{"name":"GroupPerso","value":"claraNocte"},{"name":"ChampTitre","value":"Amset - La marche vers le pouvoir"},{"name":"prenomPerso","value":"Amset"},{"name":"nomPerso","value":"Lareya"},{"name":"titreperso","value":"Grand Inquisiteur"},{"name":"originefeat","value":"Critical Role"},{"name":"nomfeat","value":"Essek Thelyss"},{"name":"iconfiche","value":"https://zupimages.net/up/24/31/moaf.png"},{"name":"racePerso","value":"Elfe lunaire - augmenté"},{"name":"ageperso","value":"183 ans"},{"name":"metierPerso","value":"Grand Inquisiteur"},{"name":"LieuNaissance","value":"Munditia"},{"name":"genreperso","value":"Masculin"},{"name":"pronomsperso","value":"Il/Lui"},{"name":"orientationperso","value":"Pansexuel"},{"name":"manicheismeperso","value":"Diligence"},{"name":"magieperso","value":"Hémomancie"},{"name":"aptitudeperso","value":"Sixième sens"},{"name":"habilitesperso","value":"Hémomancie - \r\nIl la cultive depuis qu'il est jeune adulte. Une magie interdite, oui, et il n'a mis personne au courant qu'il la maîtrisait, du moins en partie. Il a tué deux personnes avec, en menant le sang dans un état... anormal. De types bulles d'air dans les veines et autres joyeusetés. Il la garde secret et... honnêtement, maintenant il préfère ne plus trop l'entretenir. Il considère que l'apprendre était une erreur de jeunesse.\r\n\r\nSixième sens - \r\nChez Amset, ça se caractérise par une facilité à voir certains détails plus vite que d'autres. C'est bien ça qui l'aide à trouver des faiblesses chez ses adversaires ou qui l'aide à comprendre le langage corporel des gens. Evidemment, c'est loin d'être infaillible et selon lui, ça ressemble plus à une forme d'instinct que de réel sixième sens."},{"name":"tailleperso","value":"1m93"},{"name":"poidsperso","value":"82kg"},{"name":"signesDistinctifs","value":"• Il a plusieurs augmentations, mais toutes sont invisibles à l'œil nu. 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En général, quand il arrive quelque part, on le remarque."},{"name":"factsperso","value":"Sa couleur favorite est le vert émeraude • Il est sensible au vertige • Il aime avoir un animal de compagnie • Il adore le bon alcool • Il est imberbe depuis toujours • Il adore se prélasser devant un bon feu • Il a tendance à se sentir soit trop seul, soit trop entouré • Il aime voyager • Il a une peur terrible de mourir de façon douloureuse • Il aime cuisiner et est un excellent cuistot • Il a une plutôt mauvaise notion de la valeur matérielle des choses"},{"name":"traitcaract","value":"Patient - Calme - Charmeur - Manipulateur - Méfiant - Ambitieux - Loyal - Chauvin - Egocentrique - Sociable - Calculateur - Mondain - Rancunier - Méprisant - Narcissique"},{"name":"caractereperso","value":"Commençons par ce qu'on dit de moi : Que je suis un menteur, un manipulateur, que j'ai triché de A à Z pour atteindre ce poste. Moi, je pense qu'ils sont jaloux. Je suis juste doué pour parler et savoir comment me placer dans une discussion. Oh, j'ai bien eu recours à quelques... stratégies discutables, oui. Mais qui n'a jamais mentit de sa vie me jette la première pierre. J'ai fait mes preuves plus d'une fois. Je n'ai jamais envoyé des hommes à une mort certaine, cherchant toujours le plan le plus adapté à chaque cas. Dans l'inquisition, les soldats m'apprécient, je le vois à leurs yeux admiratifs. Ce sont les plus hauts placés qui le prennent mal. Tant pis pour eux.