{"name":"GroupPerso","value":"cerah"},{"name":"ChampTitre","value":"Un cadre, pour les vivants comme pour les morts - Aoibhín "},{"name":"prenomPerso","value":"Aoibhín "},{"name":"nomPerso","value":"Séaghdha "},{"name":"titreperso","value":"Le Médiateur"},{"name":"originefeat","value":"Ibuki Satsuki"},{"name":"nomfeat","value":"OC (Il existe plusieurs dessins du même OC réalisés par l'artiste)"},{"name":"iconfiche","value":"https://zupimages.net/up/24/03/w84a.jpg"},{"name":"racePerso","value":"Angias – Homme bête (Harfang des neiges)"},{"name":"ageperso","value":"env. 50 ans"},{"name":"metierPerso","value":"Médiateur"},{"name":"LieuNaissance","value":"Cerah (entre l'Arbre et le Bosquet des Anciens)"},{"name":"genreperso","value":"homme, parfois femme"},{"name":"pronomsperso","value":"Il, mais parfois elle"},{"name":"orientationperso","value":"Ilyès"},{"name":"manicheismeperso","value":"Diligence"},{"name":"magieperso","value":"Lecture mentale"},{"name":"aptitudeperso","value":"Conscience collective"},{"name":"habilitesperso","value":"Cette Lecture Mentale, l’enfant souhaitait qu’elle n’ait jamais vu le jour : qu’elle n’était que le fruit de son imagination. Trop grand, à l’époque, aurait-il pu se rassurer maintes fois.\r\n\r\nHélas, tout était vrai. \r\n\r\nEt il a entendu tout ce qu’il aurait tant aimé ne jamais entendre. Les pensées de sa mère, son mépris et ses espoirs vains, lors de sa première tentative. Sa détresse, tandis qu’elle arrachait ses plumes par poignées, avant de s’attaquer à ses ailes naissantes, lors de sa deuxième tentative. Puis son père. \r\n\r\nAlors, Aoibhín a renoncé. \r\n\r\nIl a renoncé, mais avec le temps, il a compris que la Lecture Mentale est une arme de taille, bien plus aiguisée que n’importe quelle lame qu’il porterait. Elle lui donnerait un avantage, non négligeable, dans ses attributions. Dans ce rôle qu’il doit tenir, et dans celui qu’il s’impose. Si sa portée n’est pas immense, les quelques mètres lui permettent de saisir l’environnement bien plus vite que n’importe qui d’autre. S’il se concentre, et si le nombre de personnes dans l’entourage n’est pas nombreux, il pourrait départager – tout du moins pour la personne qui l’intéresse. Tant pis pour le brouhaha qui persiste en arrière-plan. \r\n\r\nCouplée avec la Conscience collective, l’Angias est à l’écoute des hommes autant que de la flore. La portée de cette dernière est autant plus large qu’elle en demeure ainsi moins précise. Et lorsqu’elles hurlent toutes en même temps, ce sont ses nerfs et son calme légendaire qui sautent. \r\n\r\nQu’elles fonctionnent séparément, ou temporairement ensemble, ces deux capacités provoquent d’importantes crises ; Aoibhín sent son crâne se compresser, comme s’il allait exploser, est finalement pris de vertiges et, dans les cas plus graves, s’écroule. Dans les moins graves, le voici qui s’agace, recadre plus sèchement qu’il ne le fera jamais autrement, même envers sa moitié. Ces pertes de contrôle ne surviennent pas tous les jours, et aussi brèves puissent-elles être, elles se manifestent souvent pour rien, au moment où l’on ne s’y attend pas toujours et influencent son comportement immédiat, pour le bon comme le moins bon.\r\n\r\nSes terreurs nocturnes se font nombreuses, autant que ses cauchemars qu'il peine à apaiser. C'est aussi le prix, pour qu'ils vivent mieux.\r\n\r\nSi la guilde est au courant de la Conscience collective, dont il use depuis longtemps pour soutenir la forêt, il conserve toutefois le flou concernant la Lecture Mentale ; parmi les rares personnes qu’il aurait mise au courant : le Gardien, Ilyès, et Lou, son apprentie.