{"name":"GroupPerso","value":"arvandor"},{"name":"ChampTitre","value":"It's love that makes the world go round – Finnian ó Fearghail (TW : brimades, harcèlement)"},{"name":"prenomPerso","value":"Finnian "},{"name":"nomPerso","value":"ó Fearghail"},{"name":"titreperso","value":"Lien Bestial & Bébé Corsaire"},{"name":"originefeat","value":"Final Fantasy XIV"},{"name":"nomfeat","value":"G'raha Tia"},{"name":"iconfiche","value":"https://zupimages.net/up/23/37/kiq9.png"},{"name":"racePerso","value":"Homme-bête (Fennec) / Élémentaire (Glace)"},{"name":"ageperso","value":"18 ans"},{"name":"metierPerso","value":"Apprenti Corsaire et Explorateur en herbe"},{"name":"LieuNaissance","value":"Forêt Troglodyte - Cerah"},{"name":"genreperso","value":"Homme "},{"name":"pronomsperso","value":"Il"},{"name":"orientationperso","value":"C'est quoi ça ?"},{"name":"manicheismeperso","value":"Chasteté"},{"name":"magieperso","value":"Lecture empathique + Glace"},{"name":"aptitudeperso","value":"Manipulation des éléments"},{"name":"habilitesperso","value":"De nature empathique, l’arrivée de cette magie n’a guère été plus reposante. Finnian est une éponge humaine, ou plutôt bestiale, si bien que cela lui joue souvent de mauvais tours. \r\n\r\nEn dépit des années, le garçon n’a jamais été capable de contrôler sa lecture empathique ; ainsi lit-il parfois les émotions à contre-gré, pour peu que les regards se soient croisés. Un regard, c’est sa condition. Puis viennent les rires, les larmes, les joues rougies d’embarras, et tant encore à découvrir !\r\n\r\nEn revanche, la magie de glace – héritée de sa mère élémentaire, n’a plus de secrets pour lui. C’est ce qu’il pense, tout du moins, parce qu’il lui arrive encore de provoquer des bêtises et autres petits incidents ! Pour autant, cette dernière est inscrite sur son visage, sur son corps, qui en est recouvert en partie ; raison pour laquelle il était, plus jeune, victime de brimades de la part des autres enfants. \r\n\r\nOr, Finnian aime cette facette de lui-même ; il s'accepte tel qu'il est. S’il n’est jamais parvenu à faire disparaître cette glace, il n’a jamais véritablement cherché à le faire non plus. \r\n\r\nLa glace et la lecture empathique ne sont pas arrivées par hasard. Ce qui ne l’empêche pas, de temps à autre, de craindre les conséquences de la lecture des émotions. D’autant que, hélas, celle-ci ne lui permet pas de converser avec Neve. \r\n\r\nMais il ne se laisse pas abattre pour autant ; c’est un bon début et, un jour, il comprendra complètement sa chère amie marine !\r\n\r\n\r\n\r\nMAGIE ACHETÉE LE 06/02/24 : Langue Sauvage\r\n\r\nFaisant suite aux évènements de la Fleur des Lacs, en décembre 84, jeune Fennec s’isole des humains. Au contact de la faune, de leur détresse et de la sienne, il apprend. Il apprend à les comprendre ; des bribes de phrases, tout d’abord, puis viennent des conversations. Pour autant, en dépit des ratés, ce n’est pas grâce à ses capacités intellectuelles que Finnian apprend, mais parce, des mois durant, les animaux constituent sa seule proximité avec le monde. Lui qui reste enfermé dans sa grotte. Et, grâce à l’entraînement donné par ses compagnons sur pattes, sur ailes ou sur nageoires, il progresse, Finnian.\r\n\r\nCependant, il se perd, Finnian, lorsque tout le monde parle en même temps. Il ne comprend clairement que jusqu’à une certaine distance. Mais il fatigue, petit Fennec, parce qu’entre sa capacité de lecture mentale et la langue sauvage, cela s’agite, dans sa petite tête. Et, parfois, il en perd ses mots.