\r\nOn dit que je pourrais tuer le roi pour voler sa place. C'est faux. D'une part car je ne vois pas comment Clara Nocte pourrait accepter comme roi l'assassin du précédent souverain, et de deux car j'ai toujours été loyal, quoiqu'on en dise. J'ai voulu prendre les bonnes places, oui, mais je n'ai jamais tué quiconque spécifiquement pour ça. J'ai juste de l'ambition et les moyens d'atteindre mes objectifs.\r\n\r\nUne chose vraie, c'est que je m'entend mieux avec la haute société noctem qu'avec les gradés. C'est certainement une aide d'être respecté ainsi, hors de la structure militaire. Et tant que mes hommes sont loyaux, je ne m'inquiète pas spécialement de ne pas être leur ami. Je ne suis pas là pour ça.\r\n\r\nJe sais faire preuve de beaucoup de patience et j'ai tendance à rester calme dans beaucoup de circonstances. Je laisse rarement mon cœur prendre le dessus. Je ne sais pas si c'est réellement une bonne chose, quand je vois le bonheur qu'éprouvent certains dans des choses simples. Je suis snob, je suppose. Méprisant, aussi. J'ai tendance à prendre de haut certaines personnes, je l'avoue. A considérer que ceux qui n'ont pas un esprit très développés sont moins intéressants.\r\nCe qui vaut pour les autres races que les elfes.\r\nS'ils étaient à notre niveau, ça se saurait.\r\nMoi, je ne vois en eux que des peuples plus ou moins sauvages et civilisés."},{"name":"histoireperso","value":"Ceci sera mon journal, ou plutôt une lettre d'aveux selon certains. Il finira sûrement jeté au feu.\r\n\r\nC'est dangereux d'écrire ses pensées, car on ouvre nos faiblesses à n'importe qui. Mais je crois qu'après ces cent-quatre-vingt années passées, j'ai besoin de mettre sur papier toutes ces choses qui m'ont mené où j'en suis aujourd'hui.\r\n\r\nJ'ai été nommé Grand Inquisiteur il y a quelques semaines.\r\nUne preuve que l'ambition paie.\r\n\r\n\r\n\r\nJe suis né elfe de sang pur à Munditia, avec la chance d'avoir des parents bien placés dans la société noctem. Assez pour que nous soyons largement à l'aise financièrement. Ils ont choisi de sacrifier une vie de famille pour plutôt garantir mon succès, voyant en moi l'ambition de quelque chose de plus grand qu'eux encore. Ce sont leurs mots. Je n'ai jamais été spécialement proches d'eux, mais je leur ai toujours été reconnaissant de me pousser pour être toujours une meilleure version de moi-même.\r\nJe vivais assez mal de ne pas les voir, dans mon enfance, ça oui. Mais j'appréciais la compagnie des domestiques et j'avais une soif d'apprendre insatiable -chose qui ne m'a jamais quitté après tout. Je n'ai pas été malheureux. J'avais tout ce dont je pouvais avoir besoin. Des plus beaux habits aux meilleurs repas, en passant par une magnifique chambre et un accès à tous mes caprices. En échange, je devais présenter d'excellents résultats dans mes leçons et apprentissages. Toujours être en avance. Au moindre faux pas, j'étais puni.\r\n\r\nPeut-être était-ce de la cruauté.\r\nMais c'est ce qui m'a permis d'être bon dans de nombreux domaines : musique, danse, maniement des armes, écriture, etc. Si je souhaitais intégrer quoi que ce soit à mes cours, il me suffisait de demander. Je n'avais presque aucun moment de répit puisque je devais sans cesse apprendre, peaufiner, perfectionner chaque chose.\r\n\r\nJe crois que c'est quand j'ai atteint l'âge de rejoindre les rangs de l'inquisition que j'ai commencé à développer la manipulation d'autrui.\r\nJ'étais un fils de noble, né avec une cuillère dorée dans la bouche, et je n'avais pas une excellente connaissance de la réalité de la vie. J'étais mis à part par mes compagnons, et mes parents refusaient de me faire quitter l'inquisition : selon eux, il n'y a que là que j'allais apprendre la discipline.