\r\n"},{"name":"tailleperso","value":"176"},{"name":"poidsperso","value":"64"},{"name":"signesDistinctifs","value":"♆ Des branches à l’allure particulière se dressent sur le sommet de son crâne. Une couleur singulière, si bien que l’on croirait peut-être à du métal et, pourtant, ces dernières sont bel et bien faites de bois. \r\n\r\n♆ Il habille et modifie ses branches en fonction des jours et des saisons. Peut-être est-ce une transformation naturelle, ou bien est-ce par coquetterie ? \r\n\r\n♆ Ses traits sont particulièrement fins et son corps – en dépit de ses capacités dans le maniement des lames – n’est guère très épais. Pour autant, cela ne signifie pas qu’il n’a pas une bonne poigne ! \r\n\r\n♆ Sur des parties non visibles de son corps – notamment son dos – quelques plumes blanches subsistent et résistent encore. En réalité, il s’agirait plus de duvet que de plumes, mais cela représente l’un des rares attributs qu’il aurait conservés en tant que demi-Cluasan. \r\n\r\n♆ Sa peau est si pâle que l'on se demande parfois s'il est en vie. Il s'agit d'un héritage de son père. D'ailleurs, si sa peau est bel et bien naturelle, quelques fines couches d'écorce – de la même couleur que sa peau – la parsèment.\r\n\r\n♆ Une majeure partie de ses cils sont noirs. Toutefois, quelques cils blancs parsèment également le bout de sa paupière."},{"name":"factsperso","value":"♆ En raison de son apparence autant qu’en raison de son prénom, il arrive que l’on se trompe et qu’on le prenne pour une femme. Sa voix, ni trop aiguë ni trop grave, n’est pas non plus une certitude. \r\n\r\n♆ Entre ses compétences liées à la lecture mentale ainsi qu’à la conscience collective, il arrive qu’il s’agace, qu’il hausse le ton, souvent sur rien, et de manière aléatoire, cela en raison des migraines intenses que ces capacités provoquent.\r\n\r\n♆ S’il conserve ses cheveux aussi longs, c’est principalement pour faire plaisir à ses parents. \r\n\r\n♆ Lorsqu’il était enfant, lors d’une crise, sa mère aurait arraché ses jeunes ailes blanches. Des cicatrices seraient ainsi visibles dans son dos, à la place de ses ailes. C’est probablement pour cette raison qu’il est autant attentif envers la jeune Lou.\r\n\r\n♆ Il observe parfois le ciel, s’y perd, conscient qu’il ne pourra jamais parcourir cette étendue. \r\n\r\n♆ Pour contrebalancer sa moitié Harfang, Aoibhín s’habille souvent avec des couleurs sombres ; ce qui ne l’empêche pas de soigner son apparence. \r\n\r\n♆ S’il est de nature bienveillant et altruiste, il ne l’est pas forcément avec tout le monde. Il n’est pas naïf non plus pour autant. Qui plus est, si la situation l’exige, il peut être aussi glacial qu’une tempête de neige. \r\n\r\n♆ À sa ceinture, deux lames, qu’il cache et qu’il n’utilise plus. Cependant, elles sortiront de leurs fourreaux si la situation l’exige. \r\n\r\n♆ Ses deux plus gros points faibles sont Ilyès et Lou, son apprentie. Qui plus est, il est particulièrement faible face au Gardien. \r\n\r\n♆ Il se renseigne sur l’histoire, à travers les âges, sur les tragédies, et prend grand soin des plantes avec lesquelles il ressent une profonde connexion. \r\n\r\n♆ Aoibhín est accro au café. \r\n\r\n♆ En revanche, il déteste le thé et la tisane : il a l'impression d'assassiner des plantes pour les boire. Il se fait toutefois violence par égard pour un certain Gardien.\r\n\r\n♆ Son père est Angias et Humain.\r\n\r\n♆ Il n'a jamais eu de relations sentimentales.\r\n\r\n♆ Dès 82, il prend une jeune apprentie sous son aile, nommée Lou."},{"name":"traitcaract","value":"Autoritaire – À l’écoute – Bienveillant – Calme – Capacité mémoire – Cruel – Cynique – Diligent – Efficace – Intransigeant – Rigoureux.\r\nAffectueux – Altruiste – Fidèle – Fier – Généreux – Jaloux (un brin) – Protecteur – Rassurant."},{"name":"caractereperso","value":"Le serviteur des forêts, de Cerah, oscille entre les branches. Sans mot dire, il s’abreuve des paroles de la flore ; jusqu’au moindre brin d’herbe qui pousse sur ces terres, chaque plainte est entendue et, aussitôt, l’Ombre part en quête d’une solution. Il donne un cadre, s’assure que les intérêts des habitants – quelle que soit leur forme – ne soient pas bafoués. Ce qu’il estime être le meilleur, en matière de temps, dans tous les sens du terme : pour l’avenir, pour grandir, un mauvais est parfois nécessaire.