\r\n"},{"name":"tailleperso","value":"168 cm"},{"name":"poidsperso","value":"Env. 60 kg"},{"name":"signesDistinctifs","value":"☼ Une partie de son corps est envahie par la glace, en raison de sa magie élémentaire, héritage de sa mère. En dépit de ses pseudo-connaissances et maîtrises, il n’est jamais parvenu à faire disparaître ces vestiges. \r\n\r\n☼ Pour les mêmes raisons, comme effet secondaire, le bout de ses mèches rousses ont blanchi. Il les attache d’ailleurs souvent en natte ou avec une simple queue.\r\n\r\n☼ La couleur de ses yeux est devenue rouge lorsqu’il a reçu sa première magie : la lecture empathique. \r\n\r\n☼ Sous ses vêtements, il cache une longue queue rousse. Parfois, il essaie de la laisser à l'air libre, mais uniquement lorsqu'il est seul."},{"name":"factsperso","value":"☼ Au-delà d’une boule de poils, Finnian est avant tout une boule d’amour. Un amour naïf et inconditionnel qu’il voue à chacun. \r\n\r\n☼ Il a plus ou moins appris à manier un petit arc en bois, présent de ses parents, qu’il garde précieusement. \r\n\r\n☼ Finnian écrit d’ailleurs régulièrement des lettres à sa famille pour leur raconter toutes ses aventures. \r\n\r\n☼ C’est une bonne poire et croit sensiblement tout ce qu’on lui dit. L’expérience n’a visiblement pas servi à grand-chose.\r\n\r\n☼ Il voue une grande admiration à son « Capt’ain » ainsi qu’au ménestrel de l’équipage. En réalité, il voue probablement une admiration plus ou moins grande à l’ensemble de l’équipage.\r\n\r\n☼ D’une sensibilité hors norme, il peut passer des rires aux grosses larmes dans la seconde, en fonction de ce que lui et/ou sa magie d’Empathie détectent. \r\n\r\n☼ Magie d’Empathie sur laquelle il n’a pas vraiment de contrôle.\r\n\r\n☼ Un enfant positif, qui aime la vie. Simplement.\r\n\r\n☼ Il adore les animaux !\r\n"},{"name":"traitcaract","value":"Affectueux – Gentiment compétitif – Anxieux – Énergique – Un brin bruyant (parfois) – Explorateur – Influençable – Naif – Fougueux – Impulsif – Réceptif – Sensible – Verbalement maladroit – démonstratif."},{"name":"caractereperso","value":"Éponge émotionnelle depuis l’enfance, Finnian s’est longtemps posé la question, avant de comprendre que ce n’était rien de personnel et que les enfants étaient, au final, seulement horribles entre eux.\r\n\r\nPourquoi tant d’animosité dans leurs mots ?\r\nPourquoi tant de peine dans leurs yeux ? \r\nPourquoi tant d’amour dans leurs gestes ?\r\n\r\nAlors, comme une seconde nature, il est devenu réceptif à chaque petit changement, la boule au ventre. Et si les larmes jaillissent en nombre, Finnian n’en tient pas rigueur pour autant. C’est un sourire humide qui leur répond, automatique.\r\n\r\nIl ne comprend pas tout ce qui l’entoure, mais ce n’est pas grave.\r\nIl comprends que certains ne l'aiment pas.\r\n\r\nLe voici, justement, qui rit aux éclats, les bras ouverts et l’air espiègle ; il boit les explications de l’adulte, lové contre sa taille. Oui, ce n’est pas grave, tout va bien ! Tout le monde est là !\r\n\r\nPleure, et je pleurerai avec toi. \r\nRis, et je rirais avec toi. \r\n\r\nIl est temps de retrouver les copains, les copines – à commencer par Neve – et de jouer aux explorateurs ! Qui aura la chance d’apercevoir un Polyfarinque ? La pseudocompétition est lancée ! Qu’importe l’identité du gagnant, du perdant : ils seront félicités, encouragés de la même manière. Une voix enjouée, les lippes étirées, et de grands mouvements de la main. Hélas, petit Polyfarinque ne s’est pas montré aujourd’hui.\r\n\r\nAllez, viens, fais pas cette tête… Mes mots sont peut-être inutiles et maladroits, mais je suis là, avec toi ! \r\n\r\nAlors, viens, prends ma main !