\r\nJ'ai donc dû ravaler ma fierté et me défendre comme je le pouvais. Si mes techniques d'armes étaient étonnantes pour mon âge, je n'ai jamais eu une bonne forme physique et je finissais toujours par perdre mes duels. J'ai donc cherché à être plus sournois, à manipuler mon adversaire en lâchant quelques piques, à user de stratagèmes pour montrer que je n'étais pas quelqu'un à moquer.\r\n\r\nPourtant, ça continuait.\r\nJe me rappelle avoir plusieurs fois pleuré de honte, alors que je découvrais la cruauté dont le monde était parfois capable sans raison valable.\r\n\r\n\r\n\r\nHeureusement, mes parents n'ont jamais été fermé à l'idée que je me fasse augmenter. J'ai donc choisi d'installer quelques prothèses dans mon corps. Des protections pour mes pauvres articulations meurtries à force de parer face à ces brutes de l'inquisition, par exemple. Des poumons plus performants, aussi, afin de m'assurer une meilleure endurance. Et puis mon cœur, bien sûr.\r\nJe ne m'était jamais sentit aussi puissant qu'une fois remis sur pied, les prothèses installées.\r\n\r\nA partir de là, j'étais un peu mieux respecté. Mais mon origine privilégiée restait un sujet digne de moqueries, notamment par un homme qui avait un petit groupe à sa botte.\r\nMême tant d'années plus tard, je me rappelle parfaitement son visage. Travaran, une brute épaisse avec autant de neurones qu'un bulot.\r\nJ'ai pris quelques coups par sa bande. J'ai eu le malheur d'en parler à un de nos instructeurs, et il m'a simplement suggéré de me défendre.\r\nCe n'était pas notre supérieur le plus diligent, non. Mais j'étais jeune et encore naïf, et je n'ai pas osé en parler plus.\r\n\r\nHeureusement, c'est l'une de mes habituelles sorties à la bibliothèque que j'ai trouvé quelque chose qui m'a changé la vie, pour le meilleur comme pour le pire. Un livre, dans le rayon histoire, parlant entre autres des magies interdites en l'an -256. J'ai toujours été curieux sur la magie, et ce fut une excellente lecture. L'une des magies m'a intrigué, celle de l'hémomancie. La manipulation du sang.\r\nJ'ai emprunté d'autres livres par la suite, sur le même sujet. Je ne ciblais jamais directement l'hémomancie, juste la magie. Mon historique d'emprunt aurait été particulièrement suspect, autrement...\r\n\r\nMon moi plus jeune y a vu une opportunité, et a choisi d'ignorer les risques de s'intéresser à une magie interdite. Il faut croire que je n'avais pas peur de la mort. La fougue de la jeunesse, sûrement.\r\n\r\nJ'ai expérimenté, seul, caché dans le manoir de mes parents quand aucun domestique n'était présent. Je voulais comprendre, reproduire, avoir cette magie pour moi. Peut-être aussi y'avait-il au fond une volonté de me démarquer en possédant une magie que peu d'autres personnes connaissent même.\r\nJ'ai fait ça doucement. Déjà, puisque je ne pouvais demander à personne, j'ai juste essayé de trouver comment effleurer l'once de magie liée au sang. Je me rappelle encore collecter un peu de mon sang en piquant des parties de mon corps cachées par des vêtements...\r\nJ'ai fini, un jour, par réussir à faire vibrer la goutte de sang que j'avais déposée sur une coupelle. J'avais enfin trouvé la porte d'entrée. Ne restait qu'à explorer.\r\nApprendre était définitivement long, et même maintenant je considère être loin de maîtriser cette magie.\r\n\r\nMais jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, je commençais à réussir à m'amuser un peu avec tout ça. Par exemple, j'étais capable de faire léviter le sang et lui faire prendre la forme désirée. Oh, rien de phénoménal, non. Mais j'étais fier.