raconté, ce qu’ils ont vécu de leur côté. Du côté de Yolf, c’est plus assorti. Ses entrées restent courtes et concises, comme à l’habitude.\r\n\r\nLe duo semble bien apprécier sa nouvelle vie, et même si Yolf a surtout suivi Octavia, iel a l’air de trouver un travail qui lui sied bien mieux que les précédents. Son statut d’automate lui cause quelques désagréments, auxquels iel répond brillamment. Mais sans doute que le monde se devait d’encore changer.\r\n\r\n« Entrée 1276.\r\nOctavia et moi sommes envoyés au front. Clara Nocte est alliée à Arvandor contre Vollheim. Nous n’avons pas peur, mais c’est nouveau et étrange. Octa' n’a pas pu voir ses parents avant le départ, alors elle leur a envoyé une lettre. On a pas lu la réponse, s’il y en a une.\r\nOn la lira en rentrant, après leur avoir dit qu’on est en vie, j’imagine. »\r\n\r\nLa bataille de Selkryssingr fut une nouvelle étape, mais vous manquez d’informations des deux côtés. En effet, même si Octavia a semblé absolument avoir son journal, ce n’est pas le cas de Yolf. Et quand bien même ça l’était, aucun des deux n’a semblé avoir disposé de beaucoup de temps pour écrire. L’année de guerre se termine sans inconvénient pour l’un des deux, fort heureusement.\r\n\r\nIl faut également noter que les talents d’Octavia se démarquent des autres lors de la bataille de Selkryssingr. Et, bien vite, la jeune ingénieure se retrouve à adopter un nouveau rôle qui lui convient… Bien qu’elle désire monter encore les échelons. \r\n\r\n« Cher journal,\r\nAujourd’hui, ma montée en rang est devenue officielle, et j’ai reçu des félicitations. Mais tu veux savoir ? Sergente, c’est bien, c’est un bon début. Mais je veux pouvoir avoir une réelle influence. Souvent, je croise l’Inquisitrice Eurelt et l’Inquisiteur Malaval de loin. Tu les verrais ! Ils sont si spéciaux… Eux ne me connaissent pas, et je ne leur en veux pas. Mais j’aimerais qu’un jour, mon avis ait un peu d’importance à leurs yeux. Je ne demande pas à prendre leur place, non. Mais je veux plus d’influence. »\r\n\r\nEt puis le temps s’enchaîne encore et, quelques mois plus tard, une nouvelle chose vient ébranler la famille.\r\n\r\n« Entrée 1337.\r\nAurelia est devenue élue. De l’orgueil. J’imagine que ça ne surprend personne. J’adore cette gamine, comme tout le monde. Mais elle mérite vraiment ce statut. C’est quand même légèrement surprenant de savoir qu’il n’y a pas pire qu’elle, pour que les dieux l’aient choisi. Enfin bref. Octavia est dans un état second. La guerre contre Vollheim vient de se finir, Clara Nocte a totalement fermé ses frontières à cause de la bassesse d’Arvandor. Elle a de nouveaux objectifs à remplir, mais sa frangine devient élue. Elle me dit qu’elle doit encore monter de rang, ou peut-être devenir garde du corps. Une fois, elle m’a même dit qu’elle pourrait rejoindre l’Ouroboros.\r\nJ’ai réussi à la calmer, mais j’espère qu’Aurelia ne va pas faire de connerie. »\r\n\r\nVous souriez, songeant qu’aujourd’hui, l’élue de l’orgueil visite le monde sans même s’inquiéter de savoir comment sa sœur pourrait le ressentir. Sans doute que cette dernière en est stressée, et une part de vous a hâte d’en arriver à cette partie de l’histoire. Mais vous ne vous pressez pas, non. Pourquoi ? Vous savez que vous y arriverez. \r\n\r\nLes pages continuent de défiler sous vos yeux. Vous découvrez qu’Octavia est désormais presque tout le temps comparée à sa — si fabuleuse — sœur, élue de l’Orgueil, semi-divinité. Cela semble assez évident, au vu de l’adoration grandissante pour la jeune femme. Et si les premiers temps, Octavia semble très bien le prendre, il faut dire qu’un certain agacement pointe son nez avec le temps. Compréhensible ? Sans doute, oui.