\r\n\r\nEt Aoibhín ne fait aucune concession, lorsqu’il est question de cadre. Qu'importe s'il a le mauvais rôle : ils sont essentiels ; c’est ce que l’Histoire lui a appris, ce qu’il a brassé maintes fois en feuilletant les pages, analysant des rapports, comprenant des décisions qui peuvent sembler cruelles de prime abord.\r\n\r\nIl n’hésite pas et, que l’on ne s’y trompe guère : il n’oublie rien.\r\nIl se dévoue corps et âme. \r\n\r\nQue l’on se méprenne sur ses objectifs, son identité, ses attributions n’importent pas. Ses yeux sont rivés sur les résultats, le bien-être et la survie. Alors, Aoibhín est à la fois un ami, un serviteur, un guérisseur, un médiateur, ou encore un emmerdeur ; il porte sur son dos le poids du rôle qu’on lui donne – officiel, comme officieux, comme de simples ragots. \r\n\r\nHomme ou Femme, peu importe : en définitive, personne n’a besoin de savoir.\r\n\r\nLui, sait. \r\n\r\nIl connaît toute la vérité à son sujet : toutes ses envies, ses addictions, ses pensées, tous ses doutes, ses objectifs et ses cauchemars récurrents. Il en connaît l’origine : ses pouvoirs. Et, surtout, il sait que, au-delà même de son rôle, Aoibhín n’abandonnera jamais son Gardien. \r\n\r\nLe voici, d’ailleurs, qui sillonne l'allée de la guilde, pour le moins bondée. D’une œillade, le Médiateur l’observe et remercie le hasard pour cette rencontre. Depuis qu’il officie à la Fleur des Lacs, force est de constater qu’ils ne se croisent plus tant que cela. Pour autant, ses prunelles gris de lin ne quittent en aucun cas sa silhouette ; pas avant qu’il n’arrive à sa destination. Quelle qu’elle soit. Cette boule dans son ventre ne le quitte pas, à l’idée de le voir, un jour, disparaître sans piper mot. Comme un songe, alors qu’il est pourtant si réel. \r\n\r\nEst-il seulement conscient, ce Gardien, à quel point son Serviteur est fier de lui, de partager cette amitié ? Ce dont Aoibhín est certain, en revanche, c’est que cet homme est à la fois sa plus grande force, mais également sa plus grande faiblesse. Que ce dernier l’ignore.\r\n\r\nQu’il s’agit du seul secret qu’il s’autorise, qu’il emportera sans sa tombe.\r\n\r\nSeulement pour lui. \r\n\r\nEn espérant qu’au moins cet homme puisse vivre longtemps, et lors de ses visites au Bosquet des Anciens, qu’il n’ait jamais à se rendre sur la sienne. \r\n"},{"name":"histoireperso","value":"Année 35\r\n\r\nUne conception difficile, après des années à essayer de donner naissance. Une grossesse difficile, au point que la Cluasan ne vivait plus que d’angoisse. Cette période n’a été qu’un calvaire et, pourtant, elle la voulait si fort, sa petite fille. Hélas, ce n’est pas une demoiselle, mais un garçon qui a montré le bout de son bec. \r\n\r\nQu’importe, il est sa fille. Leur fille. \r\n\r\nC’est ce qu’ils auraient dû avoir, ce qu’ils n’ont pas eu. Et, pourtant, elle est là : Aoibhín.\r\n\r\nPrénom, vêtements, allure trompeuse : tout y est. Et Aoibhín ne dit rien ; il sourit. Comment le pourrait-il ? Impossible, après l’avoir entendu jusque dans sa tête : son plus précieux souhait.\r\n\r\nEt c’est ainsi qu’il grandit. \r\n\r\n\r\n Année 45 \r\n\r\n\r\nEt, de plus en plus, c’est le chaos dans sa tête. Dans la maisonnette, les fantasmes et la réalité se confondent à la perfection. Ou presque. Parce qu’il arrive qu’un geste, qu’un mot la foudroie : Aoibhín n’est pas une fille. \r\n\r\nPour quelques secondes, minutes ou heures, la figure maternelle se souvient, et c’est un monde qui, soudain, s’écroule. Combien de fois a-t-elle ôté les plumes de l’enfant, emprisonnée dans un cercle brûlant de souffrance ? \r\n\r\nElle ne supporte pas la disparition de sa tendre fille pour un inconnu ; un inconnu qui revêt pourtant ses attributs. Si bien qu’un jour, elle le bloque, visage au sol, arrache ces petites ailes blanches, frêles, qui grandissent dans son dos. \r\n\r\nCe n’est pas son enfant. Ce ne sont pas ses gênes. Ce n’est pas elle. Il ne reste que ces mots ignobles que le garçon entend, de plus en plus souvent.\r\n\r\nPuis elle oublie, simplement.\r\n\r\nEt, lui, continue de sourire.