\r\n\r\n\r\n\r\nPendant ce temps, cet idiot de Travaran continuait de me martyriser. Et c'était de pire en pire, se croyant tout permis puisqu'il avait même réussi à monter en grade. Mon supérieur hiérarchique. Un idiot comme lui. Quelle blague.\r\nJe méritais largement sa place.\r\n\r\nC'est pour ça qu'un jour, porté par la haine d'avoir encore été frappé, j'ai pris soin d'attendre qu'il soit seul dans la salle de repos de la caserne pour le rejoindre. Je l'ai observé, et lui m'a insulté en retour. Je me rappelle qu'il a eu l'air confus quand il a vu mon regard haineux et mon calme stoïque face à lui. Je m'écrasais, d'habitude.\r\nMais pas là.\r\n\r\nLà, j'ai puisé dans toute mon énergie pour la diriger sur lui. Dans ses corps, ses veines, son cœur. Faire bouillonner son sang. Je me rappelle son regard quand il a porté sa main sur son cœur, l'air paniqué, en réalisant que quelque chose n'allait pas.\r\nEt puis quand le sang a coulé de son nez. Sa bouche. Ses oreilles.\r\nLe regard terrorisé qu'il m'a jeté avant de s'effondrer d'un bloc.\r\n\r\nJe ne m'étais jamais sentit aussi puissant. Mais j'étais épuisé. J'ai couru loin de la scène de crime et je me suis effondré de fatigue. La suite est floue, sûrement à cause de la fatigue, mais je me rappelle que j'ai été terrifié à mon tour en réalisant que je venais de tuer quelqu'un.\r\n\r\nOh, je n'ai pas été inquiété. Aux yeux des médecins, Travaran était mort d'un soucis de santé soudain, un incident qui n'aurait pas pu être prévu vu son excellente santé physique. Personne n'a donc cherché de coupable.\r\n\r\nLe premier de mes crimes.\r\nJe n'ai jamais aimé tuer ; même maintenant, tuer me procure une sensation très désagréable. Mais j'aime me sentir puissant, depuis toujours. Une sensation douce-amère que de tuer pour mes propres intérêts.\r\n\r\n\r\n\r\nEt le temps est passé, sans autre besoin de m'en prendre à qui que ce soit.\r\nJ'ai pu gravir quelques échelons dans l'inquisition doucement, au fil des ans, grâce à mon excellent sens de l'observation pour trouver les faiblesses d'autrui au combat. J'étais un bien meilleur capitaine que soldat, ce qui m'a valu bientôt d'avoir un petit régiment de garde sous mes ordres. Je suivais à la lettre les ordres, y compris ceux qui me semblaient les plus extrêmes. Hors de question de décevoir mes parents, de décevoir les gens au dessus.\r\nÊtre important dans le royaume me semblait important, bien plus que tout. Je voulais continuer à monter les échelons, mélange d'ambition personnelle et de volonté d'assurer la supériorité de Clara Nocte face au reste du monde.\r\n\r\nC'est dans ces années là aussi que mes parents m'ont trouvé une femme, que j'ai épousée dans un mariage arrangé que je n'ai pas refusé. Si je voulais monter encore, je devais avoir une bonne image, et ne pas être marié pouvait la ternir.\r\nEt puis, Nephinae était agréable à vivre, quoiqu'un peu snof. Je ne pouvais pas la blâmer pour ça, puisque je l'étais aussi. Elle aimait les arts, comme moi, et nous avions quelques occupations communes. Elle était académicienne. Et elle était superbe. Au final, je pense que j'ai été heureux dans ce mariage. Je me suis juste assuré de ne jamais avoir d'enfants. Au fond, peut-être que j'aurais aimé en avoir. Mais je le sais, il aurait été une vulnérabilité terrible. Je ne suis pas aussi sans-cœur que certains le disent.\r\n\r\nDans le même temps, j'ai continué à pratiquer l'hémomancie, ayant même un labo dans ma demeure, pas du tout secret mais présenté à Nephinae comme un lieu pour pratiquer l'alchimie, l'un de mes quelques passe-temps.