\r\nJ't'emmène voir l'océan ~\r\n"},{"name":"histoireperso","value":"Hiver 66 – Printemps 76 \r\n\r\nLa glace n’engendrait que de la glace ; un fennec de glace, dans les forêts reculées de Cerah. Petit bout, heureux comme tout, profitait des tendresses familiales, et cela à tout âge. Grimper dans les arbres, explorer les tunnels et, qui sait, rencontrer les légendes de Troglodyte ; Finnian écoutait, les étoiles dans les mirettes et la bouche grande ouverte, toutes ces histoires racontées par les grands et les maigres voyageurs. \r\n\r\nAllait-il connaître un jour cela ? En attendant, voilà qu’il s’imaginait mille et une aventures. Pour lui et ses camarades. \r\n\r\nPour autant, rapidement, les regards de ses compagnons de rêves changèrent. Des doigts se pointèrent dans sa direction, des railleries, encore et toujours. Puis, un jour, vinrent des gestes. Des excuses, également, lorsque les parents s’immisçaient dans ce qu’ils nommaient des histoires d’enfants. \r\n\r\nPourquoi ? \r\n\r\nS’il avait déjà ressenti une différence, peu de temps auparavant, la confirmation lui sautait désormais au visage. La faute à ces parcelles de glace sur sa peau, arrivées à la même période que ces émotions qu’il décelait chez les autres. Pour autant, il s’avérait incapable de placer des mots sur les siennes. Mais petit Fennec souriait, acceptait et, en silence, se recroquevillait. \r\n\r\nPapa et Maman n’en montraient rien, mais étaient tristes de constater que leur petit ne montrait rien. \r\n\r\nAlors, dans la galerie qu’il explorait, l’enfant pleurait à chaudes larmes, incapable de s’arrêter. Puis, de nouveau, il souriait. \r\n\r\nAutomne 76 \r\n\r\nIl souriait, l’intrépide, avec un petit groupe dont il n’attendait rien de précis. Qu’ils l’appréciaient ou qu’ils le moquaient, Finnian ne s’empêchait de les aimer. Doucement, il comprenait ou, plutôt, il acceptait que l’on pouvait le détester, l’adorer, et que cela ne se contrôlait pas. Alors, jeune Fennec de glace continuerait à agir comme il l’a toujours fait, en dépit d’une crainte sous-jacente et d’une plaie encore ouverte et bien présente. \r\n\r\nCes bêtes rarissimes, ils ne les croisèrent pas : la compétition, pour cette fois, n’avait aucun gagnant. La prochaine fois, assura-t-il, grand sourire et yeux humides ! La déception des enfants, assurément. Jusqu’à l’arrivée de cette petite fille, sautillant dans tous les sens, qui s’exclamait avoir aperçue la bête que tous cherchaient désespérément. Une, deux, trois. Trois secondes, guère plus, et il s’élança dans ses bras, la tête remplie d’excitation et d’émotions. \r\n\r\nOr, une fois le pont suspendu traversé, les songes euphoriques disparurent. Le groupe se sépara, s’envoyant de grands gestes et des sourires, puis d’autres arrivèrent. Une poussée vers le bois attaché à des cordes ; un contact visuel à lui en glacer le sang. Finnian tressauta, recula d’un bon pas, mais les moqueries ne cessèrent pas. Et, la tête perchée dans le vide, jeune Fennec se demanda : lequel ?\r\n\r\nPourquoi n’avait plus sa place ; il n’y avait aucune raison à cela. Qu’importe le nombre de fois qu’il posera la question, probablement que rien ne changerait. Cependant, cet élan de violence qui le terrorisait à en faire trembler chacun de ses os, qui hérissait chacun de ses poils, duquel d’entre eux provenait-elle ?\r\n\r\nEt puis, quelle tête ferait ses parents, s’il rentrait dans cet état ? Aussitôt, l’enfant s’imagina cette peine insupportable dans leurs regards et, de nouveau, les sanglots ripostèrent. À toutes jambes, il traversa la forêt, prêt à explorer n’importe quelle caverne en bord de mer. Pour peu qu’elle lui change les idées.\r\n\r\nLes bras croisés contre ses genoux, l’explorateur en herbe redressa le museau. Dans l’eau, à quelques mètres, un visiteur surprise qui, de ses deux billes turquoises, le guettait.