\r\n\r\n\r\n Année 60 \r\n\r\n\r\nLes années filent à toute vitesse, mais Aoibhín ne cesse de faire semblant. S’il n’est pas une femme, il n’a pourtant pas plus l’impression d’être un homme. Tous continuent de se tromper, lui-même également, parfois. \r\n\r\nAlors, à défaut d’être capable de s’affirmer dans sa propre famille, Aoibhín s’adapte. Il met sa nature calme à l’épreuve, affine ses capacités magiques ; impossible de les combiner. \r\n\r\nCe n’est pas suffisant. \r\n\r\nEncore. Encore et encore, il s’écroule ; il tempête intrinsèque. Il doit apprendre de la meilleure manière. L’aide qu’il apporte au sein de la forêt est encore trop légère à son goût ; les surveillances, les préventions, les plaintes de la fougère, un peu plus loin… Il doit faire plus.\r\n\r\nEt il y parvient, somme toute de manière mesurée. Sa ceinture n’est désormais plus vide ; deux lames y logent, l’entraînent à d’autres compétences afin de protéger ce qui doit l’être, à commencer par Cerah, son peuple, l’Arbre. \r\n\r\nIl se souvient, écoute, rassure, soigne les maux par les mots. Par les actions concrètes et des plans travaillés. Et il ne cesse d’apprendre, encore, toujours. Souvent, il arpente les rayonnages de cette petite bibliothèque qui, pourtant, regorge de savoir ; l’Histoire et, au-delà même, les témoignages. \r\n\r\nS’il n’est pas en premières lignes, il vit l’Histoire, les conflits, les pertes, les décisions. À sa manière. \r\n\r\n\r\nAnnée 72 \r\n\r\n\r\nEt dès lors, il comprend. Il comprend que les peuples ne sont pas responsables. Que personne ne l’est. Qu’ils manquent juste du nécessaire pour les guider, non pas en tant que Roi, Gouvernement, ou autres joyeusetés, mais bien au-delà de toutes ces notions obsolètes. Vivants, morts, quels qu’ils soient, ont besoin de cadre, de limites claires, d’une neutralité pour éviter les débordements. Peut-être, de cette manière, pourraient-ils empêcher la situation de dégénérer, comme ce fût le cas à Selkryssingr.\r\n\r\nUne idée qui se met en place dans sa tête, qui boue comme les ingrédients d’une recette. Une idée qui mûrit, lentement, mais sûrement. \r\n\r\nPour cela, la première étape est d’intégrer, officiellement, la guilde des guérisseurs. La fameuse. Pour celui qui a passé sa vie à protéger les forêts, à venir en aide aux gamins, aux vieillards comme aux plantes, qui respire la rapidité dans les prises de décisions, la rigueur, ce n’est que la suite logique. Si bien que l’on se demanderait presque pourquoi il ne l’a pas rejointe plus tôt.\r\n\r\nIl manquait de maturité, répondrait-il à son plus cher ami. Peut-être pas aux yeux des autres, mais des siens : ce n’était pas encore suffisant. Jusqu’à récemment tout du moins. \r\n\r\nIl n'est pas rare qu'il s'isole au Bosquet des Anciens, où il n'a d'ailleurs jamais emmenée son apprentie ; c'est sur son chemin. Il se questionne, réfléchit, pose ses hypothèses, ses solutions auprès des statues en espérant ne jamais y lire son nom à lui. \r\n\r\n\r\nAnnée 84\r\n\r\n\r\nEt Aoibhín est pleinement conscient de sa valeur. Il se moque du nom qu’il porte, du genre qu’on lui donne, du caractère qu’on lui attribue, des titres qu’on lui accorde et des potentiels mots dont on l’affublerait. Il agit pour ce qui lui semble le meilleur. Pour les intérêts de Cerah, aussi. Pour l’intérêt de tous. \r\n\r\nLes évènements prennent de l’ampleur : Solaria, la Fleur des Lacs, et quoi d’autre encore, hors de leurs frontières ? Le temps presse. Et maintenant qu’il arbore ce rôle de médiateur, que Cerah le considère suffisamment digne, Aoibhín comprend la raison de son existence : donner un cadre, être neutre en toutes circonstances, prendre des décisions difficiles, si nécessaire. Être prêt à tous les sacrifices, pour protéger des intérêts, mais plus important encore : pour protéger leur Gardien.\r\n\r\nSon Gardien.\r\n\r\nIl l'a juré. \r\n"},{"name":"pseudoJoueur","value":"Coin Coin"},{"name":"pronomsJoueur","value":"Elle"},{"name":"TrucADire","value":"(Ouh le beau vert !)"}