\r\n\r\n\r\nJe n'ai pas grand chose à plus de dire sur ces années là. Elles se sont passées comme n'importe quelques autres. Mais elles sont passées... si vite. Je suis doucement monté dans les rangs de l'inquisition, j'ai pris soin de mon mariage, j'ai développé mes connaissances, mon art, me suit découvert une passion pour la flûte traversière au passage...\r\nJ'ai vu l'arrivée de ce nouvel arbre, de ces nouveaux élus, la mise en place de cette nouvelle ère. C'était fascinant. Ça l'est encore.\r\nAu fond, j'ai toujours eu une petite envie au fond de moi d'être à mon tour élu, un jour. Mais je crois que maintenant, quand je vois à quel point ils meurent vite une fois découvert, je crois que je préfère mille fois ma vie ici. Et puis, même avec toute la chance et l'ambition du monde, on ne peut pas tout faire et tout voir dans la vie.\r\n\r\nLa vie a donc stagné pour moi, jusqu'à la bataille de Selkryssingr -ces vollhir sont sauvages mais ils choisissent des noms imprononçables pour leurs contrées...- où j'ai pu obtenir un beau fait d'armes. J'étais en arrière ligne, comme la grosse majorité des forces noctems, mais j'ai pu participer à l'élaboration de quelques stratégies qui se sont avérées fructueuses et me faire un nom, même pour Arvandor. J'étais loin d'être le cerveau de l'opération puisque je ne restais qu'un sous-fifre, mais j'ai pu donner un exemple de ce dont j'étais capable. Ça reste l'une de mes fiertés à ce jour, malgré la manière catastrophique dont s'est finie cette guerre.\r\n\r\n\r\n\r\nC'est une fois que Clara Nocte a décidé de fermer ses portes que j'ai décidé de travailler à prendre une place plus importante dans la ville. J'étais un bon militaire, oui, mais je voulais autre chose. J'ai commencé à aller bien plus dans les réunions mondaines, à fréquenter plus souvent la haute société dont j'étais après tout issu, et j'ai cherché à me faire apprécier et connaître. Je voulais que le nom d'Amset soit connu par les puissants. Un réseau de liens, grandement facilité par mes parents qui ont pu me présenter à bien des gens. Des aristocrates, de grands commerçants, des politiciens... de quoi me créer une toile de connaissance qui me fut bien utile.\r\nJ'ai cherché aussi à impressionner dès que possible, jonglant soigneusement entre les sujets de discussion pour ne jamais paraître trop imbu de moi-même mais tout de même parvenir à parler de mes faits militaires, de mes forces, de ce que j'ai pu accomplir dans l’inquisition. J'ai mentit, je l'admet. Plus d'une fois. Je me suis attribué des faits d'armes qui n'étaient pas de moi mais de camarades tombés au combat.\r\n\r\nMalheureusement, ça a finit par attirer l'attention d'un autre militaire de la haute société. Un capitaine que j'avais déjà pu rencontrer et qui finit par réaliser mes mensonges. Quand j'ai compris qu'il comptait entacher ma réputation, j'ai longuement hésité avant de finalement choisir de l'éliminer. Après tout... j'avais déjà pris bien des vies indirectement, non ? L'inquisition ne fait pas dans la dentelle.\r\nUne mort de plus ou de moins...\r\n\r\nJ'ai pris des risques énormes ce soir là. Une soirée mondaine de plus. Pas différente d'une autre. Divers personnes étaient invités à prendre la parole pour remercier leur hôte de l'invitation, parler de choses aussi ennuyeuses les unes que les autres. Y compris ce fameux capitaine. Quand je l'ai vu sur l'estrade, à parler, j'ai profité que personne ne prête attention à moi pour le fixer, et lentement rassembler mon énergie jusqu'à faire un geste de la main. Comme si j'écrasais quelque chose dans mon poing.