\r\n\r\n— Qu’est-ce que tu fais là, toi ? \r\n\r\nDans un mélange de curiosité et de crainte partagé, Finnian frissonna, colla son dos contre la paroi rocheuse, prêt à fusionner avec elle. Inspiration, expiration ; pour sa première étape, le garçon sécha ses larmes. Un revers de la main suffira, ne voulant pas l’effrayer davantage. \r\n\r\n— Tu t’es perdu… Oh, non, alors c’est chez toi peut-être ? Désolé, p’tit gars, je te rends ta place alors… \r\n\r\nIl trouvera bien un autre coin, plus loin, qui ne dérangera pas le jeune animal. Un animal qui ouvrit la gueule, cria sur l’enfant de sa voix stridente qui, les larmes aux yeux, s’enfonça de plus belle.\r\n\r\n— Euh… Je reste, je pars, monsieur… Madame ? \r\n\r\nIncapable de comprendre les avertissements de la bête, Finnian s’essaya à plusieurs répliques, toutes plus farfelues les unes que les autres. Somme toute, la créature approcha, effleurant son visage de ses écailles blanches et océan. \r\n\r\nTrop jolie, avec ces pointes rouges ; l’angoisse s’effaçait au profit des rires, tant le mouvement des écailles dans sa nuque le chatouillait. Pour autant, elle ne l’autorisait pas à le toucher. Pas encore.\r\n\r\n— À demain, Neve ! \r\n\r\nAu pas de course, sifflant un air joyeux et entraînant, jeune Fennec rentra parmi les siens. Il ouvrit la porte en bois avec précipitation et se jeta dans les bras de ses proches. \r\n\r\n— Eh, Papa, Maman, devinez quoi ! \r\n\r\n La tête pleine de souvenirs, il avait d’ores et déjà oublié les mésaventures précédentes. Décidément, et il en était certain, il n’y avait rien de plus beau ni de plus rassurant que la chaleur des gens que l’on aime ! \r\n\r\nMa chère amie. \r\n\r\nCourant année 81 \r\n\r\n— Et surtout, dis à Neve que l’on compte sur elle pour que vous n’alliez pas vadrouiller trop loin, d’accord ? \r\n\r\n— Oui !! \r\n\r\nFinnian sourit de toutes ses dents, les paupières closes, avant de claquer la porte. À vive allure, il sauta par-dessus les obstacles, les racines, et arrêta sa course à la vue du pont. Une grimace, une réflexion ; les traumatismes étaient toujours là, au fond de lui. Il secoua la tête ; la Mélusyne l’attendait de l’autre côté et, s’il ne traversait pas, ils seraient incapables de partir en exploration ! L’adolescent s’exécuta alors, mais se figea aussitôt lorsqu’il croisa leurs regards. \r\n\r\nEn cet instant, il n’y avait ni pourquoi ni lequel, seulement un encore. Depuis le temps, sans doute s’était-il résigné et rendu à l’évidence : l’âge n’avait strictement aucun rapport. \r\n\r\n— Pf, tu vas encore voir ton amie imaginaire, hein, remarque, tu me diras, il t’en faut bien une ! \r\n\r\nEncore le tiraient-ils en direction du vide, passant le haut de son corps de l’autre côté. Pour autant, probablement n’iraient-ils jamais au bout de la manœuvre. Quelle certitude, tant leurs émotions semblaient contradictoires ?\r\n\r\nPourtant, rien ne se passa. Une voix les interpella, et ils n’allèrent pas plus loin dans leurs tentatives et leurs rumeurs éreintantes. Les fesses au sol, le cerveau en attente, Finnian releva la tête pour remercier son intervenant, puis s’embruma de larmes. Elles menaçaient de tomber, mais ne coulèrent pas. \r\n\r\nVoilà pourquoi il ne voulait pas croiser son regard.