\r\n\r\nAlors, pour contrer cela, vous voyez Octavia augmenter ses efforts. Oui, elle aime sa sœur, c’est bien certain, mais elle estime avoir déjà montré assez de force pour ne pas vivre dans son ombre. Octavia travaille d’arrache-pied, inlassablement. Mais sans doute se surmène-t-elle un peu, puisque ces efforts s’achèvent par un malheureux accident, vous dites-vous. L’affaire aurait pu être évitée, si Octavia n’avait pas tenté de secourir quelqu’un. L’utilisation de son don a fonctionné, ce n’est pas tombé sur l’autre, non. Le conteneur est tombé sur elle, à la place. Trop d’os brisés pour les compter, des pertes motrices irrécupérables, qu’ils disaient. Et encore, ça aurait pu être pire, si Yolf n’avait pas réussi à rattraper vaguement l’objet.\r\n\r\nLe choix de changer de bras n’a pas pris plus d’une dizaine de minutes de réflexion. Et suite à cela, il a fallu la rééducation, l’apprentissage. Cela ne faisait pas peur à Octavia. Ils ont failli donner sa place à un autre, mais sa volonté farouche n’a pas réussi à les faire céder. Non, Octavia ne devait pas abandonner.\r\n\r\n•••\r\nAlors le temps passe. Octavia, habituée à ses bras, a retrouvé une écriture élégante. Sa place évolue encore. En l’an soixante-dix-huit, elle devient Adjudante, et elle semble bien contente de cette montée de rang, bien qu’elle n’en soit pas totalement satisfaite, loin de là. Est-ce parce que tout le monde lui donne l’impression que cette évolution ne doit être value que grâce à Aurelia ? Probablement un peu, oui. Vous comprenez vite que, même si Octavia semble jeter ces remarques médisantes d’un simple signe de la main, une part d’elle y croit. Vaut-elle vraiment juste cela ? N’est-elle que « juste la sœur d’Aurelia » ? Non, non. Ses efforts sont remarqués. En tout cas, c’est ce que Yolf s’évertue à lui rappeler, à chaque moment de doute.\r\n\r\nEnfin, malgré tout, ce n’est pas assez.\r\n\r\n« Bonjour journal.\r\nLa Commandante Theresa vient de me convoquer. Je ne sais pas encore quoi penser de tout cela. Elle m’a fait lire une lettre, m’a parlé d’un elfe, d’un ami à elle. Elle m’a conté son histoire, et elle m’a envoyée. Je ne sais pas pourquoi moi. Parce que je suis la sœur d’Aurelia ? Après avoir appris tout cela, je suis sortie, la lettre entre les mains. Je lui ai dit qu’il fallait que j’intègre encore tout cela. Elle comprend.\r\nJe ne sais pas si elle veut que je fasse un choix en particulier. Veut-elle que je devienne une recrue ou un bourreau ? Est-elle elle-même d’accord ou non avec ce Logan ? Je l’ignore. Mais si elle m’a choisie moi, ce n’est pas pour rien pas vrai ?\r\nElle sait parfaitement qu’Aurelia, l’élue de l’orgueil, est ma sœur. Tout le monde le sait ! Elle sait aussi que, même si on me reporte toujours à elle, même si les gens semblent penser que j’ai moins bien réussi qu’elle, je l’aime. Elle le sait. Et elle sait que son ami fait partie d’un groupe qui traque et tue les élus. Si Logan est son ami, elle ne devrait pas souhaiter que je sois son bourreau. Veut-elle que je l’aide ? Même si ça signifie me détourner de Clara Nocte et m’en prendre à ma sœur ? Espère-t-elle que le fait qu’on me rapporte toujours à elle me détourne de cette voie ? Ou est-ce qu’elle veut que mon amour pour elle triomphe ?\r\nJe ne comprends pas pourquoi elle m’a choisie. »\r\n\r\nMais peut-être que, parfois, ne pas comprendre est la clé.\r\n\r\nLes pages suivantes montrent une Octavia déterminée. Déterminée à quoi ? À évaluer les pour et les contre. Oh, bien sûr, elle imagine qu’elle fera tout pour protéger sa sœur, là n’est pas la question. Sa sœur qui, qui plus est, vogue désormais où elle l’entend, dans son désir d’être connue de tous — au grand dam d’Octavia, par ailleurs, qui semble avoir bien trop tourné en rond après l’avoir appris. Pense-t-elle pouvoir raisonner Logan ? Pas sincèrement, bien qu’elle l’espère un peu. Non. En vérité, ce que vous apprenez ensuite, c’est qu’Octavia veut en apprendre plus sur les Chevaliers Saints. Elle et Yolf semblent avoir eu une discussion fort intrigante, mais dont vous n’avez pas les détails. L’automate semble être parvenu à raisonner la jeune femme et, surtout, à trouver un point qu’elle juge désormais important…\r\n\r\nIls sont la mission sur laquelle on l’a placée, n’est-ce pas ?"},{"name":"pseudoJoueur","value":" Crimslower"},{"name":"pronomsJoueur","value":" Elle"},{"name":"TrucADire","value":" Oupsie, j'ai cédé."}