\r\nL'homme s'est écroulé et a été déclaré mort peu après. Une crise cardiaque soudaine.\r\nQuel dommage, vraiment.\r\n\r\nLa chose que je n'avais pas prévu, c'était que Nephinae avait vu mon geste et mon regard, chose qu'elle avait trouvé particulièrement étrange, et une drôle de coïncidence avec l'accident du capitaine. J'ai mentit, encore et encore, mais elle me connaissait mieux que quiconque et a bien compris que j'avais tué quelqu'un de sang froid. Elle m'a traité de monstre, m'a hurlé au visage, me demandant comment j'avais pu faire une chose pareille. Elle souhaitait le divorce et j'ai accepté, incapable de me sortir de cette situation épineuse.\r\n\r\nJe ne voulais pas la tuer. Je le sais. J'en ai souffert.\r\nMais elle allait me dénoncer, j'en étais sûr.\r\nJe lui ai fait ingérer un poison. Elle est morte dans son sommeil, sans souffrir.\r\n\r\nJe m'en veux encore.\r\nVoir les gens autour de moi me présenter leurs condoléances n'a pas aidé ce sentiment lourd de culpabilité. Je doute d'avoir un jour aimé Nephinae. Mais j'ai vécu avec elle pendant si longtemps... pas loin de cent ans...\r\n\r\n\r\n….\r\n\r\nJe ne sais pas pourquoi j'écris ça. Avouer tous mes crimes un par un...\r\nPeut-être que je me sens coupable d'avoir tout ce sang sur mes mains.\r\nMais j'ai fait ça pour me défendre. Pour briller. Pour mon image. Pour devenir quelqu'un.\r\n\r\nAutant finir vite. Et brûler ça. Et mes regrets avec.\r\n\r\nLes dernières années sont passées vite, elles aussi. Il y a deux ans, Clara Nocte a rouvert ses frontières. Il y a moins d'un an, notre Roi a disparu, remplacé par un autre rapidement. Je soupçonne qu'il soit mort d'une façon étrange, mais je n'ai rien qui puisse l'affirmer.\r\nToujours est-il que lorsque l'ancien Grand Inquisiteur a déposé sa démission, on m'a naturellement proposé le rôle.\r\n\r\nJe suis connu de tous et un stratège acclamé, j'ai une image presque parfaite si on enlève ces rumeurs sur la mort étrange de ma femme. J'ai accepté. Ce fut la consécration de ma vie. J'ai grandit pour ça. Être au plus haut. Mettre mes aptitudes au service de Clara Nocte.\r\nJ'ai perdu bien des choses dans cette histoire. Mais je suis intimement persuadé que nul ne peut accéder au pouvoir sans avoir du sang sur les mains.\r\n\r\nJ'aime ce que je fais, même si ça ne fait que quelques semaines. Ce poste me plaît.\r\nJe sais que mes parents sont fiers, mais je sens aussi leurs regards, parfois. À se demander si leur fils a vraiment tué sa femme. S'il a pu tuer d'autres gens. Si j'ai fait des choses horribles.\r\nPapa, maman. Vraiment ? Vous avez fait de moi un soldat. Un soldat, ça tue.\r\n\r\nJ'ai juste la vie que vous m'avez poussé à avoir.\r\n\r\n\r\n\r\n

MOMENTS IMPORTANTS

\r\n\r\n

An -98

• Naissance dans la haute noblesse de Munditia.\r\n\r\n

An -80

• Entrée dans l'inquisition.\r\n\r\n

An -75

• Augmentation de ses articulations, poumons et coeur.\r\n\r\n

An -74

• Découverte de l'hémomancie et début de l'entrainement, en cachette.\r\n\r\n

An -65

• Meurtre d'un autre soldat, qui le harcelait et le frappait constamment.\r\n\r\n

An -40

• Mariage arrangé, mais qui lui convient.\r\n\r\n

An 71

• Se démarque comme stratège à la bataille de Selkryssingr.\r\n\r\n

An 75

• Meurtre d'un capitaine, puis de sa femme lorsqu'elle l'a réalisé.\r\n\r\n

An 85

• Nommé Grand Inquisiteur pour ses qualités de stratège."},{"name":"pseudoJoueur","value":" Alken"},{"name":"pronomsJoueur","value":" il / lui"},{"name":"TrucADire","value":"bjr je vous aime"}