\r\n\r\nParce qu’il allait s’attacher et, pendant plusieurs mois, qu'il retournerait à cet endroit qu’il détestait tant à la recherche d’une silhouette ressemblante. Qu’il lui sauterait dans les bras, lorsqu’ils se recroiseraient. Oui, lui aussi, il l’aimait. Comme sa mère, son père, et même Neve. \r\n\r\nTu reviendras, n’est-ce pas ? \r\n\r\nHiver 83 – Printemps 84 \r\n\r\nDans la caverne, sa précieuse amie attendait son retour. Elle grandissait à vue d’œil et tous deux partaient de plus en plus en escapades. Jamais très loin, cela dit ; jamais loin ni longtemps de ses sources de chaleurs et d’énergie. Impensable ! \r\n\r\nImpensable, oui, jusqu’à ce que leurs routes se croisent ; lui, l’adolescent fougueux et cet homme mystérieux aux mille et une histoires. Lui, qui fronça son nez lorsqu’il contempla la blessure, en dépit d’une grimace sur sa figure. Admiratif, sans l’ombre d’un doute. Si bien qu’il ne fallut guère longtemps pour qu’il se plie en quatre pour cet homme. \r\n\r\nAux petits soins, il revenait de chez lui les bras chargés de fruits et d’autres de ses mets favoris. Les appréciera-t-il ? Reprendra-t-il la route ? Finnian fit la moue, mais continuait d’essayer de paraître sous son meilleur jour. \r\n\r\nToujours plus. Le jeune Fennec quémandait toujours plus d’histoires héroïques, fantastiques, légendaires. Oui, la vie de cette personne était incroyable et, avec lui dans les parages, Finnian rêvait. \r\n\r\nAu point de quitter son terrier. \r\n\r\nAu point de fondre, face aux émotions de ses proches qui l’envahirent. Mais il enverrait des lettres ; il reviendrait, souvent. De son large sourire, il l’avait promis. \r\nC’était important, pour eux comme pour lui. \r\n\r\nSur le dos de Neve, l’explorateur en herbes arpente les mers à la recherche de cette personne. La vie ne serait-elle pas trépidante, avec lui ? Hélas, Finnian ne sait rien de la vie. \r\n\r\n— Eh, eh Capt’ain, je suis là !\r\n\r\nEn pleine mer, l’adolescent se tortilla d’impatience, tandis qu’il interpellait celui qu’il avait longtemps cherché. Et, à peine posa-t-il un pied sur le bateau qu’il salua tout le monde dans la joie la plus immense, avant de retourner auprès du Capt’ain. \r\n\r\nUn brin collant, ce garçon. \r\n\r\nÉté – Automne 84\r\n\r\nDe corvée nettoyage. Tant qu’à faire, autant jeter un œil aux marchandises dans la cale, n’est-ce pas ? Certaines blagues devraient être courtes. Pour autant, Finnian s’exécuta sans trop broncher ; seul un soupir las trahissait ses pensées. Ce n’était pas la définition d’aventures à laquelle il s’attendait, mais cela restait un passage obligatoire. \r\n\r\nLe privilège du plus jeune de l’équipage, sans doute.\r\nOu pas. \r\n\r\nDans l’idée de passer le temps, le jeune Fennec de glace sifflote joyeusement. Même si ce n’était pas ce qu’il s’était imaginé de prime abord, la vie sur le bateau n’était pas si mal et, surtout, quelques camarades l’aidaient, un peu comme ces trois-là ! Un moment de plus à partager ensemble, dans la chaleur, qui ravit l’âme de la forêt.\r\n\r\nHélas, un Finnian trop curieux était un Finnian heureux. Problématique, aussi. Des chuchotements tentèrent de le ramener à la raison, en vain, tandis qu’il fouinait déjà entre les paquets et autres joyeusetés. \r\n\r\nIl ne fallait pas que Capt’ain l’apprenne, surtout pas. \r\n\r\nSe serrer les coudes, pourquoi pas ! Si bien que les autres s’y mirent également. Pas de mauvais coups ni de mauvaises intentions ; l’adolescent souhaitait simplement en apprendre davantage et, d’une manière ou d’une autre, partir en quête de ces sensations dont les autres se vantaient.\r\n\r\n— C’est notre expédition les gars ! \r\n\r\nLe groupe s’enfonça, jusqu’à déceler des recoins qu’ils ne connaissaient pas. Et, plus ils exploraient, plus l’excitation montait. Il brillait, oui, en quelque sorte. \r\n\r\nUne, deux, trois. Trois fois, ses oreilles frétillèrent. Tiens, le Capt’ain garderait-il des animaux dans le coin ? À gauche et à droite, personne ne semble entendre quoi que ce soit. La moue du plus jeune, pourtant, était sans équivoque. Franchement, il aurait pu lui dire qu’il y avait des bestioles… La cale n’était vraiment pas un bon endroit pour eux !\r\n\r\nIls fouillèrent ainsi de plus belle, jusqu’à tomber sur lesdites bestioles aux traits humains. Ah, mais non, ce n’était pas des animaux, mais bien des gens ! Un adulte, et un enfant qui plus est.\r\n\r\n— Mais, vous faites quoi, faut pas rester ici... ? \r\n\r\nFinnian, crédule, écarquilla les paupières face à cette découverte des plus originales. Ses questions, dépourvues de filtre, n’étaient pour autant en rien agressives ; il ne comprenait simplement pas pourquoi ils ne prenaient pas une bouffée d’air, dehors, en profitant de la vue et de la mer. Ses camarades, en revanche, se montraient plus sévères. \r\n\r\n— Eeeeh, arrête ! \r\n\r\nCrier et agripper le bras de son compagnon de corvée n’était sans doute pas la meilleure des solutions, mais Finnian ne voulait pas qu’il leur fasse peur. Enfin, surtout à l’enfant. Durant un instant, le demi-élémentaire fixa le bébé de ses yeux rouges, sentit sa crainte ; brusquement, il cacha les marques de glace visibles sur son visage grâce à ses manches, puis esquiva son regard.\r\n\r\nFinnian tomba, malgré lui, sur celui de l’adulte. La seconde suivante, Finnian éclata en sanglots et, les oreilles baissées, entre deux reniflements, l'adolescent quémanda :\r\n\r\n— Dites, j’peux vous faire un câlin… ? \r\n\r\nPleure, et je pleurerai avec toi.\r\nRis, et je rirai avec toi. \r\n\r\nAlors viens, j’t’emmène à dos de Neve voir l’océan !\r\n\r\n\r\n\r\n\r\nMaxi résumé de la flemme :\r\n\r\nHiver 66 : Naissance de Finn, dans un village de la Forêt Troglodyte. Durant sa jeunesse, il est victime de brimades de la part des autres enfants, notamment en raison du changement de la couleur de ses yeux et des marques de glace visibles sur son corps. Cela commence donc à l’apparition de ses deux magies, qui se sont éveillées sensiblement à la même période.\r\n\r\nAutomne 76 : Finn rencontre Neve, jeune Mélusyne, à laquelle il s’attache très vite. Elle devient une bonne amie, un membre de la famille. Ensemble, ils font les 400 coups et jouent les explorateurs dans les environs de Cerah.\r\n\r\nCourant 81 : Finn rencontre Evane, qui passait par là et intervient lors d’une tentative de brimade d’autres jeunes. Finn se laisse faire, comme d’habitude. Finn, ne maîtrisant pas sa lecture empathique, détecte une profonde tristesse en lui et s’attache donc à lui. Durant les années qui suivent, Finn apprend à se défendre grâce à Evane. Peut-être qu’un jour, il lui présentera Neve.\r\n\r\nHiver 83 : Finn part en vadrouille et croise Raja, blessé. Bonne poire empathique qu’il est, il s’occupe de Raja et tente de le soigner du mieux qu’il peut, jusqu’à ce qu’il puisse prendre la route. Une fois n’est pas coutume, il s’attache à lui et déborde d’admiration face aux histoires qu’il lui raconte. \r\n\r\nPrintemps 84 : Finn se met en tête de retrouver Raja. Il part donc à Arvandor, bien loin de connaître les conflits entre Arvandor et Cerah, puis rejoint l’équipage de Raja en tant qu’apprenti (bébé) corsaire. Depuis, il envoie régulièrement des lettres à Cerah, à sa famille et à Evane. Il y passe également dès que possible. Bien évidemment, Finn n'est absolument pas au fait des conflits entre Arvandor et Cerah, et ne sait donc pas du tout dans quoi il s'embarque.\r\n\r\nEté - Automne 84 : Finn fait partie de l’équipe qui trouve Arie et son fils dans les cales du navire. Sa capacité d’empathie étant ce qu’elle est, il détecte une grande tristesse et douleur chez lui, et fond en larmes – alertant au passage et malgré lui pas mal de personnes.\r\n"},{"name":"pseudoJoueur","value":"Canard"},{"name":"pronomsJoueur","value":"Elle"},{"name":"TrucADire","value":"C'est pas ma faute. (Rip mon vert Ceran)"}